SUPPRESSION
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DE L'ARGENT LIQUIDE EN…
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* «THE MACROECONOMICS OF DE-CASHING» (L'ÉLIMINATION PROGRESSIVE DU CASH) |
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20 JANVIER 2016 REUTERS /
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DAVOS, SUISSE (REUTERS) - L‘argent liquide n‘aura plus cours dans 10 ans, a prédit mercredi JOHN CRYAN, LE PATRON DE DEUTSCHE BANK, lors d‘une table-ronde au FORUM MONDIAL DE DAVOS.
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«Le cash, je pense, n‘existera probablement plus dans 10 ans. Ce n‘est pas quelque chose qui est nécessaire, c‘est terriblement inefficace et cher», a-t-il dit lors d‘une discussion sur les «fintechs», les hautes technologies appliquées à la finance.
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JAMES GORMAN, LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE MORGAN STANLEY, a pour sa part mis en garde contre l’«hystérie» entourant les fintechs. «Cela va se faire sur de nombreuses années et de nombreuses manières», a-t-il estimé.
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Pour DAN SCHULMAN, LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE PAYPAL, la cybercriminalité est bien la principale menace pour l‘industrie financière. «Le prochain grand stress sera quand le système financier sera piraté pendant un ou deux jours», a-t-il averti.
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La fin de la monnaie fiduciaire est programmée. C’était même un des sujets «chauds» du 44ème WORLD ECONOMIC FORUM de DAVOS qui s’est tenu en janvier 2014. |
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2 DÉCEMBRE 2017 EPINALINFOS /
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Du changement en centre-ville ! De nouveaux horodateurs sont progressivement installés à EPINAL. Plus faciles, ils permettront de payer son stationnement par carte bancaire, même sans contact.
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Depuis quelques jours, les anciens horodateurs sont remplacés par de nouveaux installés dans les rues de la cité par les agents de Q-PARK, la société qui gère le stationnement à EPINAL. Les nouveaux appareils permettront de payer son stationnement sans sortir de monnaie. Il suffit de prendre sa carte bancaire et il est même possible d’utiliser le sans contact.
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SAISIR SA PLAQUE D’IMMATRICULATION
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Le tarif du stationnement et des amendes ne change pas. Par contre, avec ce nouveau système, l’automobiliste a l’obligation de saisir la plaque d’immatriculation de son véhicule.
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«C’est compliqué, il faut mémoriser sa plaque » déplore une dame devant l’horodateur de la place Jeanne d’Arc d’EPINAL. D’autres se réjouissent de cette nouvelle installation. «Pour moi ça fonctionne bien. Avec le sans contact, c’est assez rapide» commente un homme. Il est encore possible de prendre un ticket et de l’apposer sur le pare-brise de son véhicule, mais avec la numérisation de la plaque d’immatriculation, les policiers équipés peuvent savoir immédiatement si vous avez payé votre stationnement. Cette démarche permet de préparer à la dématérialisation.
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FORFAITS DE POST-STATIONNEMENT DE 17 EUROS
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Concernant les PV de stationnement, dès le mois de janvier 2018, EPINAL, passe aux forfaits de post-stationnement fixés à 17 euros. Cette réforme transforme l’amende pénale qui sanctionne les infractions au stationnement payant sur voirie, en une redevance dont le montant est fixé par la mairie. Le montant sera directement perçu par la ville.
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Si l’automobiliste ne paye pas son stationnement, l’amende sera remplacée par une redevance d’occupation du domaine public versée à la collectivité par l’usager. «En théorie, le conducteur aura le choix entre s’acquitter immédiatement du montant du FPS à l’horodateur, ou le faire à la suite d’un avis de paiement notifié par la ville qui aura constaté le défaut de paiement, stationnement non payé ou paiement dépassé» explique MICHEL HEINRICH.
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18 JANVIER 2018 LE FIGARO / LE PARISIEN /
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avant de glisser leur carte bancaire dans le lecteur intégré.
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Ce prototype a été imaginé par CHRISTOPHE ROUSSELOT, DIRECTEUR DU DÉVELOPPEMENT DES RESSOURCES FINANCIÈRES AU DIOCÈSE DE PARIS avec ACTOLL, une PME de l’ISÈRE. Il fait la promesse d'un «anonymat» de la transaction.
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Depuis 2016, il est possible de faire un don via l'application «La Quête» mais cette fois-ci le paiement se fait directement.
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Vu l'état alarmante de l'économie mondiale, la suppression définitive du cash pourrait favoriser le retour de la croissance. Aussi saugrenue soit-elle, cette idée est défendue par l'économiste américain KENETH ROGOFF ou encore BENOÎT COEURÉ, membre du directoire de la BCE. Pour NICOLAS DOZE, la suppression de l'argent liquide devrait permettre aux banques de proposer de supers taux négatifs jusqu'à -5%. Avec ce système, on pourrait peut-être relancer cette fameuse inflation qui fait tant rêver les banquiers centraux, a-t-il ajouté. |
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PIERRE JOVANOVIC |
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22 JANVIER 2018 CUBIC /
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Ce 22 janvier 2018 marque l'ouverture de la première épicerie automatique d'AMAZON. Testée depuis fin 2016, elle ouvre enfin au public.
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Deux ans après l'ouverture de sa première librairie «en dur», AMAZON inaugure aujourd'hui sa première épicerie. Située au rez-de-chaussée de son siège social, à SEATTLE, elle a la particularité de fonctionner sans caisses.
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UN MAGASIN SANS CAISSES : VOUS L'AVEZ RÊVÉ, AMAZON L'A CRÉÉ
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Il a fallu quatre ans à AMAZON pour mettre sur pied ce magasin automatisé. Ouvert depuis décembre 2016 aux seuls employés d'AMAZON, il a dû rester au stade de test pendant plus d'un an, avant de pouvoir enfin ouvrir au public en ce début de 2018. Pour le moment, AMAZON se garde bien d'annoncer l'ouverture d'autres magasins de ce type, mais par le biais de GIANNA PUERINI, LA VICE-PRÉSIDENTE D'AMAZON GO, l'entreprise fait savoir qu'elle souhaiterait en ouvrir «le plus possible».
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En entrant dans le magasin, le client passe par un portique où il scanne le QR code qui lui est fourni par l'application AMAZON GO. Au fur et à mesure qu'il prend des produits, ils sont ajoutés à son «panier» virtuel, qu'il peut consulter à tout moment sur l'application mobile. Et pour régler, nul besoin de scanner les articles ni sortir sa carte bleue : il suffit de quitter le magasin avec les produits, la carte bancaire associée au compte AMAZON du client est débitée automatiquement.
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AMAZON GO A ESSUYÉ DES DIFFICULTÉS TECHNOLOGIQUES PAR LE PASSÉ, MAIS EST PRÊT À OUVRIR
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Depuis les premiers tests, AMAZON a su trouver la solution au problème qui survenait lorsqu'on venait faire ses courses accompagné : le «cerveau» du magasin plantait tout simplement. Si l'on vient avec quelqu'un (un enfant par exemple), il faut passer le téléphone à la deuxième personne pour qu'elle scanne le même QR code en entrant. Comme ça, le système sait que les produits pris par le détenteur du compte et son accompagnant doivent être facturés au détenteur du compte. Et lorsqu'on vient seul et qu'on s'est identifié en entrant, il est important de ne jamais prendre de produits que d'autres clients (personnes à mobilité réduite par exemple) pourraient vous demander d'aller chercher pour eux : l'IA d'AMAZON GO n'est pas assez intelligente pour comprendre une telle situation.
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Les mois qui viennent permettront de savoir si ce magasin AMAZON GO se révèle technologiquement et économiquement viable. Pour le moment, une chose est sûre : pour la première fois dans l'histoire de la grande distribution, l'étape fastidieuse du règlement a pu être fluidifiée au maximum, au point qu'on ne s'en aperçoive même pas.
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9 DÉCEMBRE 2017 LESOIR.BE /
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D’après JOHN HOWELLS, CEO DU RÉSEAU DE DISTRIBUTEURS DE BILLETS AU ROYAUME-UNI, les automates pourraient disparaître d’ici une dizaine d’année.
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JOHN HOWELLS, QUI EST À LA TÊTE DU RÉSEAU .LINK possédant 70 000 distributeurs de billets dans tout le Royaume-Uni, est persuadé que les transactions avec de l’argent liquide vont plonger dans les dix prochaines années. «Dans les cinq à dix ans à venir, arrivera un moment où nous n’aurons plus besoin des automates. Nous avons besoin d’autres manières pour que les clients aient accès à du cash, et la manière la plus évidente est par le biais des commerçants», a t-il déclaré à MAILONLINE.
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MIKE CHERRY, DE LA FÉDÉRATION DE PETITES ENTREPRISES, dit cependant que «suggérer que les détaillants puissent prendre le rôle des distributeurs sera un fardeau pour les sociétés qui sont souvent petites et ont elles-mêmes des problèmes d’accès à l’argent liquide».
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Cette chute de l’utilisation de liquidités rendra à terme les distributeurs non rentables et forcera à les supprimer, provoquant la disparition totale de moyens de retrait, et en premier lieu dans les zones plus isolées. S’ils veulent obtenir des liquidités, les clients devront se tourner vers les magasins et boutiques qui devront toujours disposer de réserves, faisant d’eux des cibles potentielles pour les voleurs.
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La disparition totale des distributeurs est donc un sujet sensible et devra être résolue dans les années à venir. L’utilisation toujours en augmentation de cartes de crédit joue bien évidemment un rôle dans cela, tout comme l’adoption récente du paiement sans contact, les consommateurs ayant de moins en moins besoin d’argent liquide sur eux, même pour de petits achats.
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31 JANVIER 2017 BUSINESSBOURSE . . VOUS POUVEZ CONSULTER CE TEXTE DIRECTEMENT SUR LE SITE DE L’UNION EUROPÉENNE AU FORMAT PDF |
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23 JUILLET 2017 L'OBS /
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PÉKIN (AFP) - Une course en taxi, des frais de scolarité ou une botte de radis... Les Chinois paient de plus en plus avec leur téléphone portable si bien que le pays qui a inventé le papier monnaie pourrait bien être le premier à s'en débarrasser.
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Dans un des derniers marchés en plein air de PÉKIN, YANG QIANQIAN scanne à l'aide de son smartphone le code-barre que lui tend un commerçant sur son propre téléphone. En un clin d’œil, la transaction est faite et la jeune femme, qui étudie la danse, s'en va avec ses sacs en plastique remplis de poires, de patates et d'une pastèque.
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«J'ai du liquide sur moi mais ce n'est pas très pratique à sortir quand je porte des sacs», observe l'étudiante. Alors que le téléphone, QIANQIAN et ses compatriotes l'ont presque déjà tout le temps à la main...
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Dans les grandes villes, le paiement mobile est omniprésent. Lors de la seule année dernière, la valeur des marchandises achetées à partir de terminaux mobiles a été multipliée par trois, à près de 5.000 milliards d'euros, d'après le cabinet IRESEARCH.
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Une expansion largement soutenue en CHINE par la vigueur du commerce électronique, alors que les consommateurs boudent de plus en plus les points de vente classiques pour tout commander en quelques clics depuis la maison ou le bureau, du repas de midi au billet d'avion.
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«Il est tout à fait possible que la CHINE devienne dans les dix ans qui viennent la première ou l'une des premières sociétés sans argent liquide», pronostique BEN CAVENDER, DIRECTEUR AU CABINET D'ÉTUDES DE MARCHÉ CHINA MARKET RESEARCH GROUP.
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Selon lui, le marché du paiement mobile en CHINE est déjà 40 à 50 fois plus gros que son équivalent aux ÉTATS-UNIS.
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- CAP SUR L'ÉTRANGER -
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Le pays compte deux géants du paiement mobile, qui comptent à eux deux des centaines de millions d'utilisateurs : ALIPAY, filiale d'ANT FINANCIAL, propriété du groupe de commerce électronique ALIBABA, et WECHAT PAY, filiale du service de messagerie WECHAT, omniprésent en CHINE (groupe TENCENT).
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Le paiement mobile est tellement entré dans les mœurs que certains restaurants de PÉKIN n'acceptent plus les billets de banque. Taxis, vendeurs de rue, salons de coiffure, affichent bien souvent le code QR que leurs clients n'auront qu'à scanner pour régler leur transaction.
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Résultat, les espèces sonnantes et trébuchantes, qui représentaient encore 61% de la valeur des paiements en 2010, devraient voir leur part tomber à 30% en CHINE en 2020, prévoit l'alliance BETTER THAN CASH, soutenue par les NATIONS UNIES pour aider à la transition vers le paiement électronique, particulièrement dans les pays pauvres.
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Les Chinois sont passés d'autant plus vite au paiement par smartphone que la carte bancaire a eu assez peu le temps de s'implanter dans le pays après sa généralisation dans les années 2000.
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Mais les plus âgés restent parfois rétifs à l'usage du portable. «Le liquide, c'est plus pratique parce que je vieillis et ne vois pas très bien», confie une marchande de rue sexagénaire. Elle doit parfois accepter les paiements par smartphone parce que bien des clients n'ont plus d'espèces sur eux.
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Fort de leur succès, ALIBABA et TENCENT commencent à se tourner vers l'étranger, visant le marché des touristes chinois à l'international. TENCENT vient de s'allier début juillet à l'allemand WIRECARD pour lancer WECHAT PAY en EUROPE, où ALIPAY est déjà disponible.
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La sécurité des paiements mobiles est cependant source d'inquiétude, des malfaiteurs ayant par exemple eu l'idée de remplacer les vrais codes barre par des faux afin de voler les données d'utilisateurs et de vider leur compte en banque.
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Soucieuses d'encourager la consommation et l'utilisation des services financiers, les autorités sont à la recherche «du juste équilibre entre l'innovation et la réglementation», selon BETTER THAN CASH.
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22 FÉVRIER 2017 ECONOMIC DAILY NEWS / ZEROHEDGE / LE SAKER FRANCOPHONE / LE BLOG A LUPUS / . Le virus cancérigène et liberticide mondial que sont les interdictions d’utilisation d’espèces, au nom de la lutte contre le terrorisme, a atteint les côtes taïwanaises cette semaine. Selon un article du quotidien de TAIPEI, l’ECONOMIC DAILY NEWS, qui cite une source anonyme du MINISTÈRE DE LA JUSTICE, TAÏWAN pourrait interdire, dans le cadre de la «lutte contre le blanchiment d’argent», toutes les transactions en espèces pour des achats immobiliers et de produits de luxe. . COMME NOUS L’AVONS DÉJÀ MENTIONNÉ, LA GUERRE DÉCLARÉE AUX ESPÈCES ne fait pas que continuer sur sa lancée, mais elle s’intensifie. . Elle a commencé en OCCIDENT, par des petites intrusions dans notre droit à utiliser la monnaie de notre propre pays. Cette guerre s’est étendue à l’INDE de façon brutale, imposée à une population de 1,2 milliards de personnes, dans un pays où 68% des transactions s’effectuent en espèces. Et aujourd’hui, elle s’étend à Taïwan, comme le rapporte le ECONOMIC DAILY NEWS (traduit par GOOGLE TRANSLATE)… . Dans le but de renforcer la prévention et le contrôle du blanchiment d’argent, le ministère de la Justice de TAÏWAN prévoit de promouvoir à grande échelle les transactions dématérialisées. La première vague pourrait concerner les transactions dans l’immobilier, les voitures de luxe et la bijouterie. . Selon la législation concernant la lutte contre le blanchiment de capitaux, qui à l’heure actuelle régit l’utilisation des outils de paiement en espèces, le MINISTÈRE DE LA JUSTICE prévoit des discussions avec les autres instances régulatrices dans la seconde moitié de l’année. . Une fois que la législation sera finalisée, les ventes de biens immobiliers, d’automobiles et de bijouterie ne seront plus autorisées à être effectuées en espèces ; seuls des outils de paiement dématérialisés, comme les cartes de crédit, les cartes bancaires, les chèques, les paiements électroniques ou les virements bancaires seront autorisés. . La législation actuelle exige l’enregistrement et la déclaration de toutes transactions au-delà de 500 000 yuan [aux alentours de 16 000 dollars, et non de 72 000 USD comme mentionne la version originale du texte, qui confond le yuan chinois et le yuan taïwanais, NdT]. . Quant à savoir si ce niveau sera encore abaissé dans le futur, cela reste incertain ; mais pour les biens immobiliers, les automobiles et la bijouterie, le niveau sera de zéro, leurs transactions seront uniquement autorisées en paiements dématérialisés. . En outre, les officiels expliquent que de telles modifications conceptuelles n’affecteraient pas la majorité des hommes d’affaires, tout en admettant qu’elles pourraient représenter un inconvénient pour ceux qui ne peuvent faire la demande d’obtention d’une carte de crédit. . Évidemment, l’excuse invoquée pour cette interdiction d’utilisation des espèces est simple : . Les données internes détenues par le MINISTÈRE DE LA JUSTICE montrent que la répartition des avoirs des groupes criminels est particulièrement concentrée en or, diamants, et en biens immobiliers. Les transactions immobilières sont considérées comme représentant un risque élevé de blanchiment d’argent. . Comme nous l’avions remarqué dans un article précédent, à première vue, la «guerre au cash» a des relents de théorie de la conspiration, et pourtant, tous les gouvernements bénéficieraient de cette capacité accrue de contrôle et y seraient donc très favorables. En fait, il se trouve que cela pourrait représenter la seule solution à leurs problèmes budgétaires actuels. . COMMENT SE DÉROULERAIT CE PLAN ? VOICI EN GROS COMMENT JE PERÇOIS LA PREMIÈRE PHASE : . * Lier la libre-circulation des espèces au terrorisme (créer l’illusion collective que tout mouvement important d’argent suppose une activité criminelle) * Établir un plafond maximal en-deça duquel il est possible de transférer de l’argent sans avoir à le déclarer à une entité de contrôle étatique * Abaisser ce plafond de façon périodique * Habituer les populations à effectuer toutes leurs transactions, petites et grandes, au moyen d’une carte bancaire * Créer l’illusion collective que le simple fait de détenir des espèces est suspect, puisque ce n’est plus le seul moyen de paiement disponible. . La première fois que j’ai écrit sur ce sujet, j’avais essuyé de nombreuses critiques, arguant que la mise en place d’un tel plan était impossible, et encore moins susceptible d’aboutir. Et je dois avouer que ce scénario semblait à l’époque si orwellien, qu’on peut comprendre que cela ait été considéré comme une idée saugrenue. Mais depuis cette époque, ce programme de guerre aux espèces s’est développé extrêmement rapidement. Rien que dans des six derniers mois, ce programme est devenu si visible aux yeux de tous, qu’il a gagné le nom de «Guerre contre le cash». . Des références médiatiques soulignent souvent le fait que des groupes terroristes financent leurs attaques par l’intermédiaire d’argent liquide. Des douzaines de pays ont plafonné les transferts bancaires qui peuvent être effectués sans être déclarés aux autorités. Certains États, notamment la FRANCE, ont déjà commencé à diminuer ces plafonds. D’autres pays, comme la SUÈDE, voient leurs banques commencer à traiter TOUTES les transactions en espèces comme suspectes. . Il semblerait que TAÏWAN soit en train de se joindre à cette guerre déclarée aux espèces. . IL EXISTE TROIS ACTEURS MAJEURS DANS CETTE GUERRE AUX ESPÈCES : . 1. LES INITIATEURS . Qui ? Les gouvernements et les banques centrales. Pourquoi? L’élimination des espèces rendra plus aisée la traçabilité de tous types de transactions, incluant celles effectuées par les criminels. . 2. L’ENNEMI . Qui ? Groupes criminels et terroristes . Pourquoi ? L’existence de billets de banque à forte dénomination facilite les transactions illégales et protègent l’anonymat. . 3. LES VICTIMES COLLATÉRALES . Qui ? Les honnêtes citoyens . Pourquoi ? L’élimination forcée des moyens physiques de paiement aura des répercussions potentielles sur l’économie et sur les libertés civiques. . Les coups portés par les gouvernements dans leur guerre contre les espèces pourraient causer encore plus de dommages collatéraux : . 1. LA PROTECTION DE LA VIE PRIVÉE . * Les transactions dématérialisées incluent systématiquement un intermédiaire ou une tierce partie. * Les gouvernements auront un accès privilégié aux données et transactions personnelles. * Certains types de transactions (PARIS, etc.) pourraient être interdits ou suspendus par les gouvernements. * Les monnaies virtuelles pourraient devenir une alternative pour de telles transactions [peu probable, car les crypto-devises telles le BITCOIN sont en fait plus transparentes que n’importe quel autre moyen de paiement, car tout l’historique de chaque bitcoin est enregistré dans la BLOCKCHAIN, NDT] . 2. L’ÉPARGNE . * Les épargnants n’auront plus la liberté individuelle de garder leurs économies en dehors du système bancaire. * L’élimination des espèces fait des taux d’intérêts négatifs, une possibilité de politique économique pour les dirigeants. Une société sans espèces signifie également que les épargnants sont susceptibles d’être mis à contribution, sans choix individuel, pour remettre à flot des banques en faillite. * Les épargnants n’auraient qu’une marge de manœuvre très restreinte pour réagir à des événements comme la déflation ou l’inflation. . 3. DROITS DE L’HOMME . * La démonétisation rapide d’une économie dans le passé a mené à des violations des droits humains à vivre et à se nourrir. * En INDE, le retrait de la circulation des billets de 500 et 1000 roupies a causé de multiples tragédies humaines, dont des patients à qui ont été refusés des soins, ou d’autres personnes devenues incapables de se nourrir décemment. * La démonétisation d’une économie affecte la possibilité des petites gens et des petits commerçants à survivre grâce au secteur de l’économie informelle. . 4. CYBER-SÉCURITÉ . * Toute la richesse des pays étant dorénavant entreposée de manière électronique, le risque potentiel et l’impact de la cyber-criminalité augmente d’autant. * L’usurpation d’identité pourrait faire disparaître les économies de toute une vie, pour les gens qui en seraient victimes. * Selon l’INSTITUT DE RECHERCHE JUNIPER, le coût des attaques sur les réseaux informatiques devrait s’élever à 2 100 milliards de dollars en 2019. . Cette question a pris de l’ampleur plus rapidement qu’on pouvait le craindre. Il apparaît clairement que les gouvernements mènent cette guerre contre le cash à marche forcée. Il ne peut y avoir qu’une seule raison pour expliquer pourquoi ils précipiteraient un programme qui devrait normalement prendre plus de temps pour être accepté par les populations, et cela doit être qu’ils anticipent l’avènement d’un crash, avant de pouvoir mettre en place la phase suivante de leur plan. |
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2 JANVIER 2017 LE TEMPS . PRÈS DE DEUX MOIS APRÈS LA DÉMONÉTISATION DE 86% DE SON ARGENT LIQUIDE, LE PAYS N’A TOUJOURS PAS RETROUVÉ SA STABILITÉ ET L’ÉCONOMIE COMMENCE À EN PÂTIR . Le 8 novembre dernier, les citoyens indiens applaudissaient à l’annonce surprise de la «démonétisation», perçue comme une décision héroïque de leur premier ministre NARENDRA MODI pour lutter contre la corruption. Dans une économie où les échanges sont monopolisés par l’argent liquide, les deux plus grosses coupures (de 500 et de 1000 roupies, soit environ 7,50 et 15 francs) ont brusquement été invalidées. Quelque 86% de l’argent liquide en circulation a ainsi perdu toute valeur du jour au lendemain. . Par cette mesure, le gouvernement nationaliste hindou a contraint les Indiens à déposer leurs billets désormais hors d’usage dans les banques, où leur valeur était créditée sur leurs comptes d’épargne. Ce qui lui permettait de lancer un gigantesque coup de filet contre l’évasion fiscale et l’économie parallèle. Dans un pays d’1,3 milliard d’habitants, l’expérience est brutale et inédite. . FILES D’ATTENTE ET RESTRICTIONS SUR LES RETRAITS . Depuis lors, l’INDE déchante. Face à la pénurie de billets, la population se serre la ceinture. Pour déposer les coupures invalidées, puis pour se procurer les nouveaux billets introduits au compte-goutte, les Indiens doivent braver les files d’attente et les restrictions imposées sur les retraits. «C’est épuisant mais on s’y est presque habitué, soupire VIKAS, un petit entrepreneur de DELHI. Et c’est pour la bonne cause…» Tentant de minimiser la casse, les autorités n’ont de cesse de publier des circulaires, réajustant tantôt les dérogations, les délais des dépôts ou les volumes des retraits. . Les observateurs voient dans ce désordre logistique l’aveu accablant d’un manque de préparation, que le gouvernement justifie par la nécessité du secret initial. Mais le chaos est indéniable : les banques, toujours à court de liquidités, peinent à rétablir un retour à la normale, alors que la transition monétaire devait s’achever le 31 décembre. . La «démonétisation» était-elle une bonne idée? Les opinions des économistes divergent. ARVIND VIRMANI salue «une mesure efficace» qui, selon BIBEK DEBROY, est une pièce «d’un plus large puzzle». D’autres critiquent l’ampleur des dommages collatéraux. STEVE FORBES, à la tête du magazine FORBES, voit la démonétisation comme un acte «révoltant et immoral». Le PRIX NOBEL D’ÉCONOMIE INDIEN AMARTYA Sen fustige une mesure digne d’un «gouvernement autoritaire», «avec des millions de gens innocents privés de leur argent». . COUP RUDE POUR LA CROISSANCE DU SOUS-CONTINENT . Car le coup porté à l’économie est rude. Les échanges et la consommation sont ralentis et les commerçants voient leurs revenus fondre. Le secteur agricole est l’un des plus meurtris, rares étant les paysans détenant un compte en banque. Payer les salaires des journaliers et des employés du secteur du textile et des bijoux est devenu un casse-tête monumental. Le secteur immobilier, qui recourt aux enveloppes d’argent liquide, est paralysé. D’après les agences de notation, la croissance économique indienne va être limitée à court terme. . Dénonçant «un terrorisme fiscal», les partis d’opposition retrouvent de la voix. Leurs protestations ont perturbé les séances du parlement, face au refus du PARTI DES NATIONALISTES HINDOU AU POUVOIR (BJP) d’y débattre de la démonétisation. RAHUL GANDHI, le VICE-PRÉSIDENT DU PARTI DU CONGRÈS, fustige «une mesure anti-pauvres» et l’ancien PREMIER MINISTRE MANMOHAN SINGH dénonce une «énorme erreur de gestion». . LE PREMIER MINISTRE OPTIMISTE FACE À LA SITUATION . NARENDRA MODI, lui, ne cille pas. Alors que les citoyens de cinq Etats indiens se rendront aux urnes en 2017, le premier ministre réussit la prouesse de conserver une partie de sa popularité. «La démonétisation est un mal à court terme mais apportera des bénéfices à long terme», a-t-il martelé. Sa vision promet une accélération de la croissance grâce à la hausse des dépôts bancaires et des recettes fiscales ainsi qu’une amélioration structurelle de l’économie. . Mais son objectif initial, qui ciblait pêle-mêle la lutte contre l’évasion fiscale, la corruption, la contrebande et le terrorisme, s’est modifié. Son gouvernement insiste désormais sur le succès de la transition vers les paiements électroniques et par cartes qui, devenus incontournables, explosent. Les autorités offrent des exonérations à tout va sur ces transactions, y compris une tombola annoncée le jour de NOËL. . LA FRAUDE REFLEURIT . Le problème est que la fraude s’est réinventée. L’argent «noir» récupéré dans les coffres des banques s’avère décevant. Les stratagèmes ont fleuri pour blanchir les magots. Des Indiens qui n’avaient jamais trempé dans la corruption ont été approchés pour déposer sur leur compte de l’argent illégal, à restituer ultérieurement contre rémunération. L’OR A SERVI DE VALEUR REFUGE. Et les raids de la police ne cessent d’intercepter des valises de… nouveaux billets. . LES «GROS POISSONS» ENCORE ET TOUJOURS INATTEIGNABLES . Les experts assurent qu’il en faudra davantage pour attraper les «gros poissons», qui détiennent une partie de leurs richesses en or, devises étrangères, biens immobiliers ou comptes à l’étranger. L’argent «noir» en monnaie papier ne représenterait que 5 à 6% de l’argent non déclaré. Selon l’économiste ARUN KUMAR, «ceux qui génèrent de réels revenus au noir seront probablement indemnes après la démonétisation». . Mais NARENDRA MODI promet de s’attaquer aux autres formes des fortunes illégales et même à la corruption liée aux financements électoraux. «Nous n’en sommes qu’au début de notre bataille contre la corruption, a-t-il déclaré dimanche. Nous nous devons de gagner cette guerre.» |
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17 FÉVRIER 2017 LE MONDE . Alors que ses habitants se convertissent au paiement électronique, le ROYAUME DE SUÈDE pourrait bien devenir le premier pays au monde à ne plus se servir d’espèces. Mais la transition ne fait pas que des heureux. . Sur la porte de ce bar à salades du centre de MALMÖ, dans le sud du pays, impossible de rater l’affichette collée sur la vitre : «Nous ne prenons que les cartes de paiement» A l’intérieur, sur le comptoir, pour ceux qui n’auraient pas compris le message, une piqûre de rappel, sur un petit carton plastifié : «Ceci est un restaurant sans liquide» SEBASTIAN KENTANDER, le patron de GRÖNA HÖRNAN («le coin vert», en français), justifie sa décision de bannir les espèces par les risques de braquage et un surcoût entraîné par la gestion du liquide. «1 % des clients râlent, les autres acceptent sans rien dire», assure le restaurateur. . A MALMÖ, plusieurs de ses confrères ont fait le même choix. Les bus de SKANETRAFIKEN, la compagnie régionale de transports en commun, n’acceptent plus que la carte bancaire ou les cartes prépayées, et ce depuis 2011. A une centaine de mètres, l’ÉGLISE SAINT-JEAN encourage les donations par SMS ou SWISH, l’application mobile développée par les grandes banques du ROYAUME. . Première à introduire les billets de banque en 1661, la SUÈDE pourrait bientôt devenir le premier pays au monde à se passer d’argent liquide. Dans un rapport publié en 2013, le professeur NIKLAS ARVIDSSON, de l’INSTITUT ROYAL DE TECHNOLOGIE à STOCKHOLM, prévoyait la disparition des espèces d’ici à 2030. Le chercheur en dynamique industrielle revoit désormais ses prévisions, tellement les changements ont été rapides ces dernières années, au point même de susciter l’inquiétude d’une frange de la population, qui ne se sent pas prête à passer au tout-numérique. . Alors que, en 2009, 106 milliards de COURONNES (11,19 milliards d’EUROS) en pièces et billets étaient encore en circulation dans le pays, il n’en reste plus qu’une soixantaine de milliards (6,3 milliards d’euros) aujourd’hui, selon la RIKSBANKEN (la banque centrale). C’est moins de 2 % de la valeur du PIB, contre 9 % dans la zone euro. Sur les dix dernières années, les retraits au distributeur automatique se sont réduits de moitié, tandis que les transactions par carte ont été multipliées par cinq. Les Suédois utilisent en moyenne trois fois plus leur carte bancaire que leurs voisins européens et ne règlent plus en liquide que 20 % de leurs achats en magasin.[...] |
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16 DÉCEMBRE 2016 L'OR ET L'ARGENT . QUAND LA BANQUE CENTRALE DE CORÉE DU SUD, L’UN DES PAYS LES PLUS TECHNOLOGIQUEMENT AVANCÉS, DÉCIDE DE SUPPRIMER LES PIÈCES DE MONNAIE D’ICI 2020, C’EST LE SIGNE QUE LA FIN DU CASH EST BEL ET BIEN AMORCÉE À L’ÉCHELLE INTERNATIONALE. . Il y a quelques jours, la BANQUE DE CORÉE (BOK) a annoncé la disparition prochaine, mais progressive, des pièces de monnaie en circulation, dont la plus importante vaut moins de 0,50 dollar. Les Sud-Coréens sont donc invités à ramener tout leur numéraire sonnant et trébuchant qui sera converti en crédit sur leur carte «T MONEY», laquelle leur sert déjà massivement à payer leurs dépenses du quotidien (transports en commun, taxis, magasins de proximité, etc.) Pour l’instant, il s’agit d’un projet pilote qui se déroulera courant 2017 à une échelle non précisée. Mais si ce test est un succès, alors la mesure sera étendue à tout le pays dès l’année suivante. . FACILITER LA VIE DES USAGERS… OU MIEUX LES CONTRÔLER ? . Officiellement, l’objectif est de faciliter la vie des sud-coréens qui sont déjà particulièrement en avance en matière de paiements mobiles ou d’achats en ligne. D’ailleurs, les paiements en liquide ne représentent plus que 20% des transactions en CORÉE DU SUD, chaque personne possédant en moyenne 2 cartes de crédit en plus des dispositifs de E-PAYMENT. Mais une raison bien plus pragmatique dicte également l’urgence de cette mesure, et elle réside dans la faible valeur des pièces sud-coréennes. En effet, LEE HYO-CHAN, CHEF DE LA RECHERCHE À L’INSTITUT CRÉDIT FINANCE à SÉOUL, rappelle que chaque pièce de 10 won coûte bien plus que 10 won à fabriquer. La pièce de 500 won, quant à elle, est à peine équilibrée. La BOK dépense ainsi plus de 40 millions de dollars chaque année pour frapper des pièces de monnaie, un coût qui ne tient pas compte des frais engendrés par la collecte, la gestion et la distribution de ces millions de pièces. . Autre motif évoqué rapidement : le paiement électronique permet un suivi bien plus étroit de toutes les transactions effectuées, favorisant ainsi la lutte contre l’économie souterraine et la récupération de recettes fiscales, avec au final la possibilité d’améliorer sensiblement les perspectives économiques du pays. KIM SEONG HOON, chercheur à l’INSTITUT DE RECHERCHE ÉCONOMIQUE DE CORÉE, prévoit ainsi un gain de croissance supérieur à 1% chaque année. Les détracteurs de la mesure, quant à eux, y voient surtout (comme leurs homologues occidentaux) un moyen pour les autorités de mieux contrôler les populations. Une raison supplémentaire de débancariser une partie de ses avoirs en les plaçant dans l’or et l’argent, par exemple, afin de les soustraire aux éventuelles convoitises étatiques. . DE PLUS EN PLUS DE PAYS PRÔNENT LE «NO CASH» . Ces dernières années, de nombreux États ont, comme la CORÉE DU SUD, décidé de se débarrasser à plus ou moins long terme de l’argent liquide en circulation. Les motifs invoqués sont toujours les mêmes : lutte contre le blanchiment d’argent ou le travail au noir notamment. Mais les visées réelles semblent là encore généralement assez similaires d’un pays à l’autre, à savoir faire des économies sur la production monétaire… et surtout limiter toujours davantage les alternatives de liberté financière. . Les plus avancés dans ce domaine sont les pays scandinaves, qui s’orientent résolument vers une société sans cash à brève échéance. Par exemple, plus de la moitié des 1 600 agences bancaires suédoises ne détiennent plus aucun billet. Trois des quatre plus grandes banques du pays (SEB, SWEDBANK et NORDEA BANK) n’acceptent d’ailleurs plus de dépôt en espèces depuis 2013. Ce qui ne devrait guère gêner les Suédois puisque les paiements en numéraire ne représentent plus aujourd’hui que 2% des transactions ; un pourcentage extrêmement faible qui devrait même descendre à 0,5% d’ici 2020. De son côté, en 2015, l’une des principales banques Norvégiennes a elle aussi appelé à abandonner définitivement le cash au profit des moyens de paiement électroniques. . Enfin, en novembre dernier, l’INDE a frappé un grand coup en supprimant purement en simplement les deux plus grosses coupures du pays représentant pas moins de 82% des sommes circulant dans le pays. |
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25 SEPTEMBRE 2013 EXPRESS.LIVE / TAXATION . ISRAËL POURRAIT ÊTRE LE PREMIER PAYS À ABANDONNER L’ARGENT LIQUIDE, RAPPORTE LE SITE TAXATION. Le gouvernement vient de mettre sur pieds un nouveau comité chargé d’examiner les moyens d’inciter le public et les contribuables à utiliser les moyens de paiement électroniques au lieu des espèces. De cette façon, il espère réduire les possibilités de fraude fiscale et de revenus non déclarés. . ISRAËL pourrait être le premier pays à abandonner l’argent liquide, rapporte le site TAXATION. Le gouvernement vient de mettre sur pieds un nouveau comité chargé d’examiner les moyens d’inciter le public et les contribuables à utiliser les moyens de paiement électroniques au lieu des espèces. De cette façon, il espère réduire les possibilités de fraude fiscale et de revenus non déclarés. . Le comité va d’abord examiner la création de cartes de paiement sans perception de commission sur les transactions qui pourraient être utilisées pour tous les achats et les transactions quotidiennes, et qui pourraient être remises gratuitement à toute personne percevant des bénéfices sociaux, ou ne disposant pas de compte bancaire. . Il va également étudier le moyen de réduire l’usage des chèques, et de limiter les paiements de montants élevés en espèces. En outre, de nouveaux protocoles de communication d’information entre l’administration des impôts et l’autorité en charge de la lutte contre le blanchiment d’argent pourraient être mis en place. . Les paiements électroniques offrent une traçabilité pour l’administration des impôts, contrairement à l’argent liquide. Grâce aux ordinateurs, les banques peuvent suivre les montants que les gens reportent sur leurs comptes et ceux qu’ils prélèvent, tandis que les sociétés émettrices de cartes de crédit sont capables de produire instantanément une liste de toutes les dépenses d’un individu. Dans une société sans argent liquide, tous les enregistrements seront électroniques, et vérifier qui fait quoi, combien chacun doit payer d’impôts et de taxes, et réclamer ce montant avant qu’il ne tombe sur le compte de l’intéressé deviendra beaucoup plus facile. . «Dans le monde, l’argent liquide joue un rôle déterminant dans l’économie souterraine et le blanchiment d’argent. Il est à la source de grandes différences entre le revenu déclaré et le revenu réel, avec des conséquences correspondantes sur les recettes fiscales», a déclaré un officiel du CABINET DU PREMIER MINISTRE. . Mais des observateurs restent dubitatifs. «Une décision comme celle-ci pourrait vraiment affaiblir l’économie», affirme l’un d’eux. «LA SEULE CHOSE QUE LA SUPPRESSION DES ESPÈCES FERA SERA D’INCITER LES GENS À UTILISER DES DOLLARS ET D’AUTRES DEVISES DANS LEURS TRANSACTIONS FINANCIÈRES. A moins que le gouvernement n’interdise la détention de devises étrangères, il ne sera pas possible de se débarrasser de l’argent liquide et des problèmes qui vont avec», juge un autre. |
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2 AOÛT 2014 CHALLENGES / QUARTZ / . La diminution constante des paiements en espèces pourrait amener ce pays à se passer entièrement de CASH. Et d'autres Etats sont concernés. Rêve ou cauchemar ? . D'ici 2020, la NORVÈGE pourrait se passer entièrement d'argent liquide. C'EST EN TOUT CAS L'AVIS DE FINANS NORGE, une association regroupant 200 établissements financiers du pays, qui fait état de cette prédiction dans son dernier rapport. La raison ? «L'argent liquide n'est plus utilisé que dans 5% des transactions, et le liquide représente désormais une part si infime des échanges que le pays pourrait facilement s'en passer», expliquent les auteurs de l'étude, qui observent une utilisation sans cesse croissante des moyens de paiement alternatifs (en NORVÈGE les paiements par carte ont ainsi augmenté de 8,6% rien qu'au premier trimestre 2014). . De fait, les solutions permettant de payer sans espèces se multiplient. Ainsi, le mobile sera de plus en plus utilisé comme moyen de paiement en NORVÈGE comme d'ailleurs en FRANCE. Depuis février dernier, les habitants de STRASBOURG et CAEN peuvent par exemple RÉGLER LEURS ACHATS QUOTIDIENS AVEC LA SOLUTION ORANGE CASH, fondée sur la technologie sans contact NFC. . Les géants SAMSUNG ET INGENICO ONT SIGNÉ LE MÊME MOIS UN ACCORD DE PARTENARIAT visant à développer ce type de moyens de paiement. Ceci dit, tout n'est pas encore rose au royaume du E-PAIEMENT : après trois ans d'existence, la solution BUYSTER, portée par ATOS, ORANGE, BOUYGUES TELECOM et SFR, a fermé ses portes : «nous n'avions pu attirer que 300.000 utilisateurs, soit 1% seulement des possesseurs de mobiles», regrette un porte-parole. Quant à SQUARE, la solution inventée par JACK DORSEY, le fondateur de TWITTER, elle serait à la recherche de repreneurs APRÈS AVOIR PERDU 100 MILLIONS DE DOLLARS EN 2013. . Il n'en reste pas moins que le marché du paiement dématérialisé va connaître un boom sans précédent dans les prochaines années: ainsi, le seul MARCHÉ DU PAIEMENT SANS CONTACT VIA NFC DEVRAIT ATTEINDRE 100 MILLIARDS DE DOLLARS EN 2016, SELON ABI RESEARCH. Quant au BITCOIN, il commence à séduire de grandes enseignes comme MONOPRIX, qui a annoncé qu'elle permettrait bientôt à ses clients de régler leurs achats avec cette devise virtuelle. . EN NORVÈGE, LE SUJET DIVISE . Bien entendu, les promoteurs de toutes ces solutions ne se font pas prier pour mettre en avant les avantages d'une société sans CASH. FINANS NORGE, l'association norvégienne à l'origine de l'étude sur la disparition du CASH en NORVÈGE, affirme ainsi que «les solutions de paiement sans liquide contribuent à diminuer les vols avec violence et le blanchiment d'argent». D'autres ajoutent également que ce système permettrait de lutter efficacement contre la fraude fiscale. Mais les opposants à une société «non liquide» font également entendre leur voix. Ainsi la publication de l'étude de NORGE FINANS a-t-elle fait bondir GURI MELBY, DÉPUTÉ DU PARTI NORVÉGIEN VENSTRE (centre droit) : «nous pensons qu'il est naïf de croire que le crime disparaîtra en même temps que l'argent liquide, dit-il. Le crime se déplacera simplement vers de nouveaux territoires, comme par exemple les fraudes à la carte bancaire, aux paiements électroniques, et aussi le BITCOIN». . Si la disparition des espèces en NORVÈGE n'est pour l'instant qu'une hypothèse, elle pourrait devenir une réalité légale en ISRAËL : SELON LE SITE TAXATION, le gouvernement de BENJAMIN NETANYAHU a créé le 17 septembre 2013 un comité chargé d'étudier les conditions dans lesquelles l'argent liquide pourrait être éliminé, afin de lutter contre la fraude fiscale. [...] |
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14 FÉVRIER 2017 . LA PUCE ÉLECTRONIQUE FAIT SON CHEMIN . LE FUTUR MOYEN DE PAIEMENT |
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