mardi 25 octobre 2016

TERRORISME ET ÉDUCATION NATIONALE

ÉDUCATION NATIONALE ET TERRORISME
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On recrute et on forme à l'école
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SITUATION TELLEMENT GRAVE QUE LES PROVISEURS DOIVENT SUIVRE UNE FORMATION MILITAIRE
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 UNE NOTE INQUIÉTANTE DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT
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LES DÉRIVES DU COMMUNAUTARISME À L’ÉCOLE POINTÉES PAR UNE NOTE DES SERVICES DE RENSEIGNEMENT
9 OCTOBRE 2018 EUROPE1 /
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L'école est-elle de plus en plus victime de dérives communautaires ? EUROPE 1 a pu consulter en exclusivité une note ultra-confidentielle des services de renseignement, reçue par le cabinet du PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE, du PREMIER MINISTRE et de JEAN-MICHEL BLANQUER, LE MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, sur les signalements de cas de communautarisme musulman dans les établissements scolaires.
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Des cas parfois extrêmes. Si le nombre des faits rapportés est stable, les motifs sont de plus en plus inquiétants. Certaines choses ne sont tout simplement plus faisables dans toutes les écoles, pour des motifs religieux. L'exemple le plus frappant, le plus nouveau, signalé dans cette note, est celui d'élèves qui refusent d'avoir cours dans des classes comportant du mobilier rouge, jugé «HARAM», c'est-à-dire interdit par le CORAN. Cet exemple remonte d'un établissement du NORD DE LA FRANCE.
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La note mélange différents types de cas, plus ou moins préoccupants. Selon elle, certains enfants refusent de dessiner des représentations humaines (un interdit religieux formel pour de nombreux musulmans). D'autres se bouchent les oreilles quand on passe de la musique en classe, et de jeunes garçons refusent de donner la main à une petite fille. Par ailleurs, les enfants pratiquent le RAMADAN de plus en plus jeunes, et cela peut poser des problèmes dans l'organisation des cours. À TROYES, des élèves de 6ème ont refusé d'aller à la piscine avec leur classe de peur de «boire la tasse et de casser leur jeûne».
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Les repas, moment de crispation. De nombreux incidents sont d'ailleurs liés à la question des repas. Dans les BOUCHES-DU-RHÔNE, certains élèves refusent de déjeuner à côté de ceux qui mangent du porc. Dans un collège de SAINT-DENIS, lors d'un voyage scolaire où on s'apprêtait à servir du poulet et des frites au repas, un incident est survenu. «Sur une cinquantaine d'élèves, 35 d'entre eux ont refusé de manger la cuisse de poulet qui leur était proposée au dîner, parce que ce n'était pas HALAL. Nous n'avions pas été prévenus, donc nous avons jeté ces 35 cuisses de poulet et ils n'ont mangé que des frites», raconte YANNIS ROEDER, leur professeur d'histoire.
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Plus préoccupant, en SEINE-ET-MARNE, des élèves musulmans sont aussi stigmatisés par d'autres élèves parce qu'ils mangent de la nourriture ordinaire (non HALAL) à la cantine. De même, dans le NORD des élèves musulmans sont insultés par d'autres élèves musulmans quand ils mangent des produits qui ne sont pas HALAL.
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De nombreux signalements. Pour certaines familles, il est inconcevable que leur enfant ne mange pas HALAL, même l'espace d'une semaine. De fait, en HAUTE-SAVOIE par exemple, certaines écoles n'organisent plus de séjours en classes de neige, parce que c'est devenu «ingérable», selon elles.
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Il y a quelques mois, l'EDUCATION NATIONALE a mis en place une plateforme permettant à un enseignant qui se trouve face à une question touchant à la religion de recevoir une réponse, un soutien dans les 24 heures. Elle enregistre environ 30 signalements par jour.
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CES EXEMPLES ÉDIFIANTS CITÉS DANS LA NOTE DES RENSEIGNEMENTS
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La note consultée en exclusivité par EUROPE 1 regorge d’exemples aussi éloquents qu’inquiétants. S’il convient de ne pas en tirer des conclusions générales au plan national, elles éclairent sur des situations préoccupantes au plan local.
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LE RAMADAN PRATIQUÉ DE PLUS EN PLUS TÔT...
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A MULHOUSE, une élève de primaire (CM1/CM2) est rentrée d'un cours de SPORT en état de déshydratation. L'élève était au bord du malaise et refusait de boire de l'eau. Malgré le caractère d'urgence, le père a refusé d'autoriser la directrice à faire boire sa fille sans en référer à l'IMAM.
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ET PARFOIS PÉNALISANT
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A WITTELSHEIM, dans la banlieue de MULHOUSE, l'équipe du lycée s'était qualifiée pour les CHAMPIONNATS DE FRANCE DE FUTSAL UNSS, mais elle a dû déclarer forfait parce que la moitié de l'équipe suivait le RAMADAN. Ils ont dû renoncer à la qualification, faute d'accord parental. Un «véritable gâchis» pour la direction de l'établissement.
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DES PRATIQUES CULINAIRES QUI ENTRAÎNENT UNE FRACTURE
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Dans l'ORNE, lors des pique-niques en sorties scolaires, certains élèves musulmans déjeunent séparés des autres élèves.
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A l'inverse, en SEINE-ET-MARNE, des élèves musulmans sont stigmatisés par d'autres élèves parce qu'ils mangent de la nourriture ordinaire (non HALAL) à la cantine. De même, dans le NORD, des élèves musulmans sont insultés par d'autres élèves musulmans quand ils mangent des produits qui ne sont pas HALAL.
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Dans les BOUCHES-DU-RHÔNE, certains élèves refusent de déjeuner à côté de ceux qui mangent du porc.
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TENSIONS COMMUNAUTAIRES
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Les revendications des élèves non-musulmans se multiplient, par exemple dans l'AIN. Des parents de nombreux établissements s'élèvent contre les cours sur l'ISLAM dans le cadre du cours sur les religions monothéistes. Certains parents estiment que ces cours peuvent «influencer leur enfant à se convertir à l'ISLAM» et s'en plaignent auprès du principal du collège ou même du directeur académique. Certains demandent à leurs enfants de boycotter ces cours ou de rendre «page blanche» aux contrôles sur les religions.
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Dans le quartier de LILLE SUD, des mamans d'élèves ont été surprises en train de distribuer des tracts devant l'école élémentaire pour réclamer la séparation des garçons et des filles dans l'école «au nom du CORAN».
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DES IMAMS DANS LES ÉCOLES DE LA RÉPUBLIQUE
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LE MAROC VA ENVOYER 146 ENSEIGNANTS DE LANGUE ARABE EN FRANCE
14 MAI 2018 BLADI /
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Les résultats définitifs du concours de recrutement des enseignants de langue arabe et de culture marocaine aux enfants des Marocains établis en EUROPE viennent d’être publiés.
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Enseignement aux enfants des RME : un signe d'attachement à l'identité marocaine Enseignement aux enfants des RME : un signe d’attachement à l’identité marocaine
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Selon le MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE, 188 candidats ont été admis à ce concours et seront répartis comme suit : 146 enseignants vont se rendre en FRANCE, 26 en ESPAGNE et 16 en BELGIQUE, rapporte la MAP.
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En FRANCE, les enseignements de langue et de culture d’origine (ELCO) concernent plusieurs pays, dont le MAROC et ont été mis en oeuvre suite à des accords bilatéraux.
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L’objectif de cet enseignement est de structurer la langue parlée dans le milieu familial, favoriser l’épanouissement personnel des jeunes issus d’autres cultures, et valoriser la diversification des langues à l’école, indique le ministère français de l’EDUCATION NATIONALE.
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En général, ils sont dispensés à partir de la classe de CE1 à raison de 1h30 à 3 heures par semaine, juste après les classes ou très rarement le samedi.
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NAJAT VALLAUD BELKACEM NOMMÉE LE 21 DÉCEMBRE 2007 MEMBRE DU CONSEIL DE LA COMMUNAUTÉ MAROCAINE
«Chaque membre [du CONSEIL DE LA COMMUNAUTÉ MAROCAINE] devra veiller à la diffusion de la langue arabe et de l'ISLAM»  NOUVELLES DU SAHARA

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 DES ENSEIGNANTS PARLENT
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TOULOUSE (31) : 60 PROFS EN GRÈVE CAR AGRESSÉS ET HUMILIÉS PAR DES ÉLÈVES «FICHÉS S ET TENTÉS PAR LE JIHAD»
9 JANVIER 2018 LA DÉPÊCHE / LE FIGARO /
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C’est littéralement un «appel au secours» qu’ont lancé, ce mardi matin, une soixantaine d’enseignants du LYCÉE JOSEPH-GALLIENI (sur 120), route d’Espagne à TOULOUSE. Devant l’entrée de l’établissement qui accueille plus de 1.000 élèves du CAP au bac professionnel et technologique, une large banderole réclame «un plan Marshall».
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Le malaise ne date pas d’hier, mais la coupe est pleine. Les cours ont été suspendus, ce lundi toute la journée, et remplacés par des ateliers pour que la parole s’exprime et atténue les maux d’un lycée qui est devenu un espace de non-droit. Les profs sont au bord de la crise de nerfs, certains pleurent en racontant leur quotidien fait d’incivilités et de violences.
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Agressions verbales et physiques «qui se généralisent et se banalisent», «intrusion d’élèves extérieurs qui viennent semer le trouble et commettent des infractions», vols en classe, à l’internat, généralisation de bagarres violentes dans l’enceinte de l’établissement, violences sexistes subies par les filles, élèves et parents qui viennent la peur au ventre, souffrance des enseignants, trafic de stupéfiants, etc. La liste est longue et les moyens pour lutter plutôt aux abonnés absents, considèrent les équipes pédagogiques en colère.
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Le pot aux roses, c’est la découverte de LYCÉENS FICHÉS S. Cette fameuse fiche émise par la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI) concerne des individus soupçonnés de visées terroristes ou d’atteinte à la sûreté de l’Etat, sans pour autant qu’ils aient commis de délit ou de crime. Elles peuvent ainsi être attribuées à de simples relations d’un terroriste connu.
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«À une prérentrée, un collègue a demandé à la police de connaître les élèves qui ont un casier judiciaire et le policier lui a répondu qu’il ne préférait pas lui donner ces informations, pensant qu’on aurait peur de rentrer dans certaines classes, raconte VIRGINIE, PROFESSEUR DE LETTRES ET HISTOIRE. On a eu, une année, des élèves partis pour tenter d’aller faire le JIHAD. Quand ils sont revenus, le rectorat nous a répondu de faire appel à notre bon sens pour gérer le problème».
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«Dans les 1.000 élèves du lycée, on a des profils très particuliers, poursuit l’enseignante. Certains sont très volontaires, mais on a aussi une minorité qui relève de structures spécialisées, médicales, ou relatives à la justice : des élèves qui sortent de prison, qui viennent en cours avec le bracelet électronique, d'autres qui ont un casier judiciaire assez fourni qu’on nous demande d’intégrer. On fait tout pour que la poudrière explose» […]
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https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjXnVgq4GQ5VTC8AJJVP_fGJAhQ-fCmEXBnsBCP1xemMfELhI8wMnhUo7obqYqEFirfYDjULX6cCe18ZpljVWwK7sGwgqFXu_QBSGOATCaqqkfdCvzS0X6M9A6bjXdIsIk2YFAbkZvoG279/w280-h324-no/
ISLAM À L’ÉCOLE : UN PRINCIPAL DE MARSEILLE TÉMOIGNE DE LA MONTÉE DE L’INTÉGRISME ISLAMIQUE AU COLLÈGE
26 AOUT 2017 LA PROVENCE /
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BERNARD RAVET, principal de collège, a dû faire face à une guerre de position menée par les islamistes au sein de son établissement : «Le regard des professeurs a changé quand nos collègues en jupe ont dû, le soir, être raccompagnées durant cinq mois par la BAC jusqu’au métro pour leur sécurité».
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https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgcScI58rkAr2DOwGe7UtmPpYIBtedww7SdM5HqfzFT0l54VYh-D5SwpVrdo8wFeM0E3SBi8EioBiW40n7fpI4rWutcdRwslWUDvp9IHxATni_fhgGEHlVOhJPwiMcYv81WLThZgju-4WU3/w278-h440-no/ Enfin libéré du droit de réserve par son départ en retraite, BERNARD RAVET parle. Et a écrit un livre «PRINCIPAL DE COLLÈGE OU IMAM DE LA RÉPUBLIQUE». Plus jamais, on ne pourra dire que l’on ne savait pas.
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«Aujourd’hui, nous sommes en face de quartiers où les enfants s’entendent répéter qu’il faut préférer la loi de DIEU à celle des hommes»
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«À VERSAILLES, on l’a vécu avec un petit livre prônant la CHARIA et interdit en FRANCE qui circulait. Et quand on a demandé d’où il venait, on a appris que c’était de la mosquée du surveillant. Aujourd’hui, ce surveillant, qui avait une aura certaine sur les enfants, serait fiché S»
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«Le premier peut être de voir le nombre croissant de gamines arrivant avec un voile sur la tête qu’elles retirent avant de pénétrer dans l’établissement. C’est aussi, en période de RAMADAN, le nombre d’enfants qui ne mangent plus à la cantine. Et, d’une manière plus générale, tous ces enfants qui refusent de manger parce que la viande n’est pas abattue rituellement»
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«Je ne veux pas être polémique, mais quand je vois le MAIRE DE MARSEILLE participer à l’inauguration d’une mosquée appartenant au mouvement TABLIGH, dont la finalité est la réislamisation des populations, je m’interroge»
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https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjJhERjx7pjRTk_vuDuAk4AZ1wVV4s_kMHjfS16EIeyQNp5HsLmRVD0jDIlVrxiL_tZM4t4JKoelxCpxzB9oGR6zwgFZJheKw6v3DkrIYQ42-qMwgxqI8OBkHCZsc43nm7CYYTdHwBoon5e/w580-h439-no/
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ISLAMISATION MARSEILLE : LA LAÏCITÉ RECULE DÈS L’ÉCOLE PRIMAIRE
7 JANVIER 2018 LCI /
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La laïcité est loin d’être une valeur acquise. Des mouvements islamistes ont entrepris un travail de propagande dans certains quartiers. Et les effets sont ressentis jusque dans les écoles.
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FRANCE : UNE ENSEIGNANTE TÉMOIGNE SANS LANGUE DE BOIS DU DÉSASTRE DE L’ÉDUCATION DES ENFANTS MUSULMANS
27 AOÛT 2017 GAIA POUR DREUZ / LOU ROUMEGAIRE /
Je suis enseignante (prof d’histoire-géo-éducation civique) depuis plus de 20 ans. J’ai exercé dans 5 collèges de banlieue, dont deux ZEP et un établissement classé zone violence.
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DOUCE FRANCE, CHER PAYS …
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J’ai donc vu passer dans mes classes (de la 6ème à la 3ème) plus de 4000 jeunes de banlieues, que j’ai eu à charge d’instruire, d’encourager et d’accompagner, avec une bienveillance et une abnégation qui ne m’ont jamais fait défaut.
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Vous prétendez que les populations des banlieues sont «mises au garage dès le collège et le lycée» ?
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Que «le socle d’une société épanouie est l’éducation» et, de ce fait, vous insinuez que les minorités ne reçoivent aucune instruction dans notre pays ?
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Quelle vaste blague ! Non : quelle aberration, quelle mauvaise foi, quelle vision erronée et mensongère de la réalité !
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Mes élèves des cités reçoivent la même instruction que tous les petits français de souche. Leur instruction est gratuite (sans compter les aides et prestations diverses censées aider ces familles mais qui sont systématiquement dépensées pour tout autre chose que l’école…)
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Si, au terme d’un parcours scolaire la plupart du temps désastreux, le corps enseignant se voit contraint de leur proposer une orientation professionnelle en fin de 3ème, c’est qu’on ne peut pas raisonnablement proposer à un adolescent de 15 ans d’envisager de poursuivre des études de médecine alors qu’il n’a toujours pas daigné apprendre à compter (et à parler correctement le français). Ignorez-vous l’importance de la résistance à l’apprentissage du français dans nos écoles ?
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Le français est pour eux une «langue étrangère», la langue des «mécréants» comme ils aiment à me le répéter.
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Voici le fruit de ma réflexion, après 20 années d’expérience au contact de votre soi-disant «génération sacrifiée» :
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Je suis en première ligne pour témoigner des moyens financiers, humains et techniques mis à dispositions de ces jeunes depuis des décennies (oui, des millions dépensés dans les collèges et lycées pour ces populations).
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Je vous signale, à titre d’exemple, que le collège où je travaille actuellement met à leur disposition permanente 14 TNI d’une valeur totale de 100 000 euros -un dans chaque classe-, deux salles informatiques contenant 50 PC avec connexion internet, une bibliothèque magnifique sur deux étages, des dizaines d’heures de soutien hebdomadaires et tutorats en tous genres (qui coûtent beaucoup d’argent à l’Etat car payés en heures supplémentaires), un service de restauration quasi gratuit, des voyages scolaires (musées, voyages en ESPAGNE, en ITALIE, en ANGLETERRE et en ALLEMAGNE, pris en charge par le foyer socio-éducatif) etc, etc, etc… Je continue ?
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Les autres enfants de la commune (qui ne vivent pas dans la cité) sont loin d’avoir ce genre de privilèges.
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Malgré tout, ces jeunes des banlieues (comme vous les appelez) n’ont que la haine de la FRANCE à la bouche. Leur seule référence est «le bled». Leur seul désir : imposer leur culture en remplacement de notre culture nationale. Ils ne s’en cachent même plus : ils le revendiquent comme une fierté.
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Je n’ose même plus prononcer le mot «laïcité» en classe, de peur de les voir me vomir dessus ou pire
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LEUR COMMUNAUTARISME REND INOPÉRANT TOUTE TENTATIVE D’INSTRUCTION ET D’INTÉGRATION.
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Quel que soit le sujet que j’aborde, en Histoire, en géographie ou en éducation civique, je ne rencontre de leur part que mépris et hostilité vis-à-vis de notre passé, de nos valeurs, de notre vision de la démocratie. Je n’ose même plus prononcer le mot «laïcité» en classe, de peur de les voir me vomir dessus ou pire, m’insulter.
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LA PLUPART DES COLLÈGUES ONT ABDIQUÉ DEPUIS LONGTEMPS.
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Hélas, j’ai cru un temps, comme vous, qu’il était possible de leur transmettre connaissances, sagesse et foi en l’avenir de notre communauté nationale.
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J’ai renoncé. Je suis tous les jours confrontée aux discours les plus intolérants qui m’aient été donnés d’entendre : propos haineux à l’égard des français, des juifs, des femmes, des homosexuels… L’évocation du terrorisme fondamentaliste les fait sourire (dans le meilleur des cas) quand ils ne font pas ouvertement, en classe, l’apologie de l’ETAT ISLAMIQUE et de la CHARIA.
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Notre Histoire ne les intéresse pas. Ils ne sentent aucun passé, ni aucun point commun avec les «sous-chiens» et les «faces de craie» comme ils nous appellent.
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Retournez donc à l’école ne serait-ce que pour un petit stage d’une journée… vous seriez mortifié.
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 ENSEIGNANTS FICHÉS «S»
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FONTAINE (ISÈRE) : UN PROFESSEUR DE MATHS POURSUIVI POUR APOLOGIE DU TERRORISME
26 JUILLET 2018 LE DAUPHINE /
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Un Isérois de 52 ans a été interpellé mardi à FONTAINE par les policiers de l’antenne grenobloise de la direction interrégionale de la police judiciaire de LYON.
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Dans l’ordinateur de cet ancien professeur de mathématiques de lycée saisi fin 2017 dans le cadre d’une perquisition administrative, plus de 1 500 photos, vidéos ou documents relatifs au djihadisme ou au groupe ÉTAT ISLAMIQUE avaient été découverts. Dont du matériel pédagogique à destination des enfants et une vidéo de 45 minutes expliquant comment commettre un attentat avec un camion. [...]
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RENNES : RADICALISÉ, LE PROFESSEUR SALAFISTE NE POURRA PLUS ENSEIGNER POUR L’ÉDUCATION NATIONALE
26 MARS 2018 20 MINUTES /
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Il ne pourra plus enseigner dans la fonction publique. Vendredi, le TRIBUNAL ADMINISTRATIF DE RENNES a confirmé la révocation d’un enseignant de RENNES soupçonné de radicalisation. Ce dernier, proche de la sphère salafiste, contestait la décision du rectorat.
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LA JUSTICE LUI A DONNÉ TORT.
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L’ALERTE AVAIT ÉTÉ DONNÉE FIN 2015, après les attentats de Paris. Surveillé par les services de renseignement, l’enseignant avait FAIT L’OBJET D’UNE ASSIGNATION À RÉSIDENCE, décrétée dans le cadre de l’état d’urgence. En janvier 2017, le MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE avait révoqué le professeur, estimant ses activités non compatibles avec son métier d’enseignant.
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IL TRADUISAIT DES TEXTES DE FORUMS JIHADISTES
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Dans un communiqué, le tribunal administratif justifie sa décision en évoquant les «prises de position sur des forums djihadistes» de monsieur Z. «L’autorité disciplinaire n’a pas pris une sanction disproportionnée en prononçant la révocation», précise le communiqué. Ce dernier aurait activement participé à la traduction de textes diffusés sur un forum djihadiste. Il aurait également incité plusieurs personnes à partir en SYRIE.
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«UN RÔLE PRÉPONDÉRANT AU SEIN DU MILIEU SALAFISTE RENNAIS»
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Selon la décision du tribunal, le ministère «s’est fondé, pour prendre la décision contestée, sur des éléments figurant dans des notes blanches des services de renseignement». «Il en ressort que M. Z TIENT UN RÔLE PRÉPONDÉRANT AU SEIN DU MILIEU SALAFISTE RENNAIS depuis de nombreuses années».
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L’enseignant a notamment, sur des forums, «incité plusieurs personnes, dont il apparaissait comme le mentor, à partir en SYRIE» et il a «tenu des propos légitimant les enlèvements d’enfants et les meurtres dans le cadre du DJIHAD».
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CLICHY-SOUS-BOIS (93) : LE FICHÉ S ÉTAIT ENSEIGNANT AUPRÈS DE CM2 DANS UNE ÉCOLE PRIVÉE MUSULMANE
17 NOVEMBRE 2017 LE FIGARO /
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(…) Pourtant, les deux hommes, fichés «S» et déjà condamnés, sont bien dans les radars des services spécialisés. Au sein de l’ancien foyer d’idéologie radicale enkystée dans la ville, ils étaient même loin d’être considérés comme des figurants. Selon les notes blanches des services de renseignement, NABIL AISSAOUI apparaît comme le lieutenant de MOHAMED HAMMOUMI et avait organisé une école coranique clandestine. Déjà condamné pour ces derniers faits à de la prison avec sursis, il est mis en examen, depuis juin dernier, dans le cadre d’une enquête sur une filière de recrutement pour le DJIHAD en SYRIE et placé sous contrôle judiciaire. Quant à KEITA GAOUSSOU, autre ancien fidèle de la mosquée, il est depuis quelques jours en prison à FLEURY-MÉROGIS. Après avoir violé son assignation à résidence pour la deuxième fois, ce père de famille de quatre enfants vient d’être condamné à 16 mois de prison ferme. Depuis septembre dernier, et en parallèle de ses activités sportives, cet ancien «prof de maths» était devenu enseignant auprès d’élèves de CM2 dans une école privée musulmane à CLICHY-SOUS-BOIS.
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DES PROFS FICHÉS «S» ONT ÉTÉ SUSPENDUS PAR L’ÉDUCATION NATIONALE
24 AOUT 2016 20 MINUTES
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Les enseignants fichés S signalés par le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR pour des faits tangibles font l’objet d’«une suspension immédiate et d’une procédure disciplinaire» en vue d’une exclusion de l’ÉDUCATION NATIONALE, a indiqué ce jeudi NAJAT VALLAUD-BELKACEM à l’antenne d’EUROPE 1.
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Sans donner de chiffres, NAJAT VALLAUD-BELKACEM a indiqué que «c’est arrivé». Son entourage évoque «quelques cas» sous le coup d’une procédure disciplinaire, refusant de donner un chiffre précis mais rappelant que l’ÉDUCATION NATIONALE compte 800.000 enseignants.
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Élèves et personnels «sont représentatifs de l’ensemble de la société et il ne faut donc pas s’étonner» de trouver des personnes en voie de radicalisation également parmi eux, a noté la ministre. «Même si cela va heureusement mieux dans l’ÉDUCATION NATIONALE car on a affaire à des gens a priori plus éclairés.»
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Les agents de l’ÉDUCATION NATIONALE suspendus jusqu’à présent l’ont été parce qu’ils étaient FICHÉS S et que «des faits tangibles font penser qu’ils peuvent être dangereux pour les élèves», a-t-on précisé dans l’entourage de la ministre. [...]
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Pour les élèves soupçonnés de radicalisation, NAJAT VALLAUD-BELKACEM a rappelé le chiffre de 600 signalements de la rentrée 2015 au printemps 2016, donné précédemment.

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 PROSÉLYTISME
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TORCY (77) : UN IMAM PROF DE MATHS SOUPÇONNÉ DE FAIRE DU PROSÉLYTISME SUSPENDU PAR L’ÉDUCATION NATIONALE
13 AVRIL 2017 LE FIGARO
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Un imam de la MOSQUÉE DE TORCY, en SEINE-ET-MARNE, fermée mardi par le gouvernement pour des prêches «légitimant le jihad armé», a été suspendu de son poste de professeur de mathématiques, a annoncé le MINISTÈRE DE L'EDUCATION NATIONALE aujourd'hui.
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Selon l'arrêté de fermeture de la préfecture, ce professeur du LYCÉE JEAN-MOULIN DE TORCY «était soupçonné de faire du prosélytisme dans les établissements scolaires», d'où sa suspension par le RECTORAT DE CRÉTEIL «en attendant une commission disciplinaire».
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LA MOSQUÉE DE TORCY, fréquentée par des membres d'une cellule jihadiste démantelée en 2012 et bientôt jugés, «était devenue un lieu où étaient prônées une idéologie radicale ainsi que des incitations au jihad», avait indiqué le MINISTRE DE L'INTÉRIEUR, MATTHIAS FEKL.
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«Certains prêches, ouvertement hostiles aux lois républicaines, incitaient à la haine envers les autres communautés religieuses, au premier rang desquelles les musulmans chiites et les juifs». Les «messages» qui y étaient diffusés étaient «susceptibles de constituer le terreau d'atteintes à la sécurité et à l'ordre public», avait déclaré le ministre.
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EN 2016, LES ISLAMISTES DU CCIF SONT INTERVENUS DANS 42 ÉTABLISSEMENT SCOLAIRES
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MARWAN MUHAMAD CCIF
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgEZxs5m9m2yObFUM9k3qTFV18lYVddaJG6n2QonqZCAdTjXKFY1HCDAtMX9c2jFjBOUx1tKhtiJlclWWrolg8duiJBicNipWJhKqfH4tmO2zc2tBqeKVINBzwEQcL-OkFmePb-g1q8Vgxl/w419-h268-no/
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhjMcRkx6G1LSBIN-hkPI6MIpmF81zs-2ITG3ueWzKFkI1V2EFilSdx0yN8p9HgJTHplhkzrl-Z8jzxVdyKh5OOT3jVPPxwmVldC3I4AzK48ZqMrPNdU4Cu0x1CtoMUduaER_Z0Bsum6X_T/w507-h786-no/
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RADICALISATION DES ÉLÈVES
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NANTES : UN LYCÉEN FAIT ALLÉGEANCE À DAESCH EN PLEIN COURS
20 DÉCEMBRE 2017 FRANCETVINFO / OUEST FRANCE /
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Selon le quotidien OUEST-FRANCE, ce lycéen de 18 ans aurait été placé en garde à vue dans les locaux de la police judiciaire de NANTES. Alors que l’un de ses enseignants abordait la question du terrorisme, le jeune homme aurait «développé sa pensée de manière virulente».
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Il a été placé en garde à vue pour apologie du terrorisme.
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L’ÉDUCATION NATIONALE RECENSE 857 ÉLÈVES EN VOIE DE RADICALISATION SUR L'ANNÉE 2014-2015
3 DÉCEMBRE 2015 20 MINUTES
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Plus question de passer sous silence une vérité qui dérange. Selon nos informations, l’ÉDUCATION NATIONALE a recensé 857 cas de suspicion de radicalisation chez des élèves de 27 académies (sur 30) pour l’année scolaire 2014-2015. Ces cas concernent surtout des collégiens ou des lycéens de grosses académies, comme CRÉTEIL, VERSAILLES, MARSEILLE ou GRENOBLE. Un chiffre qui peut sembler alarmant, mais qui est à relativiser au regard des 5,5 millions de collégiens et de lycéens français. [...]
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AGRESSIONS CONTRE LES ENSEIGNANTS
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21 OCTOBRE 2018
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LYCÉE CRÉTEIL

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ENSEIGNANTE BRAQUÉE AVEC UNE ARME FACTICE : DES FAITS SIMILAIRES À AMIENS (80), AU HAVRE (76), AU MANS (72) ET À PONT-À-MOUSSON (54)
SYNTHÈSE DE LA DIRECTION DE LA SÉCURITÉ PUBLIQUE
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PERPIGNAN (66) : UN ENSEIGNANT LAPIDÉ EN PLEIN COURS
2 FÉVRIER 2017 FRANCE BLEU
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Mardi, en plein cours, un élève du LYCÉE PABLO-PICASSO de PERPIGNAN a lancé des pierres sur un enseignant. Le prof de construction mécanique n’a heureusement pas été blessé. Les enseignants dénoncent «un climat de violence».
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En réaction, mercredi, une partie des enseignants du lycée se sont rassemblés pour réclamer plus de moyens et dénoncer un climat de violence au sein de l’établissement. D’après eux, les insultes, les menaces et les intrusions se multiplient ces derniers mois. [...]
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«Depuis la rentrée scolaire, le LYCÉE PABLO PICASSO rencontre de très nombreuses difficultés, qui se manifestent par un climat scolaire dégradé : des incivilités quotidiennes, des violences contre les personnels (jets d’objets, menaces,…) et entre les élèves, des incidents lors d’épreuves certificatives (insultes), des intrusions à répétition» [...]
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L’ÉCOLE ORANGE MÉCANIQUE
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FRANCE : VAGUE D’AGRESSIONS CONTRE DES ENSEIGNANTS
19 OCTOBRE 2016 LE FIGARO
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Des COCKTAILS MOLOTOV lancés sur un lycée, des proviseurs et enseignants violemment agressés : la FRANCE connaît ces derniers jours une vague de violences touchant les écoles et leur personnel. Ce phénomène inquiète jusqu'au gouvernement socialiste.

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Lundi 17 octobre dernier, des COCKTAILS MOLOTOV ont été lancés sur le LYCÉE HÉLÈNE BOUCHE de TREMBLAY-EN-FRANCE, en SEINE-SAINT-DENIS. La proviseure de l'établissement à été violemment agressée, et les quelques quatre-vingt jeunes impliqués s'en sont ensuite pris aux forces de l'ordre.

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Sur place, des témoins ont décrit des scènes d'émeutes urbaines, avec des jeunes cagoulés harcelant les forces de l'ordre, qui ont également essuyé des tirs de mortier d'artifice. Une vidéo amateur que s'est procuré BFMTV, tournée au moment des faits, montre une atmosphère extrêmement tendue sur place.[...]

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Depuis plusieurs jours, les phénomènes de ce genre semblent se multiplier. Dans le même département, le proviseur d'un LYCÉE PROFESSIONNEL DE SAINT-DENIS s'est fait casser le bras, jeudi 13 octobre dernier, par un élève qui n'avait pas supporté une remontrance sur son retard. Son adjointe a été blessée au visage.

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LE VAL-D'OISE est aussi concerné. Lundi 17 octobre, un enseignant a été passé à tabac en pleine rue alors qu'il ramenait sa classe d'un cours de sport à ARGENTEUIL. [...]

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La MINISTRE DE L'ÉDUCATION NATIONALE, NAJAT VALLAUD-BELKACEM, a une nouvelle fois condamné, quant à elle, une «montée des violences à l'égard des fonctionnaires» et a demandé aux victimes concerner de systématiquement porter plainte.

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Cependant, les violences ne se limitent pas à la région parisienne. Un élève de terminale d'un LYCÉE PROFESSIONNEL DE CALAIS, dans le PAS-DE-CALAIS, a cassé la mâchoire et plusieurs dents de son professeur vendredi en plein cours. A COLOMIERS, près de TOULOUSE, une professeur de sport a été frappée au visage lundi par un lycéen.[...]
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FRANCE : ACCUSÉ DE RACISME, UN ENSEIGNANT FRAPPÉ DEVANT SES ÉLÈVES «IL N’Y A QU’UN SEUL MAÎTRE, C’EST ALLAH»
17 OCTOBRE 2016 LE PARISIEN
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Il est 11 h 30, les élèves reviennent à pied d’un cours d’éducation physique au STADE DU MARAIS, quand leur instituteur de 50 ans est soudainement attaqué par deux jeunes hommes. 

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Le professeur venait de remettre à sa place une de ses élèves qui disait des gros mots et qui sortait du rang. Les deux agresseurs sont sortis de leur voiture et lui ont crié : «Tu lui parles pas comme ça, raciste !» L’enseignant a alors rétorqué : «Mais je suis leur maître» Tout en s’approchant du quinquagénaire, l’un des assaillants a alors répondu : «Et moi, je suis une racaille»

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L’enseignant a tenté de les repousser avec son bras et un parapluie. Mais ses assaillants l’ont finalement fait tomber au sol en effectuant une balayette par-derrière et lui ont donné un coup de poing. Selon une source syndicale, l’un d’eux aurait lancé :
«IL N’Y A QU’UN SEUL MAÎTRE, C’EST ALLAH» [...]

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Les agresseurs, à peine majeurs selon les témoignages, sont toujours en fuite. [...]
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CAS D'ÉCOLE
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LIMOGES (87) : INSULTES, BAGARRES, DÉPARTS DE FEUX, MENACES, LE PERSONNEL SE DIT «DÉPASSÉ», RIEN NE VA PLUS AU LYCÉE SAINT-EXUPÉRY
27 AVRIL 2018 LE POPULAIRE /
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Insultes, bagarres, voitures dégradées, départs de feux… Le LYCÉE PROFESSIONNEL SAINT-EXUPÉRY, à LIMOGES, a fait l’objet de 300 rapports d’incidents depuis septembre. Épuisés, les personnels appellent leur administration à l’aide.
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L’enseignant décrit une tension permanente, des rayures sur les voitures, des crachats sur les poignées de portes, des insultes dans les couloirs, des bagarres à la sortie et même pendant les cours où il arrive que des élèves sortent de leurs poches vis et boulons pour les transformer en projectiles. «Ça dégénère parfois en pugilat, on arrive à des situations ubuesques. Les CPE n’en peuvent plus, leur bureau ne désemplit pas car les exclusions d’élèves sortis de cours sont permanentes. Tous les personnels, agents de services et directions compris, sont en souffrance. On est dépassé. On ne peut plus faire notre métier, c’est du travail empêché, avec tous les risques psychosociaux que cela suppose» (…)
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VIOLENCE AU LYCÉE DE STAINS (93) : «ILS L’ONT FRAPPÉ AU SOL AVEC UN TOURNEVIS PUIS UN MARTEAU. J’AI VU SON CRÂNE S’ENTROUVRIR»
9 AVRIL 2018 FRANCE2 /
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Une étudiante décrit une agression ultra-violente qui a eu lieu dans son lycée de STAINS (93) où 3 jeunes cagoulés se sont présentés à l’heure de la récré et ont agressé un lycéen : «Ils le frappent, ils le mettent au sol, et de là ils sortent un tournevis pour le frapper. Et quand il est assommé, ils lui mettent un coup de marteau dans la tête et j’ai vu son crâne s’entrouvrir.»
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9 AVRIL 2018
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LES PARENTS D’ÉLÈVES DE SEINE SAINT DENIS APPELLENT AU SECOURS
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À L’ÉCOLE, LES CONFLITS « LIÉS À LA RELIGION » S’ÉTENDRAIENT
22 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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Le MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE est d’autant plus attendu dans le cadre de la lutte contre la radicalisation qu’il est aujourd’hui considéré par le MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR comme «leader» en termes de détection.
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La volonté affichée par JEAN-MICHEL BLANQUER de renforcer l’action de l’institution scolaire en matière de laïcité s’est notamment matérialisée par la création d’unités mobiles «laïcité» dans chaque académie. Leur but : intervenir auprès des établissements dans des situations conflictuelles. […]
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De fait, la tâche est immense car rien n’a changé depuis le RAPPORT OBIN, en 2004, sur «Les signes et manifestations d’appartenance religieuse dans les établissements scolaires». Il semble même «que le phénomène se soit à la fois durci et étendu depuis», assure le rapport du PRÉFET CLAVREUL.[…]
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Les enseignants indiquent un refus des principes de la laïcité, qui se traduit par une remise en cause des contenus des enseignements : calendrier chrétien, créationnisme, complotisme, refus d’étude de certains auteurs, propos homophobes et sexistes, violence à l’égard des filles et manque d’esprit critique.
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Les cours de musique font parfois l’objet d’un absentéisme récent et marqué, pour des raisons explicitement religieuses : une école primaire des YVELINES a dû renoncer à la chorale, désertée par un tiers des élèves. Des difficultés sont mentionnées en arts plastiques, avec certaines représentations jugées «impudiques». Enfin, il peut arriver que ce soit le cours d’arabe qui fasse l’objet d’une désaffection de jeunes musulmans, comme dans ce collège de l’Est où le professeur était jugé porteur de valeurs «humanistes». Leurs parents préféraient que l’apprentissage de la langue soit tourné vers l’étude du CORAN. La classe a été supprimée faute d’élèves. […]
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Le directeur des services académiques du RHÔNE relève quant à lui que la contestation se traduit de plus en plus par une forme de résistance passive. Quand les élèves jugent l’enseignement contraire aux prescriptions de leur religion, ils utilisent, dans leur prise de notes, la formule distanciée «ils disent que…».
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BEAUVAIS (60) : «TERRIFIÉS», DYLAN, LISA ET D’AUTRES ÉLÈVES REFUSENT DE RETOURNER AU LYCÉE APRÈS DES AGRESSIONS ET DES MENACES
17 JANVIER 2018 LE PARISIEN /
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Au moins six jeunes beauvaisiens ont déserté les cours depuis qu’ils ont été victimes d’agressions après leur sortie du LYCÉE COROT. Ils craignent de recroiser leurs agresseurs dans l’établissement et s’inquiètent pour leurs études.
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Depuis plus d’une semaine, DYLAN et LISA n’ont plus mis les pieds au LYCÉE COROT de BEAUVAIS, où ils sont tous les deux en PREMIÈRE BAC PRO. Lundi 8 janvier, le couple a été agressé par une quinzaine de jeunes de leur établissement, à proximité de la gare routière de BEAUVAIS..
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Un passage à tabac sans cause réelle pour lequel un jeune homme de 18 ans a été condamné à six mois de prison avec sursis, vendredi. «Mais lui, il est déjà retourné au lycée, déplore DYLAN. Nous, on a été menacés et on n’ose pas y aller» «Ils ont dit à DYLAN et sa copine qu’ils allaient les finir», dénonce CÉLINE, la mère du jeune homme. «Ils font la loi à COROT», assure LISA. Selon nos informations, au moins quatre autres élèves refusent de retourner en cours à la suite de ces rixes qui ont débuté en décembre.
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Ce mardi soir, les parents d’au moins cinq élèves ont été reçus en mairie de BEAUVAIS, en présence de la POLICE NATIONALE, de la POLICE MUNICIPALE, du PROVISEUR DU LYCÉE COROT et de la DIRECTRICE DE CABINET DU PRÉFET. L’objectif : permettre à ces élèves «terrifiés» de reprendre leurs études. «C’est un problème qui concerne le lycée, même si les événements n’ont pas eu lieu dans l’établissement, reconnaît JACKY CRÉPIN, LE DIRECTEUR ACADÉMIQUE. Il y a légitimement une inquiétude des familles, nous allons tenter de l’apaiser»
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«Mais tant que nos agresseurs seront au lycée, je n’y retournerai pas», assure LISA, à qui un médecin a décerné un arrêt d’un mois, en raison d’un traumatisme psychologique.
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À SAINT-DENIS (93), DES « BANDES D’ADOS » DE DIFFÉRENTES CITÉS SE LIVRENT UNE GUERRE JUSQUE DANS LES COLLÈGES
20 NOVEMBRE 2017 BFMTV /
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Le calvaire des familles et enseignants de SAINT DENIS. Depuis la rentrée, un phénomène ne cesse de croître dans le quartier d’ALLENDE et SAUSSAIE – FLORÉALE – LA COURTILLE. Les adolescents des différentes cités se mènent une guerre quotidienne, jusque dans les établissements scolaires. Les professeurs et parents d’élève demandent plus d’agents de sécurité et de médiation.
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POISSY (78) : BAGARRE DANS UN LYCÉE À CAUSE DE LA CAN (COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS DE FOOTBALL)
Il s’agirait du LYCÉE LE CORBUSIER à POISSY
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Cette bagarre générale aurait pour origine une dispute au sujet de la COUPE D’AFRIQUE DES NATIONS DE FOOTBALL.
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RUSSIE UN PROFESSEUR CONFISQUE UN PORTABLE ET DÉCLANCHE LA VIOLENCE D’UN LYCÉEN
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ÉCOLES CORANIQUES EN FRANCE
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FRANÇOIS PUPPONI, DÉPUTÉ-MAIRE DE SARCELLES ÉCOLES CORANIQUES 29 MARS 2016
500 ÉCOLES CORANIQUES ENCADRENT 35 000 ENFANTS EN FRANCE AVRIL 2016
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TERRORISME : «LES 13-14 ANS QUI ARRIVENT SONT DES BOMBES À RETARDEMENT»
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TOULOUSE (31) : «FIGURE DU SALAFISME LOCAL», LE DIRECTEUR D’UNE ÉCOLE PRIVÉE MUSULMANE PLACÉ EN GARDE À VUE
14 OCTOBRE 2018 NEWS YAHOO /
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Le fondateur du groupe scolaire AL-BADR à TOULOUSE (HAUTE-GARONNE) a été placé sous contrôle judiciaire en attendant une audience correctionnelle convoquée en janvier prochain. IMAM salafiste, hostile à la violence, ABDELFATTAH RAHHAOUI, il avait été interdit d’enseigner «pour enseignement non conforme» en 2016.
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C’est un nouvel épisode de l’affrontement qui dure depuis 2013 entre l’ÉCOLE RELIGIEUSE DU QUARTIER BELLEFONTAINE, à TOULOUSE, d’une part, le PARQUET et l’ÉDUCATION NATIONALE d’autre part. Le fondateur du groupe scolaire a été placé en garde à vue jeudi matin. Il a été déféré devant le PARQUET DE TOULOUSE après 36 heures de retenue. Il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant une audience correctionnelle convoquée en janvier prochain. L’information a été confirmée au POINT par le PARQUET DE TOULOUSE et par MAÎTRE SAMIM BOLAKY, l’avocat du mis en cause.
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La justice lui reproche de ne pas s’être soumis à une interdiction d’enseigner prononcée par jugement en 2016. Il est également poursuivi pour travail dissimulé. Le jugement de 2016 est frappé d’appel, mais une QPC [question prioritaire de constitutionnalité] plaidée devant le CONSEIL CONSTITUTIONNEL a ralenti la procédure. L’appel doit finalement être jugé en novembre. […]
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ABDELFATTAH RAHHAOUI est une figure du salafisme local. En 2012, il avait participé à l’enterrement du terroriste MOHAMMED MERAH tout en se démarquant publiquement et fermement de ses meurtres. Les services de renseignements locaux le considèrent comme un prosélyte du salafisme. Il n’a jamais fait l’objet de poursuites liées au terrorisme. […]
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ÉCOLE CORANIQUE DE SEVRAN (93) ET CLIENTÉLISME SALAFISTE DU MAIRE 29 SEPTEMBRE 2016
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ÉCOLES MUSULMANES
31 JANVIER 2017 FRANCETVINFO
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Les écoles que vous allez découvrir n’ont rien à voir avec l’école publique. Elles sont hors contrat, parfois illégales, et même clandestines. On y enseigne à des enfants un ISLAM souvent radical.
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Pendant plusieurs semaines, nous avons enquêté sur ces établissements qui échappent au contrôle de l’État. A TOULOUSE, dans le QUARTIER DU MIRAIL, cette école hors contrat a ouvert il y a 3 ans. Elle accueille une cinquantaine d’enfants en classe de primaire.
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Alors que nous sommes devant l’école, un parent d’élève nous interpelle. Il a inscrit son enfant ici. Il rejette l’école publique. Pour lui, «dans les écoles publiques, le niveau est désastreux, il y a des professeurs qui ne sont pas compétents, c’est la jungle, on laisse les élèves parler mal devant les professeurs sans qu’aucun professeur ne réagisse, c’est désastreux».
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Est-ce la seule raison qui incite ce parent d’élève à scolariser son enfant ici ? Nous avons sollicité ABDELFATTAH RAHHAOUI, le directeur de l’école. Il a accepté de nous la faire visiter.
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Pendant la visite, voilà ce qu'il déclare : «nous ce qu’on recherche, c’est que ces musulmans stigmatisés et mis sur la marge qu’ils puissent être meilleurs et très bons intellectuels».
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UNE MIXITÉ FEINTE
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Un enseignement classique, le directeur nous le répétera plusieurs fois. Au détour d’un couloir, nous découvrons un autre aspect de cette école. Une assistante, entièrement voilée.
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Dans cette classe de CM1, à 9 ans, les fillettes elles aussi sont voilées. La religion prend beaucoup de place et les réponses semblent apprises par cœur. Nous interrogeons un élève : «Pourquoi vous êtes dans cette école ? parce c’est une école musulmane, et nous on est des musulmans et pour apprendre le CORAN, le français, les maths et tout et tout et l’arabe aussi...»
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Sur l’emploi du temps affiché en classe, huit heures et demi d’arabe, de CORAN et d’éducation islamique par semaine, le matin et l’après-midi. Pour l’INSPECTION ACADÉMIQUE DE TOULOUSE qui a contrôlé l’école en avril dernier, cette répartition pose problème. Dans son rapport, elle écrit : «Pas d’enseignement des sciences, de l’histoire et de la géographie», «Enseignement moral et civique réduit à l’éducation islamique», «L’étude quotidienne du CORAN oblitère le temps de façon importante et réduit les séances consacrées aux connaissances et compétences minimales à faire acquérir».
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ABDELFATTAH RAHHAOUI conteste ces conclusions. Un autre point aurait attiré l’attention de l’administration : la mixité. Pendant notre visite, nous avons vu des garçons et des filles jouer ensemble. Pourtant, nous avons recueilli le témoignage d’une ancienne enseignante. Pour la protéger nous avons reconstitué cet entretien. A l’entendre, le directeur de l’école ferait tout pour limiter la mixité. Voici ce qu’elle nous raconte : «La récréation tout le monde sort mais toujours un coin pour les filles, un coin pour les garçons. Même quand ils mangent, les garçons dans un coin, les filles dans l’autre. Non pour la mixité, il est dur dur…»
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L’INSPECTION ACADÉMIQUE a décidé d’engager des poursuites. ABDELFATTAH RAHHAOUI est aussi connu des services de police pour sa radicalité. Le 15 décembre, le tribunal a ordonné la fermeture immédiate de l’école après 3 ans d’activité. ABDELFATTAH RAHAOUI a été condamné à de la prison avec sursis pour enseignement non conforme, ouverture illégale d’un établissement scolaire et violences sur mineur. Il a décidé de faire appel. Mais la semaine dernière, l’école accueillait toujours des enfants.
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A TOULOUSE, l’éducation nationale connaissait l’existence de l’établissement. Mais d’autre écoles se rendent indétectables. Elles sont clandestines.
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DES ÉCOLES INDÉTECTABLES PAR LES AUTORITÉS
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A SAINT-DENIS, au nord de PARIS, au pied de cet immeuble, rien n’indique la présence d’une école. Et pourtant, chaque matin, des parents y déposent leurs enfants. Une trentaine de garçons et de filles de 2 à 10 ans. Les fenêtres sont obstruées. Le portail est cadenassé. Pas de récréation, les enfants restent à l’intérieur toute la journée.
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Nous nous faisons passer pour des parents qui cherchent à inscrire leur enfant. Nous abordons une enseignante. Elle nous explique la répartition des cours : «Le matin c’est les ateliers. Et l’après midi c’est tout ce qui est langue, arabe CORAN anglais».
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Le directeur s’occupe du primaire. Il est débordé. «Franchement je n’ai pas le temps j’ai ma classe. J’ai ma classe, il faut que je m’en charge, je peux pas les laisser tout seuls».
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Quant aux parents, leurs motivations sont religieuses. Un parent nous dit : «tu vois, ta fille elle rentre, elle récite une petite sourate, des invocations, elle parle un peu arabe, c’est d'la bombe. C’est bien le PÈRE NOËL ? non c’est pas bien».
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Cette école n’est déclarée auprès d’aucune administration. Elles est clandestine. Comment des enfants peuvent-ils se retrouver dans ces établissements hors-la-loi ? Le mode d’emploi se trouve sur internet. Sur certains forums, des centaines de mères musulmanes tiennent des propos radicaux contre l’école publique. On peut y lire. «Il est interdit au musulman d’étudier dans ces écoles. Ces écoles sont devenues une corruption pour les jeunes et une nuisance pour l’enseignement».
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Pour retirer leurs enfants de l’école publique, ces mères utilisent un moyen légal : prétendre faire l’école à la maison. Un simple courrier envoyé à la mairie suffit.
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Dans le VAL D’OISE, ces déscolarisations auraient augmenté de 40 % en un an. A SARCELLES, 90 enfants sont sortis de l’école chaque année. Certains d’entre eux se retrouvent dans ces écoles hors-la-loi. Le maire, FRANÇOIS PUPPONI, a signalé aux autorités une école clandestine sur sa commune. Sans effet jusqu’à présent. Il s’inquiète des risques pour la société.
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A SAINT-DENIS par exemple. L’école est inconnue des services de l’état. Officiellement, elle est gérée par une association dont l’activité déclarée à la préfecture est assez vague : «l’éducation, la formation et l’enseignement des enfants, des jeunes et des adultes»
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Quand on pose la question au directeur, il répond : «On n’est pas une école. Arrêtez s’il vous plaît. On fait du soutien scolaire. Arrêtez, commencez pas à nous embêter. C’est pas bien ce que vous faites monsieur. On a rien fait de mal !»
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Pourtant accueillir des enfants toute la journée, ce n’est plus du soutien scolaire.
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Nous avons sollicité la préfecture, l’éducation nationale. Personne n’a souhaité nous accorder d’interview. Nous avons pu joindre la mairie. Au téléphone, elle déclare : «On a diligenté beaucoup d’interrogations en interne. Personne, absolument personne, n’avait connaissance de cette école. Tout le monde a tout à fait pris conscience de la gravité de la chose».
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Depuis nos appels, les policiers sont intervenus. Voici ce qu’ils ont constaté dans l’école : «la présence de rats, l’absence de chauffage et de prises de courant aux normes, la dispense d’un enseignement manifestement religieux».
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Fin décembre, les policiers ont fait évacuer les lieux. Selon l’ÉDUCATION NATIONALE, les déscolarisations ont augmenté de 36 % en 3 ans. Impossible de savoir combien le sont pour raison religieuse.
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TOULOUSE, LE DIRECTEUR D'UNE ÉCOLE MUSULMANE RENVOYÉ DEVANT LA JUSTICE
4 OCTOBRE 2016 LE FIGARO
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ABDELFATTAH RAHHAOUI est accusé de fournir un enseignement non conforme par l'INSPECTION ACADÉMIQUE, ainsi que de violences sur mineur. Il avait créé l'ÉCOLE AL-BADR en 2013 dans un quartier populaire de la ville.

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Les différends entre ABDELFATTAH RAHHAOUI et l'INSPECTION ACADÉMIQUE ne s'arrangent pas. Le créateur et directeur de l'ÉCOLE AL-BADR, un établissement musulman hors contrat d'un quartier populaire toulousain, a été renvoyé ce mardi devant le TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE TOULOUSE pour s'expliquer sur le contenu de son enseignement, jugé non conforme par l'Inspection d'académie, ainsi que pour violences sur mineur.

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Plus tôt dans la journée, ABDELFATTAH RAHHAOUI avait été placé en garde à vue dans les locaux du SERVICE RÉGIONAL DE POLICE JUDICIAIRE (SRPJ), et a été présenté en fin de journée à un procureur qui lui a remis une convocation par procès-verbal pour le 17 novembre prochain au TRIBUNAL DE TOULOUSE. Sans être mis en examen, cet imam et conférencier devra s'expliquer pour «violences volontaires sur mineur», «ouverture d'un établissement scolaire sans autorisation» et «poursuite d'une activité scolaire malgré une mise en demeure de l'Éducation nationale», a rapporté le PROCUREUR PIERRE-YVES COUILLEAU.
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«LE LITIGE DURE DEPUIS PLUSIEURS ANNÉES»
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En juillet, l'INSPECTION ACADÉMIQUE a «notifié aux familles que l'établissement ne délivrait pas un enseignement conforme aux exigences», avait précisé début septembre JACQUES CAILLAUT, L'INSPECTEUR D'ACADÉMIE DE HAUTE-GARONNE. Les parents avaient été «enjoints d'inscrire» leurs enfants dans un autre établissement «dans les plus brefs délais», selon un document dont l'AFP a obtenu une copie. «Les exigences ne sont pas respectées. L'école n'est pas conforme», avait encore indiqué JACQUES CAILLAUT, évoquant plusieurs contrôles effectués en 2013, 2014 et 2015 sur les programmes et la sécurité.
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«Le litige dure depuis plusieurs années», a confirmé ABDELFATTAH RAHHAOUI. «ILS NOUS REPROCHENT QU'IL Y AIT BEAUCOUP D'ARABE ET DE CORAN ET QU'ON ENTRAÎNE LES ENFANTS AU TIR», a estimé le directeur de cette école créée en 2013 dans le quartier BELLEFONTAINE. Il conteste toutes ces allégations. «On dit qu'on est en train d'entraîner les enfants au DJIHAD» car «les élèves vont au LASER GAME (jeu au laser) comme ils vont en sorties scolaires à la piscine, à WALIBI ou à la CITÉ DE L'ESPACE», a-t-il déploré. Et d'ajouter : «Quand c'est une école publique, il n'y a pas de problème, mais quand c'est une école confessionnelle musulmane, on vous dit qu'on leur apprend à viser».
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«LES MUSULMANS SONT ÉCRASÉS COMME DES CAFARDS»
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Selon son avocat, l'école élémentaire d'une centaine d'enfants, dont certaines fillettes et enseignantes portent le voile, dispense sept heures d'enseignement coranique et arabe par semaine, ce que la loi autorise pour les écoles confessionnelles privées. ABDELFATTAH RAHHAOUI, auditionné la semaine dernière par la police judiciaire, invoque son statut de «musulman qui milite dans la sphère publique : je critique l'administration, je dérange». «Les musulmans en France sont écrasés comme des cafards. Ce que je suis en train de faire, c'est de leur apporter une éducation solide», a plaidé l'IMAM qui souhaitait ouvrir également un collège.

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S'agissant du CHEF DE «VIOLENCES VOLONTAIRES SUR MINEUR» pour lequel le directeur est également poursuivi, il a expliqué qu'une enseignante licenciée et deux familles d'élèves exclus de l'école prétendaient qu'il avait «tapé une fille», des accusations qu'il juge sans fondement. «Il y a une situation d'acharnement administratif et juridique», a poursuivi un de ses avocats. ABDELFATTAH RAHHAOUI «n'est pas fiché S et ne fait l'objet d'aucune mesure vis-à-vis de l'état d'urgence, donc il n'y a aucune raison de s'inquiéter».
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ÉVRY : UNE ÉCOLE CORANIQUE CLANDESTINE
6 SEPTEMBRE 2016 LE MONDE
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Le centre d’accueil pour enfants cachait une «école coranique qui ne disait pas son nom». Une école clandestine d’EVRY, dans l’ESSONNE, a été fermée vendredi 2 septembre sur ordre de la mairie et de la préfecture, selon un communiqué commun publié par les deux institutions.

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Après une enquête de leurs services, mairie et préfecture ont décidé de fermer cette structure, qui se présentait comme un «centre d’accueil de loisirs et d’activités dites scolaires à l’attention de mineurs», car ils avaient observé «plusieurs manquements qui conduisent à considérer que la santé physique ou mentale ou l’éducation des enfants sont compromises ou menacées», explique le communiqué.

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La structure, qui était en réalité une école coranique, avait été mise sur pied par une association nommée TOUS ENSEMBLE, selon FRANCIS CHOUAT, le maire socialiste de la ville.
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ALERTÉS PAR LES RIVERAINS
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«En soi, ce n’est pas un problème, mais une école coranique qui se cache, ça cache quelque chose», a-t-il ajouté, en précisant que l’association exerçait son activité «dans le dos de la MOSQUÉE D’ÉVRY», qui propose, elle, des activités d’éducation au CORAN en toute légalité.

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La mairie et la préfecture ont chacune pris un arrêté pour fermer cette école en se fondant sur deux motifs : elle ne disposait d’aucun agrément pour accueillir de jeunes publics, et les locaux qu’elle occupait n’étaient pas aux normes.

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«Aucune démarche n’avait été faite. Tout cela était en totale illégalité», a insisté M. CHOUAT. «Plusieurs dizaines» d’enfants en bas âge fréquentaient la structure, selon le maire, alerté par des riverains il y a quelques mois. La mairie entretient des doutes sur deux autres structures similaires à ÉVRY et «procédera aux mêmes investigations», a-t-il annoncé.
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SE RÉCLAMANT DE LA MÉTHODE MONTESSORI
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Sur les réseaux sociaux, l’ASSOCIATION TOUS ENSEMBLE disait proposer des cours trilingues – français, anglais, arabe – et des cours de CORAN, et se réclamait de la MÉTHODE MONTESSORI, une pédagogie alternative.
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VILLIERS-SUR-MARNE : LA MOSQUÉE PERQUISITIONNÉE, UNE ÉCOLE CORANIQUE MISE AU JOUR
31 AOUT 2016 LE PARISIEN
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Une opération de police s’est déroulée ce mercredi matin à la MOSQUÉE AL ISLAH DE VILLIERS-SUR-MARNE (VAL-DE-MARNE). Une perquisition administrative, qui a pris fin vers 9 heures, avait pour objectif d’établir si une école coranique existait au sein de ce lieu. Ce que la perquisition a permis de confirmer.
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Fin juillet, une perquisition administrative avait été menée au domicile d’un homme de 41 ans FICHÉ S (SÛRETÉ DE L’ÉTAT) qui fréquente la mosquée AL ISLAH. Le 12 avril dernier, le TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS avait condamné onze membres d’une filière d’acheminement de combattants vers la SYRIE, dont plusieurs jeunes de CHAMPIGNY qui fréquentaient eux aussi cette mosquée.
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ÉCOLE CORANIQUE FERMÉE À LAGNY-SUR-MARNE
7 DÉCEMBRE 2015 EUROPE1 
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Des vidéos de propagande et du «matériel pédagogique» ont été saisis lors des perquisitions menées dans le cadre de la fermeture de la salle de prière de LAGNY-SUR-MARNE. .
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L’établissement était destiné à former les plus jeunes au salafisme radical. L’enquête portant sur la salle de prière de LAGNY-SUR-MARNE a permis de mettre au jour l’organisation d’une école coranique clandestine. Selon le PRÉFET DE SEINE-ET-MARNE, «des installations propres à l'exercice d'un enseignement pour enfants, du mobilier, du matériel pédagogique
» ont été découverts lors des perquisitions menées les 2 et 3 décembre. Les enfants formés dans cet établissement illégal étaient notamment sensibilisés à la «bonne» pratique de l’ISLAM avec des vidéos de propagande djihadiste.
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L’EXERCICE ILLÉGAL D’UN ENSEIGNANT
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A l’origine, ce lieu de culte géré par une association musulmane n’avait pas alerté la municipalité, jusqu’au jour où des prédicateurs islamistes radicaux se sont emparés des lieux, il y a cinq ans. A l’époque, la municipalité avait réalisé un signalement, sans pour autant réussir à faire fermer l’établissement. En pensant démanteler une mosquée salafiste mercredi, les enquêteurs ont en réalité levé le voile sur une MADRASSA (ÉCOLE CORANIQUE) non déclarée.

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«Des installations propres à l'exercice d'un enseignement pour enfants, du mobilier, du matériel pédagogique» ont été découverts, «tant dans les locaux de prière, objets de la fermeture, qu'au domicile de l'un des habitués», ont indiqué les autorités. Le président de l’association avait lui-même reconnu que son établissement comportait «des salles de classes pour accueillir des cours d’arabe pour les enfants et du soutien scolaire», indique LE PARISIEN. Les enquêteurs supposent qu’un enseignant exerçait illégalement au sein de cette école. L’établissement devrait notamment être poursuivi et sanctionné pour travail dissimulé.

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DES VIDÉOS DE L’ÉTAT ISLAMIQUE COMME MATÉRIEL PÉDAGOGIQUE
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Les prédicateurs islamistes radicaux utilisaient un matériel pédagogique bien particulier. A titre d'exemple figurent «des disques de chants religieux à la gloire des martyrs du DJIHAD liés à l'organisation terroriste JABHAT AL NOSRA», la branche syrienne d'AL-QAÏDA. Sur le disque dur de l’un des habitants de la mosquée, «des vidéos de propagande du groupe ÉTAT ISLAMIQUE» ont également été découvertes. Des documents sur le DJIHAD avaient aussi été retrouvés, lors des perquisitions, chez des dirigeants de la mosquée. Mercredi, le président de l'ASSOCIATION DES MUSULMANS DE LAGNY-SUR-MARNE, MOHAMMED RAMDANE, affirmait pourtant : «on n'a rien caché, on ne cache rien».
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UNE ÉCOLE PRIVÉE NON DÉCLARÉE
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Le préfet rappelle qu'«aucune demande d'ouverture d'une école privée n'a été déposée». Et que la construction d'une école coranique «n'a aucunement été validée par le préfet». Le 10 juin 2015, le MAIRE DE LAGNY avait seulement «déposé un dossier de demande de permis de construire d'un «CENTRE CULTUREL ET CULTUEL DES MUSULMANS DE LAGNY».
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DES ARMES LOURDES RETROUVÉES
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Parallèlement à cet enseignement radical, les prédicateurs étaient armés. «Un pistolet FLOBERT, 9mm, à grenaille, en état de fonctionnement, transformable en arme de tir à balles», a été retrouvé chez un fidèle, selon le PRÉFET DE SEINE-ET-MARNE. Lors des perquisitions, des munitions de calibre 7,62 pour fusil d’assaut, de type KALACHNIKOV, ont également été découvertes, rapporte LE PARISIEN.

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Ces perquisitions avaient conduit à la notification de 22 interdictions de sortie du territoire et à «neuf mesures d'assignation à résidence d'individus radicalisés». Autant d’éléments à charge contre les gérants de ce lieu de culte, fermé au moins jusqu’à la fin de l’état d’urgence en février prochain.
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POUDRE AUX YEUX DE NAJAT VALLAUD BELKACEM POUR CACHER LES VRAIS TERRORISTES POTENTIELS
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AUDITIONS D'ENFANTS POUR APOLOGIE AU TERRORISME
30 JANVIER 2015 FRANCE 24
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APOLOGIE DU TERRORISME : UN ENFANT DE 8 ANS ENTENDU PAR LA POLICE À NICE
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Un élève de 8 ans a été entendu, mercredi, dans un commissariat de NICE pour des propos qu'il aurait tenus sur les auteurs de la tuerie de «CHARLIE HEBDO». L'avocat affirme qu'il est poursuivi pour apologie de terrorisme, ce que nie le commissaire.
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Un élève d'une classe de CE2, âgé de 8 ans, a été entendu, mercredi 28 janvier, pendant 30 minutes dans un commissariat de NICE, dans le sud de la FRANCE. Le motif : il aurait proféré, dans l'enceinte de son école primaire, des propos radicaux de solidarité envers les auteurs de l'attentat sanglant contre «CHARLIE HEBDO».
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AISNE : UN ENFANT DE 9 ANS AUDITIONNÉ POUR APOLOGIE DU TERRORISME
30 JANVIER 2015 LIBÉRATION
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Le procureur lui-même estime que les faits reprochés à l'enfant sont «totalement infondés». Le père a porté plainte.
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Un homme a porté plainte pour diffamation après l’audition le 15 janvier de son fils de neuf ans par la gendarmerie de VILLERS-COTTERÊTS (AISNE), accusé d'avoir crié «Allah akbar» pendant une minute de silence en hommage à CHARLIE HEBDO. Sauf que les soupçons pesant sur l’enfant «sont sur le plan de la matérialité des faits totalement infondés», a affirmé le procureur de SOISSONS, JEAN-BAPTISTE BLADIER.
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L’enfant avait été entendu le 15 janvier par la gendarmerie de VILLERS-COTTERÊTS, en présence de son père, dans le cadre d’une enquête pour apologie du terrorisme. «On est dans une cantine municipale qui accueille plusieurs écoles, pendant la minute de silence il n’y a aucun témoin qui entend ce garçon de neuf ans venir dire «ALLAH AKBAR, VIVE LE CORAN», a raconté le procureur.
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«C’est un autre enfant qui vient (le) dire après coup à sa mère qui est l’une des employées de la cantine, qui le dit à la personne qui encadre la cantine, un signalement est rédigé, (...) on prévient la brigade de gendarmerie», a-t-il poursuivi. L’enfant incriminé «répond aux enquêteurs qu’il ne comprend pas, il y a eu un quiproquo entre les deux enfants»,a-t-il enfin précisé.
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Mécontent, le père a déposé plainte le 23 janvier pour dénonciation calomnieuse et diffamation. Le procureur a souhaité que les conclusions de l’enquête servent pour l’avenir à «éviter de s’emballer inutilement».
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Une autre affaire, dans laquelle un enfant de 8 ans a été entendu par la police pour avoir affirmé qu'il était «avec»les terroristes, suscite depuis deux jours une polémique virulente.
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CORRUPTION POLITIQUE
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LES AMENDEMENTS SUR LA FERMETURE ADMINISTRATIVE DES «MOSQUÉES ISLAMISTES» SONT REJETÉS À 164 VOIX CONTRE 139...
HELENE BEKMEZIAN, journaliste au MONDE en charge de l'actualité parlementaire rapporte :
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CES DÉPUTÉS SOCIALISTES QUI DÉFENDENT LES MOSQUÉES SALAFISTES
SCRUTIN-FERMETURE-MOSQUEES-SALAFISTES
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LISTE DES DÉPUTÉS QUI ONT VOTÉ CONTRE LA FERMETURE DES MOSQUÉES SALAFISTES :
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DÉRIVES
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LES COURS D'HISTOIRE POUR PROMOUVOIR LE VOILE
7 MARS 2017
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3cWg0tyWlWsKCUhTbIZVIzAGlJ7L0zsjbB80sj5LBhcf3J7bG9rV4GgyxUeUJHkw2JtOOmhm9ArtCVJWYT-HO7ZbFlOngWEHPiiwKwXIAVd7iHAcfkuVICKB_2IrfBBQdmGmD2Kc5yHAi/w576-h536-no/
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DES COLLÉGIENS APPRENNENT L’APPEL À LA PRIÈRE DES MUSULMANS, LES PARENTS EN COLÈRE
28 SEPTEMBRE 2015 VALEURS ACTUELLES
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Pendant des cours de musique, les enfants scolarisés dans le COLLÈGE DE SAINT-AMBROIX (GARD), étudient et répètent l’appel à la prière des musulmans. Apprenant le contenu de ces cours, les parents d’élèves veulent des explications.
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Des parents sont tombés de l’armoire en apprenant le contenu des cours de musique de leurs enfants dans le COLLÈGE SAINT-AMBROIX, près d’ALÈS. Les élèves ont reçu pendant les cours de musique un document sur lequel figure l’appel à la prière des musulmans. Très remontés, les parents ont demandé des explications à MOHAMED BOUTA, LE PRINCIPAL DU COLLÈGE, qui s’est défendu maladroitement. Il s’agit simplement d’une «distribution de texte sans explications ni commentaires des élèves en retour. Le professeur a commencé son enseignement par le plus polémique. Il aurait pu démarrer par un extrait faisant référence au christianisme pour ensuite distribuer l'appel à la prière», a-t-il expliqué dans les colonnes du MIDI LIBRE. Face à l’ampleur de la polémique, le principal a demandé aux enseignants de veiller à ce que la situation ne se reproduise pas.

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LE RECTORAT SAISI
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Informé du problème,
LE RECTORAT S’EST SAISI DE L’AFFAIRE, MAIS A PLUTÔT PRIS LA DÉFENSE DU PROFESSEUR : «CETTE DÉMARCHE D'ANALYSE ET DE RÉFLEXION MENÉE EN CLASSE CONTRIBUE À CONSTRUIRE LE RAISONNEMENT DES ÉLÈVES». «Sur le thème «musiques, mythes et religions», le professeur a choisi des supports pédagogiques qui mettent en perspective plusieurs œuvres de différentes origines et de différents genres musicaux», a-t-il poursuivi.

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LA COLÈRE DE PARENTS D’ÉLÈVE
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Même si le document proposait aux enfants deux prières : une chanson de GOSPEL au recto et l’appel à la prière des musulmans au verso, certains parents sont révoltés. Un couple de parents d’un élève de 5ème est amer : «on a surtout été choqué par les conditions dans lesquelles ça a été fait. Il n'y a pas eu de débat. Dans le contexte actuel, de l'après CHARLIE, il faut des explications. On veut que soit dissocié le côté éducatif, du côté propagande. Les enfants de 12 ans n'ont pas encore toutes les clés pour aborder ces questions. Il s'agit d'un sujet délicat. En plus, on s'est demandé ce que ça venait faire en cours de musique. En histoire-géo, on aurait pu comprendre et encore. On se demande pourquoi c'est ce texte qui a été choisi. Le problème ce n'est pas l'étude de l'ISLAM, le problème ce sont les conditions dans lesquelles ça c'est fait», ont-ils dénoncé.
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ÉCOLE : LES MÈRES VOILÉES POURRONT ACCOMPAGNER LES SORTIES
28 OCTOBRE 2014 LE FIGARO
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NAJAT VALLAUD-BELKACEM, MINISTRE DE L'ÉDUCATION [DOUBLE NATIONALITÉ FRANCO-MAROCAINE], estime que «l'acceptation de leur présence doit être la règle»
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Une nouvelle vision de la laïcité à l'ÉDUCATION NATIONALE ? Alors que la question des accompagnateurs de sorties scolaires reste suspendue depuis plusieurs mois, NAJAT VALLAUD-BELKACEM envoie un signal en faveur des mères voilées. La MINISTRE DE L'ÉDUCATION s'écarte clairement de la voie tracée par l'un de ses prédécesseurs, VINCENT PEILLON. En décembre 2013, celui-ci réaffirmait le bien-fondé de LA CIRCULAIRE CHATEL, qui, en 2012, posait la possibilité d'interdire de sortie les parents manifestant «leurs convictions religieuses, politiques ou philosophiques».
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«Le principe, c'est que, dès lors que les mamans ne sont pas soumises à la neutralité religieuse (…), l'acceptation de leur présence aux sorties scolaires doit être la règle et le refus l'exception», a expliqué NAJAT VALLAUD-BELKACEM, auditionnée le 21 octobre dernier par l'OBSERVATOIRE DE LA LAÏCITÉ. Un renversement des règles. «Au moment où je veux absolument renouer le lien de confiance, qui s'est distendu, entre les parents et l'école (…), tout doit être mis en œuvre pour éviter les tensions», a argumenté la ministre.
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DÉFENSEUR DES DROITS faisant état de «zones grises», la plus haute juridiction administrative avait estimé que les accompagnateurs n'étant ni «agents» ni «collaborateurs» du service public, ils n'étaient pas soumis aux «exigences de neutralité religieuse». Tout en laissant possibles certaines restrictions liées au trouble à l'ordre public. Un avis ambigu, laissant au fond la laïcité au milieu du gué. Après les déclarations de la ministre de l'Éducation, les parties concernées par l'affaire réclament plus que jamais des éclaircissements. Du côté des mères voilées d'abord, ces déclarations ont fait naître «un espoir». «Elle doit maintenant aller jusqu'au bout», explique le collectif MAMANS TOUTES ÉGALES
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Du côté des «responsables de terrain», on apprécie moyennement le «cadeau» de la ministre. Car c'est à eux, en effet, que revient la tâche de trouver un «équilibre» dans les cas délicats. «Il peut y avoir des situations particulières, liées par exemple au prosélytisme religieux, qui peuvent conduire les responsables locaux à recommander de s'abstenir de manifester leur appartenance ou leur croyance religieuse», a précisé NAJAT VALLAUD-BELKACEM devant l'OBSERVATOIRE DE LA LAÏCITÉ. Une position qui fait bondir enseignants et personnels de direction. À eux donc, de juger du caractère ostentatoire d'une tenue. Est-ce le cas pour un discret voile fleuri ? Sans principe clair, les appréciations peuvent varier selon les individus, les établissements, la réalité du terrain. «La laïcité est une valeur, un principe, pas une chose que l'on adapte en fonction de la réalité, assène JEAN-LOUIS AUDUC, ancien directeur d'IUFM qui suit de près ces questions. L'expérience montre que l'on a besoin de clarté.»
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Beaucoup, en effet, font le parallèle avec les affaires de voiles dans les collèges et lycées en 1989. À l'époque, le CONSEIL D'ÉTAT, saisi par LIONEL JOSPIN, MINISTRE DE L'ÉDUCATION, avait estimé que le port de signes religieux à l'école n'était pas «incompatible avec la laïcité», à condition qu'il ne soit pas «ostentatoire et revendicatif». Et laissait au terrain le choix d'arbitrer. Le débat s'était finalement soldé par l'adoption de la loi de 2004, interdisant le port de signes ou de tenues manifestant une appartenance religieuse dans les établissements scolaires. «À vingt-cinq ans d'intervalle, NAJAT VALLAUD-BEL-KACEM choisit la même attitude et commet la même erreur que LIONEL JOSPIN, estime ALBERT-JEAN MOUGIN, vice-président du SYNDICAT NATIONAL DES LYCÉES ET COLLÈGES (SNALC). Ce ne sera pas tenable. L'État ne peut demander à ses agents d'incarner à eux seuls et selon les circonstances le principe, devenu variable de la laïcité.».
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Faut-il donc préciser le statut des accompagnateurs ? «À partir du moment où les parents encadrent une sortie scolaire, ils s'apparentent à des agents du service public. Ils incarnent des valeurs et se doivent de respecter la laïcité», estime CATHERINE PETITOT, secrétaire générale adjointe du SYNDICAT DES PERSONNELS DE DIRECTION (UNSA), qui demande des «clarifications juridiques». Faut-il légiférer ? La question est loin de faire l'unanimité à gauche, entre les tenants d'une approche libérale et les partisans de la stricte neutralité. NAJAT VALLAUD-BELKACEM peut-elle se risquer à abroger la CIRCULAIRE CHATEL ? À droite, le député ÉRIC CIOTTI a initié une proposition de loi visant à «inclure les sorties scolaires dans la loi de 2004», enregistrée le 22 octobre à l'Assemblée. Le groupe UMP pourra décider de l'inscrire à l'ordre du jour.
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