POLICE ET GENDARMERIE FRANÇAISE : LA MISÈRE
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INSÉCURITÉ EN FRANCE .
L'EXEMPE DE JUILLET 2015 : COMMISSARIATS, POMPIERS OU GENDARMERIES ATTAQUÉS
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LISTE NON EXHAUSTIVE
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* 5 JUILLET 2015 KREMLIN-BICÊTRE (94) : Le commissariat visé par des tirs au plomb LE PARISIEN
* 5/6 JUILLET 2015 LES ULIS (91) : Le commissariat caillassé par une quinzaine de personnes. Cette attaque n’a entraîné ni blessé, ni interpellation LE FIGARO
* 7 JUILLET 2015 ATHIS MONS (91) Une bouche à incendie ouverte et la police caillassée LE PARISIEN
* 7 JUILLET 2015 VAULX-EN-VELIN (69) : deux jeunes attaquent le commissariat à coups de tirs de mortier d’artifice LE PROGRÈS
* 9 JUILLET 2015 REIMS (51) «Une pluie de projectiles est tombée en direction des policiers», relate à l’audience l’avocat des trois fonctionnaires pris à partie.
«Il y avait une vingtaine d’individus qui lançaient des pavés, des gravats et même des haltères. L’un d’eux a hurlé : On prend les armes et on va les niquer ! Allah Akbar ! Allah Akbar !»LUNION
* 9 JUILLET 2015 TOULOUSE la police attaquée par une cinquantaine de personnes LA DÉPÊCHE
* 9 JUILLET 2015 VALENCE Les militaires de vigipirate et des policiers ont été caillassés dans le quartier de Fontbarlettes. Vers 23h30, une trentaine d'hommes, le visage caché par des foulards ou des cagoules ont tendu un vrai guet-apens aux forces de l'ordre FRANCE BLEU
* 8/9 JUILLET 2015 VALENCE (26) : Des jeunes ont tenté d’incendier le poste de police du quartier FRANCE BLEU * 9/10 JUILLET 2015 FONTENAY-LE-FLEURY (78) : Tir de mortier contre le commissariat de police INFONORMANDIE
* 9 JUILLET 2015 LES ULIS (91) Une patrouille caillassée et des jets de mortier près du commissariat LE PARISIEN
* 10/11 JUILLET 2015 DINAN (22) : Une bande de jeunes prend d’assaut la gendarmerie OUESTFRANCE
* 11 JUILLET 2015 MELIN (77) Deux équipages de police ont été pris à partie vers 21 heures par une trentaine de jeunes LE PARISIEN
* 12/13 JUILLET 2015 VAULX-EN-VELIN (69) : Le commissariat a fait l’objet de tirs de projectiles dont une grenade à plâtre LYONCAPITALE * 13/14 JUILLET 2015 NOISIEL (77) : Le commissariat a subi trois attaques par des tirs de mortiers et de divers projectiles LE PARISIEN * 13/14/15 JUILLET 2015 TRAPPES (78) : Le commissariat a été visé à deux reprises par des tirs de mortiers LE PARISIEN * 13/14 JUILLET 2015 LES ULIS (91) : Le commissariat attaqué par une quarantaine de caillasseurs, jets de cocktails Molotov, de mortiers et de pierres (nuit du 13 au 14 juillet 2015). «On en est à trois attaques de ce commissariat en moins de quinze jours» LE PARISIEN * 13/14 JUILLET 2015 NEUILLY-PLAISANCE (93) : Les locaux de la police municipale y ont été «assiégés par une centaine d’individus» ACTU ORANGE * 13/14 JUILLET 2015 SAINT-DENIS (93) : Le bâtiment du peloton autoroutier de la CRS7 a été la cible de jets nourris de mortiers. Un véritable guets-apens avait été monté pour accueillir la police. Sur le toit des immeubles de la cité Joliot-Curie qui jouxte les locaux de la CRS7, des jeunes projetaient des barres de fer sur les patrouilles. LE PARISIEN * 13/14 JUILLET 2015 GARGES (95) : Le commissariat assiégé et visé par des tirs de mortiers LE PARISIEN * 13/14 JUILLET 2015 FOSSES (95) : Plusieurs cocktails Molotov ont été lancés sur les bâtiments de la gendarmerie LE PARISIEN * 13/14 JUILLET 2015 NEUILLY PLAISANCE (93) Véhicule de la police municipale incendié, vers minuit et demi. Le véhicule était garé devant les locaux de la police municipale lorsqu'il a pris feu LE PARISIEN
* 13/14 JUILLET 2015 ANGERS (49) Des policiers tombent dans un guet-apens, leur voiture est brûlée COURRIER DE L'OUEST
* 14 JUILLET 2015 GISORS (27) Affrontements entre une quarantaine d’individus et les gendarmes à Gisors, un gendarme blessé INFONORMANDIE
* 14 JUILLET 2015 SARCELLES (95) : Des tirs de mortiers sur le parking du commissariat LE PARISIEN * 14 JUILLET 2015 ROUBAIX (59) Les policiers ont été accueillis «par une cinquantaine de personnes hostiles», dont certaines ont tiré vers les forces de l'ordre des mortiers «d'artifice». De gros pétards utilisés comme armes par destination, projectiles incandescents FRANCE 3 RÉGIONS * 14 JUILLET 2015 ROUBAIX NANCY (54) Des incendies aux allures de guet-apens puisque pompiers et policiers étaient accueillis par des «caillassages». Le pare-brise d’un véhicule de police a d’ailleurs été brisé par un projectile. Vers 2 h, ce sont deux véhicules qui étaient en proie aux flammes et les secours ont dû intervenir avec un support policier. Des cocktails Molotov semble-t-il prédisposés à proximité du bâtiment Champagne, ont également été retrouvés L'EST RÉPUBLICAIN
* 14/15 JUILLET 2015 CHAMPIGNY-SUR-MARNE (94) : Le commissariat a été visé par un tir de mortier et les policiers ont utilisé leurs flash-balls pour repousser des assaillants, sans qu’il n’y ait d’interpellation LE PARISIEN
* 14/15 JUILLET 2015 MONTIGNY-LÈS-CORMEILLES (95) : Le poste de police visé par deux jets de cocktails Molotov LE PARISIEN * 14/15 JUILLET 2015 MEYLAN (38) : Les locaux de la Police municipale incendiés FRANCETV INFO * 14/15 JUILLET 2015 CONFLANS-SAINTE-HONORINE (78) : Lle commissariat visé par un tir de fusée de feu d’artifice LE PARISIEN * 15/16 JUILLET 2015 MARSEILLE (13) : Le commissariat du 3e visé par deux cocktails molotov LA PROVENCE
* 15 JUILLET 2015 GRIGNY (91) Les forces de police ont à nouveau essuyé des jets de pierres, bouteilles, cocktails Molotov lancés par une cinquantaine de jeunes LE PARISIEN
* 16 JUILLET 2015 CHANTELOUP LES VIGNES (78) Cocktail Molotov et tir de mortier contre les policiers LE PARISIEN
* 16 JUILLET 2015 CHELLES (77) Les policiers, qui ont entre-temps reçu le soutien de leurs collègues du commissariat de Chelles, sont caillassés par une vingtaine de jeunes LE PARISIEN
* 17 JUILLET 2015 BEAUVAIS (60) Guet-apens : sapeurs-pompiers et policiers caillassés par une vingtaine de jeunes cagoulés qui ont bombardé le camion avec des cailloux, cassant le pare-brise LE PARISIEN
* 17 JUILLET CASTRES (81) LA Police caillassée, pare-brise cassé, insultes diverses en flots continus et des jets de pierres de la part d'un groupe d'une quinzaine de jeunes LA DÉPÊCHE
* 17 JUILLET 2015 MANTES LA JOLIE (78) Les policiers ont essuyé des jets de projectiles, bouteilles en verre jetées depuis les étages d'un immeuble INFONORMANDIE
* 28 JUILLET 2015 SAINT NAZAIRE (44) Les forces de l’ordre reçoivent un second appel : ils dépêchent alors sur place plusieurs véhicules de police. Mais là encore, ils sont la cible de projectiles. Un pavé est notamment jeté par l’un des jeunes sur une voiture de police, fort endommagée OUEST FRANCE
* 28 JUILLET 2015 SAINT NAZAIRE (44) La police à nouveau la la cible d’agressions projectiles divers, tels des œufs, abricots et un pavé jeté sur une voiture de police OUEST FRANCE
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GENDARMERIE NATIONALE
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Les réservistes de la GENDARMERIE NATIONALE devraient voir leur paye différée «sans doute au premier trimestre» 2019, selon une note confidentielle que s’est procurée
E-METROPOLITAIN.
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«Les caisses sont vides»
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Selon ce document, consulté auprès d’un Major de réserve de la section des réservistes des gendarmes de l’HÉRAULT par le média local, «les caisses de la gendarmerie sont vides. Les réservistes sont employés, mais ne seront pas payés avant 2019 au niveau national».
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LES GENDARMES, PREMIÈRES VICTIMES DES COUPES BUDGET
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30 JANVIER 2015 MIDI LIBRE
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GARD : DES GENDARMERIES «EXTERNALISÉES» LA GESTION DES CASERNEMENTS COÛTE TROP CHER
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C'est le premier pas vers la fin de la gendarmerie... dont la gestion des casernes va être confiée à des gens comme FONCIA : «Décision a donc été prise d'externaliser la gestion de ces (casernes) à travers un bail emphytéotique de 10 à 30 ans qui permettra au CONSEIL GÉNÉRAL de continuer à être propriétaire desdits bâtiments ... L'objectif est par conséquent d'attirer un grand groupe, avec des finances solides, comme la SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE ou VINCI, entre autres, qui ont l'habitude de ce type d'opération».
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Pendant 200 ans cela a fonctionné parfaitement sans souci, et voilà que pour faire des économies, on commence par délocaliser la gestion des casernes avant de les supprimer pour de bon. La suppression des Gendarmeries, bien que non écrite ni mentionnée dans le fameux «LIVRE BLANC» DE LA DÉFENSE NATIONALE, se voyait déjà comme le nez au milieu de la figure. Gendarmes, préparez vous à devenir policiers... C'est inévitable à ce rythme... Bienvenue dans un pays endetté par de la monnaie de singe venue du JAPON, des ÉTATS-UNIS et de l'ANGLETERRE.
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POUR NOUS, SOLDATS, SE FAIRE AGRESSER DANS NOTRE PROPRE PAYS EST IMPROBABLE
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Témoignage d'un des militaires en mission Sentinelle à NICE et agressé à l'arme blanche le 3 février 2015 (extrait de TERRE INFO MAGAZINE) :
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27 OCTOBRE 2013 LE FIGARO
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Le DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA GENDARMERIE NATIONALE a averti être «en difficulté» pour régler les factures de son administration.
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Entendu devant les COMMISSIONS DE LA DÉFENSE NATIONALE ET DES FORCES ARMÉES DE L'ASSEMBLÉE NATIONALE et du SÉNAT, LE GÉNÉRAL DENIS FAVIER, récemment nommé directeur général de la gendarmerie nationale (DGGN), a poussé, selon l'expression du député DANIEL BOISSERIE, un «cri d'alarme» lors de ces auditions à propos du projet de budget 2014.
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En cause, des contraintes budgétaires qui mettent la GENDARMERIE en difficulté pour assurer ses missions : «Aucune commande de véhicules n'a pu être passée pour le moment alors que ces moyens sont des outils de travail quotidien, aucune commande d'ordinateurs n'a pu être réalisée pour la deuxième année consécutive. Nous sommes également en difficulté pour assurer les paiements sur des lignes incontournables, par exemple les dépenses d'énergie pour lesquelles il manque aujourd'hui 16 millions d'euros. Je ne serai plus en capacité de payer ces factures à la fin du mois d'octobre… Aussi, pour continuer d'assurer le bon fonctionnement des unités, je serai conduit à reporter le paiement des loyers aux collectivités locales», a-t-il expliqué aux députés le 16 octobre dernier, avant de redire à nouveau ses inquiétudes aux sénateurs le 22 octobre…
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Car un gel à titre de «réserve de précaution», aggravé par un «surgel» en début d'année, prive actuellement la GENDARMERIE comme d'autres administrations de près de 9 % de leur budget. Dès lors, affirme le DGGN, le fonctionnement de cette institution forte de 100.000 hommes et femmes se complique. Même si le premier gendarme de France veille à rester «optimiste» au vu d'un budget 2014 malgré tout «responsable et cohérent», les conséquences sont là : difficulté à approvisionner les véhicules en carburant, stagnation du parc automobile, informatique et technique.
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«AUCUNE COMMANDE D'ORDINATEURS N'A PU ÊTRE RÉALISÉE POUR LA DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE» LE GÉNÉRAL DENIS FAVIER
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Le mécontentement est partout. Du côté des élus locaux d'abord, parfois privés de cette force de sécurisation indispensable, notamment en milieu rural. Ainsi 11 députés de la Droite populaire déplorent-ils un budget pour le carburant «insuffisant, ce qui signifie, soulignent-ils, moins de patrouilles sur les territoires ruraux».
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Du côté des gendarmes eux-mêmes, confie DENIS FAVIER, «le moral est morose. Les gendarmes pensent qu'ils n'ont pas les moyens d'accomplir leurs missions». Non pas à cause des effectifs, revus à la hausse cette année après cinq années de RGPP (révision générale des politiques publiques) durant laquelle la gendarmerie a été, selon lui, «malmenée», mais cette fois à cause de ces restrictions qui touchent les conditions d'exercice du métier et les conditions de vie des militaires, notamment leurs casernements, décrépits et parfois mal chauffés. Et le général d'énumérer les «points noirs» de l'immobilier de la gendarmerie : SATORY, MELUN, AUBERVILLIERS… Or, souligne-t-il, «le logement, qui répond à une nécessité de service et qui est une condition du maillage territorial, a un effet direct sur le moral des personnes et de leur famille». Ce que confirme CHRISTIAN CONTINI, ancien gendarme et PRÉSIDENT DE L'ASSOCIATION GENDARMES ET CITOYENS, qui note que «ce qui nous remonte du terrain, c'est que le cœur n'y est plus, les gendarmes n'ont plus l'envie de bosser»…
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L'urgence, selon le DGGN, c'est le déblocage des fonds gelés.
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«Incontestablement, ma première préoccupation tient à la levée du gel et du surgel afin d'éviter un report de charges sur le budget pour 2014…» Un «signal positif» que le général attend toujours.
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POLICE NATIONALE
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5 MAI 2016 FRANCE BLEU
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TITUS, c’est le nom d’un nouveau véhicule blindé qui est à l’essai à la BRIGADE DE RECHERCHE ET D’INTERVENTION (BRI) DE LA PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS. Le blindé de 20 tonnes a été présenté mercredi et il sera en test jusqu’au lundi 9 mai 2016.
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TITUS est un nouveau véhicule blindé. Il pèse 20 tonnes. Avec ses six roues motrices, ses six mètres de long et ses 2,50 mètres de large, le blindé peut transporter 13 hommes entièrement équipés. Depuis mercredi, le véhicule noir qui porte l’écusson de la BRIGADE DE RECHERCHER ET D’INTERVENTION (BRI), l’antigang, se trouve devant la Préfecture de police à Paris. Il est en test. TITUS pourrait remplacer l’ancien matériel. Malgré sa taille et son poids, il reste maniable, indique un membre de la BRI qui précise que le blindé peut atteindre les 110 km/h. Ce blindé peut résister à des balles de kalachnikov. Il permet à son équipage d’avancer sous le feu et d’évacuer des blessés ou des otages, explique un membre de la brigade qui a notamment donné l’assaut au BATACLAN le 13 novembre 2015.
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Le véhicule nu coûte 800.000 euros. Equipé, il peut atteindre 2,4 millions d’euros. Si la PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS décide d’en acheter, il pourrait être sur place fin 2017. Un blindé plus petit, qui est plus rapide, pourrait aussi équiper la BRI de PARIS.
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Pour l’instant, la PRÉFECTURE DE POLICE ne fait aucun commentaire. TITUS a aussi été testé par le RAID.
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2 MARS 2016 NOUVEL OBS
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Le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR avait dévoilé ce lundi - non sans fierté - LE NOUVEAU MATÉRIEL des FORCES DES BRIGADES ANTICRIMINALITÉ (BAC) de la PRÉFECTURE DE PARIS. Dans ce nouvel arsenal, les 204 nouveaux fusils d'assaut de type HK G36, doivent permettre aux forces de police de lutter à armes égales avec les nouvelles formes de criminalité.
. «Il était nécessaire que vous soyez en mesure de répliquer aux tirs d’armes de type KALACHNIKOV que certains criminels n’hésitent désormais plus à utiliser contre vous», a déclaré le ministre. . Problème, PLUSIEURS RAPPORTS MILITAIRES, restés confidentiels jusqu'alors, pointent les nombreux défauts de ces fusils. En clair, l'arme a tendance à tirer de travers, révèle «LE POINT». Pire, certains de ses composants en plastique auraient tendance à se déformer à partir de 23 °C...
.Bon courage aux agents de la BAC !
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8 JUILLET 2015 LE POINT
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POURTANT CE NE SONT PAS LES DÉSINFECTANTS QUI MANQUENT, SANS DOUTE QU’IL N’Y A PAS ASSEZ D’ARGENT POUR PAYER DES « TECHNICIENNES DE SURFACES ». L’ÉTAT DES « LIEUX » N’EST VRAIMENT PAS ENCOURAGEANT..
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A trois mois d’intervalle, deux policiers du commissariat D’ASNIÈRES-SUR-SEINE ont contracté la tuberculose, rapporte LE POINT.FR. L’insalubrité des locaux du commissariat serait en cause, selon l’hebdomadaire qui pointe l’embarra de la hiérarchie policière. La première contamination s’est déclarée le 26 mars dernier. Une fonctionnaire d’une trentaine d’années a été d’urgence à l’HÔPITAL FRANCO-BRITANNIQUE de LEVALLOIS-PERRET. Là, les médecins déterminent que la jeune femme est porteuse du BACILLE DE KOCH, la bactérie responsable de la tuberculose.
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En avril, le commissariat reçoit la visite d’un médecin de la CLAT, la CELLULE ANTI-TUBERCULOSE D’ILE-DE-FRANCE. Aucun traitement préventif n’est alors ordonné pour le reste de l’équipe. Dans le même temps, leur hiérarchie enjoint les fonctionnaires à « ne pas en parler », confie l’un des policiers au POINT.
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Le 2 juillet un second cas se déclare, chez une autre fonctionnaire de 34 ans. Entre temps, aucune mesure n’avait semble-t-il été prise pour lutter contre une éventuelle contagion. Aujourd’hui, l’inquiétude prévaut au commissariat où les policiers dénoncent ouvertement les conditions de salubrité déplorables et l’absence chronique de mesures de protection et de matériel, gants en plastique, masques et même, jusqu’au savon.
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POUR L’ANECDOTE : LES POLICIERS ÉTAIENT OBLIGATOIREMENT VACCINÉS CONTRE LA TUBERCULOSE !
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CE SONT LES CONDITIONS D’HYGIÈNE QUI ONT RÉDUIT LES MALADIES ET LA MORTALITÉ EN EUROPE…
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3 DÉCEMBRE 2014 LE FIGARO
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L'approvisionnement de la POLICE en munitions est rationné en cette fin d'année. Lors des séances d'entraînement de tir à PARIS, le nombre de cartouches tirées sera limité dans les chargeurs.
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Le document dont LE FIGARO a eu connaissance fait des gorges chaudes dans les commissariats. La PRÉFECTURE DE POLICE DE PARIS vient d'adresser une note à ses grands directeurs de la sécurité de proximité de l'agglomération, de la police judiciaire et du renseignement notamment, pour leur annoncer le rationnement des munitions d'entraînement des policiers, quels que soient leurs services.
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Cette décision se justifie par des «mesures d'économie». Au risque de donner de la consistance aux critiques récurrentes des syndicats sur la baisse des moyens accordés aux fonctionnaires. Déjà un responsable syndical à la PJ s'interroge: «Comment garantir un niveau de sécurité maximum en limitant les conditions réelles de tir pour tous les agents ? Que se passera-t-il si un gardien de la paix mal assuré tombe nez à nez avec de vrais braqueurs qui font feu en pleine rue, comme cela s'est vérifié récemment encore près des CHAMPS-ÉLYSÉES ?»
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Dans cette note, datée du 27 octobre 2014, sur les «modalités d'utilisation des munitions d'entraînement», la DIRECTION DES RESSOURCES HUMAINES DE LA PRÉFECTURE DE POLICE fait d'emblée état de «contraintes actuelles qui touchent l'approvisionnement en cartouches d'entraînement au niveau national». Le problème dépasse donc le simple cadre parisien.
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LIMITE À 16 BALLES PAR SÉANCE
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«Dans ce contexte, explique le rédacteur du document, il a déjà été décidé, temporairement, de limiter aux trois tirs réglementaires le nombre annuel de séances de tir de chaque fonctionnaire de police». Avec deux exceptions toutefois : «la nature spécifique des missions» de l'agent (exemple : un membre d'une unité d'élite comme l'ANTIGANG) ou «une maîtrise de l'arme jugée insuffisante par le moniteur de tir».
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Par ailleurs, le PRÉFET DE POLICE de la capitale, BERNARD BOUCAULT, a retenu le principe de «limiter à 16 (8 par chargeur) le nombre de cartouches tirées dans les armes de dotation individuelle lors des 2e et 3e séances d'entraînement au tir réglementaire». Jusqu'alors, les agents avaient droit à trois séries de 30 balles pour s'entraîner.
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La note spécifie, comme pour couper court à une éventuelle polémique, que «cette mesure temporaire ne remet pas en cause la qualité de la formation dont l'exercice de tir ne constitue qu'un des aspects». Mais «il y a des provisoires qui durent», ironise un commissaire de la sécurité publique chargé d'expliquer les nouvelles consignes à ses hommes.
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Le rédacteur de la note se veut pourtant rassurant : «Ces contraintes seront levées dès que possible», assure-t-il. Avant de conclure par une phrase qui laisse tout de même perplexe : «Le respect de ces mesures d'économies devrait ainsi permettre de maintenir l'activité des stands de tir jusqu'à la fin de l'année». En clair : sans réduction drastique des dotations, le stand mettrait, provisoirement sans doute, la clé sous la porte.
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