L'ESCLAVAGE AUTREMENT
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Dieu a élevé les uns au-dessus des autres afin que les premiers prennent les autres à leur service tels des serviteurs (CORAN)
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* LA TRAITE TRANSATLANTIQUE organisée par les Européens (12 millions d'Africains
* LA TRAITE ORIENTALE ET ARABO-MUSULMANE, 17 millions d'Africains et +1 million de blancs
* L'ESCLAVAGE AUJOURD'HUI : 46 millions
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DES EXEMPLES :
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Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins,...Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).
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et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n´y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage.
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Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes. Allah connaît mieux votre foi, car vous êtes les uns des autres (de la même religion). Et épousez-les avec l'autorisation de leurs maîtres (Waliy) et donnez-leur un mahr convenable ; (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins. Si, une fois engagées dans le mariage, elles commettent l'adultère, elles reçoivent la moitié du châtiment qui revient aux femmes libres (non esclaves) mariées. Ceci est autorisé à celui d´entre vous qui craint la débauche ; mais ce serait mieux pour vous d'être endurant. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
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Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes. ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît ; - à l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose.
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MOUSSA ‘ABDALLAH-YAACOUB, MOI, MAHOMET, F. X. DE GUIBERT, 2008, P. 404.
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«Quand il fut en position de force, Mahomet tira l’essentiel de ses revenus de la traite d’esclaves, considérant comme butin les veuves et les orphelins qu’il capturait et qui furent vendus par dizaines ou par centaines à la fois. Il fut ainsi le plus grand esclavagiste d’Arabie, sinon du monde de son temps»
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HADITH BUKHARI, VOLUME 9 LIVRE 9 NUMERO 368 (RÉCIT D'UMAR)
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Je vins et j'aperçus. L'apôtre d'Allah était dans une mansarde, et un esclave noir de l'apôtre d'Allah se tenait au sommet de l'escalier. Je lui dis : «au Prophète que voici UMAR BIN AL-KHATTAB (demandant la permission d'entrer)». Alors il m'admit.
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HADITH MUSLIM, LIVRE 008, NUMERO 3371
ABU SIRMA A DIT À ABU SA'ID AL KHADRI (QU'ALLAH SOIT SATIFAIT DE LUI :
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«O ABU SA'ID, as-tu entendu le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) mentionner le coit ?» Il dit : «oui», et rajouta : «Nous sommes sortis avec le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) pour l'expédition de NI"L-MUSTALIQ et avons pris comme captives quelques excellentes femmes arabes ; et nous les désirions, car nous souffrions de l'absence de nos épouses (mais en même temps) nous désirions en tirer une rançon».
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Alors nous avons décidé d'avoir des rapports sexuels avec elles mais en observant le coit interrompu (en retirant les organes sexuels masculins avant l'émission de semence afin d'éviter toutes grossesse).
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«Nous faisons un acte alors que Muhammad est parmi nous ; pourquoi ne pas l'interroger ?» Alors nous avons interrogé le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) et il lui a dit : «cela ne fait rien si vous ne le faites pas, car chaque âme doit naître jusqu'au jour de la résurrection naitra»
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HADITH BUKHARI, VOLUME 5, LIVRE 58, NUMÉRO 236
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Khadija est morte trois ans avant que le prophète ne parte à Médine. Il y est resté deux ans et il se maria esuite avec Aicha lorsqu'elle était une fillette agée de 6 ans, et il consomma le mariage quand elle eut 9 ans.
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15 AOÛT 2017 FTOUH SOUHAIL DREUZ.INFO /
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ALORS QUE L’ESCLAVAGE ISLAMIQUE EST UN TABOU ABSOLU DANS LES PAYS MUSULMANS ET EN OCCIDENT, LA PORTE-PAROLE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE EN TUNISIE, SAÏDA GARRACHE, A SOULIGNÉ, CE LUNDI 14 AOÛT 2017, QUE L’ISLAM N’A PAS ABOLI L’ESCLAVAGE ET QUE SON PAYS S’EST POURTANT INSCRIT DANS L’ÈRE DES DROITS DE L’HOMME.
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Son intervention a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.
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Madame GARRACHE s’interrogeait sur le discours du CHEF DE L’ÉTAT TUNISIEN relatif à l’égalité des genres, notamment en ce qui concerne l’héritage, et l’interdiction au mariage des Tunisiennes avec des non-musulmans.
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La porte-parole de la présidence a mentionné que la TUNISIE veut établir l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage, jugeant que son pays se dirigeait inexorablement vers l’égalité «dans tous les domaines».
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Elle a fait le rapprochement avec la question de l’esclavagisme musulman.
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«EN ISLAM [L’ESCLAVAGE] EST PARFAITEMENT LÉGAL PUISQUE LE CORAN ET DIVERS HADITHS LÉGIFÈRENT SUR LE SUJET» A-T-ELLE DIT.
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Pour la responsable tunisienne, il est possible d’enfreindre les règles du CORAN en matière d’héritage, à l’instar de la question de l’esclavage islamique.
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Le projet de loi qu’elle défend sur l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage a provoqué un tollé immédiat chez les conservateurs. Il est appuyé uniquement d’une frange moderniste de la société civile.
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Tout le monde le sait, personne ne le dit, les ARABES MUSULMANS sont historiquement esclavagistes
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Outre le débat sur l’égalité entre femmes et hommes en TUNISIE qui renvoie à la possibilité ou non de s’écarter du CORAN pour suivre la vie moderne, ce qui est intéressant pour nous est que pour la première fois, un pays musulman reconnaît ce que tout le monde sait : l’ISLAM est esclavagiste et pourvoyeur d’esclaves.
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D’ailleurs c’est aux ARABES que l’on doit l’organisation quasi industrielle de l’esclavage, avec la capture ou l’achat aux chefs de tribus, d’hommes, de femmes et d’enfants, leur transfert par caravanes et la castration des hommes dans les «charcuteries spécialisées» des trafiquants musulmans (1).
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Les royaumes et empires musulmans ont largement alimenté ce commerce, à TUNIS, à DAMAS et à BAGDAD (2). Si les livres d’histoire des petits écoliers musulmans (et ceux du reste du monde) n’étaient pas censurés, ils apprendraient cela à l’école.
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LE CORAN, TEXTE SACRÉ DE L’ISLAM, ENTÉRINE L’EXISTENCE DE L’ESCLAVAGE (VOIR LA SOURATE XVI, LES ABEILLES)
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La LOI ISLAMIQUE ou SHARIA, qui s’appuie sur le CORAN et les dires du prophète (HADITHS), considère qu’en terre d’ISLAM, seuls sont esclaves les enfants d’esclaves et les prisonniers de guerre. Elle autorise d’autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d’un pays non musulman.
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D’ailleurs l’esclavage devint rapidement l’un des piliers de l’économie de l’empire abbasside de BAGDAD du fait de très nombreuses prises de guerre et de l’avènement d’une très riche bourgeoisie urbaine.
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Pour s’en convaincre, il suffit que de lire LES MILLE ET UNE NUITS, un recueil de contes arabes censés se dérouler sous le règne du CALIFE HAROUN AL-RACHID, contemporain de CHARLEMAGNE.
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Les harems du CALIFE et des notables de BAGDAD se remplissent de Circassiennes. Il s’agit de femmes originaires du CAUCASE et réputées pour leur beauté. Ces belles esclaves ont continué jusqu’au XXe siècle d’alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d’ÉTHIOPIE.
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Ainsi, un bon musulman peut s’il en a les moyens, acheter quatre femmes et des maîtresses, violer et jouir sans entraves de toutes les esclaves de sa maison.
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La plupart des pays musulmans, qui vont de la MAURITANIE à Zanzibar (aujourd’hui en Tanzanie) en passant par le Soudan et le YÉMEN, tolèrent encore l’esclavage, de même que les pays du golfe, sous des formes modernisées.
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BOKO HARAM au NIGERIA et les autorités du califat irako-syrien annoncent ouvertement qu’ils capturent des femmes pour les vendre à des notables musulmans ou les mettre dans les bordels djihadistes.
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En FRANCE, les intellectuels socialistes n’ont jamais eu le courage de dénoncer l’esclavage musulman pour ne pas froisser «certaines communautés»
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(1) La castration, c’est à dire l’ablation des parties génitales, soit totale, soit limitée aux testicules, est destinée à empêcher la reproduction, c’est pourquoi il n’existe pas de descendants d’esclaves blancs capturés par les musulmans. Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se solde par une mortalité effroyable. Les esclaves mâles originaires d’AFRIQUE noire sont généralement castrés par les trafiquants musulmans.
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(2) Dans les premiers temps de l’ISLAM, les notables de BAGDAD s’approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du CAUCASE, mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.
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2 AOÛT 2017 LE POINT / THE GUARDIAN / FRANCEINFO / ONU /
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[…] D’après une étude de l’économiste spécialisé SIDDHARTH KARA, relayée par THE GUARDIAN, il y a aujourd’hui deux fois plus d’esclaves que durant LES 350 ANNÉES DU TRAFIC D’ESCLAVES, QUI S’EST DÉROULÉ DU XVIE AU XIXE SIÈCLE. Sur toute cette période, on a comptabilisé 13 millions d’esclaves ; aujourd’hui, ils sont près de 21 millions.
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Pour établir les conclusions dramatiques de son livre à paraître MODERN SLAVERY («L’ESCLAVAGE MODERNE»), SIDDHARTH KARA a enquêté pendant quinze ans dans 51 pays et interviewé pas moins de 5 000 personnes victimes de l’esclavage. Selon l’économiste, le trafic d’êtres humains est devenu le troisième marché le plus juteux du marché noir, derrière la vente d’armes et le trafic de drogues. Car la vie d’un homme ou d’une femme rapporte gros à celui qui l’exploite. […]
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«les profits pour un esclave basique peuvent aller de quelques milliers de dollars à des centaines de milliers de dollars par an». L'auteur estime qu'en moyenne, un esclave rapporte 3 978 dollars par an.
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L'ORGANISATION MONDIALE DU TRAVAIL considère qu'aujourd'hui, au moins 21 millions de personnes sont réduites en esclavage. C'est plus que lorsque l'esclavage était légal, entre les XVe et XIXe siècles. Les experts considèrent que 13 millions de personnes avaient alors été capturées et vendues.
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Cette prospérité de l'esclavage moderne, l'auteur l'explique par la «facilité» de pratiquer la traite d'êtres humains à l'ère des transports et des technologies modernes. «Les esclaves peuvent être achetés, exploités et jetés dans une période relativement courte, tout en assurant des profits immenses à leurs exploiteurs.
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L'HISTOIRE MÉCONNUE DES TRAITES NÉGRIÈRES AFRICAINE ET ORIENTALE, RACONTÉE PAR LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DE LA QUESTION, NOTAMMENT ARABES ET AFRICAINS.
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LA TRAITE TRANSATLANTIQUE organisée par les Européens (12 millions d'Africains déportés en deux siècles et demi), ne fut pas la seule.
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Ce documentaire raconte l'histoire de LA TRAITE ORIENTALE ET ARABO-MUSULMANE, 17 millions d'Africains réduits en esclavage durant quatorze siècles.
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Il s'intéresse également à une filière encore plus mal connue, la traite interne à l'AFRIQUE NOIRE, menée pendant des siècles par les royaumes africains.
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Il montre enfin que ces systèmes ont perduré dans le monde musulman et en AFRIQUE NOIRE jusqu'au milieu du XXe siècle.
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SALAH TRABELSI, IBRAHIMA THIOUB, HENRI MEDARD et MOHAMED ENNAJI, spécialistes de ces questions, s'expriment. Ils analysent également la raison pour laquelle cette réalité suscite toujours de vives controverses, aussi bien dans les mondes africain et musulman qu'en OCCIDENT.
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* MOHAMMED ENNAJI Historien, sociologue et économiste marocain. Mohammed Ennaji est professeur à l'université Mohammed V de Rabat. Après des recherches d'histoire économique et de sociologie rurale, il investit des domaines jusque-là méconnus, tel l'esclavage dont il est l'un des pionniers dans le monde musulman avec son livre Soldats, domestiques et concubines (Balland, 1994).
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* SALAH TRABELSI Historien
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* IBRAHIMA THIOUB Historien
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Le «Grand Désastre» a commencé lorsque l'émir et général arabe ABDALLAH BEN SAÏD a imposé aux Soudanais un bakht (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d'Africains ensuite esclavagisés par les Arabes. La majorité de ces femmes, hommes et enfants était prélevée sur les populations du DARFOUR. Et ce fut le point de départ d'une énorme ponction humaine qui devait s'arrêter officiellement au début du XXe siècle»
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EUNUQUES ET CASTRATS
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10 MARS 2011 HERODOTE /
Inventée et développée à grande échelle par la CHINE impériale, exportée dans les pays musulmans et jusqu’en ITALIE (les castrats), l’exploitation des eunuques (hommes castrés) est l’une des formes d’esclavage les plus inhumaines qui soient.
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Elle poursuit deux objectifs principaux : empêcher que les esclaves étrangers ne fassent souche ; éviter les relations sexuelles entre les femmes des harems et leurs serviteurs. Les castrats sont aussi recherchés par les mélomanes pour leur voix très aigüe.
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La castration consiste en l’ablation des parties génitales, soit totale, soit limitée aux testicules (pour empêcher la reproduction). Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se solde par une mortalité effroyable.
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Les esclaves mâles originaires d’AFRIQUE NOIRE sont généralement castrés en ÉGYPTE par des moines coptes pour le compte des traficants musulmans. À l’époque carolingienne, les captifs slaves destinés aux marchés orientaux sont quant à eux castrés à VERDUN, principal marché d’étape de ce trafic.
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[...] TIDIANE N’DIAYE, rappelle qu’il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d’ISLAM en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d’une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d’environ 70 millions sur le continent américain.
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Le CORAN évoque l'esclavage dans pas moins de 25 versets sans le condamner formellement.
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«Le CORAN n'étant pas contraignant, l'abolition relève de la seule initiative personnelle du maître. Cette ambiguïté est constitutive de l'approche coranique : encourager ceux qui font le bien, mais ne pas alourdir la peine de ceux qui ne font rien, écrit MALEK CHEBEL. Plusieurs versets entérinent au demeurant l'infériorité de l'esclave par rapport à son maître».
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INHUMANITÉ DE L'ESCLAVAGE
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Le CALIFE OMAR (581-644) est à l'origine d'une législation qui interdit de mettre en servitude un musulman. Cette législation va être très vite détournée par l'usage, les élites n'ayant de cesse de multiplier les restrictions à l'affranchissement des esclaves convertis à l'ISLAM. Elle va d'autre part pousser les musulmans à chercher des esclaves hors de leurs terres, c'est-à-dire en AFRIQUE NOIRE et en EUROPE ORIENTALE.
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Rapidement, l'esclavage devient un fait central des sociétés musulmanes, comme il l'a été des sociétés grecque et romaine. «Nulle part on ne trouve contre lui d'opposition ou de réprobation», note l'auteur en rappelant que les plus grandes figures intellectuelles de l'islam ont été comme les autres de grands propriétaires d'esclaves.
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MALEK CHEBEL rapporte in extenso trois codes régissant l'esclavage en terre d'ISLAM. À travers des références littéraires, en premier lieu LES MILLE ET UNE NUITS, ainsi que de nombreux récits de voyageurs, il dépeint aussi le statut des esclaves, leur déshumanisation par la privation de nom et leur exploitation à des fins sexuelles, qu'il s'agisse des concubines destinées à assouvir les plaisirs de leur maître ou des eunuques chargés de les garder.
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TOUJOURS D'ACTUALITÉ
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Le monde musulman n'étant pas un bloc homogène, l'auteur analyse région après région les traces laissées par l'esclavage et ce qu'il en reste.
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Dans beaucoup de régions perdure l'esclavage «de traîne» : il affecte les descendants d'esclaves qui portent le fardeau de leur hérédité ; ainsi ne peuvent-ils par exemple épouser une femme de classe supérieure.
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Sur la côte sud de l'IRAN subsiste une communauté issue des anciens esclaves noirs qui parle arabe, pratique le sunnisme et entretient des coutumes d'origine africaine. En ARABIE, malgré la répétition des édits abolitionnistes, l'esclavage perdure de fait, avec une relative discrétion. Il concerne des ressortissants africains, sans parler des travailleurs asiatiques dont le sort est proche de la servitude.
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L'esclavage demeure présent aussi dans les régions sahariennes (LIBYE, NIGER, TCHAD, MALI...) sans qu'on puisse en chiffrer l'importance. Cédant à la pression des ONG, un CHEF TARGUI DU NIGER, AMRISSAL AG AMDAGUE, a accepté le 10 mars 2005 de libérer 7.000 esclaves coutumiers contre espèces sonnantes et trébuchantes ! En MAURITANIE, l'esclavage des Noirs (Harratine) par les Bédouins est une réalité prégnante dont l'auteur a lui-même pris la mesure lors de ses voyages...
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12 MAI 2013 BVOLTAIRE /
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Le CRADFB, CONSEIL REPRÉSENTATIF DES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES FEMMES BLANCHES, aurait décidé de porter plainte contre les 57 dirigeants des pays de l’OCI (ORGANISATION DE LA COOPÉRATION ISLAMIQUE) afin d’obtenir réparation pour les milliers de femmes enlevées par les pillards musulmans et déportées dans les harems d’AFRIQUE DU NORD entre 627 (massacre des hommes de la TRIBU JUIVE DES BANU QURAYZA et asservissement de leurs femmes) et 1830, libération des femmes françaises enlevées par les Barbaresques.
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Il faut que les musulmans payent pour le préjudice causé aux familles de ces femmes, aux enfants qu’elles ont abandonnés de force et aux pays qui ont souffert de leur disparition, privés d’une force vive qui aurait pu changer bien des choses.
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Aux dernières nouvelles, le CRADEB, CONSEIL REPRÉSENTATIF DES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES EUNUQUES BLANCS, s’associerait à la démarche du CRADFB. Imaginez-vous le nombre de jeunes blancs qui ont été enlevés et émasculés afin de devenir eunuques dans les harems ou janissaires chez les Turcs ? La perte est incommensurable.
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ET LA FACE DU MONDE EN A ÉTÉ CHANGÉE.
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Non seulement on a privé des pays chrétiens de jeunes gens d’une résistance et d’une force peu communes, affaiblissant nos élites, nos penseurs et nos armées, mais on a permis à l’EMPIRE OTTOMAN, au nom de l’ISLAM, de mettre des centaines de millions d’hommes sous son joug.
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Alors oui, sans les enlèvements de jeunes femmes et de jeunes hommes sur nos rives pendant plus d’un millier d’années, sans l’obscurantisme de l’ISLAM imposé aux anciens peuples chrétiens sur tout le pourtour de la MÉDITERRANÉE, la face du monde eût été changée, eût été plus belle. [...]
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7 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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l'ISLAM médiéval - qui favorisa l'islamisation. Un des traits de ce système était la DHIMMA, ou contrat de «protection». Il permettait aux dhimmis (chrétiens et juifs qui l'acceptaient) de vivre et de pratiquer leur religion dans des limites strictes - et seulement tant qu'ils acceptaient leur infériorité juridique vis-à-vis des musulmans et leur payaient une taxe de «protection» (JIZYA). Celle-ci était destinée non seulement à fournir aux conquérants une source régulière de revenus, mais à rappeler aussi aux dhimmis leur statut de soumis.
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«AU XIIE SIÈCLE, IL NE RESTAIT PRESQUE PLUS DE CHRÉTIENS ET LEUR CIVILISATION AVAIT ÉTÉ DÉTRUITE BIEN PLUS TÔT ENCORE»
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Telles étaient les lois religieuses (un pléonasme, puisque dans l'ISLAM médiéval, contrairement au christianisme médiéval, toute loi était religieuse) qui plaçaient les dhimmis chrétiens (ils n'étaient pas appelés «mozarabes») dans une condition subalterne, avec pour seule échappatoire la conversion ou la fuite : un musulman ne devait pas être tué s'il tuait un chrétien, tandis qu'un chrétien devait être tué s'il tuait un musulman, même en état de légitime défense ; le témoignage d'un chrétien valait la moitié de celui d'un musulman (il était égal au témoignage d'une musulmane) et n'était pas valide lorsqu'il était porté à l'encontre d'un musulman ; un musulman pouvait épouser jusqu'à quatre femmes dhimmis et leurs enfants devaient être élevés comme musulmans ; a contrario, un homme dhimmi ne pouvait pas épouser une femme musulmane ou même s'en approcher ; UN MUSULMAN POUVAIT AVOIR AUTANT D'ESCLAVES SEXUELS QU'IL POUVAIT EN ACHETER ET EN ENTRETENIR, Y COMPRIS DES HOMMES : on ne saurait sous-estimer en effet l'attrait de l'ISLAM médiéval pour les dhimmis bien pourvus en testostérone. Les dhimmis chrétiens subirent enfin plusieurs expulsions massives vers l'AFRIQUE DU NORD. Ceux qui y avaient échappé se convertirent. Au XIIe siècle, il ne restait presque plus de chrétiens et leur civilisation avait été détruite bien plus tôt encore.
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Les érudits espagnols observent que «l'échange interculturel d'idées et l'élargissement des horizons» entre chrétiens et musulmans désignaient essentiellement, selon les termes de FRANCISCO GARCÍA FITZ, «une appropriation pratique des connaissances de ceux qui avaient été soumis, n'impliquant pas du tout une reconnaissance de leurs valeurs religieuses ou morales, c'est-à-dire une acceptation positive de l'autre» (FELIPE MAÍLLO SALGADO, ACERCA DE LA CONQUISTA ÁRABE DE HISPANIA).
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«LES CONQUÉRANTS MUSULMANS NE S'ASSIMILÈRENT PAS AUX CIVILISATIONS QUI LES AVAIENT PRÉCÉDÉS»
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On observe ici une différence fondamentale. Contrairement aux WISIGOTHS, qui s'assimilèrent, par la langue, la religion, les lois, la littérature et la philosophie, à la romanité (examinée en profondeur par RÉMI BRAGUE dans EUROPE, LA VOIE ROMAINE), les conquérants musulmans ne s'assimilèrent pas aux civilisations qui les avaient précédés. Ils s'approprièrent partout leur savoir et leurs techniques pour être en mesure de les remplacer, au moyen d'un certain nombre de coutumes sociales et familiales efficaces, reposant sur une base religieuse, qui bouleversèrent inexorablement la culture et la démographie jusqu'à les faire disparaître. Cela avait été le cas pour la PERSE zoroastrienne, l'Empire gréco-romain chrétien au MOYEN-ORIENT, en AFRIQUE DU NORD et en ASIE MINEURE (l'actuelle TURQUIE), le royaume hindou-bouddhiste du SIND (dans l'actuel PAKISTAN).
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C'EST AINSI QUE DISPARUT DE MÊME LE ROYAUME CHRÉTIEN WISIGOTH EN ESPAGNE.
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LES AFRICAINS ONT UNE RESPONSABILITÉ DANS LA TRAITE DES NOIRS
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16 MARS 2012 SLATE AFRIQUE /
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L’écrivain congolais ALAIN MABANCKOU s’attaque à un tabou de l’AFRIQUE contemporaine concernant l'esclavage et la traite négrière.
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«Il fait beau, il fait triste. Il y a GORÉE, où saigne mon cœur, mes cœurs », clamait le poète-PRÉSIDENT LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR dans ses «LETTRES D’HIVERNAGE». «Je refuse de me définir par les larmes et le ressentiment», lui répond LE CONGOLAIS ALAIN MABANCKOU près de 40 ans plus tard. Lieu de mémoire de la traite sur les côtes occidentales de l’AFRIQUE, L’ÎLE DE GORÉE sera-t-elle à jamais la larme qui coule sur la joue balafrée du continent ?
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Il a pourtant été peu remarqué par les commentateurs à l’heure pourtant où l’Histoire (avec un grand H) des Noirs de France s’écrit, où les ouvrages et les articles se multiplient sur l’esclavage et la traite. A l’heure où la nouvelle AFRIQUE émergente est moins encline à jouer le rôle de victime (de la traite, de la colonisation ou du capitalisme occidental) pour devenir un acteur incontournable dans le monde.
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DES «NÉGRIERS» NOIRS
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L’Afrique compte un milliard d’habitants aujourd’hui et en aura deux milliards en 2050. Que le monde le veuille ou non, il faudra compter avec le continent. Jamais l’humanité n’aura connu une telle explosion démographique dans un laps de temps aussi court.
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Avec un habitant sur deux ayant moins de 20 ans, l’AFRIQUE doit-elle toujours ressasser le passé de la traite et de l’esclavage ? Ou mettre l’accent sur des figures plus positives, de résistants à la traite, aux colonisateurs (européens) et aux dictateurs (AFRICAINS) ?
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L’AFRIQUE PEUT-ELLE ÉGALEMENT ACCEPTER AVOIR EU EN SON SEIN DES «NÉGRIERS» ? MABANCKOU POSE LA QUESTION :
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Le Malien YAMBO OUOLOGUEN avait en 1968 revisité l’histoire africaine, soulignant que les horreurs de l’esclavage existaient sur le continent bien avant l’arrivée des Blancs. Et MABANCKOU s’inscrit dans sa lignée, reprenant même le titre de son ouvrage «LE DEVOIR DE MÉMOIRE» dans ce chapitre essentiel. Mais aujourd’hui, en FRANCE comme en AFRIQUE, qui connaît OUOLOGUEN ? Qui le lit encore ?
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MABANCKOU est, pour sa part, un des écrivains d’origine africaine les plus connus en FRANCE. Sinon le plus connu. Il est désormais un habitué des plateaux de la télévision tricolore. Sa voix porte.
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DEVOIR DE MÉMOIRE
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En appelant les Africains à faire leur «devoir de mémoire», MABANCKOU va sûrement heurter les bonnes consciences. La traite négrière constitue un sujet sensible. En FRANCE, l’esclavage a été supprimé une première fois en 1794, après la Révolution. Mais n’a été définitivement aboli qu’en 1848. L’esclavage et la traite n’ont été reconnus par la FRANCE comme CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ que depuis une loi du 10 mai 2001.
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Dix ans plus tard, le PRÉSIDENT FRANÇAIS NICOLAS SARKOZY, qui a des choses à se faire pardonner en AFRIQUE après son calamiteux discours de DAKAR, déclarait : «la traite et l’esclavage furent les premiers crimes contre l’humanité. Cet esclavage fut pire que celui de l’ANTIQUITÉ car il ne trouva pas seulement sa justification dans l’appât du gain mais aussi et même d’abord dans le racisme».
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La même année, la traite négrière a pour la première fois été officiellement commémorée en AFRIQUE. Une cérémonie baptisée «ATLANTIQUE NOIR» s’est déroulée sur un bateau faisant la traversée entre DAKAR et GORÉE. Tout un symbole.
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«Il faut se rappeler du passé pour comprendre les racines du présent, mais il est également important de construire un discours de prospective et de dépassement», avait à cette occasion souligné le DIRECTEUR DU PATRIMOINE CULTUREL DU MINISTÈRE SÉNÉGALAIS DE LA CULTURE HAMADY BOCOUM.
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Lors d’une table-ronde en 2007 à GORÉE, il s’était déjà demandé «pourquoi cette traite a eu pour cadre l’AFRIQUE et a duré si longtemps, pourquoi L’AFRIQUE N’A PAS SU BIEN RÉSISTER ?». Avant de donner un élément de réponse : «Quand un peuple est vaincu, il y a forcément des collaborateurs».
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MAISON DES ESCLAVES
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CETTE FIGURE DE LA MÉMOIRE AFRICAINE, ANCIEN TIRAILLEUR, CONCLUAIT AINSI SON OUVRAGE :
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«mon intention n’est pas de perpétuer les rancunes et encore moins la haine, mais de vous expliquer, à vous les enfants du monde, qu’il faut rester vigilants. Les combats pour la liberté humaine n’ont pas de fin».
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Comme le disait l’écrivain martiniquais EDOUARD GLISSANT :
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«l’esclave de l’esclavage est celui qui ne veut pas savoir».
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13 SEPTEMBRE 2014 NOVOPRESS.INFO /
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Avant 1655 il n’y avait aucun esclave légal dans les colonies américaines britanniques qui deviendront les ETATS-UNIS, seulement un contrat bilatéral appelé «indenture» pour des serviteurs qui proposaient leur service en échange d’une aide matérielle. Concrètement des noirs acceptaient de partir dans ces colonies britanniques et de travailler pendant un certain nombre d’années pour rembourser leur voyage et leur entretien. Avec cette pratique tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs serviteurs après un certain temps. La durée limite de ces contrats était de sept ans. À leur départ on leur accordait 50 acres de terre (environ 20 hectares). Cela était valable pour n’importe quel Africain acheté à des marchands d’esclaves. Eux aussi avaient droit à leurs 50 acres à l’expiration de leur contrat.
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ANTHONY JOHNSON était un africain venu de l’actuelle ANGOLA. Il avait été amené aux ETATS UNIS pour travailler dans une ferme de tabac en 1619. En 1622 il failli mourir quand des Indiens POWHATAN attaquèrent sa ferme. 52 des 57 personnes présentes périrent dans l’attaque. Et c’est aussi pendant son passage dans cette ferme qu’il épousa une servante noire.
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Quand ANTHONY fut libéré il fut aussi légalement reconnu comme «Noir libre» et fit fructifier son lopin de terre avec beaucoup de succès grâce à son dur labeur et son intelligence. En 1651 il possédait 250 acres et cinq serviteurs africains en «indenture».
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Puis en 1654 JOHNSON aurait dû libérer JOHN CASOR, un de ses serviteurs. Au lieu de cela ANTHONY dit à CASOR qu’il prolongeait son temps. CASOR s’enfuit et devint l’employé d’un fermier blanc, ROBERT PARKER.
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ANTHONY JOHNSON poursuivi aussitôt en justice ROBERT PARKER devant le TRIBUNAL DE NORTHAMPTON et en 1655 la cour jugea qu’ANTHONY JOHNSON pourrait retenir JOHN CASOR indéfiniment. La cour autorisa ainsi les noirs libres à posséder des êtres de leur propre race comme biens meubles, c’est-à-dire comme esclaves. Voilà comment JOHN CASOR est devenu le premier esclave à vie et ANTHONY JOHNSON le premier propriétaire américain d’esclave.
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Les blancs eux par contre ne pouvaient toujours pas légalement avoir un serviteur noir comme esclave. Mais en 1670 l’assemblée coloniale passa une loi donnant le droit à des blancs libres (ndlr : des blancs pouvaient aussi être en «indenture») ainsi qu’aux noirs et aux indiens de posséder des noirs comme esclaves.
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En 1699 le nombre d’africains libres suscita de telles craintes de voir une insurrection raciale que l’état de VIRGINIE ordonna le rapatriement des noirs libérés en AFRIQUE. Beaucoup de noirs se vendirent alors à des maîtres blancs pour ne pas retourner sur le continent Africain. Mais des milliers d’autres furent rapatriés dans des pays comme la SIERRA LEONE et le LIBÉRIA qui de fait devinrent des colonies d’anciens esclaves africains américains longtemps financées par les divers gouvernements d’AMÉRIQUE.
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MONROVIA, la capitale du LIBÉRIA a été ainsi nommée en honneur du PRÉSIDENT US JAMES MONROE et FREETOWN, la capitale du SIERRA LEONE, en honneur à la liberté accordée par l’AMÉRIQUE.
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NÉANMOINS LES PROPRIÉTAIRES NOIRS D’ESCLAVES NOIRS CONTINUÈRENT À PROSPÉRER AUX ÉTATS-UNIS.
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En 1830 il y avait 3775 familles noires vivant au Sud ayant des esclaves noirs.
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Et avant la guerre de sécession en 1860 il y avait environ 3,000 esclaves appartenant aux ménages noirs dans la seule ville la NOUVELLE-ORLEANS.
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Des faits qui nous donnent à méditer la vision d’ORWELL : «Qui contrôle le passé contrôle le présent. Qui contrôle le présent contrôle le passé»
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BÉNIN TOGO NIGERIA GHANA
MAURITANIE
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30 NOVEMBRE 2016 JEUNE AFRIQUE /
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[...] LE MAURITANIEN BIRAM DAH ABEID, l’impétueux fondateur de l’INITIATIVE POUR LA RÉSURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE (IRA), sillonne le monde, de PARIS à ROME et de GENÈVE à WASHINGTON, pour clamer sur les ondes et dans les journaux que «la population mauritanienne compte 20 % d’esclaves [soit 800 000 personnes], qui n’ont pas droit au repos, ne touchent pas de salaire, n’ont accès ni à l’éducation ni aux soins, et dont les femmes sont violées».
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Son discours incendiaire contre le pouvoir du PRÉSIDENT, MOHAMED OULD ABDELAZIZ, qu’il qualifie de «tortionnaire» et même de «génocidaire», impressionne les NATIONS UNIES et les OCCIDENTAUX, qui l’ont distingué à plusieurs reprises pour son combat en faveur des droits de l’homme. [...]
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2014 FEMMES YEZIDIES ET CHRÉTIENNES ESCLAVES EN IRAK
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LYBIE
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15 NOVEMBRE 2017 BFMTV /
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Sur une vidéo filmée en août dernier, des hommes attendent debout tandis qu’on entend un individu dire : «Ce sont des garçons grands et forts pour les travaux de la ferme». Le même scande bientôt : «400, 700, 800». C’est le prix, en dinars libyens, pour lequel il propose de vendre des êtres humains. La LIBYE a promis d’ouvrir une enquête.
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LYBIE
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11 AVRIL 2017 SLATE AFRIQUE /
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L'ORGANISATION INTERNATIONALE POUR LES MIGRATIONS (OIM) a dénoncé mardi l'existence de véritables «marchés d'esclaves» en LIBYE, où les migrants sont vendus entre 200 et 500 dollars.
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«Vous allez au marché, et vous pouvez payer entre 200 et 500 dollars pour avoir un migrant» et l'utiliser pour «vos travaux», a déclaré aux médias le chef de la mission de l'OIM en LIBYE, OTHMAN BELBEISI, de passage à GENÈVE.
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«Après l'avoir achetée, vous devenez responsable de cette personne. (...) Certaines d'entre elles s'échappent, d'autres sont maintenues en servitude», a-t-il ajouté.
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Dans un communiqué, l'OIM, une agence liée au système des NATIONS UNIES, explique que son personnel en LIBYE et au NIGER a pu recueillir des récits «choquants» de migrants, qui ont décrit l'existence de «marchés d'esclaves» dans lesquels des centaines d'hommes et de femmes sont vendus. Ces personnes sont notamment vendues sur des places publiques ou dans des garages.
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Il s'agit de «gens vendus en public, assis par terre», a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'OIM, LEONARD DOYLE. [...]
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SENEGAL – LIBAN – MAROC – ARABIE SAOUDITE
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21 SEPTEMBRE 2012 SENEWEB /
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[...] Pensant probablement améliorer leurs niveaux de vie lorsqu'elles quittent leurs pays d'origines, elles déchantent très vite et vivent le calvaire dés leurs arrivées dans les familles arabes chargées de les recruter.
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Au LIBAN – au MAROC – en ARABIE SAOUDITE... les témoignages restent les mêmes, dés leurs arrivées passeports et cartes d'identité sont confisqués par les familles d'accueil, s'y ajoute une surexploitation à outrance avec le travail «non stop» de 6h du matin à 00h le soir. Les moins chanceuses subiront coups et blessures en fonction des humeurs de la patronne et l'on ne compte plus le nombre de viols dont elles sont parfois l'objet.
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L'ancien PRÉSIDENT DU SÉNÉGAL, ABDOULAYE WADE, avait été interpellé sur ce problème notamment pour les cas du MAROC et du LIBAN, hélas ses promesses resteront sans suite. Les nouvelles esclaves africaines du 21éme siècle dans le monde arabe attendent toujours un potentiel libérateur contre les très fréquentes brimades quotidiennes – les confiscations de leurs papiers administratifs – les séquestrations – les non paiements de leurs salaires des années durant mais aussi tout simplement le droit d'être libre et de retrouver les siens...
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...en attendant les passeurs (originaires de différents pays Arabes), très souvent sous couvert d'agence de voyages, sont toujours là entrain de sévir au Sénégal et partout ailleurs en AFRIQUE NOIRE profitant de la naïveté et de l'ignorance de ces jeunes femmes.
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Nos gouvernants ? Ils ne feront rien comme d'habitude et surtout ne critiquez absolument pas ces pratiques, il ne faut surtout pas vexer nos «amis» chuuut ! il en va de l'unité de la OUMMA ISLAMIQUE ! pauvres africains ! [...]
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L'ESCLAVAGE AUTREMENT
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Dieu a élevé les uns au-dessus des autres afin que les premiers prennent les autres à leur service tels des serviteurs (CORAN)
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* LA TRAITE TRANSATLANTIQUE organisée par les Européens (12 millions d'Africains
* LA TRAITE ORIENTALE ET ARABO-MUSULMANE, 17 millions d'Africains et +1 million de blancs
* L'ESCLAVAGE AUJOURD'HUI : 46 millions
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DES EXEMPLES :
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Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins,...Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).
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et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n´y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage.
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Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes. Allah connaît mieux votre foi, car vous êtes les uns des autres (de la même religion). Et épousez-les avec l'autorisation de leurs maîtres (Waliy) et donnez-leur un mahr convenable ; (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins. Si, une fois engagées dans le mariage, elles commettent l'adultère, elles reçoivent la moitié du châtiment qui revient aux femmes libres (non esclaves) mariées. Ceci est autorisé à celui d´entre vous qui craint la débauche ; mais ce serait mieux pour vous d'être endurant. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
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Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes. ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît ; - à l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose.
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MOUSSA ‘ABDALLAH-YAACOUB, MOI, MAHOMET, F. X. DE GUIBERT, 2008, P. 404.
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«Quand il fut en position de force, Mahomet tira l’essentiel de ses revenus de la traite d’esclaves, considérant comme butin les veuves et les orphelins qu’il capturait et qui furent vendus par dizaines ou par centaines à la fois. Il fut ainsi le plus grand esclavagiste d’Arabie, sinon du monde de son temps»
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HADITH BUKHARI, VOLUME 9 LIVRE 9 NUMERO 368 (RÉCIT D'UMAR)
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Je vins et j'aperçus. L'apôtre d'Allah était dans une mansarde, et un esclave noir de l'apôtre d'Allah se tenait au sommet de l'escalier. Je lui dis : «au Prophète que voici UMAR BIN AL-KHATTAB (demandant la permission d'entrer)». Alors il m'admit.
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HADITH MUSLIM, LIVRE 008, NUMERO 3371
ABU SIRMA A DIT À ABU SA'ID AL KHADRI (QU'ALLAH SOIT SATIFAIT DE LUI :
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«O ABU SA'ID, as-tu entendu le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) mentionner le coit ?» Il dit : «oui», et rajouta : «Nous sommes sortis avec le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) pour l'expédition de NI"L-MUSTALIQ et avons pris comme captives quelques excellentes femmes arabes ; et nous les désirions, car nous souffrions de l'absence de nos épouses (mais en même temps) nous désirions en tirer une rançon».
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Alors nous avons décidé d'avoir des rapports sexuels avec elles mais en observant le coit interrompu (en retirant les organes sexuels masculins avant l'émission de semence afin d'éviter toutes grossesse).
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«Nous faisons un acte alors que Muhammad est parmi nous ; pourquoi ne pas l'interroger ?» Alors nous avons interrogé le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) et il lui a dit : «cela ne fait rien si vous ne le faites pas, car chaque âme doit naître jusqu'au jour de la résurrection naitra»
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HADITH BUKHARI, VOLUME 5, LIVRE 58, NUMÉRO 236
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Khadija est morte trois ans avant que le prophète ne parte à Médine. Il y est resté deux ans et il se maria esuite avec Aicha lorsqu'elle était une fillette agée de 6 ans, et il consomma le mariage quand elle eut 9 ans.
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15 AOÛT 2017 FTOUH SOUHAIL DREUZ.INFO /
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ALORS QUE L’ESCLAVAGE ISLAMIQUE EST UN TABOU ABSOLU DANS LES PAYS MUSULMANS ET EN OCCIDENT, LA PORTE-PAROLE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE EN TUNISIE, SAÏDA GARRACHE, A SOULIGNÉ, CE LUNDI 14 AOÛT 2017, QUE L’ISLAM N’A PAS ABOLI L’ESCLAVAGE ET QUE SON PAYS S’EST POURTANT INSCRIT DANS L’ÈRE DES DROITS DE L’HOMME.
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Son intervention a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.
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Madame GARRACHE s’interrogeait sur le discours du CHEF DE L’ÉTAT TUNISIEN relatif à l’égalité des genres, notamment en ce qui concerne l’héritage, et l’interdiction au mariage des Tunisiennes avec des non-musulmans.
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La porte-parole de la présidence a mentionné que la TUNISIE veut établir l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage, jugeant que son pays se dirigeait inexorablement vers l’égalité «dans tous les domaines».
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Elle a fait le rapprochement avec la question de l’esclavagisme musulman.
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«EN ISLAM [L’ESCLAVAGE] EST PARFAITEMENT LÉGAL PUISQUE LE CORAN ET DIVERS HADITHS LÉGIFÈRENT SUR LE SUJET» A-T-ELLE DIT.
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Pour la responsable tunisienne, il est possible d’enfreindre les règles du CORAN en matière d’héritage, à l’instar de la question de l’esclavage islamique.
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Le projet de loi qu’elle défend sur l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage a provoqué un tollé immédiat chez les conservateurs. Il est appuyé uniquement d’une frange moderniste de la société civile.
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Tout le monde le sait, personne ne le dit, les ARABES MUSULMANS sont historiquement esclavagistes
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Outre le débat sur l’égalité entre femmes et hommes en TUNISIE qui renvoie à la possibilité ou non de s’écarter du CORAN pour suivre la vie moderne, ce qui est intéressant pour nous est que pour la première fois, un pays musulman reconnaît ce que tout le monde sait : l’ISLAM est esclavagiste et pourvoyeur d’esclaves.
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D’ailleurs c’est aux ARABES que l’on doit l’organisation quasi industrielle de l’esclavage, avec la capture ou l’achat aux chefs de tribus, d’hommes, de femmes et d’enfants, leur transfert par caravanes et la castration des hommes dans les «charcuteries spécialisées» des trafiquants musulmans (1).
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Les royaumes et empires musulmans ont largement alimenté ce commerce, à TUNIS, à DAMAS et à BAGDAD (2). Si les livres d’histoire des petits écoliers musulmans (et ceux du reste du monde) n’étaient pas censurés, ils apprendraient cela à l’école.
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LE CORAN, TEXTE SACRÉ DE L’ISLAM, ENTÉRINE L’EXISTENCE DE L’ESCLAVAGE (VOIR LA SOURATE XVI, LES ABEILLES)
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La LOI ISLAMIQUE ou SHARIA, qui s’appuie sur le CORAN et les dires du prophète (HADITHS), considère qu’en terre d’ISLAM, seuls sont esclaves les enfants d’esclaves et les prisonniers de guerre. Elle autorise d’autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d’un pays non musulman.
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D’ailleurs l’esclavage devint rapidement l’un des piliers de l’économie de l’empire abbasside de BAGDAD du fait de très nombreuses prises de guerre et de l’avènement d’une très riche bourgeoisie urbaine.
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Pour s’en convaincre, il suffit que de lire LES MILLE ET UNE NUITS, un recueil de contes arabes censés se dérouler sous le règne du CALIFE HAROUN AL-RACHID, contemporain de CHARLEMAGNE.
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Les harems du CALIFE et des notables de BAGDAD se remplissent de Circassiennes. Il s’agit de femmes originaires du CAUCASE et réputées pour leur beauté. Ces belles esclaves ont continué jusqu’au XXe siècle d’alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d’ÉTHIOPIE.
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Ainsi, un bon musulman peut s’il en a les moyens, acheter quatre femmes et des maîtresses, violer et jouir sans entraves de toutes les esclaves de sa maison.
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La plupart des pays musulmans, qui vont de la MAURITANIE à Zanzibar (aujourd’hui en Tanzanie) en passant par le Soudan et le YÉMEN, tolèrent encore l’esclavage, de même que les pays du golfe, sous des formes modernisées.
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BOKO HARAM au NIGERIA et les autorités du califat irako-syrien annoncent ouvertement qu’ils capturent des femmes pour les vendre à des notables musulmans ou les mettre dans les bordels djihadistes.
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En FRANCE, les intellectuels socialistes n’ont jamais eu le courage de dénoncer l’esclavage musulman pour ne pas froisser «certaines communautés»
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(1) La castration, c’est à dire l’ablation des parties génitales, soit totale, soit limitée aux testicules, est destinée à empêcher la reproduction, c’est pourquoi il n’existe pas de descendants d’esclaves blancs capturés par les musulmans. Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se solde par une mortalité effroyable. Les esclaves mâles originaires d’AFRIQUE noire sont généralement castrés par les trafiquants musulmans.
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(2) Dans les premiers temps de l’ISLAM, les notables de BAGDAD s’approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du CAUCASE, mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.
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2 AOÛT 2017 LE POINT / THE GUARDIAN / FRANCEINFO / ONU /
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[…] D’après une étude de l’économiste spécialisé SIDDHARTH KARA, relayée par THE GUARDIAN, il y a aujourd’hui deux fois plus d’esclaves que durant LES 350 ANNÉES DU TRAFIC D’ESCLAVES, QUI S’EST DÉROULÉ DU XVIE AU XIXE SIÈCLE. Sur toute cette période, on a comptabilisé 13 millions d’esclaves ; aujourd’hui, ils sont près de 21 millions.
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Pour établir les conclusions dramatiques de son livre à paraître MODERN SLAVERY («L’ESCLAVAGE MODERNE»), SIDDHARTH KARA a enquêté pendant quinze ans dans 51 pays et interviewé pas moins de 5 000 personnes victimes de l’esclavage. Selon l’économiste, le trafic d’êtres humains est devenu le troisième marché le plus juteux du marché noir, derrière la vente d’armes et le trafic de drogues. Car la vie d’un homme ou d’une femme rapporte gros à celui qui l’exploite. […]
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«les profits pour un esclave basique peuvent aller de quelques milliers de dollars à des centaines de milliers de dollars par an». L'auteur estime qu'en moyenne, un esclave rapporte 3 978 dollars par an.
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L'ORGANISATION MONDIALE DU TRAVAIL considère qu'aujourd'hui, au moins 21 millions de personnes sont réduites en esclavage. C'est plus que lorsque l'esclavage était légal, entre les XVe et XIXe siècles. Les experts considèrent que 13 millions de personnes avaient alors été capturées et vendues.
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Cette prospérité de l'esclavage moderne, l'auteur l'explique par la «facilité» de pratiquer la traite d'êtres humains à l'ère des transports et des technologies modernes. «Les esclaves peuvent être achetés, exploités et jetés dans une période relativement courte, tout en assurant des profits immenses à leurs exploiteurs.
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L'HISTOIRE MÉCONNUE DES TRAITES NÉGRIÈRES AFRICAINE ET ORIENTALE, RACONTÉE PAR LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DE LA QUESTION, NOTAMMENT ARABES ET AFRICAINS.
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LA TRAITE TRANSATLANTIQUE organisée par les Européens (12 millions d'Africains déportés en deux siècles et demi), ne fut pas la seule.
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Ce documentaire raconte l'histoire de LA TRAITE ORIENTALE ET ARABO-MUSULMANE, 17 millions d'Africains réduits en esclavage durant quatorze siècles.
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Il s'intéresse également à une filière encore plus mal connue, la traite interne à l'AFRIQUE NOIRE, menée pendant des siècles par les royaumes africains.
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Il montre enfin que ces systèmes ont perduré dans le monde musulman et en AFRIQUE NOIRE jusqu'au milieu du XXe siècle.
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SALAH TRABELSI, IBRAHIMA THIOUB, HENRI MEDARD et MOHAMED ENNAJI, spécialistes de ces questions, s'expriment. Ils analysent également la raison pour laquelle cette réalité suscite toujours de vives controverses, aussi bien dans les mondes africain et musulman qu'en OCCIDENT.
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* MOHAMMED ENNAJI Historien, sociologue et économiste marocain. Mohammed Ennaji est professeur à l'université Mohammed V de Rabat. Après des recherches d'histoire économique et de sociologie rurale, il investit des domaines jusque-là méconnus, tel l'esclavage dont il est l'un des pionniers dans le monde musulman avec son livre Soldats, domestiques et concubines (Balland, 1994).
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* SALAH TRABELSI Historien
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* IBRAHIMA THIOUB Historien
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Le «Grand Désastre» a commencé lorsque l'émir et général arabe ABDALLAH BEN SAÏD a imposé aux Soudanais un bakht (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d'Africains ensuite esclavagisés par les Arabes. La majorité de ces femmes, hommes et enfants était prélevée sur les populations du DARFOUR. Et ce fut le point de départ d'une énorme ponction humaine qui devait s'arrêter officiellement au début du XXe siècle»
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EUNUQUES ET CASTRATS
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10 MARS 2011 HERODOTE /
Inventée et développée à grande échelle par la CHINE impériale, exportée dans les pays musulmans et jusqu’en ITALIE (les castrats), l’exploitation des eunuques (hommes castrés) est l’une des formes d’esclavage les plus inhumaines qui soient.
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Elle poursuit deux objectifs principaux : empêcher que les esclaves étrangers ne fassent souche ; éviter les relations sexuelles entre les femmes des harems et leurs serviteurs. Les castrats sont aussi recherchés par les mélomanes pour leur voix très aigüe.
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La castration consiste en l’ablation des parties génitales, soit totale, soit limitée aux testicules (pour empêcher la reproduction). Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se solde par une mortalité effroyable.
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Les esclaves mâles originaires d’AFRIQUE NOIRE sont généralement castrés en ÉGYPTE par des moines coptes pour le compte des traficants musulmans. À l’époque carolingienne, les captifs slaves destinés aux marchés orientaux sont quant à eux castrés à VERDUN, principal marché d’étape de ce trafic.
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[...] TIDIANE N’DIAYE, rappelle qu’il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d’ISLAM en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d’une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d’environ 70 millions sur le continent américain.
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Le CORAN évoque l'esclavage dans pas moins de 25 versets sans le condamner formellement.
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«Le CORAN n'étant pas contraignant, l'abolition relève de la seule initiative personnelle du maître. Cette ambiguïté est constitutive de l'approche coranique : encourager ceux qui font le bien, mais ne pas alourdir la peine de ceux qui ne font rien, écrit MALEK CHEBEL. Plusieurs versets entérinent au demeurant l'infériorité de l'esclave par rapport à son maître».
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INHUMANITÉ DE L'ESCLAVAGE
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Le CALIFE OMAR (581-644) est à l'origine d'une législation qui interdit de mettre en servitude un musulman. Cette législation va être très vite détournée par l'usage, les élites n'ayant de cesse de multiplier les restrictions à l'affranchissement des esclaves convertis à l'ISLAM. Elle va d'autre part pousser les musulmans à chercher des esclaves hors de leurs terres, c'est-à-dire en AFRIQUE NOIRE et en EUROPE ORIENTALE.
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Rapidement, l'esclavage devient un fait central des sociétés musulmanes, comme il l'a été des sociétés grecque et romaine. «Nulle part on ne trouve contre lui d'opposition ou de réprobation», note l'auteur en rappelant que les plus grandes figures intellectuelles de l'islam ont été comme les autres de grands propriétaires d'esclaves.
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MALEK CHEBEL rapporte in extenso trois codes régissant l'esclavage en terre d'ISLAM. À travers des références littéraires, en premier lieu LES MILLE ET UNE NUITS, ainsi que de nombreux récits de voyageurs, il dépeint aussi le statut des esclaves, leur déshumanisation par la privation de nom et leur exploitation à des fins sexuelles, qu'il s'agisse des concubines destinées à assouvir les plaisirs de leur maître ou des eunuques chargés de les garder.
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TOUJOURS D'ACTUALITÉ
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Le monde musulman n'étant pas un bloc homogène, l'auteur analyse région après région les traces laissées par l'esclavage et ce qu'il en reste.
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Dans beaucoup de régions perdure l'esclavage «de traîne» : il affecte les descendants d'esclaves qui portent le fardeau de leur hérédité ; ainsi ne peuvent-ils par exemple épouser une femme de classe supérieure.
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Sur la côte sud de l'IRAN subsiste une communauté issue des anciens esclaves noirs qui parle arabe, pratique le sunnisme et entretient des coutumes d'origine africaine. En ARABIE, malgré la répétition des édits abolitionnistes, l'esclavage perdure de fait, avec une relative discrétion. Il concerne des ressortissants africains, sans parler des travailleurs asiatiques dont le sort est proche de la servitude.
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L'esclavage demeure présent aussi dans les régions sahariennes (LIBYE, NIGER, TCHAD, MALI...) sans qu'on puisse en chiffrer l'importance. Cédant à la pression des ONG, un CHEF TARGUI DU NIGER, AMRISSAL AG AMDAGUE, a accepté le 10 mars 2005 de libérer 7.000 esclaves coutumiers contre espèces sonnantes et trébuchantes ! En MAURITANIE, l'esclavage des Noirs (Harratine) par les Bédouins est une réalité prégnante dont l'auteur a lui-même pris la mesure lors de ses voyages...
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12 MAI 2013 BVOLTAIRE /
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Le CRADFB, CONSEIL REPRÉSENTATIF DES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES FEMMES BLANCHES, aurait décidé de porter plainte contre les 57 dirigeants des pays de l’OCI (ORGANISATION DE LA COOPÉRATION ISLAMIQUE) afin d’obtenir réparation pour les milliers de femmes enlevées par les pillards musulmans et déportées dans les harems d’AFRIQUE DU NORD entre 627 (massacre des hommes de la TRIBU JUIVE DES BANU QURAYZA et asservissement de leurs femmes) et 1830, libération des femmes françaises enlevées par les Barbaresques.
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Il faut que les musulmans payent pour le préjudice causé aux familles de ces femmes, aux enfants qu’elles ont abandonnés de force et aux pays qui ont souffert de leur disparition, privés d’une force vive qui aurait pu changer bien des choses.
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Aux dernières nouvelles, le CRADEB, CONSEIL REPRÉSENTATIF DES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES EUNUQUES BLANCS, s’associerait à la démarche du CRADFB. Imaginez-vous le nombre de jeunes blancs qui ont été enlevés et émasculés afin de devenir eunuques dans les harems ou janissaires chez les Turcs ? La perte est incommensurable.
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ET LA FACE DU MONDE EN A ÉTÉ CHANGÉE.
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Non seulement on a privé des pays chrétiens de jeunes gens d’une résistance et d’une force peu communes, affaiblissant nos élites, nos penseurs et nos armées, mais on a permis à l’EMPIRE OTTOMAN, au nom de l’ISLAM, de mettre des centaines de millions d’hommes sous son joug.
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Alors oui, sans les enlèvements de jeunes femmes et de jeunes hommes sur nos rives pendant plus d’un millier d’années, sans l’obscurantisme de l’ISLAM imposé aux anciens peuples chrétiens sur tout le pourtour de la MÉDITERRANÉE, la face du monde eût été changée, eût été plus belle. [...]
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7 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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l'ISLAM médiéval - qui favorisa l'islamisation. Un des traits de ce système était la DHIMMA, ou contrat de «protection». Il permettait aux dhimmis (chrétiens et juifs qui l'acceptaient) de vivre et de pratiquer leur religion dans des limites strictes - et seulement tant qu'ils acceptaient leur infériorité juridique vis-à-vis des musulmans et leur payaient une taxe de «protection» (JIZYA). Celle-ci était destinée non seulement à fournir aux conquérants une source régulière de revenus, mais à rappeler aussi aux dhimmis leur statut de soumis.
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«AU XIIE SIÈCLE, IL NE RESTAIT PRESQUE PLUS DE CHRÉTIENS ET LEUR CIVILISATION AVAIT ÉTÉ DÉTRUITE BIEN PLUS TÔT ENCORE»
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Telles étaient les lois religieuses (un pléonasme, puisque dans l'ISLAM médiéval, contrairement au christianisme médiéval, toute loi était religieuse) qui plaçaient les dhimmis chrétiens (ils n'étaient pas appelés «mozarabes») dans une condition subalterne, avec pour seule échappatoire la conversion ou la fuite : un musulman ne devait pas être tué s'il tuait un chrétien, tandis qu'un chrétien devait être tué s'il tuait un musulman, même en état de légitime défense ; le témoignage d'un chrétien valait la moitié de celui d'un musulman (il était égal au témoignage d'une musulmane) et n'était pas valide lorsqu'il était porté à l'encontre d'un musulman ; un musulman pouvait épouser jusqu'à quatre femmes dhimmis et leurs enfants devaient être élevés comme musulmans ; a contrario, un homme dhimmi ne pouvait pas épouser une femme musulmane ou même s'en approcher ; UN MUSULMAN POUVAIT AVOIR AUTANT D'ESCLAVES SEXUELS QU'IL POUVAIT EN ACHETER ET EN ENTRETENIR, Y COMPRIS DES HOMMES : on ne saurait sous-estimer en effet l'attrait de l'ISLAM médiéval pour les dhimmis bien pourvus en testostérone. Les dhimmis chrétiens subirent enfin plusieurs expulsions massives vers l'AFRIQUE DU NORD. Ceux qui y avaient échappé se convertirent. Au XIIe siècle, il ne restait presque plus de chrétiens et leur civilisation avait été détruite bien plus tôt encore.
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Les érudits espagnols observent que «l'échange interculturel d'idées et l'élargissement des horizons» entre chrétiens et musulmans désignaient essentiellement, selon les termes de FRANCISCO GARCÍA FITZ, «une appropriation pratique des connaissances de ceux qui avaient été soumis, n'impliquant pas du tout une reconnaissance de leurs valeurs religieuses ou morales, c'est-à-dire une acceptation positive de l'autre» (FELIPE MAÍLLO SALGADO, ACERCA DE LA CONQUISTA ÁRABE DE HISPANIA).
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«LES CONQUÉRANTS MUSULMANS NE S'ASSIMILÈRENT PAS AUX CIVILISATIONS QUI LES AVAIENT PRÉCÉDÉS»
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On observe ici une différence fondamentale. Contrairement aux WISIGOTHS, qui s'assimilèrent, par la langue, la religion, les lois, la littérature et la philosophie, à la romanité (examinée en profondeur par RÉMI BRAGUE dans EUROPE, LA VOIE ROMAINE), les conquérants musulmans ne s'assimilèrent pas aux civilisations qui les avaient précédés. Ils s'approprièrent partout leur savoir et leurs techniques pour être en mesure de les remplacer, au moyen d'un certain nombre de coutumes sociales et familiales efficaces, reposant sur une base religieuse, qui bouleversèrent inexorablement la culture et la démographie jusqu'à les faire disparaître. Cela avait été le cas pour la PERSE zoroastrienne, l'Empire gréco-romain chrétien au MOYEN-ORIENT, en AFRIQUE DU NORD et en ASIE MINEURE (l'actuelle TURQUIE), le royaume hindou-bouddhiste du SIND (dans l'actuel PAKISTAN).
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C'EST AINSI QUE DISPARUT DE MÊME LE ROYAUME CHRÉTIEN WISIGOTH EN ESPAGNE.
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LES AFRICAINS ONT UNE RESPONSABILITÉ DANS LA TRAITE DES NOIRS
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16 MARS 2012 SLATE AFRIQUE /
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L’écrivain congolais ALAIN MABANCKOU s’attaque à un tabou de l’AFRIQUE contemporaine concernant l'esclavage et la traite négrière.
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«Il fait beau, il fait triste. Il y a GORÉE, où saigne mon cœur, mes cœurs », clamait le poète-PRÉSIDENT LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR dans ses «LETTRES D’HIVERNAGE». «Je refuse de me définir par les larmes et le ressentiment», lui répond LE CONGOLAIS ALAIN MABANCKOU près de 40 ans plus tard. Lieu de mémoire de la traite sur les côtes occidentales de l’AFRIQUE, L’ÎLE DE GORÉE sera-t-elle à jamais la larme qui coule sur la joue balafrée du continent ?
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Il a pourtant été peu remarqué par les commentateurs à l’heure pourtant où l’Histoire (avec un grand H) des Noirs de France s’écrit, où les ouvrages et les articles se multiplient sur l’esclavage et la traite. A l’heure où la nouvelle AFRIQUE émergente est moins encline à jouer le rôle de victime (de la traite, de la colonisation ou du capitalisme occidental) pour devenir un acteur incontournable dans le monde.
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DES «NÉGRIERS» NOIRS
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L’Afrique compte un milliard d’habitants aujourd’hui et en aura deux milliards en 2050. Que le monde le veuille ou non, il faudra compter avec le continent. Jamais l’humanité n’aura connu une telle explosion démographique dans un laps de temps aussi court.
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Avec un habitant sur deux ayant moins de 20 ans, l’AFRIQUE doit-elle toujours ressasser le passé de la traite et de l’esclavage ? Ou mettre l’accent sur des figures plus positives, de résistants à la traite, aux colonisateurs (européens) et aux dictateurs (AFRICAINS) ?
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L’AFRIQUE PEUT-ELLE ÉGALEMENT ACCEPTER AVOIR EU EN SON SEIN DES «NÉGRIERS» ? MABANCKOU POSE LA QUESTION :
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Le Malien YAMBO OUOLOGUEN avait en 1968 revisité l’histoire africaine, soulignant que les horreurs de l’esclavage existaient sur le continent bien avant l’arrivée des Blancs. Et MABANCKOU s’inscrit dans sa lignée, reprenant même le titre de son ouvrage «LE DEVOIR DE MÉMOIRE» dans ce chapitre essentiel. Mais aujourd’hui, en FRANCE comme en AFRIQUE, qui connaît OUOLOGUEN ? Qui le lit encore ?
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MABANCKOU est, pour sa part, un des écrivains d’origine africaine les plus connus en FRANCE. Sinon le plus connu. Il est désormais un habitué des plateaux de la télévision tricolore. Sa voix porte.
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DEVOIR DE MÉMOIRE
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En appelant les Africains à faire leur «devoir de mémoire», MABANCKOU va sûrement heurter les bonnes consciences. La traite négrière constitue un sujet sensible. En FRANCE, l’esclavage a été supprimé une première fois en 1794, après la Révolution. Mais n’a été définitivement aboli qu’en 1848. L’esclavage et la traite n’ont été reconnus par la FRANCE comme CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ que depuis une loi du 10 mai 2001.
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Dix ans plus tard, le PRÉSIDENT FRANÇAIS NICOLAS SARKOZY, qui a des choses à se faire pardonner en AFRIQUE après son calamiteux discours de DAKAR, déclarait : «la traite et l’esclavage furent les premiers crimes contre l’humanité. Cet esclavage fut pire que celui de l’ANTIQUITÉ car il ne trouva pas seulement sa justification dans l’appât du gain mais aussi et même d’abord dans le racisme».
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La même année, la traite négrière a pour la première fois été officiellement commémorée en AFRIQUE. Une cérémonie baptisée «ATLANTIQUE NOIR» s’est déroulée sur un bateau faisant la traversée entre DAKAR et GORÉE. Tout un symbole.
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«Il faut se rappeler du passé pour comprendre les racines du présent, mais il est également important de construire un discours de prospective et de dépassement», avait à cette occasion souligné le DIRECTEUR DU PATRIMOINE CULTUREL DU MINISTÈRE SÉNÉGALAIS DE LA CULTURE HAMADY BOCOUM.
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Lors d’une table-ronde en 2007 à GORÉE, il s’était déjà demandé «pourquoi cette traite a eu pour cadre l’AFRIQUE et a duré si longtemps, pourquoi L’AFRIQUE N’A PAS SU BIEN RÉSISTER ?». Avant de donner un élément de réponse : «Quand un peuple est vaincu, il y a forcément des collaborateurs».
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MAISON DES ESCLAVES
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CETTE FIGURE DE LA MÉMOIRE AFRICAINE, ANCIEN TIRAILLEUR, CONCLUAIT AINSI SON OUVRAGE :
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«mon intention n’est pas de perpétuer les rancunes et encore moins la haine, mais de vous expliquer, à vous les enfants du monde, qu’il faut rester vigilants. Les combats pour la liberté humaine n’ont pas de fin».
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Comme le disait l’écrivain martiniquais EDOUARD GLISSANT :
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«l’esclave de l’esclavage est celui qui ne veut pas savoir».
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13 SEPTEMBRE 2014 NOVOPRESS.INFO /
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Avant 1655 il n’y avait aucun esclave légal dans les colonies américaines britanniques qui deviendront les ETATS-UNIS, seulement un contrat bilatéral appelé «indenture» pour des serviteurs qui proposaient leur service en échange d’une aide matérielle. Concrètement des noirs acceptaient de partir dans ces colonies britanniques et de travailler pendant un certain nombre d’années pour rembourser leur voyage et leur entretien. Avec cette pratique tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs serviteurs après un certain temps. La durée limite de ces contrats était de sept ans. À leur départ on leur accordait 50 acres de terre (environ 20 hectares). Cela était valable pour n’importe quel Africain acheté à des marchands d’esclaves. Eux aussi avaient droit à leurs 50 acres à l’expiration de leur contrat.
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ANTHONY JOHNSON était un africain venu de l’actuelle ANGOLA. Il avait été amené aux ETATS UNIS pour travailler dans une ferme de tabac en 1619. En 1622 il failli mourir quand des Indiens POWHATAN attaquèrent sa ferme. 52 des 57 personnes présentes périrent dans l’attaque. Et c’est aussi pendant son passage dans cette ferme qu’il épousa une servante noire.
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Quand ANTHONY fut libéré il fut aussi légalement reconnu comme «Noir libre» et fit fructifier son lopin de terre avec beaucoup de succès grâce à son dur labeur et son intelligence. En 1651 il possédait 250 acres et cinq serviteurs africains en «indenture».
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Puis en 1654 JOHNSON aurait dû libérer JOHN CASOR, un de ses serviteurs. Au lieu de cela ANTHONY dit à CASOR qu’il prolongeait son temps. CASOR s’enfuit et devint l’employé d’un fermier blanc, ROBERT PARKER.
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ANTHONY JOHNSON poursuivi aussitôt en justice ROBERT PARKER devant le TRIBUNAL DE NORTHAMPTON et en 1655 la cour jugea qu’ANTHONY JOHNSON pourrait retenir JOHN CASOR indéfiniment. La cour autorisa ainsi les noirs libres à posséder des êtres de leur propre race comme biens meubles, c’est-à-dire comme esclaves. Voilà comment JOHN CASOR est devenu le premier esclave à vie et ANTHONY JOHNSON le premier propriétaire américain d’esclave.
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Les blancs eux par contre ne pouvaient toujours pas légalement avoir un serviteur noir comme esclave. Mais en 1670 l’assemblée coloniale passa une loi donnant le droit à des blancs libres (ndlr : des blancs pouvaient aussi être en «indenture») ainsi qu’aux noirs et aux indiens de posséder des noirs comme esclaves.
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En 1699 le nombre d’africains libres suscita de telles craintes de voir une insurrection raciale que l’état de VIRGINIE ordonna le rapatriement des noirs libérés en AFRIQUE. Beaucoup de noirs se vendirent alors à des maîtres blancs pour ne pas retourner sur le continent Africain. Mais des milliers d’autres furent rapatriés dans des pays comme la SIERRA LEONE et le LIBÉRIA qui de fait devinrent des colonies d’anciens esclaves africains américains longtemps financées par les divers gouvernements d’AMÉRIQUE.
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MONROVIA, la capitale du LIBÉRIA a été ainsi nommée en honneur du PRÉSIDENT US JAMES MONROE et FREETOWN, la capitale du SIERRA LEONE, en honneur à la liberté accordée par l’AMÉRIQUE.
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NÉANMOINS LES PROPRIÉTAIRES NOIRS D’ESCLAVES NOIRS CONTINUÈRENT À PROSPÉRER AUX ÉTATS-UNIS.
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En 1830 il y avait 3775 familles noires vivant au Sud ayant des esclaves noirs.
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Et avant la guerre de sécession en 1860 il y avait environ 3,000 esclaves appartenant aux ménages noirs dans la seule ville la NOUVELLE-ORLEANS.
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Des faits qui nous donnent à méditer la vision d’ORWELL : «Qui contrôle le passé contrôle le présent. Qui contrôle le présent contrôle le passé»
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BÉNIN TOGO NIGERIA GHANA
MAURITANIE
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30 NOVEMBRE 2016 JEUNE AFRIQUE /
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[...] LE MAURITANIEN BIRAM DAH ABEID, l’impétueux fondateur de l’INITIATIVE POUR LA RÉSURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE (IRA), sillonne le monde, de PARIS à ROME et de GENÈVE à WASHINGTON, pour clamer sur les ondes et dans les journaux que «la population mauritanienne compte 20 % d’esclaves [soit 800 000 personnes], qui n’ont pas droit au repos, ne touchent pas de salaire, n’ont accès ni à l’éducation ni aux soins, et dont les femmes sont violées».
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Son discours incendiaire contre le pouvoir du PRÉSIDENT, MOHAMED OULD ABDELAZIZ, qu’il qualifie de «tortionnaire» et même de «génocidaire», impressionne les NATIONS UNIES et les OCCIDENTAUX, qui l’ont distingué à plusieurs reprises pour son combat en faveur des droits de l’homme. [...]
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2014 FEMMES YEZIDIES ET CHRÉTIENNES ESCLAVES EN IRAK
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LYBIE
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15 NOVEMBRE 2017 BFMTV /
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Sur une vidéo filmée en août dernier, des hommes attendent debout tandis qu’on entend un individu dire : «Ce sont des garçons grands et forts pour les travaux de la ferme». Le même scande bientôt : «400, 700, 800». C’est le prix, en dinars libyens, pour lequel il propose de vendre des êtres humains. La LIBYE a promis d’ouvrir une enquête.
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LYBIE
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11 AVRIL 2017 SLATE AFRIQUE /
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L'ORGANISATION INTERNATIONALE POUR LES MIGRATIONS (OIM) a dénoncé mardi l'existence de véritables «marchés d'esclaves» en LIBYE, où les migrants sont vendus entre 200 et 500 dollars.
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«Vous allez au marché, et vous pouvez payer entre 200 et 500 dollars pour avoir un migrant» et l'utiliser pour «vos travaux», a déclaré aux médias le chef de la mission de l'OIM en LIBYE, OTHMAN BELBEISI, de passage à GENÈVE.
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«Après l'avoir achetée, vous devenez responsable de cette personne. (...) Certaines d'entre elles s'échappent, d'autres sont maintenues en servitude», a-t-il ajouté.
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Dans un communiqué, l'OIM, une agence liée au système des NATIONS UNIES, explique que son personnel en LIBYE et au NIGER a pu recueillir des récits «choquants» de migrants, qui ont décrit l'existence de «marchés d'esclaves» dans lesquels des centaines d'hommes et de femmes sont vendus. Ces personnes sont notamment vendues sur des places publiques ou dans des garages.
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Il s'agit de «gens vendus en public, assis par terre», a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'OIM, LEONARD DOYLE. [...]
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SENEGAL – LIBAN – MAROC – ARABIE SAOUDITE
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21 SEPTEMBRE 2012 SENEWEB /
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[...] Pensant probablement améliorer leurs niveaux de vie lorsqu'elles quittent leurs pays d'origines, elles déchantent très vite et vivent le calvaire dés leurs arrivées dans les familles arabes chargées de les recruter.
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Au LIBAN – au MAROC – en ARABIE SAOUDITE... les témoignages restent les mêmes, dés leurs arrivées passeports et cartes d'identité sont confisqués par les familles d'accueil, s'y ajoute une surexploitation à outrance avec le travail «non stop» de 6h du matin à 00h le soir. Les moins chanceuses subiront coups et blessures en fonction des humeurs de la patronne et l'on ne compte plus le nombre de viols dont elles sont parfois l'objet.
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L'ancien PRÉSIDENT DU SÉNÉGAL, ABDOULAYE WADE, avait été interpellé sur ce problème notamment pour les cas du MAROC et du LIBAN, hélas ses promesses resteront sans suite. Les nouvelles esclaves africaines du 21éme siècle dans le monde arabe attendent toujours un potentiel libérateur contre les très fréquentes brimades quotidiennes – les confiscations de leurs papiers administratifs – les séquestrations – les non paiements de leurs salaires des années durant mais aussi tout simplement le droit d'être libre et de retrouver les siens...
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...en attendant les passeurs (originaires de différents pays Arabes), très souvent sous couvert d'agence de voyages, sont toujours là entrain de sévir au Sénégal et partout ailleurs en AFRIQUE NOIRE profitant de la naïveté et de l'ignorance de ces jeunes femmes.
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Nos gouvernants ? Ils ne feront rien comme d'habitude et surtout ne critiquez absolument pas ces pratiques, il ne faut surtout pas vexer nos «amis» chuuut ! il en va de l'unité de la OUMMA ISLAMIQUE ! pauvres africains ! [...]
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L'ESCLAVAGE AUTREMENT
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Dieu a élevé les uns au-dessus des autres afin que les premiers prennent les autres à leur service tels des serviteurs (CORAN)
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* LA TRAITE TRANSATLANTIQUE organisée par les Européens (12 millions d'Africains
* LA TRAITE ORIENTALE ET ARABO-MUSULMANE, 17 millions d'Africains et +1 million de blancs
* L'ESCLAVAGE AUJOURD'HUI : 46 millions
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DES EXEMPLES :
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Et si vous craignez de n'être pas justes envers les orphelins,...Il est permis d'épouser deux, trois ou quatre, parmi les femmes qui vous plaisent, mais, si vous craignez de n'être pas justes avec celles-ci, alors une seule, ou des esclaves que vous possédez. Cela afin de ne pas faire d'injustice (ou afin de ne pas aggraver votre charge de famille).
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et parmi les femmes, les dames (qui ont un mari), sauf si elles sont vos esclaves en toute propriété. Prescription d'Allah sur vous ! A part cela, il vous est permis de les rechercher, en vous servant de vos biens et en concluant mariage, non en débauchés. Puis, de même que vous jouissez d'elles, donnez-leur leur mahr, comme une chose due. Il n´y a aucun péché contre vous à ce que vous concluez un accord quelconque entre vous après la fixation du mahr. Car Allah est, certes, Omniscient et Sage.
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Et quiconque parmi vous n'a pas les moyens pour épouser des femmes libres (non esclaves) croyantes, eh bien (il peut épouser) une femme parmi celles de vos esclaves croyantes. Allah connaît mieux votre foi, car vous êtes les uns des autres (de la même religion). Et épousez-les avec l'autorisation de leurs maîtres (Waliy) et donnez-leur un mahr convenable ; (épousez-les) étant vertueuses et non pas livrées à la débauche ni ayant des amants clandestins. Si, une fois engagées dans le mariage, elles commettent l'adultère, elles reçoivent la moitié du châtiment qui revient aux femmes libres (non esclaves) mariées. Ceci est autorisé à celui d´entre vous qui craint la débauche ; mais ce serait mieux pour vous d'être endurant. Et Allah est Pardonneur et Miséricordieux.
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Il ne t'est plus permis désormais de prendre [d'autres] femmes. ni de changer d'épouses, même si leur beauté te plaît ; - à l'exception des esclaves que tu possèdes. Et Allah observe toute chose.
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MOUSSA ‘ABDALLAH-YAACOUB, MOI, MAHOMET, F. X. DE GUIBERT, 2008, P. 404.
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«Quand il fut en position de force, Mahomet tira l’essentiel de ses revenus de la traite d’esclaves, considérant comme butin les veuves et les orphelins qu’il capturait et qui furent vendus par dizaines ou par centaines à la fois. Il fut ainsi le plus grand esclavagiste d’Arabie, sinon du monde de son temps»
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HADITH BUKHARI, VOLUME 9 LIVRE 9 NUMERO 368 (RÉCIT D'UMAR)
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Je vins et j'aperçus. L'apôtre d'Allah était dans une mansarde, et un esclave noir de l'apôtre d'Allah se tenait au sommet de l'escalier. Je lui dis : «au Prophète que voici UMAR BIN AL-KHATTAB (demandant la permission d'entrer)». Alors il m'admit.
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HADITH MUSLIM, LIVRE 008, NUMERO 3371
ABU SIRMA A DIT À ABU SA'ID AL KHADRI (QU'ALLAH SOIT SATIFAIT DE LUI :
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«O ABU SA'ID, as-tu entendu le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) mentionner le coit ?» Il dit : «oui», et rajouta : «Nous sommes sortis avec le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) pour l'expédition de NI"L-MUSTALIQ et avons pris comme captives quelques excellentes femmes arabes ; et nous les désirions, car nous souffrions de l'absence de nos épouses (mais en même temps) nous désirions en tirer une rançon».
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Alors nous avons décidé d'avoir des rapports sexuels avec elles mais en observant le coit interrompu (en retirant les organes sexuels masculins avant l'émission de semence afin d'éviter toutes grossesse).
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«Nous faisons un acte alors que Muhammad est parmi nous ; pourquoi ne pas l'interroger ?» Alors nous avons interrogé le messager d'Allah (que la paix soit sur lui) et il lui a dit : «cela ne fait rien si vous ne le faites pas, car chaque âme doit naître jusqu'au jour de la résurrection naitra»
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HADITH BUKHARI, VOLUME 5, LIVRE 58, NUMÉRO 236
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Khadija est morte trois ans avant que le prophète ne parte à Médine. Il y est resté deux ans et il se maria esuite avec Aicha lorsqu'elle était une fillette agée de 6 ans, et il consomma le mariage quand elle eut 9 ans.
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15 AOÛT 2017 FTOUH SOUHAIL DREUZ.INFO /
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ALORS QUE L’ESCLAVAGE ISLAMIQUE EST UN TABOU ABSOLU DANS LES PAYS MUSULMANS ET EN OCCIDENT, LA PORTE-PAROLE DE LA PRÉSIDENCE DE LA RÉPUBLIQUE EN TUNISIE, SAÏDA GARRACHE, A SOULIGNÉ, CE LUNDI 14 AOÛT 2017, QUE L’ISLAM N’A PAS ABOLI L’ESCLAVAGE ET QUE SON PAYS S’EST POURTANT INSCRIT DANS L’ÈRE DES DROITS DE L’HOMME.
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Son intervention a suscité une vive polémique sur les réseaux sociaux.
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Madame GARRACHE s’interrogeait sur le discours du CHEF DE L’ÉTAT TUNISIEN relatif à l’égalité des genres, notamment en ce qui concerne l’héritage, et l’interdiction au mariage des Tunisiennes avec des non-musulmans.
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La porte-parole de la présidence a mentionné que la TUNISIE veut établir l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage, jugeant que son pays se dirigeait inexorablement vers l’égalité «dans tous les domaines».
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Elle a fait le rapprochement avec la question de l’esclavagisme musulman.
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«EN ISLAM [L’ESCLAVAGE] EST PARFAITEMENT LÉGAL PUISQUE LE CORAN ET DIVERS HADITHS LÉGIFÈRENT SUR LE SUJET» A-T-ELLE DIT.
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Pour la responsable tunisienne, il est possible d’enfreindre les règles du CORAN en matière d’héritage, à l’instar de la question de l’esclavage islamique.
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Le projet de loi qu’elle défend sur l’égalité entre femmes et hommes en matière d’héritage a provoqué un tollé immédiat chez les conservateurs. Il est appuyé uniquement d’une frange moderniste de la société civile.
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Tout le monde le sait, personne ne le dit, les ARABES MUSULMANS sont historiquement esclavagistes
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Outre le débat sur l’égalité entre femmes et hommes en TUNISIE qui renvoie à la possibilité ou non de s’écarter du CORAN pour suivre la vie moderne, ce qui est intéressant pour nous est que pour la première fois, un pays musulman reconnaît ce que tout le monde sait : l’ISLAM est esclavagiste et pourvoyeur d’esclaves.
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D’ailleurs c’est aux ARABES que l’on doit l’organisation quasi industrielle de l’esclavage, avec la capture ou l’achat aux chefs de tribus, d’hommes, de femmes et d’enfants, leur transfert par caravanes et la castration des hommes dans les «charcuteries spécialisées» des trafiquants musulmans (1).
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Les royaumes et empires musulmans ont largement alimenté ce commerce, à TUNIS, à DAMAS et à BAGDAD (2). Si les livres d’histoire des petits écoliers musulmans (et ceux du reste du monde) n’étaient pas censurés, ils apprendraient cela à l’école.
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LE CORAN, TEXTE SACRÉ DE L’ISLAM, ENTÉRINE L’EXISTENCE DE L’ESCLAVAGE (VOIR LA SOURATE XVI, LES ABEILLES)
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La LOI ISLAMIQUE ou SHARIA, qui s’appuie sur le CORAN et les dires du prophète (HADITHS), considère qu’en terre d’ISLAM, seuls sont esclaves les enfants d’esclaves et les prisonniers de guerre. Elle autorise d’autre part la réduction en esclavage de quiconque provient d’un pays non musulman.
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D’ailleurs l’esclavage devint rapidement l’un des piliers de l’économie de l’empire abbasside de BAGDAD du fait de très nombreuses prises de guerre et de l’avènement d’une très riche bourgeoisie urbaine.
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Pour s’en convaincre, il suffit que de lire LES MILLE ET UNE NUITS, un recueil de contes arabes censés se dérouler sous le règne du CALIFE HAROUN AL-RACHID, contemporain de CHARLEMAGNE.
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Les harems du CALIFE et des notables de BAGDAD se remplissent de Circassiennes. Il s’agit de femmes originaires du CAUCASE et réputées pour leur beauté. Ces belles esclaves ont continué jusqu’au XXe siècle d’alimenter les harems orientaux en concurrence avec les beautés noires originaires d’ÉTHIOPIE.
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Ainsi, un bon musulman peut s’il en a les moyens, acheter quatre femmes et des maîtresses, violer et jouir sans entraves de toutes les esclaves de sa maison.
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La plupart des pays musulmans, qui vont de la MAURITANIE à Zanzibar (aujourd’hui en Tanzanie) en passant par le Soudan et le YÉMEN, tolèrent encore l’esclavage, de même que les pays du golfe, sous des formes modernisées.
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BOKO HARAM au NIGERIA et les autorités du califat irako-syrien annoncent ouvertement qu’ils capturent des femmes pour les vendre à des notables musulmans ou les mettre dans les bordels djihadistes.
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En FRANCE, les intellectuels socialistes n’ont jamais eu le courage de dénoncer l’esclavage musulman pour ne pas froisser «certaines communautés»
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(1) La castration, c’est à dire l’ablation des parties génitales, soit totale, soit limitée aux testicules, est destinée à empêcher la reproduction, c’est pourquoi il n’existe pas de descendants d’esclaves blancs capturés par les musulmans. Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se solde par une mortalité effroyable. Les esclaves mâles originaires d’AFRIQUE noire sont généralement castrés par les trafiquants musulmans.
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(2) Dans les premiers temps de l’ISLAM, les notables de BAGDAD s’approvisionnent en esclaves blancs auprès des tribus guerrières du CAUCASE, mais aussi auprès des marchands vénitiens qui leur vendent des prisonniers en provenance des pays slaves, encore païens.
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2 AOÛT 2017 LE POINT / THE GUARDIAN / FRANCEINFO / ONU /
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[…] D’après une étude de l’économiste spécialisé SIDDHARTH KARA, relayée par THE GUARDIAN, il y a aujourd’hui deux fois plus d’esclaves que durant LES 350 ANNÉES DU TRAFIC D’ESCLAVES, QUI S’EST DÉROULÉ DU XVIE AU XIXE SIÈCLE. Sur toute cette période, on a comptabilisé 13 millions d’esclaves ; aujourd’hui, ils sont près de 21 millions.
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Pour établir les conclusions dramatiques de son livre à paraître MODERN SLAVERY («L’ESCLAVAGE MODERNE»), SIDDHARTH KARA a enquêté pendant quinze ans dans 51 pays et interviewé pas moins de 5 000 personnes victimes de l’esclavage. Selon l’économiste, le trafic d’êtres humains est devenu le troisième marché le plus juteux du marché noir, derrière la vente d’armes et le trafic de drogues. Car la vie d’un homme ou d’une femme rapporte gros à celui qui l’exploite. […]
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«les profits pour un esclave basique peuvent aller de quelques milliers de dollars à des centaines de milliers de dollars par an». L'auteur estime qu'en moyenne, un esclave rapporte 3 978 dollars par an.
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L'ORGANISATION MONDIALE DU TRAVAIL considère qu'aujourd'hui, au moins 21 millions de personnes sont réduites en esclavage. C'est plus que lorsque l'esclavage était légal, entre les XVe et XIXe siècles. Les experts considèrent que 13 millions de personnes avaient alors été capturées et vendues.
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Cette prospérité de l'esclavage moderne, l'auteur l'explique par la «facilité» de pratiquer la traite d'êtres humains à l'ère des transports et des technologies modernes. «Les esclaves peuvent être achetés, exploités et jetés dans une période relativement courte, tout en assurant des profits immenses à leurs exploiteurs.
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L'HISTOIRE MÉCONNUE DES TRAITES NÉGRIÈRES AFRICAINE ET ORIENTALE, RACONTÉE PAR LES MEILLEURS SPÉCIALISTES DE LA QUESTION, NOTAMMENT ARABES ET AFRICAINS.
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LA TRAITE TRANSATLANTIQUE organisée par les Européens (12 millions d'Africains déportés en deux siècles et demi), ne fut pas la seule.
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Ce documentaire raconte l'histoire de LA TRAITE ORIENTALE ET ARABO-MUSULMANE, 17 millions d'Africains réduits en esclavage durant quatorze siècles.
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Il s'intéresse également à une filière encore plus mal connue, la traite interne à l'AFRIQUE NOIRE, menée pendant des siècles par les royaumes africains.
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Il montre enfin que ces systèmes ont perduré dans le monde musulman et en AFRIQUE NOIRE jusqu'au milieu du XXe siècle.
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SALAH TRABELSI, IBRAHIMA THIOUB, HENRI MEDARD et MOHAMED ENNAJI, spécialistes de ces questions, s'expriment. Ils analysent également la raison pour laquelle cette réalité suscite toujours de vives controverses, aussi bien dans les mondes africain et musulman qu'en OCCIDENT.
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* MOHAMMED ENNAJI Historien, sociologue et économiste marocain. Mohammed Ennaji est professeur à l'université Mohammed V de Rabat. Après des recherches d'histoire économique et de sociologie rurale, il investit des domaines jusque-là méconnus, tel l'esclavage dont il est l'un des pionniers dans le monde musulman avec son livre Soldats, domestiques et concubines (Balland, 1994).
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* SALAH TRABELSI Historien
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* IBRAHIMA THIOUB Historien
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Le «Grand Désastre» a commencé lorsque l'émir et général arabe ABDALLAH BEN SAÏD a imposé aux Soudanais un bakht (accord), conclu en 652, les obligeant à livrer annuellement des centaines d'Africains ensuite esclavagisés par les Arabes. La majorité de ces femmes, hommes et enfants était prélevée sur les populations du DARFOUR. Et ce fut le point de départ d'une énorme ponction humaine qui devait s'arrêter officiellement au début du XXe siècle»
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EUNUQUES ET CASTRATS
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10 MARS 2011 HERODOTE /
Inventée et développée à grande échelle par la CHINE impériale, exportée dans les pays musulmans et jusqu’en ITALIE (les castrats), l’exploitation des eunuques (hommes castrés) est l’une des formes d’esclavage les plus inhumaines qui soient.
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Elle poursuit deux objectifs principaux : empêcher que les esclaves étrangers ne fassent souche ; éviter les relations sexuelles entre les femmes des harems et leurs serviteurs. Les castrats sont aussi recherchés par les mélomanes pour leur voix très aigüe.
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La castration consiste en l’ablation des parties génitales, soit totale, soit limitée aux testicules (pour empêcher la reproduction). Elle est le plus souvent pratiquée à la pré-adolescence et se solde par une mortalité effroyable.
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Les esclaves mâles originaires d’AFRIQUE NOIRE sont généralement castrés en ÉGYPTE par des moines coptes pour le compte des traficants musulmans. À l’époque carolingienne, les captifs slaves destinés aux marchés orientaux sont quant à eux castrés à VERDUN, principal marché d’étape de ce trafic.
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[...] TIDIANE N’DIAYE, rappelle qu’il ne reste plus guère de trace des esclaves noirs en terre d’ISLAM en raison de la généralisation de la castration, des mauvais traitements et d’une très forte mortalité, alors que leurs descendants sont au nombre d’environ 70 millions sur le continent américain.
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Le CORAN évoque l'esclavage dans pas moins de 25 versets sans le condamner formellement.
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«Le CORAN n'étant pas contraignant, l'abolition relève de la seule initiative personnelle du maître. Cette ambiguïté est constitutive de l'approche coranique : encourager ceux qui font le bien, mais ne pas alourdir la peine de ceux qui ne font rien, écrit MALEK CHEBEL. Plusieurs versets entérinent au demeurant l'infériorité de l'esclave par rapport à son maître».
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INHUMANITÉ DE L'ESCLAVAGE
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Le CALIFE OMAR (581-644) est à l'origine d'une législation qui interdit de mettre en servitude un musulman. Cette législation va être très vite détournée par l'usage, les élites n'ayant de cesse de multiplier les restrictions à l'affranchissement des esclaves convertis à l'ISLAM. Elle va d'autre part pousser les musulmans à chercher des esclaves hors de leurs terres, c'est-à-dire en AFRIQUE NOIRE et en EUROPE ORIENTALE.
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Rapidement, l'esclavage devient un fait central des sociétés musulmanes, comme il l'a été des sociétés grecque et romaine. «Nulle part on ne trouve contre lui d'opposition ou de réprobation», note l'auteur en rappelant que les plus grandes figures intellectuelles de l'islam ont été comme les autres de grands propriétaires d'esclaves.
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MALEK CHEBEL rapporte in extenso trois codes régissant l'esclavage en terre d'ISLAM. À travers des références littéraires, en premier lieu LES MILLE ET UNE NUITS, ainsi que de nombreux récits de voyageurs, il dépeint aussi le statut des esclaves, leur déshumanisation par la privation de nom et leur exploitation à des fins sexuelles, qu'il s'agisse des concubines destinées à assouvir les plaisirs de leur maître ou des eunuques chargés de les garder.
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TOUJOURS D'ACTUALITÉ
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Le monde musulman n'étant pas un bloc homogène, l'auteur analyse région après région les traces laissées par l'esclavage et ce qu'il en reste.
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Dans beaucoup de régions perdure l'esclavage «de traîne» : il affecte les descendants d'esclaves qui portent le fardeau de leur hérédité ; ainsi ne peuvent-ils par exemple épouser une femme de classe supérieure.
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Sur la côte sud de l'IRAN subsiste une communauté issue des anciens esclaves noirs qui parle arabe, pratique le sunnisme et entretient des coutumes d'origine africaine. En ARABIE, malgré la répétition des édits abolitionnistes, l'esclavage perdure de fait, avec une relative discrétion. Il concerne des ressortissants africains, sans parler des travailleurs asiatiques dont le sort est proche de la servitude.
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L'esclavage demeure présent aussi dans les régions sahariennes (LIBYE, NIGER, TCHAD, MALI...) sans qu'on puisse en chiffrer l'importance. Cédant à la pression des ONG, un CHEF TARGUI DU NIGER, AMRISSAL AG AMDAGUE, a accepté le 10 mars 2005 de libérer 7.000 esclaves coutumiers contre espèces sonnantes et trébuchantes ! En MAURITANIE, l'esclavage des Noirs (Harratine) par les Bédouins est une réalité prégnante dont l'auteur a lui-même pris la mesure lors de ses voyages...
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12 MAI 2013 BVOLTAIRE /
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Le CRADFB, CONSEIL REPRÉSENTATIF DES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES FEMMES BLANCHES, aurait décidé de porter plainte contre les 57 dirigeants des pays de l’OCI (ORGANISATION DE LA COOPÉRATION ISLAMIQUE) afin d’obtenir réparation pour les milliers de femmes enlevées par les pillards musulmans et déportées dans les harems d’AFRIQUE DU NORD entre 627 (massacre des hommes de la TRIBU JUIVE DES BANU QURAYZA et asservissement de leurs femmes) et 1830, libération des femmes françaises enlevées par les Barbaresques.
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Il faut que les musulmans payent pour le préjudice causé aux familles de ces femmes, aux enfants qu’elles ont abandonnés de force et aux pays qui ont souffert de leur disparition, privés d’une force vive qui aurait pu changer bien des choses.
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Aux dernières nouvelles, le CRADEB, CONSEIL REPRÉSENTATIF DES ASSOCIATIONS DE DÉFENSE DES EUNUQUES BLANCS, s’associerait à la démarche du CRADFB. Imaginez-vous le nombre de jeunes blancs qui ont été enlevés et émasculés afin de devenir eunuques dans les harems ou janissaires chez les Turcs ? La perte est incommensurable.
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ET LA FACE DU MONDE EN A ÉTÉ CHANGÉE.
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Non seulement on a privé des pays chrétiens de jeunes gens d’une résistance et d’une force peu communes, affaiblissant nos élites, nos penseurs et nos armées, mais on a permis à l’EMPIRE OTTOMAN, au nom de l’ISLAM, de mettre des centaines de millions d’hommes sous son joug.
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Alors oui, sans les enlèvements de jeunes femmes et de jeunes hommes sur nos rives pendant plus d’un millier d’années, sans l’obscurantisme de l’ISLAM imposé aux anciens peuples chrétiens sur tout le pourtour de la MÉDITERRANÉE, la face du monde eût été changée, eût été plus belle. [...]
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7 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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l'ISLAM médiéval - qui favorisa l'islamisation. Un des traits de ce système était la DHIMMA, ou contrat de «protection». Il permettait aux dhimmis (chrétiens et juifs qui l'acceptaient) de vivre et de pratiquer leur religion dans des limites strictes - et seulement tant qu'ils acceptaient leur infériorité juridique vis-à-vis des musulmans et leur payaient une taxe de «protection» (JIZYA). Celle-ci était destinée non seulement à fournir aux conquérants une source régulière de revenus, mais à rappeler aussi aux dhimmis leur statut de soumis.
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«AU XIIE SIÈCLE, IL NE RESTAIT PRESQUE PLUS DE CHRÉTIENS ET LEUR CIVILISATION AVAIT ÉTÉ DÉTRUITE BIEN PLUS TÔT ENCORE»
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Telles étaient les lois religieuses (un pléonasme, puisque dans l'ISLAM médiéval, contrairement au christianisme médiéval, toute loi était religieuse) qui plaçaient les dhimmis chrétiens (ils n'étaient pas appelés «mozarabes») dans une condition subalterne, avec pour seule échappatoire la conversion ou la fuite : un musulman ne devait pas être tué s'il tuait un chrétien, tandis qu'un chrétien devait être tué s'il tuait un musulman, même en état de légitime défense ; le témoignage d'un chrétien valait la moitié de celui d'un musulman (il était égal au témoignage d'une musulmane) et n'était pas valide lorsqu'il était porté à l'encontre d'un musulman ; un musulman pouvait épouser jusqu'à quatre femmes dhimmis et leurs enfants devaient être élevés comme musulmans ; a contrario, un homme dhimmi ne pouvait pas épouser une femme musulmane ou même s'en approcher ; UN MUSULMAN POUVAIT AVOIR AUTANT D'ESCLAVES SEXUELS QU'IL POUVAIT EN ACHETER ET EN ENTRETENIR, Y COMPRIS DES HOMMES : on ne saurait sous-estimer en effet l'attrait de l'ISLAM médiéval pour les dhimmis bien pourvus en testostérone. Les dhimmis chrétiens subirent enfin plusieurs expulsions massives vers l'AFRIQUE DU NORD. Ceux qui y avaient échappé se convertirent. Au XIIe siècle, il ne restait presque plus de chrétiens et leur civilisation avait été détruite bien plus tôt encore.
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Les érudits espagnols observent que «l'échange interculturel d'idées et l'élargissement des horizons» entre chrétiens et musulmans désignaient essentiellement, selon les termes de FRANCISCO GARCÍA FITZ, «une appropriation pratique des connaissances de ceux qui avaient été soumis, n'impliquant pas du tout une reconnaissance de leurs valeurs religieuses ou morales, c'est-à-dire une acceptation positive de l'autre» (FELIPE MAÍLLO SALGADO, ACERCA DE LA CONQUISTA ÁRABE DE HISPANIA).
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«LES CONQUÉRANTS MUSULMANS NE S'ASSIMILÈRENT PAS AUX CIVILISATIONS QUI LES AVAIENT PRÉCÉDÉS»
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On observe ici une différence fondamentale. Contrairement aux WISIGOTHS, qui s'assimilèrent, par la langue, la religion, les lois, la littérature et la philosophie, à la romanité (examinée en profondeur par RÉMI BRAGUE dans EUROPE, LA VOIE ROMAINE), les conquérants musulmans ne s'assimilèrent pas aux civilisations qui les avaient précédés. Ils s'approprièrent partout leur savoir et leurs techniques pour être en mesure de les remplacer, au moyen d'un certain nombre de coutumes sociales et familiales efficaces, reposant sur une base religieuse, qui bouleversèrent inexorablement la culture et la démographie jusqu'à les faire disparaître. Cela avait été le cas pour la PERSE zoroastrienne, l'Empire gréco-romain chrétien au MOYEN-ORIENT, en AFRIQUE DU NORD et en ASIE MINEURE (l'actuelle TURQUIE), le royaume hindou-bouddhiste du SIND (dans l'actuel PAKISTAN).
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C'EST AINSI QUE DISPARUT DE MÊME LE ROYAUME CHRÉTIEN WISIGOTH EN ESPAGNE.
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LES AFRICAINS ONT UNE RESPONSABILITÉ DANS LA TRAITE DES NOIRS
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16 MARS 2012 SLATE AFRIQUE /
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L’écrivain congolais ALAIN MABANCKOU s’attaque à un tabou de l’AFRIQUE contemporaine concernant l'esclavage et la traite négrière.
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«Il fait beau, il fait triste. Il y a GORÉE, où saigne mon cœur, mes cœurs », clamait le poète-PRÉSIDENT LÉOPOLD SÉDAR SENGHOR dans ses «LETTRES D’HIVERNAGE». «Je refuse de me définir par les larmes et le ressentiment», lui répond LE CONGOLAIS ALAIN MABANCKOU près de 40 ans plus tard. Lieu de mémoire de la traite sur les côtes occidentales de l’AFRIQUE, L’ÎLE DE GORÉE sera-t-elle à jamais la larme qui coule sur la joue balafrée du continent ?
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Il a pourtant été peu remarqué par les commentateurs à l’heure pourtant où l’Histoire (avec un grand H) des Noirs de France s’écrit, où les ouvrages et les articles se multiplient sur l’esclavage et la traite. A l’heure où la nouvelle AFRIQUE émergente est moins encline à jouer le rôle de victime (de la traite, de la colonisation ou du capitalisme occidental) pour devenir un acteur incontournable dans le monde.
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DES «NÉGRIERS» NOIRS
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L’Afrique compte un milliard d’habitants aujourd’hui et en aura deux milliards en 2050. Que le monde le veuille ou non, il faudra compter avec le continent. Jamais l’humanité n’aura connu une telle explosion démographique dans un laps de temps aussi court.
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Avec un habitant sur deux ayant moins de 20 ans, l’AFRIQUE doit-elle toujours ressasser le passé de la traite et de l’esclavage ? Ou mettre l’accent sur des figures plus positives, de résistants à la traite, aux colonisateurs (européens) et aux dictateurs (AFRICAINS) ?
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L’AFRIQUE PEUT-ELLE ÉGALEMENT ACCEPTER AVOIR EU EN SON SEIN DES «NÉGRIERS» ? MABANCKOU POSE LA QUESTION :
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Le Malien YAMBO OUOLOGUEN avait en 1968 revisité l’histoire africaine, soulignant que les horreurs de l’esclavage existaient sur le continent bien avant l’arrivée des Blancs. Et MABANCKOU s’inscrit dans sa lignée, reprenant même le titre de son ouvrage «LE DEVOIR DE MÉMOIRE» dans ce chapitre essentiel. Mais aujourd’hui, en FRANCE comme en AFRIQUE, qui connaît OUOLOGUEN ? Qui le lit encore ?
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MABANCKOU est, pour sa part, un des écrivains d’origine africaine les plus connus en FRANCE. Sinon le plus connu. Il est désormais un habitué des plateaux de la télévision tricolore. Sa voix porte.
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DEVOIR DE MÉMOIRE
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En appelant les Africains à faire leur «devoir de mémoire», MABANCKOU va sûrement heurter les bonnes consciences. La traite négrière constitue un sujet sensible. En FRANCE, l’esclavage a été supprimé une première fois en 1794, après la Révolution. Mais n’a été définitivement aboli qu’en 1848. L’esclavage et la traite n’ont été reconnus par la FRANCE comme CRIMES CONTRE L’HUMANITÉ que depuis une loi du 10 mai 2001.
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Dix ans plus tard, le PRÉSIDENT FRANÇAIS NICOLAS SARKOZY, qui a des choses à se faire pardonner en AFRIQUE après son calamiteux discours de DAKAR, déclarait : «la traite et l’esclavage furent les premiers crimes contre l’humanité. Cet esclavage fut pire que celui de l’ANTIQUITÉ car il ne trouva pas seulement sa justification dans l’appât du gain mais aussi et même d’abord dans le racisme».
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La même année, la traite négrière a pour la première fois été officiellement commémorée en AFRIQUE. Une cérémonie baptisée «ATLANTIQUE NOIR» s’est déroulée sur un bateau faisant la traversée entre DAKAR et GORÉE. Tout un symbole.
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«Il faut se rappeler du passé pour comprendre les racines du présent, mais il est également important de construire un discours de prospective et de dépassement», avait à cette occasion souligné le DIRECTEUR DU PATRIMOINE CULTUREL DU MINISTÈRE SÉNÉGALAIS DE LA CULTURE HAMADY BOCOUM.
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Lors d’une table-ronde en 2007 à GORÉE, il s’était déjà demandé «pourquoi cette traite a eu pour cadre l’AFRIQUE et a duré si longtemps, pourquoi L’AFRIQUE N’A PAS SU BIEN RÉSISTER ?». Avant de donner un élément de réponse : «Quand un peuple est vaincu, il y a forcément des collaborateurs».
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MAISON DES ESCLAVES
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CETTE FIGURE DE LA MÉMOIRE AFRICAINE, ANCIEN TIRAILLEUR, CONCLUAIT AINSI SON OUVRAGE :
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«mon intention n’est pas de perpétuer les rancunes et encore moins la haine, mais de vous expliquer, à vous les enfants du monde, qu’il faut rester vigilants. Les combats pour la liberté humaine n’ont pas de fin».
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Comme le disait l’écrivain martiniquais EDOUARD GLISSANT :
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«l’esclave de l’esclavage est celui qui ne veut pas savoir».
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13 SEPTEMBRE 2014 NOVOPRESS.INFO /
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Avant 1655 il n’y avait aucun esclave légal dans les colonies américaines britanniques qui deviendront les ETATS-UNIS, seulement un contrat bilatéral appelé «indenture» pour des serviteurs qui proposaient leur service en échange d’une aide matérielle. Concrètement des noirs acceptaient de partir dans ces colonies britanniques et de travailler pendant un certain nombre d’années pour rembourser leur voyage et leur entretien. Avec cette pratique tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs serviteurs après un certain temps. La durée limite de ces contrats était de sept ans. À leur départ on leur accordait 50 acres de terre (environ 20 hectares). Cela était valable pour n’importe quel Africain acheté à des marchands d’esclaves. Eux aussi avaient droit à leurs 50 acres à l’expiration de leur contrat.
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ANTHONY JOHNSON était un africain venu de l’actuelle ANGOLA. Il avait été amené aux ETATS UNIS pour travailler dans une ferme de tabac en 1619. En 1622 il failli mourir quand des Indiens POWHATAN attaquèrent sa ferme. 52 des 57 personnes présentes périrent dans l’attaque. Et c’est aussi pendant son passage dans cette ferme qu’il épousa une servante noire.
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Quand ANTHONY fut libéré il fut aussi légalement reconnu comme «Noir libre» et fit fructifier son lopin de terre avec beaucoup de succès grâce à son dur labeur et son intelligence. En 1651 il possédait 250 acres et cinq serviteurs africains en «indenture».
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Puis en 1654 JOHNSON aurait dû libérer JOHN CASOR, un de ses serviteurs. Au lieu de cela ANTHONY dit à CASOR qu’il prolongeait son temps. CASOR s’enfuit et devint l’employé d’un fermier blanc, ROBERT PARKER.
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ANTHONY JOHNSON poursuivi aussitôt en justice ROBERT PARKER devant le TRIBUNAL DE NORTHAMPTON et en 1655 la cour jugea qu’ANTHONY JOHNSON pourrait retenir JOHN CASOR indéfiniment. La cour autorisa ainsi les noirs libres à posséder des êtres de leur propre race comme biens meubles, c’est-à-dire comme esclaves. Voilà comment JOHN CASOR est devenu le premier esclave à vie et ANTHONY JOHNSON le premier propriétaire américain d’esclave.
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Les blancs eux par contre ne pouvaient toujours pas légalement avoir un serviteur noir comme esclave. Mais en 1670 l’assemblée coloniale passa une loi donnant le droit à des blancs libres (ndlr : des blancs pouvaient aussi être en «indenture») ainsi qu’aux noirs et aux indiens de posséder des noirs comme esclaves.
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En 1699 le nombre d’africains libres suscita de telles craintes de voir une insurrection raciale que l’état de VIRGINIE ordonna le rapatriement des noirs libérés en AFRIQUE. Beaucoup de noirs se vendirent alors à des maîtres blancs pour ne pas retourner sur le continent Africain. Mais des milliers d’autres furent rapatriés dans des pays comme la SIERRA LEONE et le LIBÉRIA qui de fait devinrent des colonies d’anciens esclaves africains américains longtemps financées par les divers gouvernements d’AMÉRIQUE.
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MONROVIA, la capitale du LIBÉRIA a été ainsi nommée en honneur du PRÉSIDENT US JAMES MONROE et FREETOWN, la capitale du SIERRA LEONE, en honneur à la liberté accordée par l’AMÉRIQUE.
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NÉANMOINS LES PROPRIÉTAIRES NOIRS D’ESCLAVES NOIRS CONTINUÈRENT À PROSPÉRER AUX ÉTATS-UNIS.
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En 1830 il y avait 3775 familles noires vivant au Sud ayant des esclaves noirs.
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Et avant la guerre de sécession en 1860 il y avait environ 3,000 esclaves appartenant aux ménages noirs dans la seule ville la NOUVELLE-ORLEANS.
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Des faits qui nous donnent à méditer la vision d’ORWELL : «Qui contrôle le passé contrôle le présent. Qui contrôle le présent contrôle le passé»
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BÉNIN TOGO NIGERIA GHANA
MAURITANIE
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30 NOVEMBRE 2016 JEUNE AFRIQUE /
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[...] LE MAURITANIEN BIRAM DAH ABEID, l’impétueux fondateur de l’INITIATIVE POUR LA RÉSURGENCE DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE (IRA), sillonne le monde, de PARIS à ROME et de GENÈVE à WASHINGTON, pour clamer sur les ondes et dans les journaux que «la population mauritanienne compte 20 % d’esclaves [soit 800 000 personnes], qui n’ont pas droit au repos, ne touchent pas de salaire, n’ont accès ni à l’éducation ni aux soins, et dont les femmes sont violées».
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Son discours incendiaire contre le pouvoir du PRÉSIDENT, MOHAMED OULD ABDELAZIZ, qu’il qualifie de «tortionnaire» et même de «génocidaire», impressionne les NATIONS UNIES et les OCCIDENTAUX, qui l’ont distingué à plusieurs reprises pour son combat en faveur des droits de l’homme. [...]
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2014 FEMMES YEZIDIES ET CHRÉTIENNES ESCLAVES EN IRAK
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LYBIE
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15 NOVEMBRE 2017 BFMTV /
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Sur une vidéo filmée en août dernier, des hommes attendent debout tandis qu’on entend un individu dire : «Ce sont des garçons grands et forts pour les travaux de la ferme». Le même scande bientôt : «400, 700, 800». C’est le prix, en dinars libyens, pour lequel il propose de vendre des êtres humains. La LIBYE a promis d’ouvrir une enquête.
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LYBIE
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11 AVRIL 2017 SLATE AFRIQUE /
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L'ORGANISATION INTERNATIONALE POUR LES MIGRATIONS (OIM) a dénoncé mardi l'existence de véritables «marchés d'esclaves» en LIBYE, où les migrants sont vendus entre 200 et 500 dollars.
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«Vous allez au marché, et vous pouvez payer entre 200 et 500 dollars pour avoir un migrant» et l'utiliser pour «vos travaux», a déclaré aux médias le chef de la mission de l'OIM en LIBYE, OTHMAN BELBEISI, de passage à GENÈVE.
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«Après l'avoir achetée, vous devenez responsable de cette personne. (...) Certaines d'entre elles s'échappent, d'autres sont maintenues en servitude», a-t-il ajouté.
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Dans un communiqué, l'OIM, une agence liée au système des NATIONS UNIES, explique que son personnel en LIBYE et au NIGER a pu recueillir des récits «choquants» de migrants, qui ont décrit l'existence de «marchés d'esclaves» dans lesquels des centaines d'hommes et de femmes sont vendus. Ces personnes sont notamment vendues sur des places publiques ou dans des garages.
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Il s'agit de «gens vendus en public, assis par terre», a expliqué à l'AFP un porte-parole de l'OIM, LEONARD DOYLE. [...]
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SENEGAL – LIBAN – MAROC – ARABIE SAOUDITE
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21 SEPTEMBRE 2012 SENEWEB /
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[...] Pensant probablement améliorer leurs niveaux de vie lorsqu'elles quittent leurs pays d'origines, elles déchantent très vite et vivent le calvaire dés leurs arrivées dans les familles arabes chargées de les recruter.
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Au LIBAN – au MAROC – en ARABIE SAOUDITE... les témoignages restent les mêmes, dés leurs arrivées passeports et cartes d'identité sont confisqués par les familles d'accueil, s'y ajoute une surexploitation à outrance avec le travail «non stop» de 6h du matin à 00h le soir. Les moins chanceuses subiront coups et blessures en fonction des humeurs de la patronne et l'on ne compte plus le nombre de viols dont elles sont parfois l'objet.
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L'ancien PRÉSIDENT DU SÉNÉGAL, ABDOULAYE WADE, avait été interpellé sur ce problème notamment pour les cas du MAROC et du LIBAN, hélas ses promesses resteront sans suite. Les nouvelles esclaves africaines du 21éme siècle dans le monde arabe attendent toujours un potentiel libérateur contre les très fréquentes brimades quotidiennes – les confiscations de leurs papiers administratifs – les séquestrations – les non paiements de leurs salaires des années durant mais aussi tout simplement le droit d'être libre et de retrouver les siens...
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...en attendant les passeurs (originaires de différents pays Arabes), très souvent sous couvert d'agence de voyages, sont toujours là entrain de sévir au Sénégal et partout ailleurs en AFRIQUE NOIRE profitant de la naïveté et de l'ignorance de ces jeunes femmes.
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Nos gouvernants ? Ils ne feront rien comme d'habitude et surtout ne critiquez absolument pas ces pratiques, il ne faut surtout pas vexer nos «amis» chuuut ! il en va de l'unité de la OUMMA ISLAMIQUE ! pauvres africains ! [...]
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