L'ANTISÉMITISME CHEZ LES MUSULMANS
.
.
.
.
.
|
||
.
.
.
|
.
.
.
|
.
.
.
|
.
.
.
.
.
|
|
21 AVRIL 2018 LE PARISIEN /
.
Ce manifeste, rédigé par PHILIPPE VAL et que publie «LE PARISIEN-AUJOURD’HUI EN FRANCE DIMANCHE», réunit plus de 250 signataires. Parmi eux, un ancien PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, trois anciens Premiers ministres, des élus, des intellectuels, des artistes…
.
Dans un livre à paraître mercredi chez ALBIN MICHEL*, quinze intellectuels prennent la plume pour dénoncer le poison de l’antisémitisme. L’ouvrage, préfacé par la philosophe ÉLISABETH DE FONTENAY, est écrit avec l’énergie de la colère. Une colère qui prend aujourd’hui la forme d’un manifeste qu’«AUJOURD’HUI EN FRANCE DIMANCHE» a décidé de publier. Elle grandit depuis la mort de SARAH HALIMI, Parisienne de 65 ans défenestrée après avoir été rouée de coups le 4 avril 2017. La justice a mis plus de dix mois à reconnaître la circonstance aggravante de l’antisémitisme. Le 23 mars, moins d’un an plus tard, dans le même arrondissement, au cœur de la capitale, l’assassinat de MIREILLE KNOLL, 85 ans, ravivait l’émotion et l’indignation nées de l’affaire HALIMI. L’enquête est en cours.
.
Plus de 250 signataires ont répondu à l’appel rédigé par un collectif, dont PHILIPPE VAL, L’ANCIEN DIRECTEUR DE «CHARLIE HEBDO». Parmi eux, l’ancien PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE NICOLAS SARKOZY, trois anciens Premiers ministres, l’ex-MAIRE DE PARIS BERTRAND DELANOË, des élus de tous bords, des représentants des différentes religions, des intellectuels, des artistes…
.
«L’antisémitisme n’est pas l’affaire des Juifs, c’est l’affaire de tous. Les Français, dont on a mesuré la maturité démocratique après chaque attentat islamiste, vivent un paradoxe tragique. Leur pays est devenu le théâtre d’un antisémitisme meurtrier. Cette terreur se répand, provoquant à la fois la condamnation populaire et un silence médiatique que la récente marche blanche a contribué à rompre.
.
Lorsqu’un PREMIER MINISTRE à la tribune de l’ASSEMBLÉE NATIONALE déclare, sous les applaudissements de tout le pays, que la FRANCE sans les Juifs, ce n’est plus la FRANCE, il ne s’agit pas d’une belle phrase consolatrice mais d’un avertissement solennel : notre histoire européenne, et singulièrement française, pour des raisons géographiques, religieuses, philosophiques, juridiques, est profondément liée à des cultures diverses parmi lesquelles la pensée juive est déterminante. Dans notre histoire récente, onze Juifs viennent d’être assassinés - et certains torturés - parce que Juifs, par des islamistes radicaux.
.
«UNE ÉPURATION ETHNIQUE À BAS BRUIT»
.
Pourtant, la dénonciation de l’islamophobie - qui n’est pas le racisme anti-Arabe à combattre - dissimule les chiffres du ministère de l’Intérieur : les Français juifs ont 25 fois plus de risques d’être agressés que leurs concitoyens musulmans. 10 % des citoyens juifs d’ILE-DE-FRANCE - c’est-à-dire environ 50 000 personnes - ont récemment été contraints de déménager parce qu’ils n’étaient plus en sécurité dans certaines cités et parce que leurs enfants ne pouvaient plus fréquenter l’école de la RÉPUBLIQUE. Il s’agit d’une épuration ethnique à bas bruit au pays d’ÉMILE ZOLA et de CLEMENCEAU.
.
Pourquoi ce silence ? Parce que la radicalisation islamiste - et l’antisémitisme qu’il véhicule - est considérée exclusivement par une partie des élites françaises comme l’expression d’une révolte sociale, alors que le même phénomène s’observe dans des sociétés aussi différentes que le DANEMARK, l’AFGHANISTAN, le MALI ou l’ALLEMAGNE… Parce qu’au vieil antisémitisme de l’extrême droite, s’ajoute l’antisémitisme d’une partie de la gauche radicale qui a trouvé dans l’antisionisme l’alibi pour transformer les bourreaux des Juifs en victimes de la société. Parce que la bassesse électorale calcule que le vote musulman est dix fois supérieur au vote juif.
.
«NOUS ATTENDONS DE L’ISLAM DE FRANCE QU’IL OUVRE LA VOIE»
.
Or à la marche blanche pour MIREILLE KNOLL, il y avait des imams conscients que l’antisémitisme musulman est la plus grande menace qui pèse sur l’islam du XXIème siècle et sur le monde de paix et de liberté dans lequel ils ont choisi de vivre. Ils sont, pour la plupart, sous protection policière, ce qui en dit long sur la terreur que font régner les islamistes sur les musulmans de FRANCE.
.
En conséquence, nous demandons que les versets du CORAN appelant au meurtre et au châtiment des juifs, des chrétiens et des incroyants soient frappés d’obsolescence par les autorités théologiques, comme le furent les incohérences de la BIBLE et l’antisémite catholique aboli par VATICAN II, afin qu’aucun croyant ne puisse s’appuyer sur un texte sacré pour commettre un crime.
.
Nous attendons de l’ISLAM DE FRANCE qu’il ouvre la voie. Nous demandons que la lutte contre cette faillite démocratique qu’est l’antisémitisme devienne cause nationale avant qu’il ne soit trop tard. Avant que la FRANCE ne soit plus la FRANCE. »
.
* «LE NOUVEL ANTISÉMITISME EN FRANCE», Ed. ALBIN MICHEL, 213 p., 15 euros.
.
LA LISTE DES SIGNATAIRES
.
Charles Aznavour ; Françoise Hardy ; Pierre Arditi ; Elisabeth Badinter ; Michel Drucker ; Sibyle Veil ; François Pinault ; Eric-Emmanuel Schmitt ; Marceline Loridan-Ivens ; Radu Mihaileanu ; Elisabeth de Fontenay ; Nicolas Sarkozy ; Pascal Bruckner ; Laure Adler ; Bertrand Delanoë ; Manuel Valls ; Michel Jonasz ; Xavier Niel ; Jean-Pierre Raffarin ; Gérard Depardieu ; Renaud ; Pierre Lescure ; Francis Esménard ; Mgr Joseph Doré ; Grand Rabbin Haïm Korsia ; Imam Hassen Chalghoumi ; Carla Bruni ; Boualem Sansal ; Imam Aliou Gassama ; Annette Wieviorka ; Gérard Darmon ; Antoine Compagnon ; Mofti Mohamed ali Kacim ; Bernard Cazeneuve ; Bernard-Henri Lévy ; Philippe Val ; Zabou Breitman ; Waleed al-Husseini ; Yann Moix ; Xavier De Gaulle ; Joann Sfar ; Julia Kristeva ; François Berléand ; Olivier Guez ; Jeannette Bougrab ; Marc-Olivier Fogiel ; Luc Ferry ; Laurent Wauquiez ; Dominique Schnapper ; Daniel Mesguich ; Jack Lang ; Enrico Macias ; Philippe Labro ; Francis Szpiner ; Raphaël Enthoven ; Brune Poirson ; Florence Berthoud ; Stéphane Beaudet ; Marine Gozlan ; Joseph Laroche ; Richard Abitbol ; Laurent Bouvet ; Pierre-André Taguieff ; Jacques Vendroux ; Georges Bensoussan ; Christian Estrosi ; Brice Couturier ; Imam Bouna Diakhaby ; Eric Ciotti ; Jean Glavany ; Maurice Lévy ; Jean-Claude Casanova ; Jean-Robert Pitte ; Jean-Luc Hees ; Alain Finkielkraut ; Père Patrick Desbois ; Aurore Bergé ; François Heilbronn ; Eliette Abécassis ; Bernard de la Villardière ; Richard Ducousset ; Juliette Méadel ; Daniel Leconte ; Jean Birenbaum ; Richard Malka ; Aldo Naouri ; Guillaume Dervieux ; Maurice Bartelemy ; Ilana Cicurel ; Yoann Lemaire ; Michel Gad Wolkowicz ; Olivier Rolin ; Dominique Perben ; Christine Jordis ; David Khayat ; Alexandre Devecchio ; Gilles Clavreul ; Jean-Paul Scarpitta ; Monette Vacquin ; Christine Orban ; Habib Meyer ; Chantal Delsol ; Vadim Sher ; Françoise Bernard ; Frédéric Encel ; Christiane Rancé ; Noémie Halioua ; Jean-Pierre Winter ; Jean-Paul Brighelli ; Marc-Alain Ouaknin ; Stephane Barsacq ; Pascal Fioretto ; Olivier Orban ; Stéphane Simon ; Laurent Munnich ; Ivan Rioufol ; Fabrice d’Almeida ; Dany Jucaud ; Olivia Grégoire ; Elise Fagjeles ; Brigitte-Fanny Cohen ; Yaël Mellul ; Lise Bouvet ; Frédéric Dumoulin ; Muriel Beyer ; André Bercoff ; Aliza Jabes ; Jean-Claude Zylberstein ; Natacha Vitrat ; Paul Aidana ; Imam Karim ; Alexandra Laignel-Lavastine ; Lydia Guirous ; Rivon Krygier ; Muriel Attal ; Serge Hefez ; Céline Pina ; Alain Kleinmann ; Marie Ibn Arabi-Blondel ; Michael Prazan ; Jean-François Rabain ; Ruth Aboulkheir ; Daniel Brun ; Paul Aidane ; Marielle David ; Catherine Kintzler ; Michèle Anahory ; Lionel Naccache ; François Ardeven ; Thibault Moreau ; Marianne Rabain-Lebovici ; Nadège Puljak ; Régine Waintrater ; Michèle Anahory ; Aude Weill-Raynal ; André Aboulkheir ; Elsa Chaudun ; Patrick Bantman ; Ruben Rabinovicth ; Claire Brière-Blanchet ; Ghislaine Guerry ; Jean-Jacques Moscovitz ; André Zagury ; François Ardeven ; Estelle Kulich ; Annette Becker ; Lilianne Lamantowicz ; Ruth Aboulkheir ; Christine Loterman ; Adrien Barrot ; Talila Guteville ; Florence Ben Sadoun ; Michèle Anahory ; Paul Zawadzki ; Serge Perrot ; Patrick Guyomard ; Marc Nacht ; André Aboulkheir ; Laurence Bantman ; Josiane Sberro ; Anne-Sophie Nogaret ; Lucile Gellman ; Alain Bentolila ; Janine Atlounian ; Claude Birman ; Danielle Cohen-Levinas ; Laurence Picard ; Sabrina Volcot-Freeman ; Gérard Bensussan ; Françoise-Anne Menager ; Yann Padova ; Evelyne Chauvet ; Yves Mamou ; Naem Bestandji ; Marc Knobel ; Nidra Poller ; Brigitte-Fanny Cohen ; Joelle Blumberg ; Catherine Rozenberg ; André Aboulkheir ; Caroline Bray-Goyon ; Michel Tauber ; André Zagury ; Laura Bruhl ; Eliane Dagane ; Paul Zawadzki ; Michel Bouleau ; Marc Zerbib ; Catherine Chalier ; Jasmine Getz ; Marie-Laure Dimon ; Marion Blumen ; Simone Wiener ; François Cahen ; Richard Metz ; Daniel Draï ; Jacqueline Costa-Lascoux ; Stéphane Lévy ; Arthur Joffe ; Antoine Molleron ; Liliane Kandel ; Stéphane Dugowson ; David Duquesne ; Marc Cohen ; Michèle Lévy-Soussan ; Frédéric Haziza ; Martine Dugowson ; Jonathan Cohen ; Damien Le Guay ; Patrick Loterman ; Mohamed Guerroumi ; Wladi Mamane ; William de Carvalho ; Brigitte Paszt ; Séverine Camus ; Solange Repleski ; André Perrin ; Sylvie Mehaudel ; Jean-Pierre Obin ; Yael Mellul ; Sophie Nizard ; Richard Prasquier ; Patricia Sitruk ; Renée Fregosi ; Jean-Jacques Rassial ; Karina Obadia ; Jean-Louis Repelski ; Edith Ochs ; Jacob Rogozinski ; Roger Fajnzylberg ; Marie-Helène Routisseau ; Philippe Ruszniewski ; André Senik ; Jean-François Solal ; Paule Steiner ; Jean-Benjamin Stora ; Anne Szulmajster ; Maud Tabachnik ; Daniel Tchenio ; Julien Trokiner ; Fatiha Boyer ; Cosimo Trono ; Henri Vacquin ; Caroline Valentin ; Alain Zaksas ; Slim Moussa ; Jacques Wrobel ; Roland Gori ; Nader Alami ; Céline Zins ; Richard Dell’Agnola ; Patrick Beaudouin ; Barbara Lefebvre ; Jacques Tarnéro ; Georges-Elia Sarfat ; Lise Boëll ; Jacques Wrobel ; Bernard Golse ; Céline Boulay-Esperonnier ; Anne Brandy ; Imam Karim ; Sammy Ghozlan.
|
.
.
.
|
||
25 AVRIL 2018 I24 /
.
L'autorité religieuse égyptienne DAR EL-IFTAA, chargée d'édicter des FATWAS (avis religieux), a dénoncé mardi dans un communiqué la mise en cause du CORAN par 300 personnalités françaises ayant publié un manifeste «contre le nouvel antisémitisme».
.
[...] L'OBSERVATOIRE DE L'ISLAMOPHOBIE DE DAR EL-IFTAA, une autorité dirigée par le GRAND MUFTI D'EGYPTE et reliée politiquement au MINISTÈRE DE LA JUSTICE, a qualifié cet appel de «racisme odieux».
|
.
.
.
|
||
23 AVRIL 2018 SAPHIRNEWS /
.
ABDALLAH ZEKRI, le président de l’OBSERVATOIRE NATIONAL CONTRE L’ISLAMOPHOBIE, rattaché au CONSEIL FRANÇAIS DU CULTE MUSULMAN (CFCM) a dénoncé, lundi 23 avril, le manifeste signé par «des hommes politiques sur le déclin et en mal de reconnaissance médiatique» qui «ont trouvé dans l’ISLAM et les musulmans de FRANCE leur nouveau bouc-émissaire».
.
«Le débat actuel sur l’ISLAM instrumentalisé par certains politiques et personnalités médiatiques est nauséabond et funeste. Il est temps qu’ils se ressaisissent et cessent d’accabler l’ISLAM et les musulmans de tous les maux», fait-il savoir, appelant les hommes politiques à respecter la loi de 1905 en ne s’ingérant «en aucune manière dans la gestion du culte musulman».
|
.
.
.
|
||
23 AVRIL 2018 EUROPE1 /
.
«Le procès injuste et délirant d’antisémitisme fait aux citoyens français de confession musulmane et à l’ISLAM DE FRANCE à travers cette tribune présente le risque patent de dresser les communautés religieuses entre elles», écrit le recteur de la mosquée, DALIL BOUBAKEUR, dans un communiqué.
|
.
.
.
|
|
5 JUILLET 2018 THE TIMES OF ISRAEL /
.
Les dirigeants musulmans français ont tous refusé de signer une déclaration commune avec leurs homologues juifs condamnant l’antisémitisme et la haine antimusulmane, selon l’activiste britannique à l’origine d’une même campagne interconfessionnelle qui s’était déroulée avec succès au ROYAUME-UNI.
.
FIYAZ MUGHAL, à l’initiative de la campagne Les Musulmans contre l’antisémitisme, a cherché le mois dernier à reproduire en FRANCE une campagne interreligieuse publique qui avait été entreprise et réussie au ROYAUME-UNI en mai, qui avait vu des annonces pleine page signés par plus d’une douzaine de dirigeants musulmans britanniques, et placées dans les principaux quotidiens britanniques – y compris le TELEGRAPH et le METRO – condamnant l’antisémitisme.
.
MUGHAZ a déclaré qu’il avait trouvé «une base réceptive au sein de certains musulmans du ROYAUME-UNI et de l’empathie pour les frères et sœurs juifs lorsque nous avons mené la campagne au ROYAUME-UNI».
.
Les dirigeants juifs britanniques, dirigés par le GRAND RABBIN EPHRAIM MIRVIS, ONT ensuite été invités à un repas interreligieux festif de l’IFTAR avec leurs homologues musulmans.
.
«Par rapport à la FRANCE, le sentiment au sein de certaines sections des communautés musulmanes au ROYAUME-UNI est bien différent et nettement plus positif envers les communautés juives», a ajouté MUGHAZ, FONDATEUR ET DIRECTEUR DE FAITH MATTERS, un groupe musulman anti-extrémisme.
.
Lorsqu’il a présenté le projet de déclaration aux dirigeants français, la réponse a été beaucoup moins encourageante.
.
«Ce n’était pas le cas en FRANCE, et ce que j’ai trouvé, c’était des divisions profondes et une politisation importante sur la question la plus fondamentale de la défense de l’autre. J’ai dû changer le texte et le remanier, et avec très peu de réponses en retour et avec des suggestions selon lesquelles les musulmans ne voudraient pas seulement être associés à la lutte contre l’antisémitisme»
.
A-T-IL DÉCLARÉ AU TIMES OF ISRAEL.
.
«Je veux dire pensez-y juste une seconde. Il était impossible de réunir les signataires pour s’opposer clairement à l’antisémitisme, qui est la plus ancienne haine historiquement»
.
A DÉCLARÉ MUGHAZ.
.
Aucun dirigeant musulman français ne fut au final disposé à signer l’engagement, qui appelait à lancer un «défi» contre la haine des juifs et des musulmans, qui défendait les valeurs européennes et qui se terminait par un appel à la solidarité entre les deux communautés religieuses.
.
Plusieurs organisations et dirigeants musulmans français de premier plan, contactés par le TIMES OF ISRAEL, n’avaient toujours pas répondu à l’heure de la publication.
.
MUGHAZ, pendant ce temps, gardait l’espoir qu’ils changeraient d’avis.
.
«J’espère que mes chers coreligionnaires de FRANCE sauront faire un pas en avant, comme tout un chacun, selon moi, ne peut que le souhaiter, pour être solidaires des communautés juives en cette période de turbulences en EUROPE. C’est maintenant qu’il est temps», a-t-il dit.
.
Sa campagne a eu lieu plusieurs mois après qu’un manifeste français contre l’antisémitisme, signé par 300 dignitaires et vedettes, avait suscité la fureur de la communauté musulmane locale avec un appel à supprimer les versets du CORAN appelant au «meurtre et à la punition des juifs, des chrétiens et des incrédules» au motif qu’ils sont «obsolètes».
.
En réponse, les dirigeants musulmans français avaient déclaré que la lettre mettait injustement l’ISLAM en procès.
.
Les signataires – dont l’EX-PRÉSIDENT NICOLAS SARKOZY et l’ancien PREMIER MINISTRE MANUEL VALLS – avaient condamné ce qu’ils appelaient une «purge ethnique tranquille», motivée par la montée du radicalisme islamiste, en particulier dans les quartiers ouvriers, et accusé les médias de rester silencieux sur la question.
.
«Dans notre histoire récente, 11 Juifs ont été assassinés – et certains ont été torturés – par des islamistes radicaux parce qu’ils étaient juifs» , peut-on lire dans la déclaration. (…)
|
.
.
.
|
.
.
.
|
.
.
.
|
||
«Le 13 octobre, des tracts ont été récupérés après la prière sur le trottoir. On peut y lire à propos des «mécréants» : «vous les mettrez à mort ou leur ferez subir le supplice de la croix (...) Vous les chasserez de leur pays»
|
.
.
.
|
||
.
.
.
|
||
14 JUIN 2017 JEAN-PATRICK GRUMBERG DREUZ.INFO /
.
Le 27 juin prochain aura lieu une vente aux enchères, à JÉRUSALEM, dont l’un des lots est constitué de 6 photos inédites montrant le GRAND MUFTI DE JÉRUSALEM visitant les camps de ses alliés nazis.
.
En 2015, le PREMIER MINISTRE ISRAÉLIEN BENJAMIN NETANYAHU évoquait l’alliance du GRAND MUFTI avec les nazis, et les médias ruèrent dans les brancards pour crier au menteur.
.
Les 6 photographies, qui documentent une visite en ALLEMAGNE par le MUFTI HAJ MUHAMMAD AMIN AL-HUSSEINI, le montrent accompagné d’un certain nombre de hauts fonctionnaires nazis en uniformes, et de fonctionnaires du gouvernement, habillés en civil, lors d’une tournée d’un camp allemand.
.
Toutes ces photographies sont marquées à l’envers avec le tampon «PHOTO GERHARDS – TREBBIN». La marque du photographe atteste qu’elles ont été développées à TREBBIN, en ALLEMAGNE, et ont peut-être été prises dans les environs.
.
Ces photographies inédites documentent une visite en ALLEMAGNE d’AL-HUSSEINI qui n’a jamais été rapportée dans les médias.
.
Parmi les personnes photographiées avec le MUFTI, pourraient se trouver selon des historiens qui conseillent la vente aux enchère :
.
Le politicien croate MILE BUDAK (membre du parti USTASE qui a servi d’envoyé croate en ALLEMAGNE en 1941-1943),
.
Le politicien irakien RASHID ALI AL-GAYLANI,
.
FRITZ GROBBA (l’Allemand ambassadeur en IRAK, plus tard chargé des affaires du MOYEN-ORIENT au MINISTÈRE ALLEMAND DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, connu pour ses liens avec AL-HUSSEINI ET RACHID ALI AL-GAYLANI lors de la révolte d’AL-GAYLANI contre le gouvernement irakien)
.
Et le politicien autrichien ARTHUR SEYSS-INQUART.
.
HAJ MUHAMMAD AMIN AL-HUSSEINI a été GRAND MUFTI DE JÉRUSALEM pendant la période du mandat britannique, dans les années 1921-1937, et il était l’un des leaders les plus importants et les plus influents des Arabes résidents en PALESTINE et du mouvement national palestinien.
.
AL-HUSSEINI est né à JÉRUSALEM d’une famille arabe éminente, dont beaucoup de membres ont servi dans des rôles importants, religieux et politiques. Il a étudié à JÉRUSALEM, au CAIRE et à ISTANBUL, et avec le déclenchement de la PREMIÈRE GUERRE MONDIALE, il a été recruté dans l’armée ottomane. Après son service militaire, il est retourné à JÉRUSALEM, où, entre autres, il a recruté des volontaires pour la révolte arabe contre l’EMPIRE OTTOMAN (1916-1918).
.
AL-HUSSEINI était membre d’un certain nombre d’organisations et de clubs arabes aux tendances nationalistes.
.
En 1921, AL-HUSSEINI fut nommé MUFTI DE JÉRUSALEM, puis choisi pour présider le CONSEIL MUSULMAN SUPRÊME.
.
En 1937, AL-HUSSEINI a fui au LIBAN, où il est resté environ deux ans avant de déménager en IRAK. En IRAK, il a rejoint le politicien RASHID ALI AL-GAYLANI et a contribué de manière significative à la planification et à l’organisation de la révolte dirigée par AL-GAYLANI en 1941
..
Après la révolte, AL-GAYLANI a créé un gouvernement pro-nazi qui a exigé l’expulsion des Britanniques d’IRAK, mais son gouvernement n’a pas duré longtemps, et avec l’effondrement du coup d’État, AL-HUSSEINI et AL-GAYLANI Ont quitté l’IRAK.
.
AL-HUSSEINI a d’abord voyagé en ITALIE fasciste (où il a même rencontré MUSSOLINI), puis en ALLEMAGNE nazie. AL-GAYLANI s’est également rendu en ALLEMAGNE.
.
Les liens entre HAJ AMIN AL-HUSSEINI et les nazis initiés avant son arrivée en ALLEMAGNE se sont développés pendant son séjour : il a eu des contacts avec le MINISTÈRE ALLEMAND DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, avec les échelons supérieurs des SS et de la GESTAPO, et a même rencontré ADOLF HITLER (leur première réunion était en novembre 1941).
.
L’un des objectifs d’AL-HUSSEINI était de garantir une déclaration conjointe germano-italienne reconnaissant l’indépendance et l’unité des États arabes et le droit de ces États d’agir contre la création d’un foyer national pour les Juifs en PALESTINE.
.
L’une de ses contributions majeures à l’effort de guerre allemand dans le cadre de ses activités en faveur des puissances de l’Axe a été le recrutement de combattants pour la 13e DIVISION DE MONTAGNE WAFFEN SS en 1943. Cette division, appelée HANDSCHAR, a été créée par les Allemands dans la région de CROATIE sous la domination du parti USTASE pro-nazi (qui comprenait alors la BOSNIE-HERZÉGOVINE).
.
La plupart des recrues provenaient de la population musulmane de BOSNIE-HERZÉGOVINE, et le recrutement a été mené avec l’aide d’AL-HUSSEINI, qui a été envoyé là-bas spécialement par les autorités allemandes.
.
En outre, AL-HUSSEINI a créé «l’INSTITUT ARABE POUR L’ÉTUDE DE LA QUESTION JUIVE» à BERLIN, un institut fondé avec des financements allemands et représentant le pendant de l’INSTITUT POUR L’ÉTUDE DU PROBLÈME JUIF» de FRANCFORT, dont l’objectif déclaré était l’expulsion des juifs du territoire allemand.
.
En raison de ses activités, AL-HUSSEINI a été inclus à la fin de la SECONDE GUERRE MONDIALE dans la liste des criminels de guerre du Comité yougoslave d’enquête sur les crimes de guerre des occupants et leurs collaborateurs.
.
Les relations d’AL-HUSSEINI avec les puissances de l’Axe ont été étudiées et documentées. Certains historiens pensent que sa collaboration avec les Allemands était motivée par son enthousiasme pour la politique allemande envers les Juifs et leur plan pour une «Solution finale», et son désir d’élargir le génocide jusqu’en en PALESTINE.
.
Les 6 photographies font environ 6.5 X 9.5 cm. Elles sont en bonne condition et présentent quelques taches, traces et pliures. Le prix de départ est 10.000 dollars.
.
Selon HAARETZ, elles ont été achetées par un amateur auprès d’un marchand allemand de documents anciens.
.
Ces photos sont inconnues du public, et probablement des historiens et chercheurs.
.
De nombreuses photos du mufti avec HITLER et HIMMLER existent, et sont très faciles à trouver avec GOOGLE. Enfin… pas pour tout le monde, car jamais aucun média occidental ne les montre. Seule explication possible, les journalistes ne connaissent pas GOOGLE. Si vous avez une meilleure raison, je suis preneur. |
.
.
.
.
.
.
|
.
.
.