RÉPRESSION POLICIÈRE EN
RANCE
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CODE DE DÉONTOLOGIE DE LA POLICE NATIONALE ET DE LA GENDARMERIE NATIONALE
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ARTICLE R. 434-5 – obéissance
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I. - Le policier ou le gendarme exécute loyalement et fidèlement les instructions et obéit de même aux ordres qu'il reçoit de l'autorité investie du pouvoir hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public.
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LETTRE ANONYME DU GIGN : NE PAS SE TROMPER DE CIBLE…
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13 JUILLET 2016 BVOLTAIRE
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HUIT MOIS APRÈS LES ATTENTATS DU 13 NOVEMBRE, DES GENDARMES DU GIGN ONT RENDU PUBLIQUE UNE LETTRE ANONYME DANS LAQUELLE ILS REPROCHENT À LEUR SUPÉRIEUR, LE COLONEL HUBERT BONNEAU, SON INACTION AU SOIR DE L’ATTAQUE DU BATACLAN.
. Quiconque a suivi un entraînement militaire et servi les armes de la FRANCE peut comprendre la frustration de ces soldats d’élite.
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Des années de sélection impitoyable. Des exercices au plus près du réel, avec les moyens les plus avancés. La maîtrise parfaite des explosifs. Une capacité de négociation inégalée. L’épreuve du feu en FRANCE comme à l’extérieur. Mais, surtout, une réalité qui devrait les placer définitivement au-dessus de tous les autres. Celle de la vérité d’un chiffre incontestable. Depuis la création du groupe, il y a plus de militaires tués en intervention que de morts causés par les tirs des militaires. Pour eux, la mort d’un civil est un échec. Tandis que celle d’un militaire est dans le contrat. Ce chiffre à lui seul devrait disqualifier toute autre unité que le GIGN lorsqu’une situation dramatique dépassant l’entendement se produit comme au BATACLAN. Il devrait être comparé avec le nombre de civils tués par les unités qui se prétendent au même niveau.
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L’excellence a un principe : l’obéissance. Pas de syndicat pour les soldats, pas de hiérarchies parallèles ni de réseaux occultes pour faire passer des messages. Il n’y a nulle part ailleurs que la place publique pour laver son linge sale. Alors que tous les autres se vendent, rabotent et dissimulent leurs nombreux manquements et leurs énormes erreurs pour négocier en aparté primes et moyens supplémentaires, les militaires se taisent.
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Au soir du BATACLAN, les militaires de la brigade de sapeurs-pompiers de PARIS sont sur les lieux, et ceux de SENTINELLE ont bouclé la zone d’engagement dès les premières minutes. Deux fonctionnaires de police donnent l’assaut, seuls, à l’arme de poing, déclenchant une explosion… Pendant ce temps, les 20 premiers hommes du GIGN sont envoyés caserne des CÉLESTINS, où ils restent l’arme au pied, «en réserve», «juste au cas où» ; et 9 hommes du RAID sont dépêchés sur place. Deux heures plus tard, un effectif hétérogène de fonctionnaires donne l’assaut. Pendant ce temps, les 40 militaires du groupe sont envoyés aux HALLES, où l’on signale une «fusillade» qui n’a jamais eu lieu. Garder en réserve la meilleure unité au monde et mettre la réserve en première ligne, voici une incongruité tactique de plus dans la longue liste de ces jours terribles. Il y a des gens qu’aucune sanction du feu n’atteindra jamais.
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Un pays qui veut gagner une guerre célèbre ses victoires et distingue ses héros. Mais limoge les mauvais chefs et congédie les piètres soldats. Il serait injuste de faire une victime expiatoire du chef de la seule unité dont la conduite a été irréprochable dans ces affaires. Le colonel commandant le Groupe d’intervention est-il responsable de toute la confusion régnant à la préfecture et PLACE BEAUVAU depuis MERAH, et qui a éclaté au soir du BATACLAN ? Une telle cacophonie ne s’étouffe que par une commission parlementaire.
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Voici une lettre pas si anonyme qui tombe à point nommé pour se justifier, alors que la responsabilité de l’État (et donc de l’INTÉRIEUR) est pointée par la justice dans l’affaire MERAH, et que la DGSE concernant le «cerveau» des attentats contredit la version jusqu’ici affirmée par l’INTÉRIEUR. Qui est le chef de l’opération contre la FRANCE ? Qui a coordonné l’assaut du BATACLAN ? Combien de morts civils par les tirs des fonctionnaires de police ? Pourquoi les effectifs de police se sont partagé l’affaire comme un gros gâteau – à toi l’étage, à moi le rez-de-chaussée ?
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La seule réponse a été une fanfaronnade à la gloire de «ceux qui y étaient» à SAINT-DENIS, au BATACLAN, à l’HYPER Cacher. On verra à la prochaine. |
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UN SYNDICAT POLICIER ACCUSE LE GOUVERNEMENT D’ATTISER LA VIOLENCE ENTRE FLICS ET MANIFESTANTS
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5 Mai 2015 COMBIN
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D’après la CGT POLICE, le sentiment «anti-flics» s’explique par des ordres équivoques donnés par la hiérarchie, afin que les manifestations dégénèrent.
policiers dans leur rôle de maintien de l’ordre que dresse ALEXANDRE LANGLOIS, SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU SYNDICAT CGT POLICE.
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Dans une interview édifiante à L’HUMANITÉ, qu’on peut également trouver EN VERSION PDF sur le site du syndicat, il ne mâche pas ses mots et accuse ceux qui donnent «les ordres» de tout faire pour attiser la violence.
. Alors que la police est RÉGULIÈREMENT ACCUSÉE DE FAIRE USAGE D’UNE BRUTALITÉ EXCESSIVE dans le contexte des manifestations contre la loi El Khomri, le syndicaliste est loin de défendre la stratégie de ses supérieurs. Dès le début de l’interview, il lâche que «tout est mis en place pour que les manifestations dégénèrent».
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«ET À LA FIN DE LA JOURNÉE, LES MÉDIAS NE PARLENT QUE DES VIOLENCES» . Auprès du quotidien de gauche, il pointe du doigt l’immobilisme délibéré vis-à-vis des casseurs, car d’après lui «certains sont identifiés avant qu’ils intègrent les manifestations», or «aucune consigne n’est donnée pour les interpeller en amont». D’après lui, si on laisse les casseurs intégrer les cortèges, c’est pour mieux les laisser gangréner la manifestation et décrédibiliser le mouvement : . «Et à la fin de la journée, les médias ne parlent que des violences, et surtout plus des raisons pour lesquelles les citoyens manifestent». . Il prend l’exemple des DÉBORDEMENTS QUI ONT EU LIEU LE 9 AVRIL EN MARGE DE LA MANIFESTATION à PARIS. Selon lui, une compagnie de CRS était prête à stopper un groupe de casseurs au niveau de la GARE DU NORD, «mais ordre leur est confirmé de les laisser gagner place de la République, avec les conséquences qu’on connaît», conclut-il amèrement, rappelant que lorsqu’il s’agit d’aller sécuriser l’appartement de MANUEL VALLS, «les ordres ont été clairs». . «Le message qui est passé, c’est « casseurs venez, vous pourrez agir en toute impunité, et manifestants ne venez plus avec vos enfants, car c’est dangereux pour vous» . UNE POLICE «DÉSHUMANISÉE» . ALEXANDRE LANGLOIS exprime également le sentiment d’un moral très atteint dans les rangs de la police, qu’il juge «déshumanisée», du fait «d’une perte de sens [du métier de policier]». Pour le syndicaliste, le gouvernement se sert des forces de l’ordre comme d’une chair à canon qui excite médias et citoyens, pour qu’ils détournent le regard : «Le pouvoir politique instrumentalise la police, qui sert de bouc émissaire. Cela permet au gouvernement de faire diversion». . A LIRE –> LES TÉMOIGNAGES S’ACCUMULENT CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES |
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ON NOUS DEMANDE D’ARRÊTER LES GENS QUI N’ONT RIEN À SE REPROCHER PARCE QU’IL FAUT FAIRE DU CHIFFRE, RAMENER DES CONTRAVENTIONS, DE L’ARGENT. LES SEULS QU’ON ARRÊTE SONT LES CONTRIBUABLES HONNÊTES. CE SONT EUX LES CIBLES PRIVILÉGIÉES
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24 OCTOBRE 2016 PIERRE JOVANOVIC
C’est donc clair, les policiers ne peuvent plus faire leur travail en FRANCE, pour éviter de faire des vagues, pour ne pas déclencher des émeutes, pour ne pas gêner la propagande du gouvernement, pour bien des raisons, les policiers ne peuvent plus faire leur véritable travail correctement. Ils sont cantonnés au gardiennage, et à la répression des citoyens qui ne se révoltent pas… La police devient une cash-machine dont le seul véritable but est de rapporter de l’argent dans les caisses de l’état.
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Dans la dernière revue de presse de PIERRE JOVANOVIC, une partie est consacrée au mouvement de contestation des policiers français qui n’ont initialement d’autres choix que d’obéir aux ordres, et une interview de quelques uns d’entre eux est proposée, interview intéressante relayéee ici :
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INTERVIEW AVEC 4 POLICIERS A 22h22 EN FACE DE LA PREFECTURE DE POLICE (21 OCTOBRE)
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PIERRE JOVANOVIC : QU’ATTENDEZ VOUS DE CE RASSEMBLEMENT ?
POLICIÈRE 2 : Des gros changements… En particulier au sujet de la légitime défense. POLICIER 1 : Des moyens humains également, et matériels. Mais surtout une redéfinition des missions à accomplir. Si seulement on pouvait arrêter les missions comme garder des immeubles, la surveillance ou de poster des lettres ! De grandes économies seraient possibles en déléguant ces tâches de pur gardiennage à d’autres personnes.
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COMBIEN DE POLICIERS SONT AFFECTÉS À CE QUE VOUS APPELEZ DU GARDIENNAGE, DU TRAVAIL DE VIGILE EN CE MOMENT ?
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POLICIER 1 : C’est aléatoire et ça dépend de chaque lieu. Par exemple, en ce moment trois de mes collègues ont pour mission de rester chaque nuit devant une porte. Cela fait autant d’effectifs en moins dans la rue.
POLICIÈRE 2 : On a aussi des gardes dans les hôpitaux… Dès fois on a trois collègues qui gardent des portes dans un hôpital. C’est des effectifs en moins dans la rue, pour s’assurer que ces gens ne s’enfuient pas. On ne peut même pas mettre une mission en suspens pour aller sur quelque chose de plus grave. Ce sont des missions obligatoires sans qu’il soit possible de faire autre chose pendant ce temps. Et ce n’est même pas à nous de juger quelles sont les missions les plus importantes à exécuter. POLICIER 1 : Les gens ne comprennent pas pourquoi il faut attendre 1 heure après avoir composé le 17. Ca se comprend. Deux patrouilles sont en patrouille pour un commissariat d’une ville de 50.000 ou 70.000 habitants alors que 15 interventions sont en attente ! Résultat : l’attente pour que l’agent de police se rende sur le lieu d’intervention peut durer jusqu’à une heure ! De ce fait nous comprenons le mécontentement de la population.
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VOUS N’INTERVENEZ PLUS TROP SUR LES TAPAGES NOCTURNES...
POLICIÈRE 2 : Si, nous intervenons toujours pour des tapages nocturnes, et même diurnes, avec cependant un délai d’attente, mais pour pouvoir intervenir il faut se libérer à un moment donné.
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VOUS AVEZ LE SENTIMENT D’ÊTRE ABANDONNÉ PAR VOTRE HIÉRARCHIE ?
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POLICIER 1 : Complètement !
POLICIÈRE 3 : Totalement ! POLICIÈRE 2 : On est tous unanimes là-dessus. Savez-vous que nous devons même nous protéger contre notre propre hiérarchie ?? De plus en plus de collègues s’équipent de caméras pour effectuer leurs propre-vidéos «témoin» afin de pouvoir se justifier car la Justice utilise les vidéos des rues de la ville pour surveiller/vérifier les interventions des policiers. Il suffit d’un mauvais angle de l’image pour que l’interprétation soit faussée. POLICIER 1 : La parole de la personne interpellée est bien plus écoutée que celle du policier. C’est la politique d’aujourd’hui : il ne faut pas froisser la «population».
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À PARTIR DE QUELLE GRADE LES POSTES DE COMMANDEMENT SONT POLITISÉS ?
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POLICIER 1 : Il s’agit d’un système pyramidal. Chacun doit rendre des comptes à son supérieur : le gardien à l’officier, l’officier au supérieur et le supérieur au directeur départemental, etc. Et en effet, plus on monte dans la pyramide plus les postes sont sous l’influence de la politique.
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VOTRE CONTRAT DE TRAVAIL EST À VIE OU BIEN LIMITÉ DANS LE TEMPS COMME CELUI DES MILITAIRES ?
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POLICIER 1 : C’est un CDI. Nous sommes fonctionnaires mais sur un siège éjectable car à la moindre erreur, on nous vire, même si on n’a pas commis d’erreur! Dans ce cas on dégage. C’est fin de carrière.
. DONC, VOUS ÊTES MANIPULÉS PAR CEUX D’EN FACE QUI SAVENT QUE VOUS NE POUVEZ PAS SORTIR VOTRE ARME POUR VOUS DÉFENDRE…
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POLICIER 1 : La peur du gendarme n’existe plus. Nous n’avons pas le droit de sortir notre arme et la «population» étant bien au courant de ce fait, elle en joue. Nous, nous risquons la prison ou la blessure par balle. Idem pour les douaniers, les gendarmes et les pompiers.
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AVEZ-VOUS VRAIMENT REÇU DES ORDRES DE NE PAS POURSUIVRE LES SCOOTERS ?
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POLICIER 4 : C’est une note de service au niveau national. Il nous est interdit de poursuivre les délinquants en scooter ou en voiture, même avec un véhicule volé ! On ne contrôle que les gens qui acceptent de s’arrêter !!!!
POLICIER 2 : On nous demande d’arrêter les gens qui n’ont rien à se reprocher parce qu’il faut faire du chiffre, ramener des contraventions, de l’argent. Les seuls qu’on arrête sont les contribuables honnêtes. Ce sont eux les cibles privilégiées !! POLICIER 3 : Les délinquants sans permis et sans assurance eux ne sont pas poursuivis. POLICIER 4 : Ils sont poursuivis, mais ce sont les mairies qui payent leur contraventions !
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JE TRADUIS VOS PROPOS EN CLAIR, UNE «CERTAINE» CATÉGORIE DE LA POPULATION EST PROTÉGÉE ?
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POLICIER 4 : C’est la politique actuelle…
POLICIÈRE 2 : Oui. Le système est dans l’autre sens. Mr VALLS a dit : «il faut filmer les véhicules de police». POLICIER 1 : Les policiers filment eux mêmes pour être sûrs qu’il n’y ait pas de trucage. Sachez que les victimes viennent nous voir et elles, elle n’ont quasiment aucun droit. Nous les dirigeons vers telle ou telle association.
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VOUS ÊTES TOUJOURS MOTIVÉS PAR VOTRE TRAVAIL MALGRÉ TOUT ÇA ?
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POLICIÈRE 3 : Oui… Nous sommes entrés dans la maison police pour défendre la veuve et l’orphelin. Mais si on pouvait offrir une vie meilleure à nos enfants, sans avoir la peur au ventre, on se sentirait mieux.
POLICIER 4 : Nous n’avons pas le droit de nous opposer à notre hiérarchie, raison pour laquelle nous portons des écharpes et des bonnets, afin de protéger notre identité. Vous savez, certains viennent ici pour nous identifier et nous dénoncer sur des sites genre COP WATCH. POLICIÈRE 2 : Même les enfants de policiers peuvent se faire agresser. |
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30 JUIN 2016 REPORTERRE
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Le maintien de l’ordre a pris en France un tour dangereux pour les libertés publiques et le droit de manifester. Animée par REPORTERRE, une Mission civile d’information a mené une enquête approfondie sur les dérives de l’action policière depuis le début des manifestations contre la LOI TRAVAIL. En voici le rapport. Il témoigne d’une dérive dangereuse pour la démocratie..
La situation devenait insupportable : manifestation après manifestation, nous observions des violences de plus en plus nombreuses de la part des forces de police, bien au-delà de ce que pourrait exiger le maintien de l’ordre.. C’est pourquoi, fin avril, avec l’appui initial de plusieurs députés, nous avons lancé une Mission civile d’information sur les actions de maintien de l’ordre menées depuis le début, en mars 2016, des manifestations d’opposition à la LOI SUR LE TRAVAIL.
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Ce rapport, établi par les correspondants de REPORTERRE à NANTES, RENNES, TOULOUSE et PARIS, nous le présentons ce mercredi 29 juin, alors qu’à l’ASSEMBLÉE NATIONALE, une conférence de presse réunit des députés, des organisations des droits de l’homme et de la société civile, des syndicats de salariés et de policiers, pour tirer l’alarme sur la dérive dangereuse en matière de maintien de l’ordre.
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Les enquêteurs ont rassemblé les témoignages attestant de pratiques dangereuses de maintien de l’ordre — plus d’une centaine recueillis directement, à quoi s’ajoute la reprise d’une quarantaine de faits émanant de sources fiables. Nous avons par ailleurs demandé aux autorités publiques (MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR et PRÉFECTURES) de répondre à nos questions. Ces autorités ne l’ont pas souhaité, ce que nous regrettons. Des entretiens avec des représentants syndicaux des personnels de maintien de l’ordre ont par ailleurs été réalisés.
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Nous avons conduit cette mission avec le souci d’assurer que le droit de manifester soit pleinement respecté. Notre démarche est animée par le souhait que les principes de la démocratie et du respect de l’État de droit soient respectés, et s’imposent au pouvoir exécutif comme à quiconque.
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Le rapport que vous lirez ci-dessous confirme que l’action de maintien de l’ordre a pris en FRANCE un tour très dangereux, qui menace l’intégrité physique de nombreux citoyen(ne)s pacifiques, parfois de mineurs et même d’enfants. L’usage des lanceurs de balles de défense est devenu courant alors qu’il devrait être exceptionnel, voire interdit. Les tirs tendus de grenades se multiplient de manière inacceptable. L’utilisation de policiers en civil non identifiables pour des actions d’interpellation ou de répression est devenue systématique. Le non-respect du droit des journalistes à couvrir sans crainte les événements est devenu habituel.
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De nombreux indices conduisent de surcroît à penser que le maintien de l’ordre est conduit de façon à exciter les violences, dans l’intention de détourner l’attention de l’opinion publique des questions que posent les manifestant(e)s.. Nous formulons dans la conclusion de ce rapport plusieurs recommandations, dont l’application paraît indispensable pour sortir du climat délétère qui s’instaure en matière de libertés publiques. Si l’ordre est un pilier essentiel de l’application de la loi décidée démocratiquement, son maintien doit viser au respect de la démocratie et des libertés, pas à terroriser celles et ceux qui expriment leur opinion par des moyens pacifiques. Nous invitons fermement les responsables politiques à revenir à des méthodes de maintien de l’ordre respectueuses des lois et des règlements en vigueur, afin d’éviter de blesser les personnes qui manifestent. |
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SÉBASTIEN JALLAMION est ce fonctionnaire de police, très impliqué politiquement contre les socialistes, qui a été SAUVAGEMENT AGRESSÉ le 27 avril dernier.
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«Je suis fonctionnaire de police ce qui signifie qu'en parlant devant vous je commets un acte de résistance : je suis astreint à une implication de réserve... violences urbaines mal gérées par notre exécutif qui ne donne pas les ordres nécessaires pour que nous puissions interpeler celles et ceux que nous avons parfaitement identifiés [...] C’est scandaleux de savoir que nous avons identifié, nous avons fait remonter l’information à l’exécutif comme quoi des LAROUSSI ABBALLA il y en a 4 000 sur le territoire prêts à passer à l’acte d’un claquement de doigt !»
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6 FÉVRIER 2017 BFMTV . Depuis son lit d'hôpital, le jeune homme blessé par des policiers à AULNAY-SOUS-BOIS a fait le récit de son interpellation à l'un de ses avocats. Dans ce document auquel a eu accès BFMTV, il évoque des coups, des insultes et des moqueries, et surtout la blessure infligée «volontairement» par l'un des policiers avec sa matraque. . Pendant plus d'une dizaine de minutes, THÉO, le jeune homme de 22 ans blessé lors de son interpellation par des policiers à AULNAY-SOUS-BOIS, a raconté les faits en détail à l'un de ses avocats. Un document sonore que s'est procuré BFMTV. Sur son lit d'hôpital, il confie s'être retrouvé au milieu de l'interpellation par hasard, alors qu'il venait de sortir de chez lui et allait saluer plusieurs connaissances, lorsque les policiers sont arrivés pour procéder à un contrôle d'identité. Il raconte avoir alors été choqué par la violence de ces interpellations, et explique avoir tenté de se placer dans le champ des caméras volontairement. . «Je savais que là où on était il n’y avait pas de caméras, j’ai réussi à me débattre, je suis parti devant les caméras. J’ai pas cherché à fuir, j’ai dit aux policiers, «vous avez déchiré mon sac», ils me répondent «on s’en fout». Ils sont trois à me saisir, je leur demande, pourquoi vous faites ça, ils ne me répondent pas, ils me disent que des injures», commence le jeune homme. . «J'AVAIS PLUS DE FORCE» . Il raconte ensuite comment l'un des policiers est revenu vers lui et l'a blessé «volontairement» à l'anus avec sa matraque. Une blessure qui lui a valu d'être opéré rapidement après son interpellation. . «Il me regarde, j’étais de dos, mais j’étais en trois quart, donc je voyais ce qu’il faisait derrière moi. Il prend sa matraque et il me l’a enfoncée dans les fesses, volontairement. Dès qu’il m’a fait ça je suis tombé sur le ventre, j’avais plus de force. Là il me dit «les mains dans le dos», j’ai dû mettre mes mains dans le dos, ils m’ont mis les menottes et là ils m’ont dit «assieds-toi maintenant», je leur ai dit «j’arrive pas à m’asseoir, je sens plus mes fesses», et ils m’ont mis des gaz lacrymogènes dans la tête, dans la bouche, un coup de matraque en pleine tête, et moi j’avais tellement mal aux fesses que cette douleur-là semblait éphémère (…) c’était vraiment trop dur pour moi. (...) Mon pantalon était baissé, j’avais vraiment mal», insiste THÉO. . «JE CROYAIS QUE J'ALLAIS MOURIR» . Le jeune homme poursuit son récit en expliquant que les policiers ont tenté de l'entraîner hors du champ des caméras, mais lorsqu'un habitant du quartier est intervenu, leur demandant avec insistance ce qu'ils allaient faire au jeune homme, ils l'ont alors placé dans leur véhicule pour l'emmener au commissariat. . «J’avais du mal à marcher, je n’étais même pas moi-même. Je croyais que j’allais mourir, je marchais mais parce qu’ils me tenaient bien». Dans la voiture, le jeune homme dit avoir subi d’autres coups, des moqueries et des insultes. Il cite notamment «espèce de salope» et «bamboula». . «JE NE SOUHAITE ÇA À PERSONNE» . D'après son témoignage, les policiers ont remarqué qu'il saignait à l'endroit où le policier avait utilisé sa matraque, et cela aurait fait redoubler les moqueries. Au commissariat, on lui demande de s’asseoir, il répond qu’il n’est pas en mesure de le faire. Un policier lui aurait alors dit de s’allonger. Au bout de quelques minutes, l’un des agents décide d’appeler le SAMU. . «Le SAMU me retourne, il regarde la plaie et me dit «là c’est très grave, il y a au moins 5 ou 6 centimètres d’ouverture, faut l’opérer le plus rapidement possible. (…) Ils ont dit que j’avais perdu beaucoup de sang. (...) Le coup de bâton dans les fesses qu’ils m’ont mis, ça m’a marqué à vie, c’est une chose que je ne souhaite à personne, physiquement je suis très diminué, j’arrive pas à bouger, là comme vous me voyez ça fait trois heures que je suis comme ça. (…) Je dors pas la nuit», conclut le jeune homme. . «IL EST DANS UN ÉTAT ASSEZ CRITIQUE» SELON SA SŒUR . Sur BFMTV, le sœur de THÉO, venue témoigner, a évoqué lundi après-midi l'état physique «critique» de son frère. Outre son traumatisme psychologique, le jeune homme souffrira sans doute des séquelles de sa blessure, mais les médecins ne peuvent pas encore déterminer quelles seront ces conséquences à long terme. . «Les médecins ne sont pas capables de se positionner aujourd’hui et de nous dire quelles séquelles il va avoir. On doit attendre, deux mois au moins. Aujourd’hui il a une poche. On nous parle de beaucoup de choses, notamment d’incontinence. Donc on ne peut pas dire qu’il va bien, il est dans un état assez critique», a expliqué la jeune femme. |
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LE PIRE EST PEUT-ÊTRE À VENIR
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5 MAI 2016 FRANCEBLEU
. TITUS, c’est le nom d’un nouveau véhicule blindé qui est à l’essai à la BRIGADE DE RECHERCHE ET D’INTERVENTION (BRI) de la PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS. Le blindé de 20 tonnes a été présenté mercredi et il sera en test jusqu’au lundi 9 mai 2016.
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TITUS est un nouveau véhicule blindé. Il pèse 20 tonnes. Avec ses six roues motrices, ses six mètres de long et ses 2,50 mètres de large, le blindé peut transporter 13 hommes entièrement équipés. Depuis mercredi, le véhicule noir qui porte l’écusson de la BRIGADE DE RECHERCHER ET D’INTERVENTION (BRI), l’antigang, se trouve devant la PRÉFECTURE DE POLICE À PARIS. Il est en test. TITUS pourrait remplacer l’ancien matériel. Malgré sa taille et son poids, il reste maniable, indique un membre de la BRI qui précise que le blindé peut atteindre les 110 km/h. Ce blindé peut résister à des balles de KALACHNIKOV. Il permet à son équipage d’avancer sous le feu et d’évacuer des blessés ou des otages, explique un membre de la brigade qui a notamment donné l’assaut au BATACLAN le 13 novembre 2015.
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Le véhicule nu coûte 800.000 euros. Équipé, il peut atteindre 2,4 millions d’euros. Si la PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS décide d’en acheter, il pourrait être sur place fin 2017. Un blindé plus petit, qui est plus rapide, pourrait aussi équiper la BRI de PARIS.
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POUR L’INSTANT, LA PRÉFECTURE DE POLICE NE FAIT AUCUN COMMENTAIRE. TITUS A AUSSI ÉTÉ TESTÉ PAR LE RAID.
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Violences Policières Manifestant au sol gravement blessee ea coups de pieds et de matraque
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LOI TRAVAIL PARIS 23 JUIN 2016
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À gauche, un jeune manifestant interpellé à 17h36 par les policiers. À droite, le même jeune (avec les lunettes sur la tête, la même veste…) escorté par la police à 18h11. Le journaliste Yohan Deleu se demande s’il a pu être frappé par les policiers durant son interpellation.
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LOI DU TRAVAIL
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31 MAI 2016 TARANIS.NEWS
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Lors de la manifestation à RENNES contre la LOI TRAVAIL, un journaliste est sommé d’effacer ses photos montrant une arrestation de la part des forces de l’ordre
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3 JUIN 2016 BFMTV
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Une plainte contre X, émanant de la famille du jeune homme blessé lors d’une manifestation contre la LOI TRAVAIL dans la capitale, a été déposée auprès du PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE DE PARIS pour «violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique», dans le cadre de l’enquête ouverte par le parquet et confiée à l’INSPECTION GÉNÉRALE DE LA POLICE NATIONALE (IGPN), la «police des polices».
. GRENADE DE DÉSENCERCLEMENT
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Cet homme de 28 ans, qui souffre d’un œdème cérébral, est toujours plongé dans le coma. Son état reste préoccupant mais son pronostic vital n’est pas engagé, selon une source judiciaire. Les faits ont eu lieu jeudi 26 mai à la fin de la manifestation contre la LOI TRAVAIL, à PARIS, au niveau du cours de Vincennes. Selon la préfecture de police, «une centaine de personnes a pris à partie cinq fonctionnaires de police qui procédaient à une interpellation et ont dû se retrancher dans une résidence privée dans l’attente de l’arrivée de renforts».
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Des vidéos de la scène, diffusées sur INTERNET, montrent un policier en tenue anti-émeute lancer une grenade (de désencerclement selon une source proche de l’enquête) à terre, puis, l’instant qui suit, le jeune homme, qui portait une petite caméra GO PRO, s’effondre au sol, la tête en sang. |
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LA FRANCE VUE DES PAYS-BAS UN CRS AGRESSE UNE FEMME À TOULOUSE
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DES CIVILS
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26 MAI 2016 FRANCE BLEU
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La vidéo de son tabassage par un policier lors de la manifestation contre la LOI TRAVAIL du jeudi 26 mai a fait le tour du web. MONJI ESSANAA, éducateur sportif de 54 ans, s'exprime une semaine après pour que lumière soit faite et que l'«agression gratuite» qu'il a subie ne reste pas impunie.
. MONJI ESSANAA sort de son silence. Une semaine après avoir essuyé les coups de policiers lors de la manifestation contre la LOI TRAVAIL, l'éducateur sportif caennais de 54 ans reste dans l'incapacité d'exercer son métier. A l'arrêt de travail d'une journée délivré par son médecin dans les heures qui ont suivi l'agression, s'est ajouté une semaine d'ITT pour le quinquagénaire qui souffre notamment d'un décollement de la plèvre.
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MOBILISÉ CONTRE LA LOI TRAVAIL DEPUIS LE DÉPART . «J'avais déjà manifesté contre le CPE en 2006 et là, je suis mobilisé contre la Loi Travail depuis le début. Jeudi 26 mai, j'étais à la manifestation prévue par les organismes syndicaux, de l'EPSM DU BON SAUVEUR jusqu'à la place du Théâtre. J'ai estimé que faire une heure de marche pour se plaindre de la Loi Travail n'était pas suffisant donc j'ai suivi le cortège qui est reparti vers 12h30».
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FRAPPÉ À 6 REPRISES AU MOINS . «Place Gardin, je me suis assis sur un bloc de granit pour ranger mes lunettes cassées dans mon sac. Le temps de regarder à l'intérieur, je vois la police à ma hauteur. Le policier me passe devant, je me dit que je suis tranquille mais non, il fait un pas en arrière et me dit : «qu'est-ce que tu fous là toi ?». Je lui explique que je range mes lunettes mais il ne cherche pas à comprendre et me donne un coup sur l'épaule. Je tente de lui redire ce que je fais et là il me remet un coup dans le bas du dos. En tentant de me lever, je trébuche sur le bloc de pierre». . «Une fois à terre, il m'assène un coup de pied, de semelle, sur la poitrine. Je me dit que je n'ai plus qu'à me mettre en boule, à me protéger la tête. J'ai senti au moins deux coups, puis un policier me dit : «relève-toi, tu repars dans la manif !». J'ai été surpris et j'ai répondu que je ne voulais pas y retourner. On m'a ensuite menacé de me redonner des coups si je ne repartais pas. Alors j'y suis allé à travers les fumées des gaz lacrymogènes et en reprenant un coup au passage».
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DÉCOLLEMENT DE LA PLÈVRE . «Dans l'après-midi, je suis allé chez le médecin parce que j'avais des douleurs à la poitrine puis je suis allé porter plainte dans la foulée. La policière a été compréhensive, on a essayé de bien détailler le déroulement de ce qu'il s'est passé. Le lendemain, j'ai eu la police des polices et j'ai passé une radio qui a révélé un pneumothorax, un décollement de la plèvre. J'ai eu deux arrêts de travail : l'un d'un jour et l'autre d'une semaine». . «J'ai toujours des douleurs à la poitrine lancinantes et puis quand je fais des inspirations ou expirations fortes. Mon médecin m'a conseiller d'aller aux urgences si j'avais le moindre essoufflement. Pour l'instant, je ne peux plus enseigner parce qu'en cas d'intervention, je prends le risque d'aggraver les problèmes pulmonaires».
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RIEN À FAIRE DANS LA POLICE S'IL NE SAIT PAS SE CONTRÔLER . «La police peut être énervée après plusieurs semaines de mobilisation, mais on est professionnel. Moi, j'ai été POMPIERS DE PARIS, quand on est sur des feu très longs, fatigué ou pas, on doit se contrôler. Le comportement qu'il a eu n'est pas un comportement professionnel. J'ai l'impression qu'il s'est fait plaisir, qu’il s'est acharné sur moi. Ce type de personnage n'a rien à faire dans la police s'il ne sait pas se contrôler». . «Je comprends les jeunes qui sont énervés, «haineux» contre la police. On aime la police quand elle rend service, quand elle donne des coups de main, quand elle nous soutient. C'est comme dans un couple quand tout se passe bien qu'on est sympathique, on est content d'être avec mais quand elle un un comportement qu'elle ne devra pas avoir, d'agressivité, de violence, on n'a pas envie de l'aimer cette police, elle n'a rien à faire dans un pays démocratique». . Pour plaider sa cause devant la justice, MONJI ESSANAA a fait appel aux services de Maître CLAUDE MARAND-GOMBAR. L'avocat pénaliste caennais entend bien aider son client à clarifier les faits et obtenir des excuses de la part du policier incriminé. . «Il faut clarifier les choses, savoir pourquoi il y a eu des comportements inadmissibles. On veut en tirer des conclusion et des conséquences pour éviter la reproduction de comportements de même nature. Il est insupportable d'entendre que les policiers présents ce jour là puissent se dire en état de légitime défense. Toutes les conditions d'une éventuelle légitime défense ne sont pas réunies. Est-ce tellement compliqué dans notre société quand un personnel commet un acte totalement inapproprié, de présenter des excuses ?» . «Ce dossier est exceptionnel, non pas en raisons de la gravité des comportements parce qu'il y en a déjà eu dans le passé mais parce que nous avons des éléments de preuves. S'il n'y avait pas les vidéos, les photos, cette affaire aurait eu beaucoup plus de mal à prospérer en terme de suites judiciaires. Ces images sont essentielles, quand on voit les coups de matraques, de semelles, on imagine assez mal que l'on puisse contester la réalité des coups d'une part et mettre en avant l'existence d'une possible ou prétendue légitime défense». |
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24 MARS 2015 LE POINT
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La police des polices a été saisie après qu'une vidéo montrant un adolescent en train de se faire frapper au visage a été diffusée sur YOUTUBE.
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La vidéo, postée simultanément sur YOUTUBE, FACEBOOK et TWITTER, est extrêmement choquante. Un adolescent, jean noir et chaussures blanches, est à terre devant un restaurant du 19e arrondissement de PARIS. On entend des insultes fuser, sans que l'on sache exactement si leur auteur est le policier qui tente de relever le jeune homme : «Ta main ! Bouge ta main, enc*** !» arrive-t-on à discerner. Avant que, quelques secondes plus tard, il ne lâche cette nouvelle injonction : «Lève-toi !»
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Le jeune homme se relève difficilement, avant d'être violemment frappé en plein visage par un des trois policiers qui l'entourent. Des cris émanent de la foule. À quelques mètres, d'autres policiers ont sorti leur bouclier pour tenter de contenir les mouvements de colère des lycéens qui manifestent contre la LOI TRAVAIL. Jeudi matin, en quelques heures, les images avaient fait le tour des réseaux sociaux. Sur une autre vidéo, on voit l'adolescent couché au sol et maîtrisé par un policier qui fait pression sur sa tête. À quelques centimètres, on distingue nettement des traces de sang sur le bitume.
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Selon des témoignages recueillis par LIBÉRATION, le jeune homme aurait 15 ans et serait en seconde au LYCÉE PARISIEN HENRI-BERGSON, dans le 19e arrondissement de PARIS. L'INSPECTION GÉNÉRALE DE LA POLICE NATIONALE (IGPN) a été saisie des faits et va devoir se prononcer sur une éventuelle bavure policière. D'autres vidéos postées sur les réseaux sociaux montrent le climat extrêmement tendu qui régnait mardi matin entre les policiers et les lycéens. |
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PARIS PANIQUE DANS LE MÉTRO 1er MAI 2016
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1er MAI 2016 KONBINI
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DES ENFANTS
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1er JUIN 2016 LE TELEGRAMME et FR3 et LE FIGARO
. A SAINT-MALO (ILLE-ET-VILAINE), le COLLÈGE SURCOUF devra fermer ses portes en septembre 2017. En signe de protestation contre cette décision du CONSEIL DÉPARTEMENTAL, une centaine d’élèves, parents d’élèves et enseignants ont bloqué l’entrée de l’établissement, ce matin à partir de 7 h 30. Ils ne s’imaginaient sans doute pas que la police prendrait autant à cœur de les déloger par la force.
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Au milieu de la matinée, des agents de la POLICE NATIONALE sont intervenus afin de disperser les manifestants, bousculant jeunes et moins jeunes, conduisant à LA BLESSURE DE ONZE ENFANTS dans la cohue. Trois d’entre eux ont été pris en charge par les pompiers.
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LE MAIRE DEMANDE DES EXPLICATIONS
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Des vidéos amateur montrent la pagaille qui a caractérisé l’intervention policière, les agents peinant à se frayer un chemin parmi des parents et des élèves déterminés :
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Le MAIRE DE SAINT-MALO, CLAUDE RENOULT (divers droite) a sollicité la mise en place d’une cellule psychologique auprès de l’Éducation nationale. Il déplore «cet état de fait» et «demande des explications sur cette intervention sans concertation préalable», rapporte Libération. D’après lui, cette évacuation a été diligentée «à la demande de l’ÉDUCATION NATIONALE par les services de l’État». M. RENOULT déclare regretter «vivement cette situation et assure aux élèves, parents d’élèves et équipe pédagogique de son soutien après cet évènement». . Quoi qu’il arrive, cet épisode fâcheux pour la police est relevé par plusieurs commentateurs sur TWITTER comme un nouvel exemple de la perte de contrôle des forces de l’ordre, notamment CÉCILE DUFLOT |
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LA POLICE PAR ORDRE DU GOUVERNEMENT VALLS PROTEGE LES ANTIFAS (EXTRÊME GAUCHE)
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1er février 2014 AGENCE INFO LIBRE
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Dans cette vidéo, un journaliste citoyen et indépendant de l'AGENCE INFO LIBRE est subitement attaqué en live par un groupuscule masqué d'activistes ANTI-FAS, qui lui piquent son vélo et lui intiment l'ordre de dégager de la manif !
. Immédiatement, le jeune journaliste citoyen crie à l'agression, et heureusement pour lui, le groupuscule ANTI-FA était encadré par la police et vient à son aide...
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- «Rendez-moi mon vélo !» - «C'est la police. T'iras le chercher après, tu vas le récupérer...Allez, file sinon ça ne va pas bien se passer. Ils sont là pour taper donc... Reste pas là bonhomme. Ton vélo tu le récupères... Dans une heure c'est fini». - «Mais il est où le vélo ?» - «Pourquoi, qu'est-ce qu'ils t'en ont fait de ton vélo ?» - «Ben ils me l'ont pris ! Oui ils sont partis avec !» - «De toutes façons tu ne le récupéreras pas ils sont plus de 300 si ça part en cacahuète ils vont t'exploser» - «Bah ouais mais... Vous servez à quoi vous sinon ?» - «Bah on est que deux mon pote. Tu vois des forces de CRS là ? Il y a 30 compagnies de CRS qui sont prévues demain... Ouais c'est pour demain ce n'est pas pour aujourd'hui» [MANIF POUR TOUS PARIS LE DIMANCHE 2 FÉVRIER 2014] - «Donc aujourd'hui il n'y a rien pour protéger les citoyens ?» - «On est bien d'accord, ouais. Je pense que ça, ça vaut plus cher que ton vélo. Je suis désolé hein... Mais sans déconner... Enfin c'est comme tu le sens bonhomme. Ton vélo si ça se trouve ils vont le lourder 100 mètres plus loin» «Vous m'accompagnez en dehors de la manif ?» - «Allez viens viens je vais te ramener sur les CRS. En plus ils sont en train de te mater depuis tout-à-l'heure. Ca va pleure pas c'est pas grave hein...» - «Il n'y a aucun policier pour assurer la sécurité des manifestants ?» - «Je sais mais tu crois que ça nous fait plaisir de n'être qu'à deux. Sans déconner ?» - «Je ne dis pas que ça vous fait plaisir mais... Qu'est ce qu'il fait MANUEL ?» - «Et bien MANUEL IL PASSE SES ORDRES... JE TE RASSURE JE NE L'AIME PAS PLUS QUE ÇA HEIN. Si tu veux tu as une unité de CRS qui a bloqué la rue sur la gauche. Parce que là j'ai mon collègue qui est tout seul et je ne peux pas le laisser seul. Ok ? Fais gaffe à toi» - «Ok, merci» - «On a récupéré ton vélo. Mon collègue est allé le chercher» - «C'est vrai ? Super, merci beaucoup» - «T'as du bol parce que là... LES MECS QUE T'AS VU CE SONT LES COPAINS DE CLÉMENT MÉRIC. TU VOIS QUI C'EST, LES ANTIFAS ? LES ANTIFAS C'EST À GÉOMÉTRIE VARIABLE. Mon collègue t'attend il a récupéré ton vélo» - «Merci beaucoup» - «Si on peut le faire on le fait mais... Comme je te dis on est que deux pour 4000 personnes» - «C'est de la folie...» - «Bah les ordres... Ca vient d'en haut. Par contre je serais toi je ne resterais pas» - «Et encore tu vois ils l'ont remis au collègue parce que nous on les connaît comme ils sont fichés. Quand tu les appelles par leur petit nom si tu veux la plupart du temps ils ne sont pas à l'aise» - «Merci beaucoup messieurs» - «De rien il n'y a pas de mal» - «T'es quoi, t'es pigiste ?» - «Oui je suis journaliste indépendant» - «Tu fournis à qui tes trucs ?» - «Euuuuuh...» - «Non mais t'inquiètes on ne va pas te...» - «On est un média sur internet qui s'appelle AGENCE INFO LIBRE...» - «OK très bien vous avez des amis alors» - «Tu pourras saluer qui va bien dessus. On est des amis c'est clair. Je regarde à chaque fois que vous en mettez une...» - «Ah oui ?» - «Ils ne peuvent pas vous blairer... Fais gaffe car s'ils vous identifient à la prochaine manif ils vous éclatent. Parce que... ILS ONT DU MATOS SUR EUX ET ON A INTERDICTION DE LES ARRÊTER, INTERDICTION DE LES PALPER... RIEN DU TOUT». - «INTERDICTION DE LES ARRÊTER ? VOUS ÊTES SÉRIEUX ?»
- «JE SUIS SÉRIEUX OUI. T'AS VU QUI EST AU POUVOIR ? BAH T'AS COMPRIS. LA DICTATURE C'EST MAINTENANT. Voilà. Allez, fais gaffe à toi. Bonne continuation».
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MARIAGE POUR TOUS
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10 MAI 2014 PARIS LE LUXEMBOURG UN PÈRE ET SA FILLE ARRÊTÉS PAR 6 POLICIERS À CAUSE DU DRAPEAU MARIAGE POUR TOUS |
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... L'OBJET DU DÉLIT !
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