ORPS HUMAINS À VENDRE
EN KIT OU PRÊTS À L'EMPLOI
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L'ULTIME TRANSGRESSION 23 DECEMBRE 2014 'ULTIME TRANSGRESSION 23 DECEMBRE 2014 | JEAN-PIERRE DICKÈS LE TRANSHUMANISME OU LA FIN DE L’ESPÈCE HUMAINE 17 DECEMBRE 2015 |
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L'ULTIME TRANSGRESSION : SCIENTIFIQUES ET POLITIQUES AU SERVICE D'UNE DÉSACRALISATION DE L'HUMAIN
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. L’ASSEMBLÉE NATIONALE a approuvé vendredi 10 avril une proposition controversée sur le don d’organes. À partir de 2018, année d’entrée en vigueur de la loi, TOUT PRÉLÈVEMENT SERA AUTOMATIQUEMENT PRATIQUÉ sans l’avis des familles dès lors que le défunt n’aura pas fait connaître son opposition. . Le texte stipule que le consentement au don d’organes sera présumé chez toute personne majeure au moment de sa mort. Il reprend une modification apportée par le DÉPUTÉ SOCIALISTE JEAN-LOUIS TOURAINE en commission : les proches du défunt seront seulement informés «des prélèvements envisagés et de la finalité de ces prélèvements» et non plus consultés comme c’était le cas jusqu’à présent. . Les élus ont cependant légèrement réécrit un article sensible de ce projet de loi, en laissant la porte ouverte à d’autres possibilités que le REGISTRE NATIONAL DES REFUS pour que chaque personne qui le souhaite puisse exprimer son opposition avant son décès. Un amendement de la MINISTRE DE LA SANTÉ MARISOL TOURAINE, voté par les députés, précise que le REGISTRE NATIONAL DES REFUS sera le moyen «principal» et non plus exclusif pour exprimer ce refus. Les autres modalités par lesquelles ce refus pourra être exprimé et révoqué sont renvoyées ultérieurement à un décret du CONSEIL D’ÉTAT publié d’ici le 1er janvier 2017 . Pour EMMANUEL HIRSCH, PROFESSEUR D’ÉTHIQUE MÉDICALE À L'UNIVERSITÉ PARIS SUD, cette évolution législative est inquiétante car elle concerne nos libertés individuelles. |
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20 MARS 2015 TF1
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Il n’y aura bientôt plus le choix, si vous n’avez pas clairement spécifié durant votre vivant que vous refusez le don d’organe, celui-ci sera automatique après votre mort, et la famille ne pourra rien y faire, c’est la loi qui sera appliquée. Même si personnellement je suis pour et souhaite faire comme mon grand-père soit dit en passant, puisque ses yeux ont été prélevés pour être greffés sur un enfant aveugle, cela risque d’être source de problèmes de taille. Quid des personnes refusant de par leur confession l’idée-même du prélèvement et qui n’aurons pas pensé à laisser de recommandations écrites dans ce sens ? Les familles pourront-elles se résigner à la «profanation» du corps du disparu même si c’est pour sauver une vie ?
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Et dernière question, et pas des moindres, si cela sauve des vies, il faut néanmoins savoir que LES PRÉLÈVEMENTS NE SE FONT PAS SUR DES PERSONNES DÉCÉDÉES, MAIS SUR DES PERSONNES ANESTHÉSIÉES, une nuance souvent oubliée, mais il y a autre chose, LE DON D’ORGANE EST ÉGALEMENT UN BUSINESS AVANT TOUT, alors une telle législation, cela représente quelles sommes au final ? Sûrement quelques montants assez conséquents…
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Un amendement adopté dans le cadre du projet de loi santé systématise le don d’organe si le défunt n’a pas fait connaître officiellement son refus, et ce indépendamment de la réponse apportée par la famille. Jusqu’à présent, les dons d’organe échouaient dans 40% des cas, faute d’accord explicite. Décryptage avec le député auteur de l’amendement.
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Aujourd’hui, en l’absence d’instructions laissées sur le REGISTRE NATIONAL DES REFUS DE DONS D’ORGANES par une personne décédée, les médecins demandent aux proches si celle-ci était opposée aux prélèvements de son vivant. Une loi qui peut donner lieu à des situations conflictuelles. Dans la nuit de jeudi à vendredi, le député PS JEAN-LOUIS TOURAINE (aucun lien avec la MINISTRE DE LA SANTÉ MARISOL TOURAINE), a fait adopter en COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES un amendement qui, pour les greffes, met à la disposition du corps médical les organes d’un défunt même si celui-ci n’a pas fait connaître son choix officiellement. Et ce indépendamment de la parole des proches.
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En clair, si le défunt n’est pas passé par le REGISTRE OFFICIEL, le médecin n’aurait plus à se tourner vers la famille pour connaître sa décision. Le refus d’un tel prélèvement devra être officiellement acté. Soutenu par le gouvernement, l’amendement a également trouvé des soutiens à droite, notamment auprès de l’UMP BERNARD ACCOYER.
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Les compagnies exportatrices utilisent des navires chinois, des avions et des camions pour transporter des Américains morts à travers le monde à des fins de recherche, selon un rapport publié jeudi par REUTERS.
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Un cargo hongkongais a quitté la CAROLINE DU SUD en juillet avec 6 000 livres de restes humains d'une valeur de 67 204 dollars. La température du conteneur a été fixée à 5 degrés Fahrenheit pour éviter que les pièces ne se détériorent. Les proches des morts, quant à eux, n'ont pas réalisé que les restes de leurs proches étaient en train d'être démembrés et envoyés en Europe et ailleurs, NOTE LE RAPPORT .
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Les courtiers du corps comme MEDCURE basé en OREGON comptent sur la réglementation laxiste pour exporter les têtes, les épaules, les genoux et les orteils vers le MEXIQUE, la CHINE, le VENEZUELA et l'ARABIE SAOUDITE, entre plusieurs autres pays. Les chirurgiens plasticiens en ALLEMAGNE utilisent des têtes pour pratiquer de nouvelles techniques, tandis que des milliers de pièces sont expédiées outre-mer chaque année.
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«Il y a des gens qui ne se soucieraient pas forcément de l'endroit où les spécimens ont été envoyés s'ils étaient pleinement informés», a déclaré BRANDI SCHMITT, qui dirige un système de dons de corps à l'UNIVERSITÉ DE CALIFORNIE, sur ce commerce encore mystérieux. «Mais il y a clairement beaucoup de donateurs qui s'en soucient et qui n'ont pas l'impression d'obtenir suffisamment d'informations».
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LE FBI A ATTAQUÉ MEDCURE EN NOVEMBRE, QUI A ABOUTI À UNE ENQUÊTE FÉDÉRALE.
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«MEDCURE s'engage à respecter et dépasser les normes les plus élevées de l'industrie. Il prend très au sérieux son obligation de livrer non seulement des spécimens sûrs, mais de le faire d'une manière qui respecte les donneurs», a déclaré l'avocat de la société, JEFFREY EDELSON, qui a refusé de commenter la nature du raid.
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Les familles de ceux qui étaient à bord des navires ont été choquées d'apprendre que leurs maris, leurs pères et leurs filles avaient été expédiés à l'étranger.
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MARIE GALLEGOS, dont la tête a été expédiée à une école dentaire en ISRAËL plusieurs mois après sa mort d'une crise cardiaque, a déclaré aux journalistes qu'elle «aurait dû lire les petits caractères» des formulaires qu'elle a signés permettant à ses parties de faire des dons pour la science et la recherche .
"Si j'avais su que la tête de mon mari était là-bas, j'aurais attendu pour avoir la cérémonie», at-elle dit. «S'ils voulaient vraiment le corps de mon mari à ces fins, ils auraient dû me le dire d'avance et verbalement».
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Les régulateurs sont également préoccupés par le fait que certaines parties peuvent être infectées par le VIH ou par une autre maladie hautement infectieuse. Il existe un décalage entre ce que l'industrie et le gouvernement considèrent comme dangereux, a déclaré à la presse MATTHEW ZAHN, PRÉSIDENT DU COMITÉ DE SANTÉ PUBLIQUE DE LA SOCIÉTÉ AMÉRICAINE DES MALADIES INFECTIEUSES.
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«C'est une situation où nous n'avons pas énormément de réglementation ou de clarté quant aux risques», a déclaré ZAHN. «Cela ressemble à l'une de ces fissures dans le système où une pratique s'est développée, et les facteurs de risque et de surveillance n'ont pas complètement mûri».
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La réglementation actuelle couvre les parties du corps destinées à la transplantation, telles que les cœurs et les foies, ce qui a PERMIS À CERTAINS ÉLÉMENTS PEU RECOMMANDABLES de l'industrie de faire des bulles jusqu'au sommet.
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Les enquêteurs du FBI ont fait une descente dans l'entrepôt d'un autre soi-disant BODY BROKER l'année dernière et ont découvert une découverte macabre. Les documents de la COUR révèlent que le bâtiment, détenu et exploité par l'homme d'affaires ARTHUR RATHBURN, était jonché de mouches mortes, de bols à chien et de restes humains gelés ensemble en énormes «morceaux».
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L'entreprise de RATHBURN, INTERNATIONAL BIOLOGICAL INC (IBI), est devenue une cible après les arrêts de routine aux frontières qui ont révélé qu'il transportait des têtes humaines vers le MEXIQUE en route vers des régions désolées du globe, selon les archives judiciaires. Le jury a finalement trouvé Rathburn coupable de fraude pour avoir fourni à ses clients des parties du corps infectées par le VIH et l'hépatite.
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«Le plan de fraude orchestré par IBI a choqué même les plus expérimentés de notre équipe d'enquête», a déclaré à l'AFP l'agent spécial du FBI DAVID GELIOS. Les bailleurs de fonds ont été «victimisés car IBI a délibérément et imprudemment commercialisé et transporté des restes humains contaminés ... La cupidité personnelle a surmonté la décence», at-il déclaré dans un communiqué après le verdict.
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ACCÉLÉRER LA MORT POUR PRÉLEVER DANS DE BONNES CONDITIONS LES ORGANES
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4 AVRIL 2009 NOUVEL OBS
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L’exposition «OUR BODY, À CORPS OUVERTS» sur laquelle RUE89 avait fait une enquête pourrait être interdite. L’affaire, portée par les associations ENSEMBLE CONTRE LA PEINE DE MORT ET SOLIDARITÉ CHINE a été plaidée le 1er avril en référé devant le TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS, par maître RICHARD SÉDILLOT. Voici ses arguments.
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Exhibés comme une marchandise spectacle, dix-sept cadavres de jeunes Chinois sont actuellement présentés, à l’occasion d’une bien étrange exposition dénommée «OUR BODY, À CORPS OUVERTS», organisée Boulevard de la Madeleine à PARIS.
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Montrés comme des curiosités, les corps sont dépecés, disséqués, éviscérés, découpés, innervés. De nombreux visiteurs acquittent la somme de quinze euros pour assister à cette contestable exposition de corps humains dont l’origine reste encore sujette à interrogation. Quelle aurait été la réaction du grand public (et des autorités) si les corps avaient été ceux de ressortissants français ? Peut-on imaginer qu’on n’aurait pas alors tenté d’en déterminer l’origine ? La nationalité chinoise des êtres humains ainsi traités serait-elle une circonstance atténuante de ces manipulations et de leur exhibition ?
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FASCINATION MORBIDE
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Aux côtés de ces cadavres conservés selon une technique particulièrement sophistiquée, l’imprégnation polymérique, dont l’organisateur explique qu’elle nécessite des heures de travail, de nombreuses vitrines présentent DES ORGANES, EUX-MÊMES PRÉLEVÉS SUR DES CORPS HUMAINS : POUMONS, FOIES, CŒURS, ESTOMACS, REINS...
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Les visiteurs, qui semblent pour certains fascinés par cette exposition morbide, ont-ils, un instant, imaginé le sentiment qu’ils pourraient éprouver en constatant que le corps d’un de leur proche, en eut-il fait don à la science, a fait l’objet de manipulations pour être ensuite exhibé aux yeux du grand public dans une galerie située sur une grande artère parisienne ?
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Se sont-ils posé la question de l’origine de ces cadavres, qui ont été fournis par une fondation située en CHINE, alors même que les pratiques judiciaires et carcérales de ce pays sont dénoncées par toutes les organisations de DÉFENSE DES DROITS DE L’HOMME ?
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DES CORPS DE CONDAMNÉS À MORT ?
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Se sont-ils demandé si les personnes dont les cadavres sont présentés ont consenti à cette macabre exposition ? Ne sait-on pas ici que, dans de nombreux cas, les parents des suppliciés chinois se plaignent de n’avoir pas pu voir ni recueillir la dépouille de leur proche ?
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Selon la tradition chinoise, la mise en terre d’une personne décédée correspond à l’acte le plus sacré de la vie familiale. On peut en déduire à quel point l’exposition de corps sans sépulture peut être traumatisant pour les familles concernées.
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HARRY WU, ancien prisonnier politique chinois de 1960 à 1979 et actuellement réfugié aux ÉTATS-UNIS où il œuvre pour les droits des Chinois, explique que les prisonniers sont, en CHINE, exploités par l’État de leur vivant, mais que cette exploitation ne cesse pas avec leur mort. Les corps et les organes des prisonniers ou des condamnés à mort font l’objet d’un commerce. HARRY WU reste convaincu que certains des corps présentés à l’occasion d’expositions comparables à celle qui est actuellement organisée à Paris sont ceux de condamnés à mort chinois, il est d’ailleurs parvenu à faire interdire cette exposition dans plusieurs états américains.
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AVIS NÉGATIF DU COMITÉ CONSULTATIF D’ÉTHIQUE
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Avant qu’elle ne soit présentée en un lieu privé, à l’ESPACE MADELEINE, la CITÉ DES SCIENCES et le MUSÉE DE L’HOMME avaient été sollicités. Ces deux établissements ont refusé d’ouvrir leurs portes à cette manifestation en raison notamment de l’avis donné par le COMITÉ CONSULTATIF NATIONAL D’ÉTHIQUE à son propos.
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Selon le Comité, cette manifestation introduit un regard techniciste sur les corps, proposant une approche qui «n’est pas sans rappeler le traitement des cadavres dans les camps d’extermination lors de la dernière guerre». Il ajoute, dans son avis, que l’exhibition des corps constitue une atteinte à l’identité des individus qu’ils ont été, et donc à leur dignité. Le COMITÉ D’ÉTHIQUE ajoute «il parait donc difficile de considérer qu’une telle exposition satisfait à une vision éthique de la personne humaine».
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SELON LE CODE CIVIL, LE RESPECT DÛ AU CORPS HUMAIN NE CESSE PAS AVEC LA MORT
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L’exposition semble d’ailleurs organisée au mépris des dispositions du CODE CIVIL (article 16 et suivants) qui prévoient que le respect dû au corps humain ne cesse pas avec la mort, que les restes de personnes décédées doivent être traitées avec dignité et décence, que l’atteinte portée à l’intégrité du corps ne peut se concevoir qu’en cas de nécessité médicale. Cette exhibition parait également contrevenir au principe, prévu par le code de la santé publique, qui dispose que le prélèvement d’organes sur une personne dont la mort a été dument constatée ne peut être effectué qu’à des fins thérapeutiques ou scientifiques.
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De nombreux intellectuels, dont le DIRECTEUR DE LA MAISON AUSCHWITZ, le PRÉSIDENT DE PARIS-IV et MARIE DARRIEUSSECQ se sont élevés contre l’organisation de cette exposition, en signant une pétition restée à ce jour sans effet. L’exposition a accueilli 110 000 spectateurs à LYON, 35 000 à MARSEILLE et l’organisateur en espère 300 000 à PARIS.
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Reste enfin l’aspect mercantile de la manifestation. Le droit d’entrée est de quinze euros, le catalogue coûte quinze euros cinquante, et le producteur de l’événement explique qu’il espère en tirer un bénéfice. Que penser dès lors d’une société qui accepte qu’on fasse profit de cadavres, d’organes et des restes de personnes décédées dans des conditions ignorées et qui se trouvent ainsi privées d’une sépulture décente ?
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Les associations ENSEMBLE CONTRE LA PEINE DE MORT ET SOLIDARITÉ CHINE, que je représente, ont décidé de saisir le TRIBUNAL DE GRANDE INSTANCE DE PARIS tant leur semblent graves les atteintes portées à certains des droits fondamentaux de la personne humaine. Décision du tribunal le 9 avril.
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(Nous attendons avec impatience des témoignages d'étudiants en médecine qui, nous le lisons sur certains forums, se distraient dans les salles obscures, en jouant au foot avec cœurs et viscères)
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27 JUIN 2016 EPOCHTIMES
. UN NOUVEAU RAPPORT PUBLIÉ LE 22 JUIN de plus de 800 pages analyse en détail comment la CHINE a bâti une vaste industrie de transplantation d’organes par un système de prélèvements non consentis sur les prisonniers de conscience – globalement des pratiquants de FALUN GONG.
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En CHINE, les chirurgiens en transplantation sont submergés d’organes humains. Certains d’entre eux se plaignent de faire des journées de 24 heures non-stop, pour effectuer des greffes d’organes. D’autres assurent qu’ils ont un stock d’organes fraîchement récoltés – juste au cas où. Certains hôpitaux peuvent même se procurer les organes nécessaires en seulement quelques heures, tandis que d’autres annoncent avoir transplanté deux, trois ou quatre «nouveaux organes» à la suite, lorsque la première transplantation avait échoué.
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VOIR LES INFOGRAPHIES DE L’ARTICLE :
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Tout cela se passe en Chine depuis plus d’une décennie, sans aucun système de don d’organes volontaire et avec seulement quelques milliers de prisonniers exécutés – la seule source d’organes officielle selon le régime chinois. Lors de conversations téléphoniques, des médecins chinois ont signalé que la vraie source des organes était un secret d’État. Pendant ce temps, les pratiquants de Falun Gong disparaissaient en grand nombre et ceux qui en ont réchappé ont déclaré avoir été soumis à des tests sanguins au cours de leur détention.
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Un rapport sans précédent, publié le 22 juin dernier par une équipe de chercheurs déterminés, révèle en détail l’écosystème de centaines d’hôpitaux et installations de transplantation, fonctionnant en toute quiétude depuis les années 2000.
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Selon le rapport, l’ensemble de ces installations a eu une capacité permettant d’effectuer entre 1,5 et 2,5 millions de transplantations au cours des 16 dernières années. Les auteurs estiment que le chiffre réel se situe entre 60 000 et 100 000 greffes par an depuis 2000.
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«La conclusion finale de cette nouvelle étude, et de tout notre travail antérieur, est que la CHINE est engagée dans un massacre de masse d’innocents», a déclaré l’avocat des droits de l’homme DAVID MATAS, co-auteur du rapport, lors de sa présentation au NATIONAL PRESS CLUB DE WASHINGTON le 22 juin dernier.
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Le rapport intitulé BLOODY HARVEST/The Slaughter : An Update (ndlr. Prélèvements meurtriers / Le Massacre. Mise à jour) se fonde sur les TRAVAUX ANTÉRIEURS DES AUTEURS. Publié peu de temps après L’ADOPTION D’UNE RÉSOLUTION CONDAMNANT LES PRÉLÈVEMENTS FORCÉS D’ORGANES EN CHINE par la Chambre des représentants des ÉTATS-UNIS, le rapport pose une question explosive : n’assiste-t-on pas à l’heure actuelle en CHINE à un génocide médical à grande échelle ?
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DES PROFITS ÉNORMES
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L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE L’ARMÉE POPULAIRE DE LIBÉRATION (APL), dont la tâche principale consiste à prodiguer des soins médicaux aux hauts responsables du PARTI COMMUNISTE et aux militaires, compte parmi les hôpitaux les plus avancés et les mieux équipés de CHINE. Le nombre de transplantations d’organes effectué relève du secret militaire. Cependant, au début des années 2000, la plupart de ses bénéfices financiers provenaient de sa division clinique : l’HÔPITAL 309.
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«Ces dernières années, le centre de transplantation a été la principale unité médicale rentable, avec un revenu brut de 30 millions de yuans en 2006 et 230 millions en 2010 – soit une multiplication par huit du bénéfice en cinq ans», peut-on lire sur le SITE WEB DU CENTRE. C’est-à-dire une augmentation de 4 à 31 millions d’euros.
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«DES RECEVEURS TROUVENT DES ORGANES COMPATIBLES DANS LES 72 HEURES» JOURNAL OF CLINICAL SURGERY
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L’hôpital général de l’APL n’a pas été le seul établissement médical à se saisir de cette occasion hautement lucrative. L’HÔPITAL DE DAPING à CHONGQING, une succursale de la troisième université médicale militaire, A ÉGALEMENT ACCRU SON PROFIT en passant de 36 millions de yuans (5 millions d’euros) à la fin des années 1990 (lorsqu’il venait juste de commencer à effectuer des transplantations), à près de 1 milliard de yuans en 2009 (134 millions d’euros) – soit 25 fois plus.
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Même HUANG JIEFU, le porte-parole du ministère de la Santé chinois sur les transplantations d’organes, A DÉCLARÉ EN 2005 à la prestigieuse publication économique CAIJING : «On constate que la transplantation d’organes devient un moyen de gagner de l’argent pour les hôpitaux»
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Comment ces exploits financiers ont-ils pu être obtenus à travers toute la CHINE sur une période si courte ? Alors qu’il n’y avait pas de système de don d’organes volontaire, que le nombre de prisonniers condamnés à mort était en baisse et que le temps d’attente des patients désirant une transplantation se réduisait jusqu’à se mesurer en semaines, en jours ou même en heures… Tel est le sujet de ce nouveau rapport de 817 pages.
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«C’est une recherche qui a été extrêmement difficile à mener», a conclu le professeur LI HUIGE du CENTRE MÉDICAL DE L’UNIVERSITÉ JOHANNES GUTENBERG de MAYENCE en ALLEMAGNE et membre du conseil consultatif de l’ONG DAFOH (DOCTORS AGAINST FORCED ORGAN HARVESTING – Médecins contre les prélèvements forcés d’organes), après avoir étudié le rapport.
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Le rapport contient une analyse détaillée de tous les centres de transplantation d’organes connus en CHINE – il en existe plus de 700 – incluant le nombre de lits, le taux de fréquentation, le personnel chirurgical, les programmes de formation, les nouvelles infrastructures, le temps d’attente des receveurs d’organes, le nombre de transplantations annoncé, l’utilisation des médicaments antirejet, etc. En s’appuyant sur ces données, les auteurs ont estimé le nombre total de greffes effectuées. Plus d’un million.
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Cette conclusion, cependant, n’est que la partie émergée de l’iceberg.
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«C’est un système gigantesque. Chaque hôpital a tant de médecins, d’infirmières et de chirurgiens. Cela n’est pas un problème en soi. La CHINE est un grand pays», a expliqué le Dr LI lors d’un entretien téléphonique. «Mais d’où proviennent tous ces organes ?»
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DES CORPS EN CAPTIVITÉ
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Les organes destinés à la transplantation ne peuvent pas être prélevés sur des corps morts ou stockés dans un dépôt jusqu’à ce qu’on en ait besoin. Ils doivent être récupérés avant ou juste après la mort, puis être rapidement implantés dans un nouveau corps. Le délai est très court. Les questions logistiques qui accompagnent ce processus expliquent la complexité du problème de la compatibilité d’organes dans la plupart des pays. Hors de CHINE, partout ailleurs, il existe des listes d’attente et des équipes dédiées pour encourager les membres de la famille des victimes d’accidents à faire don de leurs organes.
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LIRE AUSSI :
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Mais en CHINE, on retient les prisonniers pour voler leurs organes et les vendre à des receveurs en attente de transplantation.
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L’HÔPITAL DE CHANGZHENG à SHANGHAI, le principal centre médical de l’APL, a confirmé avoir effectué «120 greffes d’urgence de foie» à partir d’avril 2006.
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Le vocable «greffes d’urgence de foie» se réfère à la situation d’un patient admis à l’hôpital dans un état critique et qu’un organe compatible a été trouvé quelques heures ou quelques jours après. Une telle situation est très rare dans les autres pays.
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Mais l’HÔPITAL DE CHANGZHENG a publié un article dans le JOURNAL OF CLINICAL SURGERY, une revue médicale chinoise. Cet article vante son succès dans le domaine des greffes d’urgence. «Le temps d’attente de la greffe le plus court, pour un patient après son admission à l’hôpital, n’a été que de quatre heures», PEUT-ON LIRE DANS CET ARTICLE.
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Pendant la semaine du 22 au 30 avril 2005, l’hôpital a effectué 16 greffes de foie et 15 greffes de rein de ce type.. Le premier hôpital affilié de l’université de ZHEJIANG A PUBLIÉ UN RAPPORT du même genre, annonçant qu’entre début 2000 et fin 2004, 46 patients ont subi une «greffe d’urgence de foie» – les receveurs ont trouvé les organes d’un donneur compatible dans les 72 heures.
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Même le registre officiel chinois de transplantation de foie, dans une SÉRIE DE DIAPOSITIVES présentant son rapport annuel de 2006, compare le nombre de greffes «sélectivement chronométré» avec les greffes d’urgence. En 2006, on comptait 3 181 transplantations «régulières» et 1 150 greffes effectuées dans des conditions d’urgence – soit un peu plus d’un quart du nombre total.
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Ces phénomènes sont extrêmement difficiles, voire impossibles à expliquer en se fondant sur les déclarations officielles. Ils représentent les preuves prima facie de l’existence de «donneurs» retenus en captivité pour prélever leurs organes.
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«C’est très bouleversant pour moi», a confié WENDY ROGERS, bio-éthicienne australienne, dont l’ami proche souffrait d’insuffisance hépatique et qui avait besoin, pour rester en vie, d’une greffe dans les trois jours.
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«Elle a eu une chance extraordinaire d’avoir pu la faire pendant cette période limite», a déclaré le Dr ROGERS.
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«Mais faire 46 greffes à la suite ? Il est difficile de trouver une autre explication qu’un meurtre sur commande»
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Certaines parties du rapport, se référant aux témoignages des lanceurs d’alerte et aux documents médicaux chinois, indiquent que certains donneurs étaient encore en vie lorsque leurs organes ont été prélevés. Ainsi, un ancien officier de la police paramilitaire a été témoin d’une opération de prélèvement d’organes effectuée sans anesthésie sur une personne encore en vie. Un témoignage similaire provient d’un ancien employé médical de JINAN.
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CIBLÉS POUR L’EXTERMINATION
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Les auteurs du nouveau rapport, à partir des preuves antérieures et des nouvelles découvertes, expliquent que les premières victimes de ces prélèvements forcés sont les prisonniers de conscience – en majorité des pratiquants de FALUN GONG.
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Le FALUN GONG est une discipline traditionnelle chinoise de l’école de BOUDDHA, devenue extrêmement populaire en CHINE dans les années 1990. Il comprend des exercices méditatifs et des enseignements fondés sur les principes d’authenticité, de bienveillance et de tolérance. Le régime chinois a ouvertement soutenu le FALUN GONG jusqu’à ce qu’une enquête révèle en 1999 que plus de 70 millions de Chinois pratiquaient cette discipline – un chiffre supérieur à celui des membres composant le PARTI COMMUNISTE.
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(COMPASSION MAGAZINE)
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En juillet 1999, le dirigeant du régime chinois JIANG ZEMIN, envieux du succès rencontré par le FALUN GONG, lance une campagne nationale visant à l’éradiquer. Rencontrant tout d’abord une opposition au plus haut niveau au sein du régime, il utilise la campagne anti-FALUN GONG comme moyen de consolider son propre pouvoir dans le Parti. Par une campagne de terreur, il écarte les opposants, permettant ainsi à ses acolytes d’accroître leur pouvoir.
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Les prélèvements d’organes, pour éradiquer les pratiquants de FALUN GONG, ont commencé l’année suivante.
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Bien que des preuves de ces atrocités existaient déjà depuis une dizaine d’années, le rôle central du régime chinois est alors devenu évident.
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Les trois auteurs du rapport – DAVID KILGOUR, DAVID MATAS et ETHAN GUTMANN – ont déjà publié d’autres rapports sur le sujet, mais c’est la première fois qu’ils mettent en commun le résultat de leurs recherches. Ils ont eux-mêmes été interloqués par les résultats de leur enquête.
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ETHAN GUTMANN est un journaliste dont le livre sur les prélèvements d’organes, THE SLAUGHTER, a été publié en 2014.
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DAVID KILGOUR a été SECRÉTAIRE D’ÉTAT AU CANADA et DAVID MATAS est un avocat des droits de l’homme de renom ; ces deux derniers ont publié en 2009 le livre PRÉLÈVEMENTS MEURTRIERS, qui a suivi un premier rapport choc publié sous le même titre en 2006.
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Au cours des dernières années, plusieurs chercheurs sur les prélèvements forcés d’organes ont souvent eu l’impression que l’ampleur de ces prélèvements avait considérablement reculé, ou qu’au moins les pratiquants de FALUN GONG et les autres prisonniers de conscience n’étaient plus ciblés.
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Or, les auteurs du rapport ont découvert que ce ne n’était pas le cas. «Ils ont créé un mastodonte», a précisé ETHAN GUTMANN. «Nous voyons une machine gigantesque qu’ils n’arrivent probablement pas à arrêter. Je ne pense pas qu’il n’y ait que le profit derrière, je pense qu’il y a aussi l’idéologie, le meurtre de masse et la dissimulation d’un crime atroce – et le seul moyen pour le cacher, c’est de continuer à tuer les gens qui sont au courant»
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La partie principale du rapport consiste en un compte rendu sur chaque hôpital en CHINE, connu pour effectuer des greffes d’organes. Sur les 712 hôpitaux identifiés dans le rapport, 164 font l’objet d’une enquête spécifique et détaillée.
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LES CENTRES DE PRÉLÈVEMENT
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L’HÔPITAL GÉNÉRAL DE NANKIN, dans la région militaire de NANKIN, est traité sur deux pages. Le rapport mentionne la carrière prolifique de LI LEISHI, le fondateur du centre de recherche sur le rein (il existe même un document officiel du PARTI COMMUNISTE qui rend obligatoire l’étude du «modèle» qu’il a établi). LI LEISHI a été chargé par le régime de développer le plus rapidement possible l’un des centres de transplantation rénale les plus importants du pays.
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Dans une interview de 2008, LI LEISHI, alors âgé de 82 ans, a révélé que dans le passé il procédait généralement à 120 transplantations rénales par an, mais qu’il n’en faisait maintenant plus que 70. Un autre chirurgien en chef est présenté comme effectuant «des centaines de transplantations de rein par an» à partir de 2001. Avec onze chefs et six chirurgiens associés engagés dans les transplantations de rein, la somme totale des transplantations annuelles serait d’environ 1 000, selon le rapport.
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Un nombre impressionnant de transplantations de ce type apparaît à plusieurs reprises dans le rapport.
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À l’HÔPITAL GÉNÉRAL DE FUZHOU, également dans la région militaire de NANKIN, le Dr. TAN JIANMING a personnellement dirigé 4 200 transplantations jusqu’en 2014, selon sa biographie disponible sur le site INTERNET appartenant à l’ASSOCIATION CHINOISE DE DOCTEURS EN MÉDECINE.
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L’HÔPITAL DE XINQIAO, affilié à la troisième université médicale militaire, dans le sud-ouest de CHONGQING, passe pour avoir réalisé 2 590 transplantations jusqu’en 2002, allant jusqu’à 24 transplantations par jour.
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ZHU JIYE, le directeur de l’INSTITUT DE TRANSPLANTATION D’ORGANES DE L’UNIVERSITÉ DE PÉKIN, a déclaré en 2013 : «Il y a eu une année durant laquelle notre hôpital a effectué 4 000 transplantations de foie et de rein»
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Dans un article publié dans le MEDICAL JOURNAL OF THE CHINESE PEOPLE’S ARMED POLICE FORCES (ndlr. Journal médical de la Police armée du peuple) en juin 2004, un graphique montrait que l’HÔPITAL DE L’AMITIÉ DE PÉKIN ainsi que l’HÔPITAL NANFANG DE GUANGZHOU ont conduit plus de 2 000 transplantations rénales à la fin de l’année 2000. Trois autres hôpitaux ont également dit en avoir effectué plus de 1 000 à la fin de la même année. La plupart de celles-ci ont été menées en près d’un an seulement, étant donné qu’à la fin des années 1990, la transplantation en CHINE était très peu développée.
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Hôpital après hôpital, article après article, les chiffres révélés sont tous de cette ampleur. À l’appui : des publications officielles, des discours, des lettres d’information internes, des sites internet d’hôpitaux, des revues médicales, des rapports de média et plus encore.
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Sans exception, ces hôpitaux ont commencé à annoncer de tels chiffres au début des années 2000. Le développement d’énormes infrastructures de transplantation et de programmes de formation chirurgicaux ont commencé à être rapportés peu après le début de la persécution du FALUN GONG.
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UNE MACHINE D’ÉTAT À TUER
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La ligne officielle du régime chinois sur la source des organes a changé au fil du temps. En 2001, lorsqu’un premier dissident sortant de CHINE a affirmé que le régime utilisait des prisonniers condamnés à mort comme sources d’organes, LE PORTE-PAROLE OFFICIEL DU PARTI L’A NIÉ, en expliquant que la CHINE se basait essentiellement sur des donneurs volontaires.
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En 2005, les officiels ont commencé à faire entendre qu’il s’agissait bien de prisonniers condamnés. Après que des allégations de prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de FALUN GONG ont été rendues publiques en 2006, les officiels chinois ont insisté sur le fait que la source d’origine était constituée de prisonniers condamnés à mort qui auraient consenti à faire don de leurs organes après leur mort.
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«LA CONCLUSION DE CETTE NOUVELLE ÉTUDE EST QUE LA CHINE EST ENGAGÉE DANS UN MASSACRE DE MASSE D’INNOCENTS» DAVID MATAS
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Mais une terrible conclusion est lentement apparue au fil de l’enquête – qui rassemble près de 2 000 annotations : cette industrie tout entière a été délibérément créée, presque du jour au lendemain, juste après qu’une nouvelle production d’organes a été mise à disposition.
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LIRE AUSSI : ETHAN GUTMANN PARLE DE SON NOUVEAU LIVRE SUR LES PRÉLÈVEMENTS FORCÉS D’ORGANES EN CHINE
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Cela est induit par l’immense investissement de l’État dans cette industrie, aussi bien au niveau central que local. Au commencement, dans les années 1990, le système de soins chinois était largement privatisé, l’État ne payait que les infrastructures tandis que les hôpitaux devaient s’autofinancer.
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Le centre de transplantation de foie de l’HÔPITAL RENJI a vu une augmentation croissante du nombre de lits pour les transplantations : de 13 en fin 2004, à 23 deux semaines plus tard, passant à 90 en 2007 et jusqu’à 110 en 2014.
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En 2006, l’HÔPITAL CENTRAL DE TIANJIN s’est doté d’un bâtiment de 17 étages, avec 500 lits, uniquement destinés aux transplantations d’organes. Il y a de nombreux cas semblables ; le rapport contient des photographies de ces immenses bâtiments.
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La transplantation d’organes est rapidement devenue une entreprise lucrative et les gouvernements centraux et locaux ont soutenu la recherche et le développement, la construction d’immenses nouvelles installations de transplantations et le financement des programmes de formation des médecins, dont la formation à l’étranger de centaines de chirurgiens de transplantation.
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Une industrie entière de médicaments anti-rejet a été mise sur le marché, tandis que les hôpitaux chinois ont commencé à développer leurs propres substances de conservation, des produits chimiques dans lesquels les organes étaient gardés en attendant d’être transportés entre le donneur et le receveur.
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Comme le centre de transplantation associé à l’UNIVERSITÉ MÉDICALE DE CHINE à SHENYANG le dit sur son SITE INTERNET : «Pour être habilité à effectuer un si grand nombres d’opérations chirurgicales de transplantations d’organes chaque année, nous devons adresser tous nos remerciements au soutien donné par le gouvernement. En particulier la COUR POPULAIRE SUPRÊME, le PARQUET POPULAIRE SUPRÊME, le système de Sécurité publique, le système judiciaire, le MINISTÈRE DE LA SANTÉ et le MINISTÈRE DES AFFAIRES CIVILES qui ont promulgué conjointement des lois pour que l’acquisition d’organes reçoive le soutien et la protection du gouvernement. C’est une première dans le monde»
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Les auteurs du rapport n’ont pas voulu communiquer de chiffres précis sur le nombre de morts causées par les prélèvements forcés. Bien qu’il soit possible dans certains cas que plusieurs organes proviennent d’une seule victime, jusqu’en 2013 la CHINE n’avait qu’un système ad hoc et localisé de recherche d’organes. Les chirurgiens chinois se sont aussi plaints du gâchis important dans l’industrie de la transplantation en CHINE, où, bien souvent, un seul organe vient d’un seul donneur. Ainsi, si 60 000 à 100 000 opérations chirurgicales de transplantation ont été effectuées annuellement, le nombre de morts causées par les prélèvements forcés d’organes pourrait être de 1,5 million.
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Comme il est dit dans un RÉSUMÉ SUR L’INDUSTRIE DE LA TRANSPLANTATION fin 2004 dans le CHINA MEDICINE REPORT : «Actuellement, en raison du fait que la CHINE n’a pas de système d’enregistrement interactif des organes, parfois il n’y a qu’un seul rein qui est pris à un donneur et de nombreux autres organes sont simplement gâchés».
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DAVID MATAS, à la conférence de presse du 22 juin, a déclaré : «Le phénomène de plusieurs organes pris sur une seule personne a bien eu lieu, mais à une échelle statistiquement insignifiante»
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Selon LAN LIUGEN, directeur adjoint de l’HÔPITAL N° 303 de l’APL de la province du GUANGXI, au début 2013, IL N’Y AVAIT QUE DEUX HÔPITAUX EN CHINE qui pouvaient se procurer et transplanter plusieurs organes venant d’un seul donneur. «De telles opérations chirurgicales sont la meilleure utilisation des ressources du donneur», s’était-il exprimé. «Actuellement seuls des pays comme les ÉTATS-UNIS, l’ALLEMAGNE et le JAPON peuvent faire simultanément plusieurs transplantations d’organes venant du même donneur». LIRE AUSSI :
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PRISE DE CONSCIENCE
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Récemment, la CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS DES ÉTATS-UNIS a voté une Résolution exprimant sa préoccupation quant aux pratiques de la CHINE, que les membres du Congrès ont qualifiées de «morbides» et «révoltantes».
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Un documentaire de 2015 intitulé HARD TO BELIEVE (ndlr, Difficile à croire), diffusé actuellement sur les chaînes de télévision publiques aux ÉTATS-UNIS, traite de la manière dont la question a été reçue dans les milieux du journalisme et de la médecine. La gravité de ce qui se passe en CHINE depuis quinze ans commence seulement à être révélée. WENDY ROGERS, la bio-éthicienne australienne, trouve que les gens ont des difficultés à saisir ce qui se passe.
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LIRE AUSSI :
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«J’ai dû l’expliquer en détail à une amie allemande qui est ausi bio-éthicienne, qui s’occupe de gérer de nombreux sujets internationaux», a fait part WENDY ROGERS. «Elle ne pouvait simplement pas me croire et m’a demandé : «Comment se fait-il que je ne sois pas au courant de cela ?»
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14 JUILLET 2015 YVES DAOUDAL
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LIFE SITE VIENT DE DIFFUSER UNE VIDÉO où l’on voit une DIRECTRICE DU PLANNING FAMILIAL discuter tranquillement de la façon dont on doit découper les fœtus dans le ventre de leurs mères pour pouvoir avoir des morceaux en bon état afin qu’ils soient vendables. Le morceau se vend entre 30 et 100$. C’est le foie qui est le plus demandé, bien que «beaucoup veuillent des cœurs intacts en ce moment». Elle reçoit des demandes pour des poumons, et aussi pour des «extrémités inférieures», et elle ne sait pas trop pourquoi, sans doute «pour les tissus musculaires».
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Le seul problème est qu’il faut le faire de façon à qu’on ne dise pas «la clinique vend des tissus et se fait de l’argent avec cela».
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Elle pratique elle-même des avortements à LOS ANGELES jusqu’à la 24e semaine. Elle explique qu’elle tient une petite réunion chaque matin pour déterminer quelles parties du corps sont demandées (les clients remplissent un formulaire) et quelles sont les «patientes» qui ce jour-là auront des bébés sur lesquels on pourra faire les prélèvements. Ainsi les avorteurs pourront adapter leurs gestes de façon à ne pas endommager les organes à vendre ce jour-là. «Pour cette raison, la plupart des fournisseurs – sic – se font guider par échographie, afin de déterminer où ils vont mettre les forceps. Ils se disent : «je ne vais pas écraser cette partie, je vais écraser en dessous, et au-dessus, et je vais voir si je peux avoir ça intact». Certains changent la façon dont le fœtus se présente, de sorte qu’il ne vienne pas par la tête, parce que vous ne pouvez pas obtenir la dilatation suffisante. Si vous le faites à partir de la présentation par le siège, par les jambes, alors vous pouvez finir par avoir le crâne intact».
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La LOI FÉDÉRALE AMÉRICAINE interdit l’avortement par démembrement depuis George Bush, et la vente d’organes. Mais, dit DEBORAH NUCATOLA, «les lois sont sujettes à interprétation. Si je vous dis d’emblée que je n’ai pas l’intention de faire cela, ce qui arrive après n’a pas d’importance».
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Il faut regarder cette vidéo, car on y voit DEBORAH NUCATOLA raconter cela comme elle raconterait ses vacances, sans l’ombre d’une hésitation, sans la moindre pudeur, entre une fourchetée de salade et une gorgée de vin… Il me semble que n’importe qui de normal ne peut que se demander comment c’est possible. Comment l’être humain peut en arriver à ce degré d’inconscience dans le mal.
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Le PLANNING FAMILIAL AMÉRICAIN n'a pas contesté l'authenticité de la vidéo, mais s'est défendu en affirmant qu'il s'agissait de dons de patientes pour faire avancer la recherche, les prix ne correspondant qu'aux frais médicaux et de transport vers les laboratoires. La plupart des journaux français se sont évidemment empressés de lui donner raison.
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13 MAI 2015 20 MINUTES
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Sept Israéliens ont été inculpés mercredi à TEL-AVIV pour appartenance à un réseau international de trafic d’organes et de greffes illégales au KOSOVO, en AZERBAÏDJAN, au SRI LANKA et en TURQUIE, a indiqué le ministère israélien de la Justice.
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DES «DIZAINES» DE TRAFICS
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Ils sont accusés d’avoir réalisé des profits en se livrant «à des dizaines d’occasions» à DES TRAFICS D’ORGANES entre 2008 et 2014, a affirmé le ministère dans un communiqué, en les accusant d’avoir exploité «la détresse économique des donneurs et la détresse médicale des receveurs».
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Un des accusés, AVIGAD SANDLAR, repérait les malades israéliens en vue de leur proposer des organes de personnes vivant au KOSOVO, en AZERBAÏDJAN et au SRI LANKA. Un autre, BORIS WOLFMAN, était chargé de repérer des donneurs potentiels, qui acceptaient de vendre un rein, au KOSOVO et en AZERBAÏDJAN, avant d’étendre ses activités au SRI LANKA et à la TURQUIE.
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Le troisième inculpé, MOSHÉ HAREL, sévissait également au KOSOVO avec un médecin turc, YUSUF ERCIN SONMEZ. Leurs deux noms avaient déjà été évoqués lors d’un procès en 2013 pour trafic d’organes au KOSOVO mais ils n’avaient pas été inculpés, car ils n’avaient pas été mis à la disposition du tribunal européen.
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UN MÉDECIN INCULPÉ
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Un autre inculpé, le docteur ZAKI SHAPIRA, considéré comme un expert en matière de GREFFES D’ORGANES a servi comme chef de service pour ce genre d’intervention à l’HÔPITAL BEILINSON près de TEL-AVIV jusqu’à ce qu’il prenne sa retraite en 2003.
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Il faisait partie «intégrante» des activités illégales des autres inculpés au KOSOVO, en AZERBAÏDJAN et au SRI LANKA, a affirmé le ministère. «Il a exploité sa renommée pour aider les autres inculpés en mobilisant des receveurs potentiels, en s’occupant des démarches administratives et en vérifiant la qualité des hôpitaux et des médecins qui effectuaient les greffes», a-t-il ajouté.
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En avril 2013, un tribunal européen avait condamné cinq médecins kosovars à des peines allant jusqu’à huit ans de prison pour trafic d’organes au KOSOVO. Les donneurs, recrutés en EUROPE et en ASIE centrale, se voyaient promettre 15.000 euros tandis que les receveurs d’organes étaient prêts à débourser jusqu’à 100.000 euros pour une telle intervention.
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Dans l’acte d’accusation, MOSHÉ HAREL avait été présenté comme étant le cerveau d’un réseau de recrutement de donneurs et de receveurs d’organes, alors que YUSUF ERCIN SONMEZ était soupçonné d’avoir effectué les greffes.
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18 FÉVRIER 2015 BFMTV.COM
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Selon l'AMBASSADEUR DES NATIONS UNIES EN IRAK, l'organisation terroriste ÉTAT ISLAMIQUE se livrerait à des prélèvements d'organes sur ses victimes, et se servirait de cette pratique comme énième moyen de financement.
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L’ÉTAT ISLAMIQUE a-t-il franchi un nouveau pas dans l'horreur ? Selon l'AMBASSADEUR DES NATIONS UNIES EN IRAK, MOHAMED ALHAKIM, l'organisation jihadiste se livrerait à des activités de trafic d'organes humains pour se financer, RAPPORTENT PLUSIEURS MÉDIAS AMÉRICAINS, ce mercredi.
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DES CORPS AUX ORGANES PRÉLEVÉS
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Assurant que plusieurs corps présentant des entailles chirurgicales ont été retrouvés dans des charniers au cours des dernières semaines, sur lesquels les reins et d'autres parties du corps avaient été prélevés, MOHAMED ALHAKIM a demandé au CONSEIL DE SÉCURITÉ DE L'ONU d'enquêter sur la question.
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«Nous avons des corps. Venez et examinez-les», a-t-il par ailleurs lancé à des journalistes. «Il est clair qu'il manque certaines parties».
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DES MÉDECINS EXÉCUTÉS ?
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Toujours selon lui, au moins une douzaine de médecins auraient été exécutés à MOSSOUL, l'une des villes d'IRAK dont s'est emparé l’ÉTAT ISLAMIQUE (EI), pour avoir refusé de participer à ces prélèvements d'organes.
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L'émissaire sortant de l'ONU en IRAK, NIKOLAY MLADENOV, a récemment indiqué au CONSEIL DE SÉCURITÉ que les allégations concernant un possible trafic d'organes humains développé par l'EI comme moyen de financement parmi les autres sont en augmentation.
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1er OCTOBRE 2014 SPUTNIKNEWS.COM
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Des extractions d’organes ont été illégalement effectuées dans l'Est de l'UKRAINE. Des corps dépourvus organes ont été découverts dans les charniers du DONBASS. L'information a été confirmée par des observateurs de l'ORGANISATION POUR LA SÉCURITÉ ET LA COOPÉRATION EN EUROPE (OSCE) en UKRAINE. Une commission spéciale avec la participation d'experts internationaux doit être créée pour enquêter sur les causes et les circonstances du prélèvement d'organes.
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Les fouilles actuellement menées dans le DONBASS, autrefois région houillère de l'UKRAINE, n'ont rien à voir avec le charbon. En quelques semaines, depuis la conclusion d'une trêve entre KIEV et les miliciens dans l'Est de l'UKRAINE, plusieurs fosses communes ont été découvertes dans la zone occupée par les UNITÉS DE LA GARDE NATIONALE. Des corps d'hommes et de femmes, habillés et nus, ligotés et avec des traces de balles, ont été jetés dans des fosses et légèrement recouverts de terre. Pour l'heure, on en a recensé plus de 400.
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Quand les autorités des RÉPUBLIQUES POPULAIRES DE DONETSK ET DE LOUGANSK ont procédé à l'exhumation, des détails encore plus horribles des crimes perpétrés par les militaires ukrainiens ont été découverts. Des cadavres ont été retrouvés dans lesquels il n'y avait pas d'organes à l’intérieur.
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MADINA DJARBOUSSYNOVA, déléguée de l'OSCE pour la lutte contre le trafic d'êtres humains, a confirmé cette information à la télévision ukrainienne. Elle a déclaré que la situation demandait une enquête soigneuse avec la participation d'experts internationaux. Selon l'expert de l'INSTITUT DU SLAVISME DE L'ACADÉMIE DES SCIENCES DE RUSSIE ALEXANDRE KARASSEV, les représentants de l'organisation occidentale réputée n'excluent pas une activité de «transplantations au noir» en UKRAINE :
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«La même chose a eu lieu pendant le conflit entre les Serbes et les Albanais en EX-YOUGOSLAVIE. Des Albanais ont effectué des «transplantations au noir», prélevant des organes des prisonniers serbes pour les vendre en EUROPE. Il y a eu un scandale international retentissant. Mais l'affaire a été pratiquement étouffée. Parce que le trafic a été dirigé par HASHIM THACI, devenu PREMIER MINISTRE DE LA RÉPUBLIQUE DU KOSOVO partiellement reconnue».
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L'UKRAINE approvisionne depuis longtemps le marché noir des organes humains d'EUROPE et d'AMÉRIQUE. Il suffit de lire les annonces sur des sites locaux. Les donneurs sont recherchés parmi les Ukrainiens les plus démunis. Et on en trouve. Mais il faut les payer. Ainsi on propose actuellement 200 000 euros pour un rein. Un conflit militaire offre la possibilité de rendre le trafic plus lucratif.
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En UKRAINE ce n'est pas le premier scandale lié au trafic d’organes humains. En été, alors que l'opération punitive battait son plein, des corps sans organes ont été découverts pendant l’enterrement de soldats ukrainiens tués dans l'Est. Ensuite la correspondance entre SERGUEÏ VLASSENKO, avocat de IOULIA TIMOCHENKO, et la doctoresse allemande OLGA WIEBER a été mise en ligne. Elle portait sur la vente d’organes de conscrits ukrainiens dans des cliniques d'ALLEMAGNE. Il y avait même une commande concrète de 17 coeurs, de 50 reins et de cinq poumons. IL A ÉTÉ DEMANDÉ DE PRÉLEVER LES ORGANES SUR DES HOMMES VIVANTS, ET NON MORTS. SINON, «LA MARCHANDISE ÉTAIT DE MAUVAISE QUALITÉ».
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L'UKRAINE s’est mise en colère. KIEV a nié la possibilité même de tels crimes sur la ligne du front et a promis d'ouvrir une enquête pour calmer la population, rappelle l'expert de l'Institut international d'études politico-humanitaires VLADIMIR BROUTTER :
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«Dès le début, quand les premières informations ont paru, la société a exigé de créer une commission spéciale près le MINISTÈRE DE LA DÉFENSE D'UKRAINE. L'instruction devait être menée d'abord à l'intérieur du pays. Mais cela n'a pas été fait étant donné la situation politique. L'instruction a été confiée à ceux qui dirigeaient directement l'opération militaire».
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Et voilà le résultat. Les militaires remettaient les habitants des territoires occupés du DONBASS qu'ils avaient faits prisonniers dans les mains de chirurgiens-bouchers. Ceux-ci exécutaient des commandes. Les gens mutilés mais vivants ont été abattus d'une balle dans la tête. Et ce n'est pas l'unique confirmation du fait que le marché noir de la transplantation tournait à plein dans l'Est de l'UKRAINE. Les miliciens prenaient souvent comme butin de guerre des hôpitaux mobiles dotés d'instruments chirurgicaux et d'outils médicaux spécifiques. Étrange coïncidence, mais on constatait dans les alentours un grand nombre d'habitants disparus dont on ne sait rien jusqu'à présent
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5 JUILLET 2014 NOVORUS.INFO
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On a vu apparaître sur les réseaux sociaux la correspondance de SERGUEÏ VLASSENKO, l’avocat de IOULIA TIMOCHENKO, avec le «chirurgien allemand» OLGA WIEBER et le commandant du bataillon «DONBASS» SEMIONE SEMENTCHENKO.
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Il y est question de trafic d’organes des combattants de l’armée ukrainienne blessés ou tués. L’utilisateur de FACEBOOK IVAN PROTSENKO a publié un matériel scandaleux, avec un lien vers la ressource informative ukrainienne officiellement enregistrée «MOLOT PRAVDI». La correspondance des deux adresses appelées SERGUI VLASSENKO et OLGA WIEBER s’est déroulée de février à juin 2014. Le moment clé de la correspondance, ce sont les abréviations. COR –CŒUR, PER- REIN, HEP – FOIE, PAN – PANCRÉAS, PUL – POUMONS.
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- «Bonsoir, OLGA. La question dont nous avons discuté à VALDKIRCHE doit se décider bientôt, de mon côté la situation est en ordre. Qu’en est-il de tes clients ? » écrit VLASSENKO le 22 février. Il ressort plus loin du dialogue que WIEBER joue le rôle d’intermédiaire, et VLASSENKO organise la livraison du «matériel». Le «matériel» est caractérisé comme rapidement périssable. En outre, le fournisseur souligne qu’il vaut mieux faire passer la marchandise par lots. «Voilà ce qu’il faut, écrit WIEBER – 5 COR, 12 PER, 3 HEP, 3 PAN, 1 PUL». VLASSENKO répond : «C’est clair. Nous pouvons faire plus, tu suis les nouvelles, au moins ? Réfléchis, trouve quelqu’un, nous augmenterons les lots !!!» [...]
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Des fœtus humains ont servi à réchauffer des patients britanniques. Le reportage qui a révélé cette pratique a fait réagir jusqu'au MINISTÈRE DE LA SANTÉ.
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CHANNEL 4 a révélé que des fœtus avortés ou décédés avant terme avaient servi pour le chauffage d'hôpitaux britanniques. Quelque 15'000 foetus ont ainsi été brûlés par 27 établissements. Deux d'entre eux au moins les ont utilisés pour chauffer leurs bâtiments.
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L'information donnée dimanche dans un reportage a fait scandale. Le MINISTÈRE DE LA SANTÉ a décidé de réagir en exigeant la fin de ces pratiques.
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24 AVRIL 2013 FRENCH.RUVR.RU
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Aujourd’hui, en SYRIE, certains terroristes sont passés aux aveux complets, reconnaissant qu’ils vendaient des organes prélevés sur des cadavres.
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La chaîne de télévision libanaise AL MAYADIN a annoncé aujourd'hui que des citoyens des ÉTATS-UNIS, de FRANCE et de TURQUIE s'occupaient, de concert avec les combattants de l'opposition, du trafic d'organes humains depuis la SYRIE.
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Selon les témoins, ce trafic est particulièrement intense dans le nord de la SYRIE où les opérations sont faites non seulement sur les cadavres, mais aussi sur les corps de blessés. Les organes sont ensuite transférés en TURQUIE.
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Il a été communiqué précédemment que les terroristes tuant les habitants civils en SYRIE touchaient d'importantes sommes d'argent en échange de tout cadavre ou de tout homme blessé qu'ils parvenaient à évacuer illégalement de la SYRIE.
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15 NOVEMBRE 2013 LE MONDE
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MARCHÉ NOIR – POUR PASSER L’HIVER, DE NOMBREUX RÉFUGIÉS SYRIENS AU LIBAN VENDENT LEURS ORGANES
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Alors que l'interminable guerre civile ravage leur pays depuis mars 2011, de nombreux réfugiés syriens au LIBAN sont tentés d'obtenir de l'argent en vendant leurs organes, révèle une enquête de l'hebdomadaire allemand SPIEGEL.
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«Très lucratif, ce marché noir trouve de plus en plus de vendeurs chez les réfugiés, au point de concurrencer les donneurs palestiniens. Le manque à gagner leur permet tout juste de passer l'hiver avec leur famille»
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Quand RAÏD, Syrien de 19 ans, a accepté de confier son histoire au SPIEGEL, il souffrait de douleurs atroces et maintenait le bandage encore taché de sang qui lui barrait l'estomac, sept jours après s'être fait enlever le rein gauche.
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Il y a sept mois, le jeune homme a fui ALEP avec ses parents et ses six frères et sœurs pour s'installer à BEYROUTH, où il connaît rapidement une extrême précarité. Quand la possibilité de vendre un de ses reins pour 7 000 dollars (5 200 euros) s'est présentée à lui, il n'a pas hésité.
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LES AUTORITÉS LIBANAISES FERMENT LES YEUX
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Des connaissances l'ont mis en relation avec un homme du nom d'ABU HUSSEIN, l'intermédiaire d'un groupe de trafiquants d'organes spécialisés dans les reins. Surnommé «BIG MAN», ABU HUSSEIN a été recruté il y a quinze mois pour trouver des «reins syriens» quand ses patrons ont compris l'aubaine que représentait l'afflux massif de réfugiés : un million d'entre eux ont trouvé refuge au LIBAN depuis le début de la guerre.
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Comme nombre d'autres groupes de trafiquants, celui de «BIG MAN» officie, en toute discrétion, dans une clinique clandestine d'un immeuble résidentiel de BEYROUTH.
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PLUS DE DONNEURS QUE D'ACHETEURS
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Chaque année, ce sont des dizaines de milliers de riches portefeuilles du Moyen-Orient qui viennent à BEYROUTH, réputé pour ses excellents hôpitaux, se faire greffer un nez ou un rein. Les autorités ne prêtent pas grande attention à la nature ou à la provenance des organes. «Les conditions sont idéales pour que le marché prospère tranquillement», déplore LUC NOEL, un spécialiste des greffes à l'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ (OMS).
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Avant l'afflux de Syriens dans le pays, ce trafic s'alimentait surtout d'organes de donneurs palestiniens. Maintenant que les deux groupes de réfugiés se concurrencent, les prix de ce marché noir s'effondrent : «Nous avons désormais plus de vendeurs que d'acheteurs», confie ABU HUSSEIN.
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Ces douze derniers mois, ses patrons ont négocié plus de cent cinquante reins, pour la plupart sur des patients âgés de 14 à 30 ans, choisis pour leur meilleure santé. «Beaucoup de nos organes sont vendus à l'étranger, comme par exemple, dans les PAYS DU GOLFE, ou parfois les ÉTATS-UNIS et l'EUROPE». Des experts estiment entre cinq mille et dix mille le nombre de reins illégalement greffés dans le monde.
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JUSTE DE QUOI SURVIVRE JUSQU'AU PRINTEMPS
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Fort d'une bonne hygiène de vie de sportif – il était footballeur dans la jeune équipe nationale en SYRIE – et de non-fumeur, RAÏD a eu la «chance» d'être choisi tout de suite. Au cours de son examen, le docteur lui a menti sur les suites de l'opération pour être sûr qu'il ne recule pas : avec un peu de chance, lui a-t-il assuré, son rein repousserait et il n'y aurait aucun effet secondaire. En réalité, bien sûr, les patients qui font don d'un organe doivent être contrôlés plusieurs années après l'opération.
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Les 7 000 dollars qu'a récoltés RAÏD permettront à peine à sa famille de passer l’hiver, quand les trafiquants en ont tiré, eux, 15 000 dollars. ABU HUSSEIN touche quant à lui entre 600 et 700 dollars de commission pour chaque vente qu'il arrange, soit plus que ce que gagne un professeur libanais en un mois.
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«Pendant que je conduisais RAÏD à la clinique, un collègue à moi à emmené son père faire du shopping», raconte ABU HUSSEIN. Le père a ainsi acheté de quoi se nourrir, des matelas, des vêtements d'hiver et un réfrigérateur, qu'il entreposera dans l'unique pièce que la famille occupe à huit. Et après ? «Je ne sais pas», répond RAÏD.
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Une semaine après son opération, RAÏD souffre de douleurs atroces. «J'ai besoin de médicaments, vous m'aviez dit que vous m'en donneriez», implore-t-il ABU HUSSEIN, qui confiait au SPIEGEL, quelques minutes plus tôt, que grâce à ce trafic son organisation aide les Syriens à survivre. Mais ce dernier a rembarré RAÏD d'un «ta gueule, je m'en fous si tu meurs. Tu es fini de toute façon».
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7 JUIN 2013 OUEST FRANCE
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UN ISRAÉLIEN ARRÊTÉ À ROME POUR TRAFIC D’ORGANES
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GEDALYA TAUBER, un ex-officier israélien de 77 ans à la tête d’un trafic international d’organes humains a été arrêté jeudi à l’AÉROPORT LEONARD DE VINCI de ROME, a annoncé vendredi la police italienne. L’homme était recherché depuis octobre 2010.
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Recherché par toutes les polices du monde et fiché par INTERPOL, l’ancien militaire a été identifié à l’aéroport par deux agents, dont le responsable de la police de l’air et des frontières, ROSARIO TESTAIUTI.
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«Nous avons arrêté GEDALYA TAUBER qui est visé par un mandat d’extradition à la suite d’une condamnation à la peine de prison à perpétuité en ISRAËL», a déclaré ANTONIO DEL GRECO, un responsable de la police à l’aéroport.
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CERVEAU DU TRAFIC D’ORGANES ENTRE LE BRÉSIL ET ISRAËL
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Israélien résident au BRÉSIL, GEDALYA TAUBER avait été arrêté en 2010 pour trafic d’organes, avec son partenaire ELIEZER RAMON et six autres Brésiliens, à RECIFE, au nord-est du BRÉSIl. Considéré comme le cerveau du trafic d’organes entre le BRÉSIL et ISRAËL, il organisait des opérations à l’HÔPITAL DE SAINTE AUGUSTINE DE DURBAN, en AFRIQUE DU SUD.
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Son groupe enrôlait des Brésiliens provenant des quartiers pauvres de RECIFE et payait entre 3 000 et 10 000 dollars pour un rein, qui était ensuite transplanté à l’acheteur. TAUBER s’occupait aussi bien de trouver les donneurs que les bénéficiaires, ces derniers tous Israéliens. Selon les médias il aurait organisé plus de 35 opérations illégales dans l’HÔPITAL DE SAINTE AUGUSTINE.
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2009 AFP
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Une QUARANTAINE D'ÉLUS LOCAUX ET CINQ RABBINS ont été arrêtés jeudi dans la banlieue de NEW YORK lors du DÉMANTÈLEMENT D'UN RÉSEAU DE CORRUPTION ET DE TRAFIC D'ORGANES, AYANT DES RAMIFICATIONS JUSQU'EN ISRAËL et en SUISSE
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15 JANVIER 2016 LALIBRE.BE
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pour autrui (GPA) dans une logique purement commerciale. Cette première foire aux mères porteuses avait déclenché l’INDIGNATION générale.
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UNE «GARANTIE DE SUCCÈS DE 100 %» . Cette fois, c’est la filiale anglaise d’une clinique basée à LAS VEGAS («THE FERTILITY CENTER») qui organise ces «conférences». BABY BLOOM HOMOPARENTALITÉ veut apporter une «aide à l’information des couples en recherche de créer une famille», indique la page FACEBOOK. [...] |
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L'agence américaine EXTRAORDINARY CONCEPTION se vante à nouveau sur les réseaux sociaux de faire sa tournée en mai prochain en EUROPE afin de vendre ses services de mères porteuses :
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Chacun a le droit d'être parent. EXTRAORDINARY CONCEPTIONS sera en EUROPE en Mai 2015.
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Contactez-nous à csimpson@extraconceptions.
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2 MAI 2015 LA LIBRE.BE
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Combien seriez-vous prêts à débourser pour vous payer un enfant ? Le 3 mai une organisation américaine a loué une salle au siège du gouvernement bruxellois (NDLR: la location du local en question n'est pas directement gérée par le gouvernement bruxellois) pour trouver des clients belges, français, néerlandais, allemands suffisamment riches pour pouvoir se payer un enfant sur un catalogue en présentant les services de multinationales américaines, canadiennes ou indiennes qui proposent un service tout compris de 75.000€ à 150.000€ pour un enfant conçu par mères porteuses (1).
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Après quelques clics, on comprend mieux quelles sont les intentions de ce colloque. Toutefois, à la lecture des contrats, les mères porteuses sont traitées comme de simples machines à produire les bébés. Par exemple, en cas de perte d’un utérus, une indemnité de quelques milliers d’euro est donnée sans possibilité de réclamer une indemnisation décente. Les conditions de grossesse pour les femmes enceintes en INDE sont : un matelas par terre, une télé dans une pièce minuscule, séparées de leur famille pendant la grossesse.
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Bien entendu, l’enfant qui s’est attaché pendant 9 mois à une mère, à des parfums, à des goûts, à des voix, sera arraché dès la naissance, en application d’un contrat initié à BRUXELLES au siège du gouvernement régional de BRUXELLES, la capitale de l’EUROPE. Comment en est-on arrivé là ?
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La GROSSESSE POUR AUTRUI - GPA est invoquée comme une réponse à la souffrance de la stérilité. D’autres invoquent un droit à l’enfant, ou encore, la GPA existe à l’étranger, il faudrait l’encadrer en BELGIQUE pour éviter les abus. C’est pour toutes ces raisons que certains défendent un concept de GPA éthique dans un cadre strict. Trois propositions de lois ont été déposées à la chambre fin 2014. Des auditions au Sénat ont débuté depuis le 9 février 2015. On retrouve plusieurs « experts » dont des médecins et juristes pour lesquels la pratique de la GPA est une source de revenus. Ces mêmes praticiens défendent sans honte une GPA non rémunérée dans le chef de la mère porteuse alors qu’eux-mêmes peuvent en tirer de plantureux bénéfices.
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De nombreuses associations féministes en BELGIQUE (2) et dans le monde luttent contre la GPA en raison de l’instrumentalisation des femmes, des écologistes s’opposent à toute manipulation du vivant, quelques ténors socialistes s’insurgent contre la marchandisation de la femme et des enfants, d’autres sont concernés par l’abandon de l’enfant et son attachement à sa mère et à son contexte familial. Toutes ces demandes d’enfants, ces souffrances doivent être écoutées et entendues, mais elles ne justifient pas la GPA. Un enfant n’est pas une chose qui se règle ou se donne dans un contrat. Une femme n’est pas à louer, son intimité ne peut pas être contractualisée, ce serait une régression d’au d’un siècle pour les droits des femmes.
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Certains sénateurs défendent une GPA bien encadrée en BELGIQUE pour éviter les GPA commerciales à l’étranger. Or que constate-t-on ? L’ANGLETERRE, le CANADA, ou ISRAËL ont encadré la GPA. Dans chacun de ces pays, le nombre de d’enfants achetés à l’étranger a augmenté fortement. Cette semaine, le drame terrible qui frappe le NÉPAL avec le pire tremblement de terre du siècle a révélé :
Comment réagiriez-vous si vous appreniez que vous avez été conçu dans un contrat, fabriqué comme produit et acheté comme une marchandise ? La gestation pour autrui est un enjeu pour notre démocratie à savoir le respect des femmes et des enfants. Il est temps que des politiques s'emparent du dossier et réclament une interdiction totale.
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