ÉDUCATION NATIONALE PÉDOPHILIE ET PROSTITUTION
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TARN LE PROF ENVOYAIT DES SEXTOS À UN ÉLÈVE DE 12 ANS |
19 JANVIER 2017 LE DAUPHINE . Un professeur de CASTRES a été condamné mercredi à deux ans de prison avec sursis pour «corruption de mineur». Il avait harcelé un élève de 12 ans avec des SMS salaces pendant quatre mois avant d'être dénoncé par le collégien. . Un jeune garçon, élève de 6e, âgé de 12 ans au moment des faits, a été harcelé par son prof via des SMS salaces pendant quatre mois, selon LA DÉPÊCHE DU MIDI. . L’affaire remonte à 2014 et a eu lieu au COLLÈGE JEAN-MONNET de CASTRES, dans le TARN. L'enseignant en histoire-géographie, aujourd’hui âgé de 46 ans, a été jugé mercredi devant le TRIBUNAL CORRECTIONNEL pour «corruption de mineur». Divorcé et père de trois enfants, il a refait sa vie avec une nouvelle compagne depuis. . AVEC DES PHOTOS . Les SMS à connotation sexuelle étaient parfois accompagnés d'une photo. Des mails ont suivi, puis des invitations, refusées par le garçon, à se rejoindre via une caméra devant SKYPE. Le collégien a esquivé pendant plusieurs semaines son harceleur, avant d’oser se confier à une amie puis aux responsables de l’établissement. . Le professeur a été condamné à deux ans de prison avec sursis assortis d’un suivi socio-psychologique de cinq ans avec obligation de soins. Il a été radié de l’EDUCATION NATIONALE après la découverte des faits. . L'enquête a établi qu'il était accro aux réseaux sociaux et aux «TCHATS» en direct à caractère sexuels avec des inconnus adultes, hommes ou femmes. Il fréquentait aussi certains sites pédophiles. . Il est désormais inscrit au fichier des délinquants sexuels et interdit d’exercer pendant une décennie un métier en relation avec les mineurs. Et bien sûr, il ne doit pas entrer en contact avec sa jeune victime, qui fait aujourd'hui l’objet d’un suivi psychologique. |
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12 JANVIER 2017 L'ECHO REPUBLICAIN . Toutes écoles confondues, publiques et privées. Ces chiffres sont publiés à l'occasion de l'incarcération, mercredi 11 janvier, d'un enseignant du LYCÉE NOTRE-DAME DE CHARTRES, alors qu'il avait déjà eu deux condamnations. Le PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE DE CHARTRES a rappelé : . «Condamné à deux ans de prison avec sursis et à trois ans de mise à l’épreuve en 1997, à CAEN ; et, en 2006, à GRASSE, pour agressions sexuelles. Avec interdiction d’exercer pendant cinq ans la deuxième fois» «Son casier judiciaire N° 2 est néant. Les condamnations ne restent qu’au N° 1 lorsque la mise à l’épreuve est terminée. Il faudrait revoir le système. J’ai alerté ma hiérarchie» . Une plainte pour viol avait également été classée sans suite. Tout fonctionnaire, comme tout employé du privé sollicité par son employeur, doit fournir un «extrait de casier judiciaire». Il s’agit en l’occurrence d’une partie, seulement, de la totalité du casier, dit «Bulletin N° 2», qui fluctue avec le temps. Des peines purgées en sont retirées et ne restent que sur le «Bulletin N° 1», qui n’est accessible qu’aux services enquêteurs et judiciaires. L’employeur peut ainsi ne pas savoir si son nouvel employé a déjà été condamné. Autre difficulté, l’extrait fourni à l’embauche n’est pas actualisé en cas de condamnation postérieure. . LE CAS DE CET ENSEIGNANT N'EST PAS ISOLÉ. 12 ENSEIGNANTS EN PRIMAIRE ET 15 DANS LE SECONDAIRE ONT ÉTÉ SUSPENDUS DE LEURS FONCTIONS EN 2015 POUR DES DÉLITS PÉDOPHILES. SOIT 27 ENSEIGNANTS AU TOTAL. 19 AVAIENT ÉTÉ RADIÉS EN 2014, 26 EN 2013, 15 EN 2012. |
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11 FÉVRIER 2015 LE ROUGE ET LE NOIR
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* On apprend ce matin par RTL qu’un professeur de 28 ans exerçant dans le 11e arrondissement de PARIS a été placé derrière les barreaux pour détention de fichiers pédopornographiques.
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* Hier, ON APPRENAIT qu’un instituteur qui avait fait des avances sur Internet à ce qu’il croyait être une fillette a été relaxé de corruption de mineur et uniquement condamné pour possession d’images pédopornographiques.
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* Mi JANVIER, c’était à ESCAUTPONT, dans le NORD, qu’un instituteur était mis en examen pour agressions sexuelles sur mineures.
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* Fin JANVIER, la cour d’assises du TERRITOIRE DE BELFORT jugeait le cas d’un professeur de musique accusé de viol sur un garçon âgé de 14 ans,
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* Dans les DEUX-SÈVRES, le tribunal correctionnel jugeait les «invitations» sexuelles envoyées par un enseignant.
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* Début JANVIER, À LONGUÉ-JUMELLES, dans le MAINE-ET-LOIRE, un professeur de collège était arrêté pour le viol d’une élève.
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* Fin DÉCEMBRE, NORD on découvrait qu’un autre enseignant était jugé pour diffusion d’images pédopornographiques dans la région de DOUAI.
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* Début DÉCEMBRE, à KERGUÉNEC, en LOIRE-ATLANTIQUE, une enquête ouverte au départ pour agression sexuelle par un enseignant a révélé que celui-ci détenait plusieurs milliers de photos pornographiques d’adolescents.
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* MARS 2015 VILLEFONTAINE (Isère) Une quinzaine de plaintes ont été déposées contre l’instituteur de Villefontaine (Isère). Les parents sont hantés par une question : combien de viols ?
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* AVRIL 2015 RENNES un professeur de sport a été suspendu
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* MARS 2015 MOSELLE collège de Marly des photos dénudées envoyées à un élève
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* MARS 2015 VERSAILLES Un instituteur de Versailles écroué pour des viols présumés sur une fillette du Rhône
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* AVRIL 2015 LILLE (Pas de Calais) Cet enseignant a été condamné en comparution immédiate pour possession de photos à caractère pédopornographiques à 18 mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Boulogne-sur-mer
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* AVRIL 2015 PERPIGNAN école Boussiron instituteur à la barre pour abus sexuels
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* AVRIL 2015 RUEIL MALMAISON école publique Claude-Monet (Hauts-de-Seine) un instituteur a été suspendu ce vendredi après la découverte d'images pédopornographiques dans son ordinateur
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* AVRIL 2015 SAVOIE, école de La Planaise, responsable de plusieurs classes de l'école un enseignant de 49 ans visé par 43 plaintes pour viols ou agressions sexuelles sur mineurs avait dirigé des séjours dans une colonie, en Charente-Maritime
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* AVRIL 2015 POITIERS lycée Camille-Guérin Un professeur de philosophie âgé de 52 ans a été placé en garde à vue. Il est accusé par trois de ses anciennes élèves d’ «agressions sexuelles» et «d’agressions sexuelles et viol sur personne vulnérable», pour des faits commis durant l’année scolaire 2013-2014
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* FÉVRIER 2016 ESSONNE le prof arrêté pour pédophilie avait déjà été condamné à 15 mois de prison en Angleterre en 2006 pour «relations sexuelles avec un enfant»
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Alors que les affaires se multiplient et sont le plus souvent étouffées par le ministère de l’ÉDUCATION NATIONALE, on ne peut que s’interroger du silence des médias nationaux.
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On s’étonnera de ne pas voir apparaitre les titres suivants : Pédophilie :
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* «ÉDUCATION NATIONALE : LA TOURMENTE PÉDOPHILE» (LE JDD),
* «L’ÉDUCATION NATIONALE FACE AUX SCANDALES DES PROFS PÉDOPHILES» (LIBÉRATION),
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SILENCIEUSE, DÉJÀ LORSQUE LE SCANDALE DE LA LIGNE AZUR, PARTENAIRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE, ÉTAIT DÉNONCÉ PAR LE CONSEIL D’ÉTAT (Le rapporteur évoquait alors que certaines pratiques illégales comme l’usage de drogues ou la pédophilie étaient présentées par la LIGNE AZUR sans que leur illégalité ne soit soulignée), NAJAT VALLAUD-BELKACEM a le devoir de communiquer sur ces nouveaux scandales et lever l’Omerta sur les chiffres des abus sexuels au sein de l’ÉDUCATION NATIONALE.
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10 AVRIL 2015 MADAME LE FIGARO
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Entre 6 000 et 8 000 mineurs se prostitueraient en FRANCE selon les associations, qui alertent sur de terribles pratiques se développant dans les toilettes des collèges, et ce quel que soit le quartier. Enquête sur un phénomène encore tabou.
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«En quatrième, j'ai pratiqué des actes sexuels avec un garçon de ma classe dans les toilettes du collège pour 15 euros. Pour moi, ce n'était pas très grave, d'autres copines l'avaient déjà fait. Aujourd'hui, j'ai tellement honte...» À 14 ans, JULIE habite dans les beaux quartiers de la capitale et n'est pas la seule à s'être ainsi prostituée. C'est aussi le cas de CAROLINE, qui habite dans le 17e arrondissement de PARIS : «L'année dernière, j'ai fait une fellation et pratiqué la sodomie avec deux garçons pour avoir un téléphone. J'avais 13 ans» Elles font partie des dizaines de jeunes filles qui ont fini par craquer et tout raconter à leurs parents. Ensuite, elles ont vu des psys, certains travaillant avec des associations qui alertent aujourd'hui sur l'ampleur de cette prostitution infantile dans les toilettes des collèges.
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«Ce phénomène s'étend», assure la pédopsychiatre MARTINE GUYART, spécialisée dans l'accueil des jeunes se prostituant. Dans son cabinet situé dans le 16e arrondissement de la capitale, elle a «reçu, depuis la rentrée, une dizaine de jeunes de l'ouest parisien qui ont échangé leur corps contre une petite somme ou un objet. S'il ne faut pas s'affoler, la société doit réaliser que cela se développe»
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«NOUS NE SOMMES PAS EN THAÏLANDE»
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Provoquer cette prise de conscience, voilà l'objectif de la présidente de l'association AGIR CONTRE LA PROSTITUTION DES ENFANTS (ACPE), ARMELLE LE BIGOT-MACAUX : «Dans les toilettes des collèges, via Internet, de 6000 à 8000 enfants se prostituent en FRANCE, des Français ou des étrangers. Certains pour survivre. Il est temps de réagir» Par «enfants», ARMELLE LE BIGOT-MACAUX entend des «mineurs». Et si elle utilise ce terme plus frappant, ce n'est pas sans raison : «Cela fait des années que nous alertons les services publics, et très peu de choses sont faites. Pourtant, il s'agit d'un sujet de société aussi important que la drogue dans les années 1990»
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À la BRIGADE DE PROTECTION DES MINEURS (BPM) DE PARIS, le COMMISSAIRE VIANNEY DYÈVRE tempère : «Ces chiffres sont exagérés et ne proviennent que d'estimations faites par les associations. Chaque année, nous traitons entre 20 et 60 cas de prostitution de mineurs à PARIS, jamais plus. Cela existe, mais nous ne sommes pas en THAÏLANDE. D'autant plus que le proxénétisme de mineurs est passible de 20 ans de prison et de 3 millions d'euros d'amende. C'est assez dissuasif pénalement» Du côté des associations, cet écart ne serait dû qu'au fait «que les dépôts de plainte sont très rares».
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Si les chiffres de la police semblent n'être que la partie émergée de l'iceberg et ceux des associations paraissent élevés, «c'est parce qu'il s'agit d'un phénomène très diversifié et dont les formes varient perpétuellement», explique ADRIENNE O'DEYE, sociologue et anthropologue, coauteure du dernier RAPPORT SUR LA PROSTITUTION DE MINEURS À PARIS remis au MINISTÈRE DE LA JUSTICE en 2006. Depuis, «avec tous les moyens de communication, cela échappe à tout contrôle. Identifier le problème et avoir des chiffres précis est quasiment impossible».
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HAUSSE DE LA PROSTITUTION OCCASIONNELLE
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D'autant que l'expression «prostitution des mineurs» regroupe différentes pratiques. La plus répandue serait celle entre adolescents, comme l'explique ARMELLE LE BIGOT-MACAUX : «La prostitution occasionnelle dans les toilettes des établissements est en hausse. Les psychiatres avec lesquels nous travaillons nous font part de nombreux cas» Elle évoque aussi le cas des LOVER BOYS, ces garçons qui «mettent à la disposition» de leurs amis leur copine en échange de quelques euros ou d'objets, comme des téléphones. Un vrai cas de proxénétisme qui ne revient jamais aux oreilles de la police»
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D'autres types de prostitution sont tournés vers les adultes : des filles qui se prétendent majeures et passent des annonces sur les réseaux sociaux, des jeunes qui vendent leur corps contre un loyer ou un repas, et des mineurs exploités par des réseaux. Des pratiques contre lesquelles il est très dur de lutter, comme l'explique le COMMISSAIRE VIANNEY DYÈVRE : «Nous écumons les sites, mais comment vérifier l'âge d'une fille si personne ne porte plainte ? C'est pareil pour celles qui sont sur le trottoir : il est très compliqué de déterminer si elles sont majeures. Pour cela, il faut qu'il y ait un signalement, et les clients ne savent quasiment jamais qu'elles sont mineures. Et le reste des pratiques est assez invisible»
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«LA DÉSANCTUARISATION DU CORPS»
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Pour les associations, il faut lever le tabou de la prostitution occasionnelle. Celle qui ne semble «pas grave», si l'on en croit le discours des jeunes filles. Et que personne ne parvient à stopper faute de prévention. «Les professionnels de l'éducation et du social, comme les associations, ne sont pas du tout sensibilisés à ce problème. Alors comment voulez-vous que des comportements déviants soient détectés ? regrette la présidente de l'ACPE. C'est la raison pour laquelle nous avons réalisé une vidéo choc, diffusée sur Internet»
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Quant aux jeunes, ils découvrent souvent trop tard les effets néfastes de ce commerce qu'ils croyaient anodin. «L'une des raisons de cette inconscience est une «désanctuarisation du corps» chez pas mal de jeunes. Ce n'est plus quelque chose de très intime, d'extrêmement précieux. Et cela s'est accentué avec le libre accès à la pornographie. Désormais, faire une fellation pour quelques euros ce n'est «pas grave», explique la pédopsychiatre MARTINE GUYART. «Forcément, les actes augmentent. D'ailleurs, certains enfants que je vois ne se rendent même pas compte que c'est mal et interdit» La professionnelle s'inquiète de voir le sujet rester tabou. «Très peu d'études, aucune mesure concrète, pas de campagne de prévention... Des milliers de mineurs se prostituent, et on ne fait rien»
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14 DECEMBRE 2016 LE PARISIEN
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Sur la grille d’entrée de l’établissement, aucun mot n’informe les parents du drame qui aurait eu lieu lundi après les cours, au COLLÈGE JEAN-ZAY DE BONDY. Pourtant la nouvelle a rapidement circulé auprès des élèves. «Une adolescente a été violée par des gars du bahut», lâche un groupe de jeunes filles croisé, mercredi après-midi, à proximité de cet établissement classé REP + (RÉSEAU D’ÉDUCATION PRIORITAIRE), situé dans le quartier nord de la ville. Ces trois élèves de troisième se disent «choquées» de connaître à la fois la victime et les auteurs présumés.
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Lundi vers 16 h 30, une ado de 13 ans aurait été entraînée par quatre jeunes âgés de 14 à 16 ans dans les toilettes du collège. «Deux d’entre-deux auraient alors abusé d’elle tandis que les deux autres observaient la scène», indique une source proche du dossier. Mais les enquêteurs restent prudents. «La victime a désigné ses agresseurs qui réfutent les accusations. Ils contestent tous avoir été présents sur les lieux» Interpellés mercredi matin, les quatre jeunes étaient encore en garde à vue mercredi soir. Celle-ci a été prolongée.
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D’après la jeune fille, il s’agirait «d’une pénétration digitale». Cependant, son récit reste sur certains points assez confus. L’un des auteurs présumés aurait pu démontrer qu’il n’était pas dans les toilettes au moment indiqué. L’examen médico-légal de l’adolescente a établi «qu’elle présentait des lésions qui pourraient être compatibles avec sa version des faits», poursuit cette même source.
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«On n’aurait jamais cru que des camarades de classe soient capables de faire un truc pareil…», regrette une élève, qui semble tout de même avoir du mal à réaliser la gravité des accusations. «Un collégien, ça peut aller en prison pour ça ?», s’interroge-t-elle.
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Mardi, l’INSPECTION ACADÉMIQUE — qui a accompagné la famille de la victime dans son dépôt de plainte — a mis en place une cellule psychologique au sein de l’établissement. «Il n’y a pas eu d’élève témoin de l’agression», précise tout de même le RECTORAT DE CRÉTEIL. Les quatre auteurs présumés ont été exclus à titre conservatoire en attendant de passer devant un conseil de discipline.
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La MAIRE DE LA COMMUNE, SYLVINE THOMASSIN (PS), se dit «scandalisée» par cette affaire, rappelant que la ville réalise un «travail de fond» dans les établissements scolaires, dès le primaire, pour aider les élèves à mieux appréhender les relations garçons/filles. L’édile a souligné que les familles qui le souhaiteraient seraient accueillies à la MAISON DES PARENTS. «Ma mère flippe grave !», lâche ainsi une adolescente, qui se sent pourtant «en sécurité dans l’établissement».
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Un avis qui n’est pas partagé par les enseignants. Le vendredi 2 décembre, une professeur d’EPS avait été agressée par d’anciens élèves exclus de l’établissement. Le 6 décembre, plusieurs syndicats de JEAN-ZAY (SNES-FSU, SE-UNSA et CGT EDUCATION) avaient fait grève pour dénoncer l’insécurité qui régnait au sein du collège. Dans une lettre adressée à la DIRECTION ACADÉMIQUE le 5 décembre, les professeurs réclamaient la sécurisation du site, notamment de la grille arrière «devenue un lieu de passage fréquent». «Cela n’a aucun lien, tient à préciser le RECTORAT. Dans l’affaire de cette jeune fille, les auteurs présumés sont des élèves de l’établissement. Il n’y a pas eu d’intrusion extérieure»
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20 OCTOBRE 2014 FRANCEINFO.FR
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C’est une campagne choc que lance l’association AGIR CONTRE LA PROSTITUTION DES ENFANTS. En FRANCE, 5.000 à 8.000 mineurs sont prostitués. Parfois même en milieu scolaire.
. Pour cette campagne, l'ACPE a délibérément décidé de provoquer. Une des vidéos bientôt diffusées à la télé et sur Internet, MONTRE par exemple les toilettes d’un établissement scolaire. Par terre, un cartable. Derrière une porte, on devine la silhouette d’une jeune fille, accroupie, en train de faire une fellation.
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LE LUNDI 20 OCTOBRE 2014 . L'UNE DES TROIS VIDÉOS QUE VOUS VERREZ À LA TÉLÉVISION . Ces images sont choquantes mais bien réelles, dès le collège. Car parler de prostitution des mineurs aujourd'hui, ce n’est plus seulement sous la forme de réseaux tels qu’on les connaissait avant. MARIE DERAIN, ancienne Défenseur des Enfants, soutient la campagne. «L'enjeu c'est d'éviter que des enfants s'organisent spontanément pour se prostituer eux-mêmes ou bien d'entrer dans le système des «BOYS LOVERS» avec des questions qui vont prostituer leurs petites amies au motif justement que c'est une preuve d'amour si elles sont capables d'aller coucher ou faire une fellation à un autre garçon».. «Il faut juste reconnaître que ceci est un risque dans notre société»
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Les «BOYS LOVERs», ce sont des sortes de proxénètes adolescents donc. Un phénomène très difficile à accepter. Tellement difficile d’ailleurs que la question reste pour l’instant taboue. Et notamment «parce que les adultes sont mal renseignés et donc ne savent pas comment l'aborder». L'une des solutions contre ce phénomène, c'est donc d'en parler. Et c’est bien l’objectif de la campagne lancée par l’association AGIR CONTRE LA PROSTITUTION DES ENFANTS. Sa présidente, ARMELLE LE BIGOT-MACAUX, reste mesurée : «Il faut juste reconnaître que ceci est un risque dans notre société. C'est tout. Moi je n'agite pas de drapeau rouge. Je préviens qu'il faut être vigilant et attentif».
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UN NOUVEAU TERME : LE MIOL . L’ÉCRIVAIN CLAIRE BÉREST A PASSÉ TROIS MOIS À LA BRIGADE DE PROTECTION DES MINEURS DE PARIS POUR SON LIVRE ENFANTS PERDUS, ENQUÊTE À LA BPM AUX ÉDITIONS PLEIN JOUR. Et la première affaire à laquelle elle a été confrontée concernait «des enfants de douze ans, qui faisaient un JEU «action et vérité» et dont les enjeux étaient des sodomies et des fellations. Ça a été filmé et c'est comme ça que c'est arrivé à la brigade des mineurs».
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La brigade des mineurs, qui, devant cette perte de repères chez les adolescents, a ajouté un nouveau mot à son jargon : le MIOL. Un «viol difficile à caractériser entre des enfants jeunes qui n'ont pas conscience de leurs actes».
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L'association ACPE met à la disposition des enseignants UN KIT AVEC UN LANGAGE SPECIFIQUE. |
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