dimanche 13 juillet 2014

DOLLAR «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONOMIE MONDIALE

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LA «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
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RÉSUMÉ HARO SUR LE DOLLAR «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
RUSSIE ET CHINE
* Argentine / Russie : vers l’achat de denrées agricoles en monnaie nationale ?
* Iran-Russie : les échanges seront réalisés en devises nationales
* La Russie lâche le Dollar pour le Rouble appuyé sur l'or russe
* La Russie veut créer son système de paiement
* La Russie et la Chine créent une agence de notation financière
* Russie et Corée du Nord vont commencer les échanges en Roubles
* Yuan chinois et Rouble pour les banques et entreprises russes et chinoises
* Accord entre la Chine et la Corée du Sud sur la suppression du Dollar
* Turquie Ankara veut passer aux monnaies nationales avec Moscou
RUSSIE ET INDE
* Inde : élaboration d'un scénario du renoncement à l’utilisation du Dollar et de l’Euro dans les règlements avec la Russie
UNION EURASIATIQUE
* L'union eurasiatique veut s'étendre et se transformer
ORGANISATION DE COOPÉRATION DE SHANGHAI (OCS)
* Le plan secret de Poutine pour détruire l’OTAN
UNION DES B.R.IC.S. (40% DE LA POPULATION MONDIALE)
* La Grèce se rapproche de la banque des BRICS
* Poutine ratifie un accord dotant les BRICS d'un fonds de 100 milliards de Dollars
* Alger se tourne vers les BRICS sans craindre l'Occident
* L’esprit des BRICS se propage progressivement à toute l’Asie : Vietnam et Japon
* Câbles BRICS pour échapper à la toile d’Oncle Sam
* Les BRICS mettent en place une alternative au FMI et à la banque mondiale
* Les pays du BRICS comptent partager leurs réserves
* Poutine veut-il élargir les BRICS ?
* BRICS visites prochaines du président chinois dans quatre pays D'Amérique Latine
* Les pays BRICS vont se doter d’une réserve financière commune
AIIB ASIAN INFRASTUCTURE INVESTMENT BANK [BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURES], BANQUE CHINOISE
* La Chine va injecter des milliards de Dollars dans des fonds de l’UE
* Chine Hongrie coopération économique et financière
* AIIB, la nouvelle banque chinoise
* Banque d’Investissement Asiatique (AAIB) : la Russie veut être de la partie comme la Grande Bretagne, la France, l'Allemagne, l'Italie et la Corée du Sud
* L'Australie et la Suisse envisagent à leur tour de rejoindre la BANQUE Asiatique d'Investissement
* France, Allemagne, Italie, Grande-Bretagne : un camouflet pour les États-Unis presque tous ses alliés occidentaux rejoignent la nouvelle banque de développement chinoise
L'EUROPE
* L'Autriche, pays au cœur de l’Europe, défie ouvertement ses partenaires en se mettant aux côtés de Vladimir Poutine
* BNP Paribas accusée d’avoir protégé… Oussama Ben Laden
* La «désaméricanisation» de l’économie mondiale
* France : le Président de la Banque de France menace de tourner le dos au Dollar et de se joindre à l'alliance sino-russe !
* Après la BNP c’est au tour de Commerzbank et Deutsche Bank d'être mises à l'amende
* Les patronats français et allemand font front commun contre les États-Unis
* Ce qui pourrait durcir les relations entre l'Allemagne et les U.S.A.
EUROPE : EN ROUTE VERS LE YUAN
* La Chine renforce son influence en Europe
* Dé-dollarisation : l’UE et la Chine échangent directement en Yuan
AUSTRALIE
* L'Australie et son rapprochement avec LA Chine et l'Inde
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RUSSIE ET CHINE
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ARGENTINE / RUSSIE : VERS L’ACHAT DE DENRÉES AGRICOLES EN MONNAIE NATIONALE ?
29 JUIN 2014 LE BLOG FINANCE
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Effet boomerang de la politique menée actuellement par les ÉTATS-UNIS en vue de sanctionner l’action de la RUSSIE en UKRAINE. Le sacro-saint DIEU DOLLAR pourrait en pâtir ….
Au terme d’entretiens entre MOSCOU et BUENOS-AIRES, le ministère russe du Développement économique a annoncé jeudi que l’ARGENTINE avait proposé à la RUSSIE de passer aux échanges commerciaux en monnaies nationales. De quoi provoquer l’ire de l’ONCLE SAM …
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Opération qui permettrait à MOSCOU de contourner les sanctions occidentales, tout en offrant l’opportunité à BUENOS-AIRES de trouver de nouveaux débouchés en dehors des ÉTATS-UNIS, lui permettant ainsi de s’affranchir quelque peu de la pression exercée sur elle par les fonds vautours américains, sur fonds de crise financière.
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«Les membres de la commission intergouvernementale russo-argentine pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique se sont penchés sur l’augmentation des livraisons de produits agricoles argentins à la RUSSIE. L’ARGENTINE a proposé de passer aux échanges commerciaux en monnaies nationales», a ainsi indiqué le ministère dans un communiqué.
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A noter que les entretiens – qui se sont tenus à MOSCOU – ont réuni ALEXEÏ LIKHATCHEV, vice-ministre russe du Développement économique, CARLOS BIANCO, vice-ministre argentin des Affaires étrangères et coprésident de la commission russo-argentine pour la coopération économique, commerciale, scientifique et technique, et JAVIER RODRIGUEZ, vice-ministre argentin de l’Agriculture.
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Selon le communiqué, les discussions ont porté plus globalement sur la coopération d’investissement, la réalisation de projets conjoints dans le secteur énergétique, y compris le nucléaire civil, l’agroalimentaire, les constructions mécaniques, les transports et les nanotechnologies.
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Les deux pays ont par ailleurs convenu d’adopter un Plan d’action appelé à promouvoir la coopération économique et commerciale russo-argentine à court terme.
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Mardi dernier, SERGUEÏ DANKVERT, directeur du Service fédéral russe de contrôle vétérinaire et phytosanitaire (ROSSELKHOZNADZOR), a annoncé mardi que la RUSSIE comptait porter les échanges commerciaux avec l’ARGENTINE à 3 milliards de DOLLARS en 2015 [...]
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IRAN-RUSSIE : LES ÉCHANGES SERONT RÉALISÉS EN DEVISES NATIONALES
10 SEPTEMBRE 2014 RIA NOVOSTI
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L'IRAN et la RUSSIE envisagent de passer aux échanges commerciaux en devises nationales, a annoncé mardi soir à TÉHÉRAN le ministre iranien du Pétrole BIJAN ZANGANEH. «Nous nous sommes mis d'accord pour effectuer des échanges en devises nationales», a indiqué M.ZANGANEH, lors d'une réunion de la commission russo-iranienne pour la coopération économique et commerciale.

La BANQUE CENTRALE D'IRAN et les banques russes ont déployé d'importants efforts pour encourager les livraisons de produits russes en IRAN.
«À présent, l'IRAN attend l'adoption d'un mécanisme similaire pour les livraisons de produits iraniens en RUSSIE», a noté le ministre.

Le ministre russe de l'Énergie ALEXANDRE NOVAK a plus tard rapporté que les deux pays s'étaient entendus pendant la réunion afin de créer un mécanisme de financement des livraisons de produits iraniens en RUSSIE.
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LA RUSSIE LÂCHE LE DOLLAR POUR LE ROUBLE APPUYÉ SUR L'OR RUSSE
4 AVRIL 2014 MONDIALISATION.CA
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[...]La Banque ROSSIJA deviendra la première banque russe à utiliser exclusivement le ROUBLE RUSSE..
La manœuvre n'est pas un secret. Bien au contraire. Un énorme symbole d'un ROUBLE EN OR sera érigé face à la BANQUE ROSSIJA à MOSCOU,
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«afin de symboliser la stabilité du ROUBLE basé sur les réserves d'or du pays»
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explique l'AGENCE ITAR-TASS, citant les fonctionnaires de la banque.
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En réalité, les fonctionnaires se montrent clairs quant à la volonté de punir les spéculateurs occidentaux qui ont mis à sac leur pays pendant une si longue période : «La RUSSIE, à son stade actuel de développement, ne devrait pas dépendre de valeurs extérieures. Ses ressources internes rendront sa propre économie invulnérable aux manigances politiques»
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Et ce n'est que la première étape, a déclaré ANDREJ KOSTIN, président de la VTB, une autre banque déjà sanctionnée :
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«Nous nous dirigeons depuis déjà quelque temps vers un large usage du ROUBLE RUSSE comme valeur de règlements. Le ROUBLE est devenu pleinement convertible depuis longtemps.
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Malheureusement, nous avons vu les conséquences essentiellement négatives de cette mesure, sous la forme de fuite des capitaux du pays. L'afflux
d'investissements étrangers en RUSSIE fut motivé par la spéculation et a grandement déstabilisé nos marchés d'actions».
D'après l'AGENCE ITAR-TASS, KOSTIN s'est montré très précis et concret :
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«La RUSSIE devrait vendre à l'étranger ses produits nationaux, des armes au gaz en passant par le pétrole, en roubles, et acheter les marchandises étrangères également en roubles. Alors seulement nous pourrons utiliser les avantages du ROUBLE en tant que monnaie d'échange internationale»
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POUTINE lui-même a poussé pour l'adoption de ce nouveau système lors des réunions au sommet le 28 mars devant les députés de la CHAMBRE HAUTE DE LA DOUMA, le Parlement, effaçant les derniers doutes et controverses :
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«Pourquoi ne le ferions-nous pas ? Il est certain que c'est la chose à faire. Nous devons protéger nos intérêts, et nous allons le faire. Ces systèmes fonctionnent, et ils rencontrent un grand succès dans des pays comme le JAPON et la CHINE. À l'origine il s'agissait de systèmes exclusivement nationaux limités aux seuls marchés et territoires internes, et à la seule population du pays, mais progressivement, ils sont devenus de plus en plus populaires»
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LA RUSSIE VEUT CRÉER SON SYSTÈME DE PAIEMENT
25 AVRIL 2014 FR.RIA.RU
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Le groupe de cartes bancaires MASTERCARD, vivement critiqué par MOSCOU pour avoir bloqué à titre de sanctions les opérations des banques ROSSIA et SMP, a exprimé vendredi sa préoccupation face à la décision de la RUSSIE de créer son propre système national de paiement..
«La RUSSIE constitue un marché d'importance stratégique pour MASTERCARD. En RUSSIE, comme dans le reste du monde, nous travaillons en stricte conformité avec la législation locale. Voici pourquoi nous sommes profondément préoccupés par l'adoption d'amendements à la Loi fédérale sur le système national de paiement et étudions actuellement les conséquences possibles de ces aménagements pour nos propres activités d'affaires et celles de nos partenaires», lit-on dans le communiqué de MASTERCARD.
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La DOUMA (CHAMBRE BASSE DU PARLEMENT RUSSE) a adopté vendredi en deuxième et troisième lectures un projet de loi prévoyant la mise en place en RUSSIE d'un système national de cartes de paiement (NSPK).
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Suite au rattachement de la CRIMÉE à la RUSSIE, les ÉTATS-UNIS et l'UNION EUROPÉENNE ont décrété une série de sanctions contre des responsables politiques et des hommes d'affaires russes, ainsi que contre la BANQUE ROSSIA et sa filiale SMP. Les groupes de cartes bancaires VISA et MASTERCARD ont cessé sans préavis de fournir leurs services de paiement aux clients de ces institutions financières.
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Le président VLADIMIR POUTINE a estimé que les groupes VISA et MASTERCARD risquaient de perdre le marché russe pour avoir «cédé à des pressions politiques extérieures».
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Selon certains économistes, VISA et MASTERCARD Assurent actuellement jusqu'à 90% des paiements effectués par cartes bancaires à l'intérieur de la RUSSIE.
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LA RUSSIE ET LA CHINE CRÉENT UNE AGENCE DE NOTATION FINANCIÈRE

2 JUIN 2014 FR.RIA.RU
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La RUSSIE et la CHINE ont décidé de créer une agence de notation financière conjointe, a annoncé mardi à PÉKIN le ministre russe des Finances ANTON SILOUANOV..
«Nous créerons une agence de notation financière russo-chinoise qui utilisera les mêmes instruments et critères d'évaluation des projets d'investissements nationaux et régionaux que ceux utilisés par les meilleures agences de notation financière internationales», a indiqué M.SILOUANOV au terme du 5e volet du Dialogue financier russo-chinois.
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Selon lui, la future agence russo-chinoise attribuera ses notes selon des critères purement économiques.
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«L'agence s'occupera d'abord des projets d'investissements lancés par la RUSSIE et la CHINE avec la participation d'autres pays asiatiques. Elle pourra ensuite atteindre le niveau où elle offrira ses services à d'autres pays», a ajouté M. SILOUANOV.
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RUSSIE ET CORÉE DU NORD VONT COMMENCER LES ÉCHANGES EN ROUBLES

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MOSCOU et PYONGYANG sont disposés à entamer les paiements en roubles dès ce juin, a communiqué le ministre du Développement de l'Extrême-Orient ALEXANDRE GALOUCHKA à l'issue d'une réunion de la COMMISSION GOUVERNEMENTALE RUSSIE-RPDC..
Le ministre n'exclut pas que le chiffre d'affaires du commerce bilatéral triplera cette année pour atteindre 400-500 millions de DOLLARS.
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Précédemment le président de RUSSIE VLADIMIR POUTINE a ratifié un accord intergouvernemental entre la RUSSIE et la CORÉE DU NORD sur la dette de cette dernière dans le cadre des crédits octroyés par l'URSS.
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MOSCOU a annulé la quasi-totalité de la dette nord-coréenne s'élevant à 11 milliards de DOLLARS
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YUAN CHINOIS ET ROUBLE POUR LES BANQUES ET ENTREPRISES RUSSES ET CHINOISES
10 JUIN 2014 LE MONDE
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La rumeur courait déjà depuis plusieurs semaines. Lundi 9 juin, le FINANCIAL TIMES l'a confirmée. Selon le quotidien financier, plusieurs entreprises russes envisagent d'utiliser non plus le DOLLAR, mais le YUAN CHINOIS (OU RENMINBI) pour réaliser leurs futures transactions commerciales. Cela, car elles redoutent que d'éventuelles sanctions occidentales ne les privent de l'accès au marché des financements en DOLLAR..
Une mesure de précaution qui fait suite au gigantesque contrat signé le 21 mai entre les deux puissances : MOSCOU fournira du gaz à PÉKIN ces trente prochaines années. Montant de l'opération : 400 milliards de DOLLARS (294 milliards d'euros). Et la facture sera, naturellement, réglée en YUAN.
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TENDANCE DE FOND
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La veille, encore, c'est la VTB, la deuxième banque russe, qui a signé un accord avec la BANQUE DE CHINE. Désormais, les deux établissements ne libelleront plus leurs échanges en DOLLAR, mais en YUAN ou en ROUBLE. Le 3 juin, enfin, MOSCOU et PÉKIN se sont alliés pour créer une agence de notation commune, afin de faire contrepoids aux agences de culture anglo-saxonne : MOODY'S, STANDARD & POOR'S ET FITCH…
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Ces annonces relèvent en partie, bien sûr, de la manœuvre politique. Le président russe, VLADIMIR POUTINE, veut démontrer aux Occidentaux qu'il dispose, avec la CHINE, d'un allié de poids sur l'échiquier géopolitique. Il cherche aussi à compenser l'isolement dans lequel l'a plongé la crise ukrainienne en jouant le rapprochement économique avec l'empire du Milieu. «Mais pour l'instant, les liens entre les deux pays pèsent peu face à ceux avec l'UNION EUROPÉENNE», souligne BEI XU, économiste chez NATIXIS. 50 % des exportations russes sont en effet à destination du Vieux Continent, contre 7 % seulement vers la CHINE.
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Mais ces accords en série ne sont pas seulement opportunistes. «En vérité, la crise ukrainienne a accéléré une tendance de fond déjà à l’œuvre», explique CHRISTOPHER DEMBIK, analyste chez SAXO BANQUE. Celle née pendant la crise financière de 2007, lorsque les pays émergents – CHINE et RUSSIE en tête – ont réalisé que leurs devises étaient bien trop exposées aux fluctuations de la politique monétaire américaine et du DOLLAR. Depuis, tous cherchent à réduire leur dépendance au billet vert. Par exemple, en constituant une partie de leurs réserves de change en YUAN.
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A cela s'ajoute l'inexorable internationalisation du YUAN, habilement pilotée par PÉKIN depuis le début des années 2000. Un mouvement au sein duquel le développement des échanges avec MOSCOU ne représente qu'une étape de plus.
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ACCORD ENTRE LA CHINE ET LA CORÉE DU SUD SUR LA SUPPRESSION DU DOLLAR

6 JUILLET 2014 FRENCH.IRIB.IR
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Dans le but d’augmenter leurs ÉCHANGES COMMERCIAUX et réduire l’impact des fluctuations du taux de change du DOLLAR sur le commerce entre les deux pays, la CHINE et la CORÉE DU SUD sont parvenues à un accord d’utiliser les devises nationales dans leur commerce bilatéral.
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Cet accord a été conclu entre les banques centrales de la CHINE et de la CORÉE DU SUD, lors de la récente visite de XI JINPING président chinois en CORÉE DU SUD. Cette décision accélérera les échanges entre les citoyens et les entreprises des deux pays, a estimé le Président de la CORÉE DU SUD.
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Depuis 2004 la CHINE est considérée comme le principal partenaire commercial de la CORÉE DU SUD. Cet accord pourra diminuer la pression des fluctuations du taux de change et ses impacts sur les échanges entre les deux pays et faciliter les échanges financiers, tout en augmentant de manière considérable le commerce bilatéral.
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Auparavant, la CHINE et la RUSSIE avait entrepris des efforts sérieux pour supprimer le DOLLAR de leurs échanges bilatéraux d’autant plus que lors de la conclusion d’un grand accord ces deux pays ont convenu que ces échanges s’effectuent en ROUBLE et YUAN.
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TURQUIE ANKARA VEUT PASSER AUX MONNAIES NATIONALES AVEC MOSCOU
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19 JUILLET 2014 RIANOVOSTI
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La TURQUIE a proposé à la RUSSIE d'utiliser les monnaies nationales dans leur commerce réciproque en vue de se débarrasser progressivement du DOLLAR, a annoncé samedi le ministère russe du Développement économique dans un communiqué.
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«La TURQUIE propose à la RUSSIE de passer aux monnaies nationales dans leurs règlements réciproques», lit-on dans le communiqué publié à l'issue d'une rencontre entre le ministre russe ALEXEÏ OULIOUKAÏEV et son homologue turc NIHAT ZEYBEKÇI. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre d'une réunion du G20 économique en AUSTRALIE.
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En 2013, les échanges commerciaux entre les deux pays ont atteint 32,7 milliards de DOLLARS. La RUSSIE arrive en deuxième position parmi les partenaires commerciaux de la TURQUIE après l'UNION EUROPÉENNE, et la TURQUIE se classe huitième parmi les partenaires de la RUSSIE.
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MOSCOU a décidé de relancer les consultations sur le passage aux monnaies nationales afin de réduire le rôle du DOLLAR dans ses échanges extérieurs suite au refroidissement de ses relations avec l'OCCIDENT sur fond de crise ukrainienne.
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25 DÉCEMBRE 2014 LA VOIX DE LA RUSSIE
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Le gouvernement indien élabore un scénario du renoncement à l’utilisation du dollar et de l’euro dans les règlements avec la RUSSIE. Il est prévu d’utiliser très prochainement les roubles et les roupies dans les échanges commerciaux entre la RUSSIE et l’INDE.
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Les exportateurs indiens insistent sur cette solution. «Nous n’avons pas de temps pour une longue attente : la chute du rouble nuit aux exportations indiennes car les règlements se font en dollars». C’est ce qu’a déclaré ADJAI SAKHAÏ, directeur général de la FÉDÉRATION DES EXPORTATEURS INDIENS (FIEO). «Tous les règlements commerciaux peuvent être effectués en roupies», - affirme ADJAI SAKHAÏ.
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Les businessmen chinois proposent la même chose – de passer aux règlements en yuans. ANDREI OSTROVSKI, expert de l’INSTITUT DE L’EXTRÊME-ORIENT, croit que l’essentiel, ce n’est pas le rouble, mais la RUSSIE.
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«Les deux pays ont intérêt à développer les liens économiques et commerciaux avec elle. Il est de plus en plus difficile de le faire avec le dollar. Le cours du rouble a chuté. Alors, pour la CHINE et pour l’INDE, les exportations deviennent problématiques. La RUSSIE a intérêt à exporter, non à importer. Alors, l’INDE et la CHINE ont du mal à poursuivre les exportations en RUSSIE. Lorsque le cours du rouble baisse, il vaut mieux travailler avec la roupie et le yuan, puisque dans le cas des règlements en une autre monnaie, les exportateurs des produits en RUSSIE subissent de grosses pertes. Cela amène à la majoration des prix de 10-15»
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Les propositions de renoncer aux dollars et euros dans les règlements avec la RUSSIE ont été faites bien avant la chute du rouble. Les exportateurs indiens avaient des problèmes à cause de la baisse de demande de leurs produits aux ÉTATS-UNIS, de la récession industrielle au JAPON et de la crise en EUROPE. Les exportateurs chinois connaissent, eux aussi, une baisse de demande sur les marchés étrangers. Alors, l’INDE et la CHINE sont prêtes à soutenir le rouble, mais non sans intérêt pour elles-mêmes, croit ALEXANDRE SALITSKI, l’expert de l’INSTITUT IMEMO de l’ACADÉMIE DES SCIENCES DE RUSSIE.
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«Ici, tout est assez simple. Les deux pays orientaux ont un intérêt à ce que leurs monnaies aient un statut international, régional. Les accords avec la RUSSIE, y compris dans le cadre du BRICS, visent l’utilisation des monnaies nationales des trois pays dans les règlements entre les partenaires. A mesure que dans ces pays, certains secteurs de l’économie deviennent compétitifs à l’échelle globale, il est logique de passer à ce niveau dans les règlements. Seulement, ce n’est pas si simple et cela demande du temps»
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Le chef du Centre des études orientales de l’ACADÉMIE DIPLOMATIQUE DU MAE de RUSSIE ANDREI VOLODINE est certain que le renoncement au dollar dans les règlements est une tendance qui gagne du terrain.
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Dans ce cas, le mécanisme est simple. Si les échanges commerciaux entre les économies émergentes deviennent plus importants qu’avec les pays industrialisés, le dollar n’est plus nécessaire dans les règlements. Ce processus est lancé, il va croissant car plusieurs économies émergentes souffrent à cause de l’utilisation de la monnaie américaine dans les règlements. Les accords de SWAP, c’est le premier moyen de passer aux règlements en monnaies nationales. L’INDE, la CHINE, le BRÉSIL commencent à les pratiquer.
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Il y a un point important : malgré la chute du rouble, la CHINE n’a pas demandé de corriger l’accod avec la RUSSIE sur le SWAP yuan-rouble.
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UNION EURASIATIQUE
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L'UNION EURASIATIQUE VEUT S'ÉTENDRE ET SE TRANSFORMER
19 JUIN 2014
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La BIÉLORUSSIE, le KAZAKHSTAN et la RUSSIE ont signé le 29 mai un accord pour la création de l'UNION ÉCONOMIQUE EURASIATIQUE (UEE), écrit jeudi le quotidien NEZAVISSIMAÏA GAZETA. Certes, l'UEE n'est pas un analogue de l'UNION EUROPÉENNE mais cette organisation suit indéniablement le chemin de son prédécesseur - la Communauté économique européenne. .
Les perspectives de l'intégration eurasiatique ne se limitent pas aux frontières actuelles de la nouvelle union. Elles englobent tout l'espace historique de la Communauté des États indépendants (CEI). Début juin déjà, l'ARMÉNIE a annoncé qu'elle COMPTAIT ADHERER à l'UEE pendant l'été. Le KIRGHIZSTAN et le TADJIKISTAN comptent également la rejoindre d'ici la fin de l'année. L'AZERBAÏDJAN, l'OUZBÉKISTAN et le TURKMÉNISTAN témoignent également de leur intérêt pour un nouveau niveau d'intégration. On constate également des tendances inverses dans la politique des autorités géorgiennes, moldaves et avant tout ukrainiennes. Par ailleurs, il faut bien comprendre que les mouvements mentionnés s'expliquent principalement par les actions des forces extérieures à l'espace postsoviétique. La politique active, concertée et réfléchie des pays membres de l'UNION ÉCONOMIQUE EURASIATIQUE est tout à fait capable, à terme, de réduire à néant les résultats de ces actions et de réunir dans le cadre d'un espace économique commun à l'UEE tous les membres de la CEI, aussi bien actuels qu'anciens. .
Les nombreux opposants à cette nouvelle alliance interétatique lui reprochent d'être non démocratique. Ces arguments pourraient sembler exagérés car le CONSEIL ÉCONOMIQUE EURASIATIQUE SUPRÊME se compose de chefs d'État appuyés par la confiance de leurs peuples. Néanmoins l'absence, dans la structure actuelle des organismes de l'UEE, d'institutions interparlementaires pourrait avoir un impact très négatif sur le déroulement de l'intégration. Toutefois, au fur et à mesure de l'augmentation du nombre de membres de l'UEE ce défaut pourrait être facilement corrigé sans une restructuration institutionnelle radicale de l'union.
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L'absence d'un poste suprême agrégeant les intérêts communs de l'union pourrait poser un problème bien plus important. En d'autres termes, à une certaine étape de l'évolution des processus d'intégration, on pourrait avoir besoin d'un «ROMPUY eurasiatique» - une figure qui présiderait le Conseil suprême de l'union et dont la voix serait décisive parmi les présidents des pays membres. .
Les premiers candidats à ce poste sont évidemment les chefs des États fondateurs de l'UEE. Mais dans les circonstances actuelles il est impossible de prévoir s'il ne serait pas préférable pour les affaires eurasiatiques que ces candidats se maintiennent à la tête de l'administration gouvernementale de leur pays. .
Dans le même temps, les spécialistes connaissent des modèles démocratiques permettant de rester près du gouvernail même après un départ du poste présidentiel. Le père du miracle singapourien LEE KUAN YEW a été premier ministre pendant 31 ans, puis ministre sénior et ministre mentor pendant 21 ans. Ou encore le sauveteur de la FINLANDE CARL GUSTAF MANNERHEIM, qui a présidé le Conseil de défense nationale à l'issue de son mandat présidentiel. En fin de compte, le statut de tout dirigeant national peut toujours être rempli du contenu autoritaire nécessaire. .
Par conséquent, l'UEE pourrait se pencher sur les perspectives d'un cumul de statut avec celui du chef permanent de l'organisme suprême de l'UNION ÉCONOMIQUE EURASIATIQUE.
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ORGANISATION DE COOPÉRATION DE SHANGHAI (OCS)
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LE PLAN SECRET DE POUTINE POUR DÉTRUIRE L’OTAN
14 NOVEMBRE 2014 ZERO HEDGE
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Les 11 et 12 septembre derniers s’est tenue la réunion d’une organisation dont la plupart des américains n’ont jamais entendu parler. La couverture des médias grands public était à peu près inexistante..
La réunion s’est tenue à DUSHANBE, la capitale du TADJIKISTAN, un pays que peu d’occidentaux sauraient situer correctement sur une carte. Mais vous pouvez parier votre dernier rouble que VLADIMIR POUTINE sait exactement où se trouve ce pays. Car le groupe qui s’est réuni là-bas est le bébé du président russe. Il s’agit de l’ORGANISATION DE COOPÉRATION DE SHANGHAI, constituée de six états membres : la RUSSIE, la CHINE, le KAZAKHSTAN, le KYRGYZSTAN, le TADJIKISTAN, et l’OUZBEKISTAN.
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L’ORGANISATION DE COOPÉRATION DE SHANGHAI (OCS), a été fondée en 2001 pour
DONNER UNE réponse collective à l’extrémisme et assurer la sécurité des frontières. Mais son véritable but est plus large. POUTINE la voit dans un contexte plus vaste comme un contrepoids à l’OTAN (une position que l’OCS ne nie du reste pas). Sa ligne de conduite officielle est de promouvoir le non-alignement, la non confrontation, et la non interférence AVEC LES politiques des autres pays mais ses membres conduisent des exercices militaires conjoints..
Pourquoi devons-nous porter attention à cette réunion au milieu de nulle part ? Parce qu’évidemment, tout ce qu’entreprennent de manière conjointe la CHINE et la RUSSIE justifie notre attention. Et il y a beaucoup à dire à ce sujet.
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Depuis la création de l’OCS, la RUSSIE a avancé précautionneusement, afin que le groupe ne devienne pas un cheval de Troie pour l’expansion de la CHINE dans ce qu’elle considère comme son espace stratégique, l’ASIE CENTRALE. Dans le même temps, POUTINE a noué de nouvelles alliances partout dans le monde aussi vite qu’il a pu. S’il veut contrecarrer l’hégémonie globale US, il aura besoin d’autant d’alliances que possible.
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De nombreux observateurs ont prédit que la réunion de DUSHANBE serait historique. Ils s’attendaient à ce que l’organisation s’ouvre à de nouveaux membres. Cependant, cette réunion a été focalisée sur la situation en UKRAINE. Les membres de l’organisation ont soutenu les positions
RUSSES et apporté leur soutien à la poursuite des pourparlers dans le pays. Ils ont salué les accords de MINSK et l’initiative du président russe en faveur de la paix..
Cependant, l’idée d’inclure de nouveaux membres est passée à la
TRAPPE. De nombreux pays cherchent à rejoindre l’organisation depuis des années. Maintenant, avec la présidence tournante de l’organisation passée à MOSCOU, et la tenue du prochain sommet en juillet 2015 à UFA en RUSSIE, les conditions seront FAVORABLES à une expansion de l’organisation l’été prochain, a déclaré POUTINE..
A cette fin, les participants au sommet de DUSHANBE ont signé un document commun qui aborde les questions suivantes : «un mémorandum sur les obligations des états candidats pour obtenir le statut d’état membre de l’OCS», et «sur la procédure d’octroi du statut d’état membre de l’OCS»
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Ceci est extrêmement important aussi bien pour la RUSSIE que pour les occidentaux car les nations désireuses de rejoindre l’OCS sont des acteurs géopolitiques majeurs : l’INDE et le PAKISTAN. Et un autre acteur majeur attends également de rejoindre l’organisation : l’IRAN.
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En expliquant le report de l’admission de ces pays, l’assistant du président POUTINE, YURI USHAKOV, a fait une déclaration très franche. Il a dit aux médias russes que cette expansion était prématurée à ce moment là, à cause des difficultés potentielles liées à l’acrimonie entre la CHINE et l’INDE, et l’INDE et le PAKISTAN, mais également aux sanctions occidentales contre l’IRAN. Ces sources de conflits auraient pu affaiblir l’alliance, ce que la RUSSIE veux éviter.
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Amener à la même table des pays antagonistes requerra de délicates manœuvres
DIPLOMATIQUES, mais il s’agit d’un exercice dans lequel POUTINE excelle (qui d’autres à réussi à maintenir d’excellentes relations à la fois avec l’IRAN et ISRAËL ?)..
Comme toujours, POUTINE n’a pas une réflexion à court terme.
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Les priorités de la présidence russe sont les suivantes : renforcer le rôle de l’OCS pour la sécurité régionale, porter des projets économiques multilatéraux majeurs, améliorer les liens culturels et humanitaires entre les nations membres, et dessiner une approche globale aux problèmes mondiaux. Il prépare également le développement stratégique de l’OCS pour la période 2015-2025, et pense que ces objectifs devraient être finalisés pour le prochain sommet.
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Nous devrions prêter attention à ce qui se déroule au sein de l’OCS. L’INDE et le PAKISTAN vont rejoindre l’organisation, et l’IRAN suivra peu après, ce sera un tournant majeur du jeu géopolitique.
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POUTINE est en train de prendre le leadership d’une alliance internationale qui comptera quatre des dix états les plus peuplés au monde, le population combinée des pays membres comptera près de 40 % de la population mondiale avec presque 3 milliards de personnes. Elle englobera les deux économies mondiales les plus dynamiques. Avec l’IRAN, ses membres contrôleront près de la moitié des réserves de gaz naturel. Le développement des réseaux de gazoducs et de pipelines d’ASIE vont doper les pays de la région sur le plan économique et vont les rapprocher plus étroitement.

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Si POUTINE suit cette voie, l’OCS ne deviendra pas seulement une rivale de l’OTAN, mais pourra façonner une nouvelle structure financière qui entrera directement en compétition avec le FMI et la BANQUE MONDIALE. La nouvelle banque de développement des BRICS, lancée l’été dernier au BRÉSIL, était une première étape dans cette direction. Et cela conduira a détrôner le DOLLAR comme monnaie de réserve internationale avec des conséquences catastrophiques pour l’économie US.
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Comme je l’ai dit dans
THE COLDER WAR, je pense qu’il s’agit du but ultime de POUTINE : mener un assaut contre le DOLLAR qui ramène les ÉTATS-UNIS au rang d’une nation ordinaire… et dans le même processus, élevé la RUSSIE le plus haut possible..
Ce qui s’est passé au TADJIKISTAN cette année et ce qui se passera à Ufa l’été prochain, voilà des événements réellement capitaux.
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UNION DES B.R.IC.S. (40% DE LA POPULATION MONDIALE)
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LA GRÈCE SE RAPPROCHE DE LA BANQUE DES BRICS
20 JUIN 2015 RT.COM
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Les pourparlers sont en train d’examiner la possibilité pour la GRÈCE de devenir le sixième participant de la BANQUE DE DÉVELOPPEMENT DES BRICS.
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C’est la RUSSIE qui a révélé cette proposition faite au mois de mai dernier. Pour le moment, les parties sont en cours de «discussions préalables sur la question du rattachement éventuel de la GRÈCE à la BANQUE DE DÉVELOPPEMENT DES BRICS (ALLIANCE INTERÉTATIQUE INFORMELLE DU BRÉSIL, DE LA RUSSIE, DE L’INDE, DE LA CHINE ET DE L’AFRIQUE DU SUD). Pour que, une fois la Banque opérationnelle, la Grèce puisse devenir membre de plein droit», a rapporté le ministre grec de la Restructuration de la production, de l’Environnement et de l’Énergie PANAGIOTIS LAFAZANIS.
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Selon le ministre, les consultations sur ce rapprochement éventuel avancent «de manière très positive». Il a souligné que la RUSSIE se prononcerait pour le rapprochement de la GRÈCE à la BANQUE DE DÉVELOPPEMENt. Auparavant, le vice-ministre des finances SERGEI STORCHAK a annoncé que la banque des BRICS serait opérationnelle le 7 juillet.
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L’accord sur la mise en place de la BANQUE DES BRICS a été signé en juin 2014 au BRÉSIL. Elle suppose de devenir l’une des institutions de développement multilatérales les plus importantes pour financer des projets infra structurels dans les pays-membres des BRICS (L’ALLIANCE INTERÉTATIQUE INFORMELLE DU BRÉSIL, DE LA RUSSIE, DE L’INDE, DE LA CHINE ET DE L’AFRIQUE DU SUD) et des pays en développement.
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POUTINE RATIFIE UN ACCORD DOTANT LES BRICS D'UN FONDS DE 100 MILLIARDS DE DOLLARS
2 MAI 2015 LA TRIBUNE
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Ce fonds est perçu par MOSCOU comme une autre solution que les institutions financières internationales dominées par les ÉTATS-UNIS.
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«L'accord sur la création d'un fonds commun de réserves de change des pays des BRICS est ratifié», annonce un document du KREMLIN, cité par l'agence de presse russe RIA NOVOSTI.
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Ce fonds devrait être doté de 100 milliards de dollars (89,2 milliards d'euros), selon les termes de l'accord signé par les cinq pays des BRICS à FORTALEZA, au BRÉSIL, le 15 juillet 2014.
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La RUSSIE compte participer à hauteur de 18 milliards de dollars, à l'instar de l'INDE et du BRÉSIL, loin derrière les 41 milliards promis par la CHINE. Le fonds sera complété par l'AFRIQUE DU SUD qui mettra cinq milliards de dollars sur la table.
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Selon la déclaration finale signée par les BRICS à FORTALEZA, ces 100 milliards de dollars leur permettront d'éviter «les pressions à court terme sur les liquidités» et de «promouvoir une plus grande coopération» entre eux.
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Ce fonds est aussi perçu par MOSCOU comme une autre solution que les institutions financières internationales dominées par les ÉTATS-UNIS, avec qui la RUSSIE connaît de vives tensions depuis le début de la crise ukrainienne.
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Les BRICS, qui représentent 40% de la population et un cinquième du PIB de la planète, ont également signé en juillet un accord pour la création de leur propre banque, posant la première pierre d'une nouvelle architecture financière face à l'hégémonie occidentale.
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Cette nouvelle banque, dont le siège sera à SHANGHAÏ et qui est destinée à financer les grands travaux d'infrastructures, sera dotée d'un capital initial de 50 milliards de dollars.
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14 OCTOBRE 2014 FRENCH IRIB
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«Dans un contexte de ralentissement de la demande d’exportations, en provenance des marchés européens, l’ALGÉRIE multiplie ses relations commerciales avec un certain nombre d’économies émergentes, notamment le BRÉSIL, la RUSSIE, l’INDE et la CHINE (BRIC).»
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C’est du moins ce que relève OXFORD BUSINESS GROUP (OBG) dans un papier intitulé «ALGÉRIE : DIVERSIFICATION DES RELATIONS ÉCONOMIQUES».
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OBG note que l’ALGÉRIE, qui s’engage de plus en plus sur la voie d’une diversification de son économie, aussi bien en termes de production que de commerce, affiche des perspectives d’augmentation de ses recettes commerciales encourageantes, grâce à une demande — en particulier en matières premières — toujours forte de la part des marchés émergents malgré des prévisions de croissance revues à la baisse. Selon le cabinet londonien, citant le ministère des Finances, les exportations vers l’ASIE ont atteint 2,03 milliards de dollars au premier trimestre 2012, un chiffre quasiment multiplié par deux par rapport à la même période l’année précédente. Début 2012, un dixième des exportations algériennes était à destination de l’ASIE, faisant de la région le troisième marché d’exportation de l’ALGÉRIE. «Par exemple, le volume des échanges commerciaux de l’ALGÉRIE avec l’INDE, s’il ne représente toujours qu’un faible pourcentage de l’ensemble des échanges commerciaux du pays, a connu ces dernières années une rapide expansion», indique OBG.
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VIETNAM ET JAPON
1er SEPTEMBRE 2014 SOLIDARITE ET PROGRES
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Si l’EMPIRE BRITANNIQUE (c’est-à-dire la CITY et WALL STREET) et sa marionnette BARACK OBAMA souhaitent maintenir le plus de tension possible entre la CHINE et ses principaux voisins, l’activité diplomatique conduite par la CHINE et l’INDE vise au contraire à établir dans la région une harmonie semblable à celle qui s’est installée au sein des BRICS.
L’agence de presse chinoise XINHUA rapporte d’un côté que la CHINE et le VIETNAM se sont entendus «pour éviter toute action susceptible d’aggraver leurs disputes concernant les questions maritimes», suite à une rencontre le 27 août entre le président Xi Jinping et l’envoyé spécial du Secrétaire général du comité central du PARTI COMMUNISTE VIETNAMIEN Le HONG ANH.
Le VIETNAM n’a pas envoyé un délégué du plus niveau mais a tout de même démontré par ce biais sa volonté de mettre fin aux tensions qui se sont récemment manifestées entre les deux pays, en particulier suite aux forages chinois dans une zone contestée de la MER DE CHINE du Sud en mai dernier. Le gouvernement OBAMA n’avait pas manqué de faire part de son soutien aux Vietnamiens dans cette dispute.
L’accord entre la CHINE et le VIETNAM appelle à une «étude et une discussion pour voir comment on peut convenir d’une exploration conjointe de la MER DE CHINE du Sud, éviter toute action susceptible de compliquer et d’accroître les disputes, et assurer une stabilité de l’ensemble des relations bilatérales ainsi que la paix dans la MER DE CHINE du Sud». La CHINE vise également à obtenir des compensations pour les dommages causés à des entreprises chinoises installées au VIETNAM lors des manifestations anti-chinoises de mai dernier.
Trois jours plus tard, le Premier ministre indien NARENDRA MODI se rendait au JAPON pour un séjour de 5 jours (30 août au 3 septembre), et faisait part de ses grandes espérances pour l’émergence d’une nouvelle ère dans les relations entre les deux pays.
MODI a déclaré qu’il allait «explorer les moyens par lesquels le JAPON peut s’associer de manière productive avec ma vision d’un développement inclusif de l’INDE, incluant la transformation des activités manufacturières ainsi que des secteurs de l’infrastructure, de l’énergie et du social». L’INDE cherche un accord sur le transfert de certaines technologies nucléaires japonaises, ainsi que dans le domaine militaire.
Les médias anglo-saxons croient voir dans la visite de MODI une volonté des deux pays de contrebalancer la montée de la CHINE, mais il y a fort à parier que le Premier ministre indien a discrètement soufflé à l’oreille de son homologue les avantages qu’aurait le JAPON à se rapprocher des BRICS.
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CÂBLES BRICS POUR ÉCHAPPER À LA TOILE D’ONCLE SAM
19 JUILLET 2014 RESEAU INTERNATIONAL
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Réunis à FORTALEZA, la cinquième ville du BRÉSIL, les cinq pays membres des BRICS (BRÉSIL, RUSSIE, INDE, CHINE et AFRIQUE DU SUD) ont mis sur pied une NOUVELLE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT (NBD), véritable embryon d’une nouvelle architecture financière internationale et donnant la priorité aux investissements dans les grands projets d’infrastructure.
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La carte ci-dessus permet de comprendre le choix de FORTELEZA, car il s’agit d’une des villes relais pour un nouveau réseau de câbles sous-marins échappant au contrôle de LONDRES et WALL STREET.
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Lancé au milieu du XIXe siècle, le système planétaire de câbles sous-marins actuels permettant la circulation de l’énergie et des données informatiques est un pilier fondamental de notre société moderne. En 2013, 265 câbles sous-marins assurent 99 % du trafic intercontinental d’INTERNET et des communications téléphoniques.
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Or, la configuration du réseau est telle qu’elle est sous le contrôle du ROYAUME-UNI et des ÉTATS-UNIS. Ce contrôle a été révélé par l’ex-agent EDWARD SNOWDEN, qui confirme que si l’agence de sécurité nationale américaine (NSA) parvenait à espionner la quasi-totalité de nos communications c’était en contrôlant la colonne vertébrale d’INTERNET, à savoir le réseau de câbles et les stations terrestres auxquelles ils aboutissent.
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Cependant, cette situation pourra changer d’ici peu. En 2012, un projet passé relativement inaperçu a été mis en marche par le groupe de pays dit des BRICS. L’idée est de développer une nouvelle architecture câblée échappant à celle déjà déployée sous contrôle occidental.
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LES BRICS METTENT EN PLACE UNE ALTERNATIVE AU FMI ET À LA BANQUE MONDIALE

16 JUILLET 2014 EXPRESS.BE
Le BRÉSIL, la RUSSIE, l’INDE, la CHINE et AFRIQUE DU SUD, autrement dit les «BRICS», se sont réunis lundi dernier lors d’un sommet dans la ville de FORTALEZA, au BRÉSIL, au cours duquel ILS ONT DÉCIDÉ DE CRÉER UNE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT ET UN FONDS DE RÉSERVE DE CRISE POUR DISPOSER D’UNE ALTERNATIVE au FMI et à la Banque mondiale..
Les BRICS estiment que ces deux dernières défendent trop les intérêts des pays occidentaux. LA CHINE, LA SECONDE ÉCONOMIE MONDIALE, DISPOSE ENCORE DE MOINS DE DROITS DE VOTE AU FMI QUE LA GRANDE-BRETAGNE..
La NEW DEVELOPMENT BANK aurait son siège à SHANGHAÏ, et elle serait dotée d’un capital de départ de 50 milliards de DOLLARS qui serait par la suite porté à 100 milliards de DOLLARS pour financer des projets d’infrastructure. Un «centre régional» de la banque serait également basé en AFRIQUE DU SUD.
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Le fonds, quant à lui, disposerait d’une réserve de 100 milliards de DOLLARS, et il pourrait être mobilisé pour aider les pays en difficulté. Cependant, il faudra attendre 2 ans avant que ces nouvelles institutions soient opérationnelles, étant donné qu’elles doivent être ratifiées par les 5 nations qui composent les BRICS.
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La Banque sera dirigée selon le principe d’une présidence tournante ; le premier président nommé sera Indien. Le BRÉSIL devrait diriger le conseil de direction de la banque, tandis que la RUSSIE assurera la présidence de son conseil de gouvernance.
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Le président russe
VLADIMIR POUTINE A SAISI L'OCCASION POUR RAPPELER QUE SON PAYS AVAIT FAIT LES FRAIS DE NOUVELLES SANCTIONS DE LA PART DES ÉTATS-UNIS ET DE SES ALLIÉS occidentaux :.
«Ensemble, nous devons envisager une série de mesures qui pourrait empêcher le harcèlement de pays qui ne sont pas d'accord avec certaines décisions politiques des ÉTATS-UNIS et leurs alliés».
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Aujourd’hui, les dirigeants des
BRICS SE RÉUNIRONT DANS LA CAPITALE BRÉSILIENNE BRASILIA À L’OCCASION D’UN NOUVEAU SOMMET AUQUEL SONT ÉGALEMENT CONVIÉS DES DIRIGEANTS DES PAYS DE L’AMÉRIQUE DU SUD, pour trouver des solutions visant à réduire l’influence des ÉTATS-UNIS dans la région. Le président vénézuélien NICOLAS MADURO, la présidente argentine CRISTINA KIRCHNER, et le président équatorien RAFAEL CORREA ont notamment été conviés..
Il sera notamment question de faire bénéficier l’ARGENTINE des nouveaux mécanismes financiers créés par les BRICS. Ceux-ci pourraient éventuellement éviter au pays de faire une nouvelle fois défaut sur 1,3 milliard de dettes dues à des
HEDGE FUNDS que la présidente KIRCHNER qualifie de «vautours», après que LA COUR SURPRÊME AMÉRICAINE A STATUÉ QUE LE PAYS DEVAIT EXÉCUTER SES OBLIGATIONS.
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LES PAYS DU BRICS COMPTENT PARTAGER LEURS RÉSERVES
4 JUILLET 2014 RIANOVOSTI
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Le gouvernement russe a adopté hier le projet d’accord visant à créer un FONDS DE STABILISATION DES RÉSERVES MONÉTAIRES DU BRÉSIL, DE LA RUSSIE, DE L’INDE, DE LA CHINE ET DE L’AFRIQUE DU SUD (GROUPE DES BRICS), écrit vendredi le quotidien KOMMERSANT..
Ce nouveau mécanisme dont le lancement devrait être annoncé le 15 JUILLET LORS DU SOMMET DES BRICS AU BRÉSIL, a été conçu par ces pays comme une alternative aux CRÉDITS DU FONDS MONÉTAIRE INTERNATIONAL (FMI). La RUSSIE investira 18 milliards de DOLLARS sur un total de 100 milliards, permettant à MOSCOU d’emprunter la même somme en cas de fluctuations graves du ROUBLE ou de manque de liquidités en DOLLARS.
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L’idée de créer ce fonds de réserve a été pour la première fois évoquée lors de la RENCONTRE DES PAYS DU BRICS EN MARGE DU SOMMET DU G20 À LOS CABOS EN 2012. La formation de ce mécanisme est considérée comme une alternative aux emprunts auprès des organisations financières internationales. Selon le projet de création du fonds, examiné hier par le gouvernement russe, les réserves en DOLLARS des pays resteront dans leurs banques centrales mais, suite à la demande d’un pays, pourraient lui être transmises afin d’apaiser les fluctuations des marchés financiers et réduire le risque de fuite des capitaux.
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D’après la note d’intention du décret gouvernemental concernant la signature de l’accord, ce fonds permettra de réagir aux
«décisions peu prévisibles de la RÉSERVE FÉDÉRALE DES ÉTATS-UNIS et de la BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE (BCE)». Ainsi, selon MORGAN STANLEY, l’annonce par la RÉSERVE FÉDÉRALE de son intention de supprimer ses programment d’amortissement a réduit les réserves monétaires des pays émergents de 81 milliards de DOLLARS. Ce fonds serait donc une sorte d’assurance contre un manque de liquidité en DOLLARS. L’accord stipule que les pays sont en mesure de demander l’accès à ces ressources à n’importe quel moment, y compris comme une mesure préventive..
Selon l’accord, la CHINE apportera la contribution la plus importante (41 milliards de DOLLARS), alors que la RUSSIE, le BRÉSIL et l’INDE investiront chacun 18 milliards de DOLLARS, les 5 milliards restants étant versés par l’AFRIQUE DU SUD. L’emprunt éventuel de la RUSSIE sera égal à sa contribution, tandis que la CHINE ne pourrait obtenir que la moitié de la somme investie. La condition principale d’octroi des fonds prévoit l’existence d’un accord effectif entre le pays-emprunteur et le FMI concernant un crédit (aucun pays du BRICS n’en a pour le moment). Sinon, le volume maximal du crédit ne pourra pas dépasser 30% de la contribution du pays, précise le document.
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Il restera tout de même plus facile d’obtenir un crédit des BRICS que du FMI, estime SERGUEÏ POUKHOV du CENTRE POUR LE DÉVELOPPEMENT. Selon lui,
«le BRÉSIL, la RUSSIE et l’INDE reçoivent en réalité des garanties en se fondant sur les réserves chinoises, ce qui devrait apaiser l’appétit des spéculateurs qui misent sur l’affaiblissement des monnaies de ces pays». Les décisions en matière d’octroi des crédits seront prises par un conseil d’administration regroupant les chefs des banques centrales ou les ministres des finances des pays du BRICS. Le rôle de coordinateur appartiendra au pays-président du groupe (poste occupé en alternance). En cas de non-remboursement du crédit le mauvais payeur devra placer des obligations, étant «hors de la juridiction de l’emprunteur» et sera donc incapable de les restructurer ou de les annuler..
Les accords concernant la création du fonds de stabilisation et d’un autre mécanisme financier - la BANQUE DE DÉVELOPPEMENT avec 50 milliards de DOLLARS de fonds initiaux (10 milliards de chaque pays du BRICS) - DEVRAIENT ÊTRE SIGNÉS LE 15 JUILLET LORS DU SOMMET DU GROUPE AU BRÉSIL.
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POUTINE VEUT-IL ÉLARGIR LES BRICS ?
6 JUILLET 2014 FRENCH.IRIB.IR
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Le président russe VLADIMIR POUTINE se rendra à CUBA, en ARGENTINE et au BRÉSIL à la mi-juillet, indique le service de presse du KREMLIN..
POUTINE se rendra en AMÉRIQUE LATINE dans la période du 11 au 16 juillet, et participera au SOMMET DU BRICS, a précisé RIA NOVOSTI. Le 6ème sommet du BRICS se tiendra dans la ville brésilienne de FORTALEZA en juillet. Les pourparlers bilatéraux entre VLADIMIR POUTINE et les dirigeants de la CHINE, de l'INDE, de l'AFRIQUE DU SUD, ainsi que des contacts avec les dirigeants des pays d'AMÉRIQUE LATINE sont prévus en «marges» du SOMMET DU BRICS, a précisé un communiqué. A l'issu de ce sommet des documents en matière de coopération économiques dont la création d'une banque conjointe afin d'investir dans les plans conjoint seront signés. KREMLIN avait auparavant annoncé lors de sa visite à CUBA les 11 et 12 juillet VLADIMIR POUTINE rencontrera son homologue RAUL CASTRO et le leader de la Révolution cubaine, FIDEL CASTRO.
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BRICS VISITES PROCHAINES DU PRÉSIDENT CHINOIS DANS QUATRE PAYS D'AMÉRIQUE LATINE
8 JUILLET 2014 RÉSEAU INTERNATIONAL
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Hormis pour le VENEZUELA XI JINPING et VLADIMIR POUTINE vont visiter les mêmes pays d'AMÉRIQUE LATINE l'un à la suite de l'autre. Auraient-ils quelque chose en tête, ces deux-là ?
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Le président chinois XI JINPING participera à un sommet des BRICS au BRÉSIL et effectuera des visites dans trois pays d'AMÉRIQUE LATINE, a annoncé lundi le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères QIN GANG.
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M. XI participera les 15 et 16 juillet à la 6e réunion des chefs d’état des BRICS sur invitation de la présidente brésilienne DILMA ROUSSEFF, selon le porte-parole.
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BRICS est l'acronyme de cinq économies émergentes, à savoir le BRÉSIL, la RUSSIE, l'INDE, la CHINE et l'AFRIQUE DU SUD.
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QIN a indiqué que XI JINPING effectuerait des visites d’État au BRÉSIL, en ARGENTINE, au VENEZUELA et à CUBA du 17 au 23 juillet.
Au BRÉSIL, M. XI rencontrera également des chefs d’État de pays d'AMÉRIQUE LATINE et des
CARAÏBES
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Il s'agira de la deuxième visite présidentielle de M. XI en AMÉRIQUE LATINE. Il s'était en effet rendu aux îles TRINITÉ-ET-TOBAGO, au COSTA RICA et au MEXIQUE du 31 mai au 6 juin 2013 et s'était entretenu avec les chefs d’État de huit pays CARAÏBES.
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Il s'agira de la deuxième visite présidentielle de M. Xi en Amérique latine. Il s'était en effet rendu aux îles TRINITÉ-ET-TOBAGO, au COSTA RICA et au MEXIQUE du 31 mai au 6 juin 2013 et s'était entretenu avec les chefs d’État de huit pays CARAÏBES.
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LES PAYS BRICS VONT SE DOTER D’UNE RÉSERVE FINANCIÈRE COMMUNE

11 JUILLET 2014 LA VOIX DE LA RUSSIE
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Les dirigeants des pays BRICS (BRÉSIL, RUSSIE, INDE, CHINE et AFRIQUE DU SUD) vont signer un accord-cadre sur la création d’un «pool» commun de réserves de change et la fondation d’une Nouvelle banque de développement. Cette information a été annoncée par le ministre russe des Finances ANTON SILOUANOV. Le document sera signé le 15 juillet prochain lors du SOMMET DES PAYS BRICS AU BRÉSIL.
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La création des réserves de change communes pour les pays BRICS a pour objectif d’assurer un soutien financier de ces pays EN CAS D’UNE RÉDUCTION DRASTIQUE DES RÉSERVES D’OR d’un des membres de l’alliance. Ce «pool» des devises de 100 millions de DOLLARS sera composé des contributions de chaque pays de l’alliance. La CHINE fournira ainsi 41 milliards de DOLLARS à ce «pool», la RUSSIE, l’INDE, et le BRÉSIL participeront à la hauteur de 18 milliards. Quant à l’AFRIQUE DU SUD, elle contribuera à la hauteur de 5 milliards de DOLLARS à cette réserve commune. Le volume d’aide dont chaque pays pourra bénéficier sera donc limité par le volume de sa contribution. Si l’un des pays BRICS se retrouve confronté à des problèmes liés à la fuite des capitaux, ou se retrouve sous la pression du marché des devises, il pourra bénéficier immédiatement d’un équivalent allant jusqu’à 30% de sa contribution au fond commun des devises à condition de motiver sa demande. Le reste de la somme pourra être accordé à ce pays uniquement s’il adopte un programme de stabilisation du FMI.
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Les experts remarquent cependant qu’en cas de l’arrivée d’une nouvelle crise, ce nouveau «pool» des devises ne sauvera pas tous les pays BRICS. Mais dans le contexte de l’instabilité des marchés des capitaux dans les pays de l’alliance, il est très utile d’avoir à sa disposition un «FOND MONÉTAIRE INTERNATIONAL EN MINIATURE» pour pouvoir réagir rapidement aux difficultés financières régionales.
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«100 milliards de DOLLARS, c'est certes une somme modeste », analyse IGOR NIKOLAÏEV, directeur de l’INSTITUT RUSSE DE L’ANALYSE STRATÉGIQUE FBK. «Dans les années 2008-2009, la RUSSIE à elle seule a vu son fonds de stabilisation fondre de 118 milliards de DOLLARS. Donc si jamais une crise financière se produit quelque part dans le monde, les moyens du fonds commun des devises suffiront à peine pour sauver un seul pays de l’alliance. Mais c'est toujours mieux que rien».
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La Nouvelle banque de développement des pays BRICS devrait être créée simultanément avec le fond commun des devises. Cette banque fournira des fonds destinés à des projets d’infrastructure sur le territoire des pays-membres. Les négociations sur la création de cette banque ont duré près de deux ans. Les membres n’arrivaient pas à s’entendre sur la répartition des parts au sein du capital de la banque et sur l’endroit, où sera établi le siège de la nouvelle structure. Finalement un consensus a été atteint. En tout 2 milliards de DOLLARS EN ARGENT RÉEL seront investis dans le capital de départ de la structure, et les 40 milliards restants seront apportés sous forme de garanties. Cet argent sera ensuite utilisé pour lever des capitaux sur les marchés internationaux. Quant au SIÈGE DE LA NOUVELLE BANQUE, IL SERA ÉTABLI À SHANGHAI.
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La banque devra émettre des prêts d’ici à deux ans. Elle se concentrera principalement sur le financement des différents projets que les fonds internationaux n’ont pas pu financer dans les pays BRICS. En outre, les pays-investisseurs vont pouvoir bénéficier d’un financement préférentiel par rapport aux autres marchés du capital. Telle est la supposition du directeur de l’Institut des problèmes de globalisation MIKHAÏL DELIAGUINE.
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«Certains des pays BRICS, par exemple la RUSSIE et la CHINE, entretiennent de très bonnes relations bilatérales», explique l’expert. «Mais à l’échelle globale, ces pays ne constituent pas un organisme économique unifié. Or, cet accord permet de créer un organisme économique unitaire. Les pays-membres se sont promis une assistance mutuelle sans effectuer une véritable intégration économique. 10 milliards de DOLLARS – c’est une somme considérable, qui pourrait être utilisée pour développer l’infrastructure, et des projets sérieux avec un rendement à long terme garanti».
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Selon les analystes, la fondation d’une Nouvelle banque de développement et la création d’un «pool» des réserves de change pourra augmenter sensiblement la capacité des entreprises des pays BRICS à attirer des capitaux, alors que les pays du G7 sont peu enclins à investir dans leur économie. Les BRICS ont déjà critiqué à maintes reprises les pays occidentaux pour la répartition inéquitable des quotas du FMI. Ce fonds international est presque devenu un outil d’influence des ÉTATS-UNIS, et en cas d’emprunt des fonds pour réaliser leurs projets, les différents pays du monde se retrouvent souvent dépendants des facteurs politiques. Les pays BRICS tentent évidemment d’éviter les risques financiers liés à la politique extérieure. La décision des pays BRICS visant à créer des structures parallèles au FMI et la BANQUE MONDIALE semble donc tout à fait logique et opportune.
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AIIB ASIAN INFRASTUCTURE INVESTMENT BANK [BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURES], BANQUE CHINOISE
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LA CHINE VA INJECTER DES MILLIARDS DE DOLLARS DANS DES FONDS DE L’UE
14 JUIN 2015 THEBRICSPOST
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«Le gouvernement chinois va injecter des milliards de dollars dans un projet beaucoup vanté par l’UE qui veut lancer un plan d’investissement de $315 Mds pour réveiller une économie en difficulté», a déclaré un communiqué de REUTERS dimanche.
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Le nouveau FONDS EUROPÉEN POUR LES INVESTISSEMENTS STRATÉGIQUES (EFSI) servira à financer des projets d’infrastructure dans des domaines tels que les réseaux de transmissions de données à large bande, l’énergie, le transport, l’éducation, la recherche et l’innovation.
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L’investissement sera annoncé par le premier ministre chinois LI KEQIANG lors du sommet CHINE-UE à BRUXELLES le 29 juin.
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Le plan de PÉKIN d’investir dans des fonds de l’UE fait suite à la décision de plusieurs pays européens de participer à la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES (AIIB), dirigée par la CHINE.
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«La CHINE a annoncé qu’elle allait cofinancer des investissements stratégiques d’intérêt commun dans toute l’UE, le montant n’a quant à lui pas été annoncé», a rapporté l’agence REUTERS en citant le projet de déclaration finale.
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Le fonds de l’UE «sera une opportunité pour la CHINE d’investir dans l’UE, en particulier dans le secteur des infrastructures et dans l’innovation» a ajouté le projet de communiqué.
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Le fonds proposé est conçu pour être la pierre angulaire de l’ordre du jour de la COMMISSION EUROPÉENNE pour faire repartir l’économie moribonde de l’UE, qui n’a pas réussi à se redresser efficacement depuis la grande récession, et se trouve plongée dans le chômage de masse, risquant ainsi de sombrer dans la déflation.
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Pendant ce temps, de plus en plus de pays européens sont tentés de suivre la voie de la HONGRIE en s’engageant officiellement dans l’ambitieux projet chinois de Route de la soie, un programme de plusieurs milliards de dollars pour mettre en place les infrastructures permettant de commercer le long des voies terrestres et maritimes de l’antique route de la soie, qui s’étendait à travers l’ASIE et l’EUROPE.
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CHINE HONGRIE COOPÉRATION ÉCONOMIQUE ET FINANCIÈRE
6 JUIN 2015 TÉLÉVISION CENTRALE DE CHINE (CCTV)
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Le Premier ministre hongrois VIKTOR ORBAN et le ministre chinois des Affaires étrangères WANG YI ont discuté de la coopération bilatérale samedi à BUDAPEST.
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M. ORBAN a indiqué que la CHINE était un partenaire important de la HONGRIE, qu'il appréciait hautement les grandes réalisations de la CHINE et soutenait fermement les initiatives chinoises de la CEINTURE ET DE LA ROUTE DE LA SOIE proposées par le président XI JINPING, initiatives qui, selon lui, revêtent une grande importance historique et économique.
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La HONGRIE est prête à coopérer plus étroitement avec la CHINE dans les secteurs des infrastructures et de la finance, a indiqué M. ORBAN, qui a ajouté que la HONGRIE coopérerait activement avec la CHINE et les 16 pays de la CEE au format "16 + 1" et apporterait une contribution positive au développement des relations entre l'UE et la CHINE.
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M. WANG a souligné que les relations entre la HONGRIE et la CHINE n'avaient jamais été aussi bonnes et indiqué qu'il appréciait fortement les efforts personnels déployés par M. ORBAN pour faire avancer les initiatives de la CEINTURE ET DE LA ROUTE.
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Il a également déclaré que la CHINE travaillerait avec la HONGRIE à accélérer la modernisation du chemin de fer BUDAPEST-BELGRADE et la construction de la ligne express terre-mer entre la CHINE et l'EUROPE ainsi que d'autres grands projets d'infrastructure.
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En outre, les deux parties devraient continuer à développer le commerce et la coopération financière, coopérer activement dans les investissements industriels et a poter la coopération pragmatique bilatérale à un nouveau palier, selon M. WANG.
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M. WANG YI s'est également entretenu le même jour avec son homologue hongrois PETER SZIJJARTO. Les deux hommes ont signé à BUDAPEST un protocole d'accord, qui prévoit la construction commune de la CEINTURE ÉCONOMIQUE DE LA ROUTE DE LA SOIE et de la ROUTE MARITIME DE LA SOIE du XXIe siècle, le premier document de la sorte que la CHINE signe avec un pays européen.
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Les initiatives de la Ceinture et de la Route font référence à la CEINTURE ÉCONOMIQUE DE LA ROUTE DE LA SOIE et à la ROUTE MARITIME DE LA SOIE du XXIe siècle proposées par la CHINE en 2013 en vue de promouvoir la coopération entre des pays d'ASIE, d'EUROPE et d'AFRIQUE.
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AIIB, LA NOUVELLE BANQUE CHINOISE
25 MARS 2015 LESAKERFRANCOPHONE
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Les agences d’informations économiques ont tellement évoqué l’AIIB ces deux dernières semaines que l’individu moyen peut être excusé de ne pas savoir ce qu’est l’AIIB, ou la raison pour laquelle cette histoire reçoit autant d’attention. N’ayez crainte, le CORBETT REPORT est là pour recomposer le puzzle.
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QU’EST CE QUE C’EST ?
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L’AIIB est la ASIAN INFRASTUCTURE INVESTMENT BANK [BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURES, NdT], une nouvelle banque de développement proposée par XI JINPING lors d’un discours au parlement indonésien en octobre 2013. A cette époque, Xi avait expliqué que «pour soutenir le processus d’interconnexion et d’intégration du développement économique de la région, la CHINE à proposé de construire la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT EN INFRASTRUCTURES et de fournir un soutien financier au développement d’infrastructures dans les pays en développement de la région».
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La banque a été formellement établie le 24 octobre 2014, lors d’une cérémonie à PÉKIN, où les 21 membres fondateurs ont signé la charte. Les négociations sur les articles de l’accord se poursuivent et devraient être terminées avant la fin de l’année. Il est prévu que la banque soit capitalisée entre $50 et $100 milliards, l’essentiel étant fourni par la CHINE.
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QUI SONT-ILS ?
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Les membres fondateurs de la banque sont la CHINE (évidemment), l’INDE, la THAÏLANDE, la MALAISIE, SINGAPOUR, les PHILIPPINES, le PAKISTAN, le BANGLADESH, le SULTANAT DE BRUNEI, le CAMBODGE, le KAZAKHSTAN, le KOWEÏT, le LAOS, MYANMAR, la MONGOLIE, le NÉPAL, OMAN, le QATAR, le SRI LANKA, l’OUZBÉKISTAN et le VIETNAM. Depuis lors, treize membres supplémentaires ont rejoint la banque ; ceux qui sont peut être les plus remarquables sont le ROYAUME-UNI, la FRANCE, l’ALLEMAGNE et l’ITALIE, tout comme la NOUVELLE ZÉLANDE. L’AUSTRALIE, la CORÉE DU SUD et TAÏWAN envisagent actuellement de s’y joindre, en dépit des admonestations publiques bien relayées des ÉTATS-UNIS envers leurs alliés, faisant savoir que rejoindre la banque équivaut à «une complaisance envers la CHINE, ce qui n’est pas la meilleure façon d’engager une puissance montante».
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[Depuis la date à laquelle cet article a été écrit, la RUSSIE a rejoint le groupe, NdT]
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Bien entendu, c’était avant que le barrage ne soit levé et que le FMI, la BANQUE MONDIALE et la BANQUE DE DÉVELOPPEMENT ASIATIQUE ne soutiennent l’AIIB. Le ton à WASHINGTON a maintenant significativement changé et le sous-secrétaire au Trésor chargé des Affaires internationales, NATHAN SHEETS à déclaré : «Les ÉTATS-UNIS accueillent favorablement les nouvelles institutions multilatérales qui renforcent l’architecture financière internationale.»
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CELA NE S’EST-IL PAS DÉJÀ PASSÉ L’ÉTÉ DERNIER ?
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Les dirigeants ont lancé la Nouvelle banque de développement durant le sommet des BRICS en 2014
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Non, il s’agissait de la création d’une «NOUVELLE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT (NDB)» des BRICS, annoncée durant le sixième sommet des BRICS au BRÉSIL. La NDB est maintenant mise en veilleuse alors que la CHINE soutient l’AIIB, qui est plus directement sous son influence, laissant l’INDE et d’autres partenaires des BRICS s’interroger sur l’intérêt que la CHINE porte encore à la NDB.
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QUE VA FAIRE LA BANQUE AIIB ?
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En tant que banque de développement, l’AIIB va financer le développement d’infrastructures et investira dans des projets qui doivent contribuer au développement économique de la région asiatique. En 2009, un rapport annexe de la BANQUE ASIATIQUE DE DÉVELOPPEMENT, estimait qu’il faudrait entre $8 et $13 trillions (mille milliards) d’investissement durant la décennie à venir, afin d’assurer son développement économique.
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Plusieurs voisins de la CHINE, alliés et partenaires en ASIE, ont besoin d’investissement massifs en matière d’infrastructures de base, comme des systèmes d’électrification fiables, un accès à l’eau potable, des usines de traitement des eaux usées et des moyens de transport. L’AIIB, avec son capital déclaré de $50 milliards, ne sera, de toute évidence, qu’une goutte d’eau dans l’ensemble des investissements nécessaires, mais on s’attend à ce que cela fasse une différence notable dans la région.
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POURQUOI LA CHINE FAIT-ELLE CELA ?
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Bien entendu, comme les récipiendaires de l’aide du FMI et de la BANQUE MONDIALE l’ont appris il y a longtemps, l’idée d’infrastructures de développement n’est pas aussi politiquement neutre qu’il y paraît. La volonté de la CHINE de convertir certaines de ses réserves de devises étrangères excédentaires en capital politique international et en soft power est compréhensible, mais elle a dû, depuis longtemps, faire face à un problème : comment le faire d’une façon qui n’invite pas à la comparaison avec les procédés utilisés par l’empire étasunien depuis 70 ans ? Ces dernières années, la CHINE a de plus en plus été perçue avec scepticisme et inquiétude par nombre de ses partenaires Asiatiques.
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L’AIIB pourrait bien être l’outil parfait pour la CHINE ; elle pourra placer son argent sans le risque d’être soupçonnée d’intrusion dans les affaires des autres nations. Dans la mesure où elle aura un poids déterminant au sein de l’AIIB, la CHINE sera capable de diriger l’argent vers des investissements (comme aider le LAOS à construire la partie finale de sa voie de chemin de fer KUNMING–SINGAPOUR) qui bénéficient directement à la CHINE, tant économiquement que politiquement, tout cela au titre du développement. Il va aussi probablement contribuer à l’internationalisation de sa monnaie, le RMB (RENMINBI-YUAN), ce qui semble être la priorité numéro un de la CHINE dans la course à la révision des quotas du panier de la monnaie de réserve au sein du FMI, cette année [...]
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28 MARS 2015 LA TRIBUNE
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La RUSSIE intensifie actuellement ses efforts diplomatiques pour se rapprocher de la CHINE, notamment à cause d'un embargo économique imposé par les puissances occidentales en raison du rôle de MOSCOU dans le conflit ukrainien.
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Au tour de la RUSSIE de faire part de son intérêt pour la BANQUE ASIATIQUE D'INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES (AIIB) promue par PÉKIN. ALORS QUE LE MINISTÈRE CHINOIS DES FINANCES VIENT D'ANNONCER QUE LE ROYAUME-UNI ET LA SUISSE REJOIGNAIENT L'AAIB, le vice-Premier ministre russe, IGOR CHOUVALOV, cité par l'agence de presse russe RIA NOVOSTI, a déclaré samedi au forum international de BOAO, dans l'île méridionale de HAINAN :
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«J'aimerais vous informer que le président VLADIMIR POUTINE a décidé que la RUSSIE va participer au capital de la BANQUE ASIATIQUE D'INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES (AIIB)»
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UN REVERS POUR WASHINGTON
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Projet dévoilé en octobre, la nouvelle BANQUE DE DÉVELOPPEMENT AIIB - qui devrait être basée à PÉKIN - est critiquée par WASHINGTON, qui domine historiquement les institutions internationales de financement et a été pris de court par l'initiative chinoise.
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Les alliés historiques des ÉTATS-UNIS, le ROYAUME-UNI, la FRANCE, l'ALLEMAGNE, l'ITALIE et cette semaine la CORÉE DU SUD, ont tous demandé à adhérer à cette banque dont l'objectif sera de financer des travaux d'infrastructures en ASIE avec un capital initial de 50 milliards de dollars (46 milliards d'euros).
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DIPLOMATIE
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La RUSSIE intensifie actuellement ses efforts diplomatiques pour se rapprocher de la CHINE, notamment à cause d'un embargo économique imposé par les puissances occidentales en raison du rôle de MOSCOU dans le conflit ukrainien.
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«Nous sommes heureux d'avoir l'opportunité de consolider la coopération entre la CHINE et l'UNION ÉCONOMIQUE EURASIATIQUE» a ajouté IGOR CHOUVALOV, en référence à la zone de libre-échange créée sous l'impulsion de POUTINE entre la RUSSIE, le KAZAKHSTAN, l'ARMÉNIE et le BÉLARUS et entrée en vigueur en janvier.
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La CHINE s'intéresse pour sa part particulièrement aux vastes ressources d'hydrocarbures de la RUSSIE, qui souffre de la chute des prix du pétrole.
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29 MARS 2015 LE BLOG FINANCE
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Nouveau revers financier pour les ÉTATS-UNIS. Alors que WASHINGTON redouble d’énergie pour critiquer l’initiative chinoise de donner naissance la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES (AIIB), l’AUSTRALIE vient d’annoncer dimanche qu’elle envisageait de rejoindre le projet. Elle a toutefois ajouté que l’établissement ne devait pas être gouvernée de manière unilatérale. Laissant ainsi montrer son accord de principe, mais émettant toutefois des réserves liées à ses craintes d’une suprématie chinoise trop pesante.
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Rappelons qu’en octobre 2014, la CHINE ainsi qu’une vingtaine d’autres pays ont signé un accord visant à la création de l’AIIB, avec pour capital initial une somme de 50 milliards de dollars. Objectif de l’institution : financer des travaux d’infrastructure en ASIE.
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La GRANDE-BRETAGNE, la FRANCE, l’ALLEMAGNE, l’ITALIE, la SUISSE, la RUSSIE, et plusieurs autres Etats européens ont d’ores et déjà annoncé leur intention de rejoindre l’AIIB. Selon le ministère chinois des Finances, l’AUTRICHE a également demandé à participer, ce qui porte à 30 le nombre des pays fondateurs. Le BRÉSIL, grand partenaire commercial de la CHINE, a pour sa part annoncé vendredi qu’il acceptait d’en faire partie.
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Le MINISTÈRE CHINOIS DES FINANCES a parallèlement annoncé samedi que le ROYAUME-UNI et la SUISSE avaient été officiellement acceptés comme membres fondateurs de la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT POUR LES INFRASTRUCTURES (AIIB). La date limite pour présenter sa candidature est fixée au 31 mars 2015.
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A la mi-mars, médias et officiels chinois ont salué comme une éclatante victoire la décision de plusieurs pays européens, dont la FRANCE, de rejoindre la BANQUE ASIATIQUE D’INVESTISSEMENT DANS LES INFRASTRUCTURES, tout en raillant l’opposition de WASHINGTON au projet. Emboîtant le pas au ROYAUME-UNI, PARIS, BERLIN et ROME venaient alors d’annoncer de concert leur intention de devenir des membres fondateurs potentiels de l’AIIB.
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Mais tous comme les Européens, l’AUSTRALIE compte bien pouvoir peser sur les négociations en cours entre les éventuels membres fondateurs en vue de préciser le mode de fonctionnement de la nouvelle banque de développement.
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«Des progrès importants ont été réalisés en ce qui concerne la structure de la banque, sa gouvernance et la transparence ces derniers mois, mais il reste encore des questions en suspens dont nous discuterons lors de négociations», ont ainsi déclaré le PREMIER MINISTRE AUSTRALIEN, le MINISTRE DES FINANCES et la MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES, TONY ABBOTT, JOE HOCKEY et JULIE BISHOP, dans un communiqué conjoint.
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Avant que l’AUSTRALIE n’envisage de rejoindre l’AIIB, les « principaux problèmes à résoudre » concernent, selon les termes mêmes du communiqué, «l’autorité du conseil d’administration de la banque sur ses décisions clés d’investissement et le fait qu’aucun pays ne doit contrôler la banque».
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Le gouvernement australien devrait signer un protocole d’accord permettant à CANBERRA de participer aux négociations en tant que membre fondateur potentiel de l’AIIB.
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Rappelons que WASHINGTON voit d’un très mauvais œil l’émergence d’une telle institution … laquelle pourrait bien restreindre son influence sur la finance internationale, alors que les ETATS-UNIS contrôlent tant la BANQUE MONDIALE que la BANQUE ASIATIQUE DE DÉVELOPPEMENT, cette dernière étant également sous la domination du JAPON.
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Le gouvernement américain redoute en effet en tout premier lieu la montée en puissance de l’influence chinoise en ASIE. Mi-mars, le SECRÉTAIRE AMÉRICAIN AU TRÉSOR JACOB LEW avait fait part mardi de ses préoccupations quant aux standards de gouvernance de la future institution, en particulier sur les aspects concernant les droits des travailleurs, l’environnement ou la corruption.
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FRANCE, ALLEMAGNE, ITALIE, GRANDE-BRETAGNE : UN CAMOUFLET POUR LES ÉTATS-UNIS PRESQUE TOUS SES ALLIÉS OCCIDENTAUX REJOIGNENT LA NOUVELLE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT CHINOISE
18 MARS 2015 EXPRESS.BE
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LE FINANCIAL TIMES RAPPORTE QUE LA FRANCE, L’ALLEMAGNE ET L’ITALIE VONT SUIVRE L’EXEMPLE DU ROYAUME-UNI, ET QU’ELLES VONT REJOINDRE LA NOUVELLE BANQUE DE DÉVELOPPEMENT créée par la CHINE, l’ASIAN INFRASTRUCTURE INVESTMENT BANK (AIIB), au grand dam des ÉTATS-UNIS, qui auraient souhaité que les pays occidentaux boudent cette nouvelle institution.
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LA CRÉATION DE L’AIIB, UNE BANQUE DOTÉE D’UN CAPITAL DE 50 MILLIARDS DE DOLLARS, A ÉTÉ INITIÉE L’ANNÉE DERNIÈRE PAR LE PRÉSIDENT CHINOIS XI JINPING, dans le but D’AUGMENTER L’INFLUENCE INTERNATIONALE DE L’EMPIRE DU MILIEU. Au cours des prochaines années, la CHINE et les ÉTATS-UNIS devraient intensifier leur concurrence pour s’imposer comme la superpuissance qui pourra définir les règles économiques et commerciales d’une ASIE en plein essor. Dans cet esprit, l’AIIB est vouée à devenir une rivale de la BANQUE MONDIALE basée à WASHINGTON.
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La semaine dernière, on avait appris que le ROYAUME-UNI, qui souhaite devenir la place financière privilégiée pour les investissements chinois, avait décidé de s’associer à cette initiative. L’AUSTRALIE, qui avait décliné dans un premier temps l’invitation de rejoindre la banque, a finalement changé d’avis, et annoncé qu’elle pourrait éventuellement décider de s’y associer.
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SÉOUL a également annoncé qu’elle allait reconsidérer sa décision de ne pas rejoindre la banque. Quant au JAPON, un pays allié des ÉTATS-UNIS qui s’inquiète de l’influence grandissante de la CHINE dans la région, on s’attend à ce qu’il refuse de devenir membre.
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Pour les ÉTATS-UNIS, toutes les adhésions à ce projet de ses alliés occidentaux sont un coup dur. L’administration OBAMA avait invité toutes les nations alliées à rester en dehors, arguant qu’elles auraient plus d’influence sur son fonctionnement et qu’elles pourraient imposer de meilleures normes de crédit si elles n’étaient pas impliquées elles-mêmes.
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En privé, les officiels australiens et américains déplorent que l’adhésion des Britanniques n’ait obéi qu’à des considérations financières, et qu’ils aient totalement négligé les implications géopolitiques plus grandes pour la région ASIE-PACIFIQUE.
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L'AUTRICHE, PAYS AU CŒUR DE L'EUROPE, DÉFIE OUVERTEMENT SES PARTENAIRES EN SE METTANT AUX CÔTÉS DE VLADIMIR POUTINE

25 JUIN 2014 EXPRESS.BE
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Pendant que les DIRIGEANTS EUROPÉENS EXAMINAIENT LA POSSIBILITÉ D’INFLIGER DES SANCTIONS SUPPLÉMENTAIRES CONTRE LA RUSSIE, L'AUTRICHE A DÉROULÉ LE TAPIS ROUGE MARDI POUR ... LE PRÉSIDENT RUSSE VLADIMIR POUTINE...
En marge de cette visite, L’AUTRICHE A SIGNÉ UNE VINGTAINE D’ACCORDS DE COOPÉRATION BILATÉRAUX AVEC LA RUSSIE, dans des domaines tels que l’infrastructure, les communications, la médecine, l’innovation….
Mais la société énergétique autrichienne OMV a également signé un accord avec la COMPAGNIE GAZIÈRE RUSSE GAZPROM pour confirmer sa participation au projet de construction d’un gazoduc, SOUTH STREAM. Ce gazoduc de 2.446 km de long permettrait de fournir les pays du cœur de l’EUROPE en gaz russe, sans passer par l’UKRAINE, en proie à de sérieux troubles politiques depuis plusieurs mois. Son tracé traverse la MER NOIRE au sud de la CRIMÉE, puis la BULGARIE, la SERBIE, la HONGRIE et la SLOVÉNIE, pour arriver à BAUMGARTEN, en AUTRICHE, où le gaz pourra être dispatché sur les autres pays clients du centre de l’EUROPE, et notamment l’ALLEMAGNE.
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Le projet est évalué à 40 Milliards de DOLLARS (environ 30 milliards d’EUROS), dont 200 millions d’EUROS pour la portion située en AUTRICHE, dont les deux compagnies signataires ont décidé de partager les coûts. Il permettra de «diversifier l'approvisionnement en énergie» en provenance de RUSSIE. Actuellement, les deux tiers du gaz russe transitent par l’UKRAINE, ce qui les vulnérabilise à des blocages potentiels.
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C'est la première fois depuis 1968 qu’un pays d'EUROPE occidentale conclut un accord de fourniture de gaz à long terme avec MOSCOU.
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Cependant, la COMMISSION EUROPÉENNE soutient que le PROJET SOUTH STREAM n'est pas conforme avec le droit communautaire parce que le pipeline ne prévoit pas l'accès de tiers. En outre, l'accord est contraire à la stratégie de l'UE pour réduire sa dépendance envers le gaz russe. De ce point de vue, l’accord signé en AUTRICHE est un véritable camouflet pour l’UE.
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Pour sa part, POUTINE a salué les bonnes relations d'affaires que la RUSSIE entretient avec l'AUTRICHE. La RUSSIE est le 3ème plus gros partenaire commercial non-UE du pays, après les ÉTATS-UNIS et la SUISSE.
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Le président autrichien HEINZ FISCHER a aussi défendu le PROJET SOUTH STREAM, et déclaré qu’il s’opposait aux sanctions contre la RUSSIE, mais il a également dit à M. POUTINE que son annexion de la CRIMÉE violait le droit international.
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Il est prévu que la section autrichienne de SOUTH STREAM sera opérationnelle à partir de 2017.
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«A peine un mois après que POUTINE a conclu l’ACCORD SAINT GRAAL avec PÉKIN, [un contrat de fourniture de 400 milliards de DOLLARS de gaz entre la CHINE et la RUSSIE, conclu le mois dernier
UN CONTRAT DE FOURNITURE DE 400 MILLIARDS DE DOLLARS DE GAZ ENTRE LA CHINE ET LA RUSSIE, CONCLU LE MOIS DERNIER ndlr], il a non seulement réussi à formaliser sa conquête des marchés européens avec encore un nouveau pipeline – et un qui évite totalement l'UKRAINE – mais il a aussi marqué une autre grande victoire politique en créant une fissure au cœur de la zone euro, après que L’AUTRICHE A DÉFIÉ OUVERTEMENT SES PARTENAIRES EN SE METTANT AUX CÔTÉS DE POUTINE», ÉCRIT ZERO HEDGE. .
Mais lors d’une conférence de presse donnée après la signature de l’accord, le CEO de OMV, GERHARD ROISS, a rappelé la dure réalité des faits :
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L'EUROPE a besoin du gaz russe. L’EUROPE aura encore plus besoin du gaz russe à l'avenir parce que la production de gaz européen chute ... Je pense que l'UNION EUROPÉENNE comprend également cela».
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«Bien sûr, qu’elle comprend», poursuit ZERO HEDGE. «Le seul problème, c’est qu’elle ne veut pas l’admettre, parce que le faire reviendrait à sceller le sort de l’EUROPE comme État vassal de la RUSSIE dans le domaine de l’énergie. (…)
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En politique, la question est de savoir qui a le pouvoir, et qui s’y soumet. L’AUTRICHE s’y est soumise aujourd’hui, et en faisant défection à ses partenaires européens, elle a peut-être débuté un processus qui pourrait aboutir à l’éclatement de la ZONE EURO elle-même, avec personne d’autre que VLADIMIR POUTINE pour tirer les ficelles une fois de plus».
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L’AUTRICHE n’est pas le seul pays à soutenir le PROJET SOUTH STREAM.
SELON EURACTIV, LE PEMIER MINISTRE ITALIEN MATTEO RENZI PLAIDE AUSSI EN FAVEUR DE CE GAZODUC AUPRÈS DE L’UE pour le compte de tous les pays de l’Union qu’il traversera..
La réduction de la dépendance de l’UE à l’égard du gaz russe est l’une des questions qui doit être discutée lors du sommet européen des 26 et 27 juin. Mais ironiquement, selon un projet de conclusions du sommet obtenu par EURACTIV, SOUTH STREAM n’y sera même pas évoqué…
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POINT DE DÉPART :
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BNP PARIBAS ACCUSÉE D’AVOIR PROTÉGÉ… OUSSAMA BEN LADEN
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9 JUIN 2014 LES MOUTONS ENRAGES
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La banque française aurait, en 1997, contourné l'embargo américain sur le SOUDAN, qui abritait alors le chef d'AL-QAIDA, ennemi public numéro un devra s'acquitter d'une amende de 8,9 milliards de DOLLARS pour avoir violé des embargos américains contre le SOUDAN, entre autre
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L’arnaque est colossale, et ce coup de la BNP PARIBAS n’est qu’une excuse pour faire pression sur la FRANCE quand à sa décision de vendre le MISTRAL aux russes. Les américains qui excellent dans la malhonnêteté dès qu’il s’agit d’argent ou de pouvoir, montrent une nouvelle fois l’étendue de leurs capacités avec cette histoire d’amende. Car bien sur, les banques américaines en ont déjà fait autant, voire bien pire, et n’ont jamais récolté de telles amendes pour autant !
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Une éventuelle amende record infligée à la BANQUE FRANÇAISE BNP PARIBAS, accusée d’avoir enfreint un embargo américain sur des opérations avec certains pays, pourrait avoir des «conséquences négatives» sur les négociations en cours du FUTUR TRAITÉ DE LIBRE ÉCHANGE ENTRE ETATS-UNIS ET UNION EUROPÉENNE (TTIP), a déclaré vendredi le ministre français des Affaires étrangères LAURENT FABIUS.
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CE POINT A ÉTÉ ÉVOQUÉ JEUDI SOIR PAR LES PRÉSIDENTS FRANÇAIS FRANÇOIS HOLLANDE ET AMÉRICAIN BARACK OBAMA, lors d’un dîner à PARIS, a indiqué LAURENT FABIUS à la radio RTL.
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D’autant que la sanction pourrait être plus lourde que prévue… L’agence de presse REUTERS, qui cite des personnes proches du dossier, évoque ce matin le chiffre de 16 milliards de DOLLARS. Ni la banque, ni le ministère américain de la justice n’ont toutefois souhaité commenter ces informations.
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ARTICLE COMPLET SUR 20 MINUTES.FR
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DE GAULLE et MITTÉRAND avaient raison, nous sommes en guerre contre les USA, et de ce fait, LE TRAITÉ TRANSATLANTIQUE AINSI QUE TOUT ACCORD DE LIBRE-ÉCHANGE QUEL QU’IL SOIT DEVRAIT ÊTRE REJETÉ ! Pour rappel :
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«La FRANCE ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l’AMÉRIQUE.
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Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort apparemment. Oui, ils sont très durs les américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde.
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C’est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort»
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(FRANÇOIS MITTERRAND juste avant de mourir.
SOURCE : Le dernier Mitterrand de Georges-Marc Benamou – Date de publication : 27/1/1997 – Éditeur : Plon – Omnibus).
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DE GAULLE a quand à lui, à son époque,
ÉTÉ DÉGAGÉ DU POUVOIR SUITE À MAI 68 POUR SON ANTI-AMÉRICANISME.
Mais les raisons pour lesquelles l’amende de la BNP pourrait monter à 16 milliards est également expliquée on ne peut plus clairement dans une vidéo par PIERRE JOVANOVIC, on aurait tort de se priver, à faire circuler absolument !
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LA «DÉSAMÉRICANISATION» DE L’ÉCONOMIE MONDIALE
4 JUILLET 2014 RIA NOVOSTI
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Le monde multipolaire aspire à la «désaméricanisation» de l’économie mondiale et à l’abandon du système de BRETTON WOODS. Cela fait plusieurs décennies que des appels sont lancés en ce sens..
Pourtant, la route vers le changement de devise mondiale dominante n’est pas aisée. Mais la crise financière a fait avancer l’idée selon laquelle il faut changer le monde financier. Les marchés en développement sont entrés en scène.
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Le système de BRETTON WOODS, créé en 1944, a vieilli, affirment les experts. Ayant, au siècle passé, défini les relations financières interétatiques, actuellement, il ne prend pas en compte les réalités contemporaines : la multipolarité du monde. Cela signifie, que le DOLLAR restera dans le passé. Cependant, selon l’analyste EVGUÉNI RETIUNSKY, il n’y a aucune nécessité pour passer à de nouvelles monnaies :
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«Cette nécessité se fait jour pour l’instant au niveau politique, pour se prémunir contre les problèmes potentiels liés au DOLLAR dans l’avenir mais aussi diminuer le monopole du DOLLAR en tant que monnaie mondiale. Il y a pour l’instant peu de raisons économiques à cela, peut-être seulement la consolidation des nouvelles économies comme la CHINE, l’AMÉRIQUE DU SUD, la RUSSIE ou l’INDE».
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Maintenant, nous pouvons seulement dire qu’à partir du moment où la part américaine dans le commerce et la production mondiale va commencer à décliner, le rôle du DOLLAR va baisser. Selon les experts, des changements dans le système financier mondial ne se produiront pas avant les 50 prochaines années. Il s’agira plutôt d’un programme à long terme de changement des monnaies, de la même façon qu’avec l’EURO, suggère le professeur ALEXANDER ABRAMOV du DÉPARTEMENT DES MARCHÉS D’INVESTISSEMENT DE L’ÉCOLE DES HAUTES ETUDES EN SCIENCES ÉCONOMIQUES :
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«Selon l’intégration des économies, le niveau de confiance, les pays essaieront d’une certaine façon d’utiliser une monnaie universelle pour l’achat de biens et de services. Un tel scénario est pour l’instant difficile à imaginer. L’apparition de l’EURO, par exemple, a mis près de 30 ans. Et à présent nous voyons qu’il est souvent en panne».
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Parallèlement, les pays utilisent déjà leurs propres devises dans des règlements communs dans le cadre de relations de confiance. Par exemple, la construction du pont sur le DÉTROIT DE KERTCH sera financée en ROUBLES et en YUANS. Cela est possible entre la RUSSIE et la CHINE, car les deux pays entretiennent des relations commerciales de longue durée. Face à la croissance de nouveaux centres économiques, comme celle des BRICS, une question se pose : dans quelle mesure le DOLLAR reste-t-il cet argent «roi» qu’il était autrefois ? Dans ce contexte, les économistes estiment que des perspectives s’ouvrent pour le ROUBLE russe. Il pourrait devenir une monnaie pour les transactions internationales, a déclaré ALEXANDER ABRAMOV :
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«L’avantage du ROUBLE est d’être une monnaie plus ou moins stable. La RUSSIE mène de nombreux grands projets internationaux. L’agressivité du gouvernement russe et des autorités financières a récemment augmenté dans la promotion du ROUBLE comme monnaie internationale. Et dans un certain nombre de projets bilatéraux, les perspectives d’utilisation du rouble sont évidentes, en particulier avec la CHINE, le KAZAKHSTAN et la BIÉLORUSSIE».
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Pour ce qui est des perspectives d’effondrement du DOLLAR comme monnaie de référence mondiale, les experts citent souvent un exemple : l’année dernière, la BANQUE MONDIALE a émis ses premières obligations en YUANS chinois à HONG-KONG. Les acheteurs étaient des institutions financières, des entreprises et des particuliers basés à HONG KONG. Même s’ils n’ont été tirés que pour un montant de 500 millions de YUANS (76 millions de DOLLARS), il s’agit d’une autre preuve du fait que l’économie mondiale cherche une monnaie alternative capable de remplacer le DOLLAR américain malade
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FRANCE : LE PRÉSIDENT DE LA BANQUE DE FRANCE MENACE DE TOURNER LE DOS AU DOLLAR ET DE SE JOINDRE À L'ALLIANCE SINO-RUSSE !
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6 JUILLET 2014 LE VEILLEUR.COM
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En «Punissant» la FRANCE par l'amende infligée à la BNP, les ÉTATS-UNIS ont tout simplement accéléré la mort du DOLLAR... Une analyse aussi fracassante que crédible provenant de ZEROHEDGE et traduite par VINEYARDSAKER dans sa version française a provoqué en moi une joie et émoi difficilement dissimulable. Inutile de dire que cette information devrait faire l'effet d'une bombe si les menaces évoquées ici devaient se concrétiser..
Le simple fait que cette alternative aie été évoquée est en elle même très révélatrice, et pourrait bien contaminer l'ensemble de l'EUROPE, alors qu'elle fait suite à la sanction infligée à la BNP par les ÉTATS-UNIS dans le but de faire échouer la vente des NAVIRES MISTRAL à la Russie. Le retour de bâton des sanctions américaines contre la RUSSIE pourrait bien être beaucoup plus virulent que prévu et provoquer un retournement de situation assez inattendu : L'isolement des ÉTATS-UNIS, qui du coup se retrouveraient dans la situation même qu'ils essaient d'instaurer (l'arroseur arrosé)... Jouissif non ?
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LE VEILLEUR
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Même nous n'avions pas anticipé cette conséquence «non intentionnelle», suite à l'amende de plusieurs milliards venant des ÉTATS-UNIS envers la BNP (touchant profondément la FRANCE).
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https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjPOt8e2eTzx8Y4bQ-fN-rIlebKyD4YDQFoU3QzDBbCh13JAyheZYwdQrDtNZ0yu5TG8tT8Ubt5dumUavKZ7Ahv6ni_Nr7-_rZ3y_ILVe_5bMEctQXT5FTj6XxRyBsBRaBhlyrcpXZQhMeA/w95-h125-no/
Il y a quelques instants, personne d'autre que cet homme très influent, le GOUVERNEUR DE LA BANQUE NATIONALE FRANÇAISE CHRISTIAN NOYER (1), président du conseil d'administration de la BANQUE DES RÈGLEMENTS INTERNATIONAUX (BRI), membre
du CONSEIL DES GOUVERNEURS DE LA BANQUE CENTRALE EUROPÉENNE (BCE), a lancé cette bombe, dans un long entretien donné au magazine français INVESTIR : (repris par BLOOMBERG ET AL.) :
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«QUESTION POSÉE À C. NOYER : «Le rôle du billet vert comme devise internationale ne constitue-t-il pas un risque systémique ?».
RÉPONSE DE C. NOYER : Au-delà de ce cas particulier, l'accroissement des risques juridiques venant de l'application des règles américaines à l'ensemble des transactions en dollar de par le monde peut pousser à une diversification des devises utilisées.
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BNP PARIBAS a été l'occasion pour de nombreux observateurs de se rappeler qu'il y avait déjà eu un certain nombre de sanctions et de penser qu'il y en aurait certainement d'autres dans le futur.
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Un mouvement de diversification des devises utilisées dans le commerce international est inévitable. Le commerce entre l'EUROPE et la CHINE n'a pas besoin d'utiliser le DOLLAR et pourra être intégralement libellé et réglé en EURO ou en RENMINBI. La marche vers un monde monétaire multipolaire est l'orientation naturelle, dès lors qu'il existe plusieurs grands ensembles économiques et monétaires très puissants.
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La CHINE a ainsi décidé de développer le RENMINBI comme monnaie de règlement. La BANQUE DE FRANCE a été à l'origine du SWAP BCE-BANQUE POPULAIRE DE CHINE (BPOC) et nous venons de conclure un mémorandum sur la création d'un système de compensation du RENMINBI offshore à PARIS. On a une très forte coopération avec la BPOC dans ce domaine. Mais ce sont des évolutions qui prennent du temps.
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Il ne faut pas oublier qu'il s'est passé plusieurs décennies après que les ÉTATS-UNIS sont devenus la première économie du monde pour que le DOLLAR remplace la LIVRE STERLING comme première monnaie internationale. Mais le phénomène de l'extension de l'application des règles américaines à toutes les transactions en DOLLARS de par le monde peut avoir un effet d'accélération» (
2)
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En d'autres mots, le Président de la BANQUE DE FRANCE, membre de la BCE, vient juste d'émettre une menace envers l'actuelle monnaie de réserve (jusqu'à maintenant), le DOLLAR des ÉTATS-UNIS..
Mettons cette épisode en contexte : dans une tentative de punir la FRANCE pour continuer la livraison du NAVIRE DE GUERRE AMPHIBIE (MISTRAL) à la RUSSIE, les ÉTATS-UNIS «punissent» la BNP (avec une tentative de chantage échoué). Rappelons-nous ce que POUTINE avait révélé (3), la pénalité de BNP était utilisée comme une carotte pour démotiver la FRANCE de conclure la transaction des MISTRAL : si HOLLANDE avait abandonné l'accord, on aurait probablement puni la BNP avec une amende bien inférieure, voir abandonné complètement l'amende.
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Ce chantage s'est par contre retourné d'une façon terrible quand, en conséquence, le responsable de la BANQUE CENTRALE FRANÇAISE précise clairement que non seulement le statut de monnaie de réserve du DOLLAR n'est pas sacro-saint, mais que «le monde» cherchera maintenant activement à éviter des transactions en USD pour échapper au tentacule «pax Americana».
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Puis, la plus grande ironie de tout est que dans «la punition» de la FRANCE pour commercer avec la RUSSIE, ce pays principal de l'ALLIANCE EURASIENNE de la RUSSIE et la CHINE, les ÉTATS-UNIS ont simplement accéléré la gravitation de la FRANCE (et de toute l'EUROPE) précisément vers l'EURASIE, vers un monde multi-polaire (désolé pour les partisans fanatiques d'un monde à monnaie unique basé sur le Droit de tirage spécial (SDR) et le DOLLAR US (USD...) et loin du billet vert.
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POUR APPROFONDIR
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LES PAYS BRICS : VERS UNE ALLIANCE ANTI DOLLAR
DEDOLLARISATION: APPROCHE TECHNIQUE OU APPROCHE GÉOSTRATÉGIQUE
VERS LA DÉ-DOLLARISATION. QUE FERA LA ZONE EURO ?
ACCORDS DE SWAP. VOIR POUR LA DÉFINITION DE CE TERME
UNE COALITION ANTI-DOLLAR
DES BRICS À L'ALLIANCE ANTI-DOLLAR
FRANCE'S NOYER SAYS BNP MAY PROMPT SHIFT AWAY FROM DOLLAR
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P.S.
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Suite à la remarque de certains lecteurs évoquant le fait que la source même de l'interview de CHRISTIAN NOYER était absente, certains ayant même jusqu'à évoquer un possible «hoax», j'ai pour vous retrouvé les sources (bien réelles) de cet article qui n'est donc pas un fake ! Les voici :
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• «
LA BCE PEUT LANCER UN PROGRAMME D'ACHATS D'ACTIFS PRIVÉS ET PUBLICS»
AMENDE BNP PARIBAS : CHRISTIAN NOYER REGRETTE L'HÉGÉMONIE DU DOLLAR
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Voici également une analyse approfondie provenant de dedefensa.org sur le sujet qui soulève nombre de questions tout en apportant certaines réponses :
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«
NOTES SUR LA TRANSVERSALE BNP-MISTRAL-UKRAINE-DOLLAR».
Une publication intéressante de CÉCILE CHEVRÉ sur le site quotidienne-agora.fr, et intitulée «LA FRANCE DÉCLARE LA GUERRE AU DOLLAR» nous délivre son rapport concernant les récents dires de MICHEL SAPIN liés à l'affaire BNP PARIBAS, qui semblent prendre la même direction que les propos tenus par CHRISTIAN NOYER :

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«Dans une interview accordée ce week-end au FINANCIAL TIMES, notre ministre de l’Économie, MICHEL SAPIN s'est clairement déclaré en faveur d'une évolution du système
monétaire international : «Nous [les Européens] vendons entre nous en DOLLARS, par exemple quand nous vendons des avions. Est-ce vraiment nécessaire ? Je ne le pense pas. Je pense qu'un rééquilibrage est possible et indispensable, non seulement en faveur de l'EURO mais aussi des grandes devises émergentes qui comptent de plus en plus dans le système commercial mondial»..
https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEioJFORIdJBNfiVc4D5XCBAFTgbIbSEv30b8if9-OVxohXESn0iVvfIG7dReP5Dmm2yXzLSZqlfAbIJOoj-n-UtQ-oge9JwjD91HWtFDQPRYnjQ9xGXf5ss61FzFBUXA44PBfJB3gAl2yg9/w125-h83-no/
Une position qui a rencontré le soutien de CHRISTOPHE DE MARGERIE, le président de TOTAL, qui a déclaré «NE PAS VOIR L'UTILITÉ DU DOLLAR DANS LES TRANSACTIONS CONCERNANT LE PÉTROLE...»

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APRÈS LA BNP C’EST AU TOUR DE COMMERZBANK ET DEUTSCHE BANK D'ÊTRE MISES À L'AMENDE

8 JUILLET 2014 ROMANDIE.COM
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Les banques allemandes COMMERZBANK et DEUTSCHE BANK sont à leur tour dans le collimateur des autorités américaines au sujet de transactions avec des pays sous embargo, au risque de créer de nouvelles tensions entre l'EUROPE et les ÉTATS-UNIS.
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Le département de la Justice et plusieurs États ont entamé des négociations avec les deux banques en vue de conclure des arrangements financiers et de mettre fin à des enquêtes sur des transactions financières illicites, a-t-on appris de source informée..
Les discussions viennent de commencer et on ignore à ce stade quand un accord pourrait intervenir, a noté la source. Aucun commentaire n'a pu être obtenu auprès de COMMERZBANK et de DEUTSCHE BANK.
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Le «NEW YORK TIMES» a le premier révélé les discussions avec COMMERZBANK, en précisant qu'un accord pourrait intervenir dès cet été et porter sur au moins 500 millions de DOLLARS (447 millions de francs) de pénalités.
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Le montant serait largement inférieur à celui que BNP PARIBAS a accepté de payer la semaine dernière. La banque française a plaidé coupable et doit s'acquitter d'une amende de 8,97 milliards de DOLLARS pour des violations des règles américaines d'embargo.
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Comme la banque française, COMMERZBANK est accusée d'avoir effectué des opérations en DOLLARS pour le compte de groupes opérant en IRAN et au SOUDAN.
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PLUSIEURS BANQUES VISÉES
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REUTERS a rapporté le 1er juillet que DEUTSCHE BANK, la filiale mexicaine BANAMEX de CITIGROUP et deux autres grandes banques françaises, SOCIÉTÉ GÉNÉRALE et CRÉDIT AGRICOLE, figuraient parmi les établissements faisant l'objet d'investigations aux ÉTATS-UNIS pour blanchiment présumé ou infraction supposée aux sanctions.
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Avant BNP PARIBAS, STANDARD CHARTERED, LLOYDS BANKING GROUP et CREDIT SUISSE avaient aussi conclu des arrangements avec les autorités américaines pour mettre fin à des poursuites pour violation des sanctions. Les amendes qu'elles ont eu à régler n'ont toutefois rien eu à voir avec la somme demandée à BNP PARIBAS.
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La sanction infligée à BNP PARIBAS a été perçue en EUROPE comme une volonté des ÉTATS-UNIS d'imposer leurs propres règles aux firmes et de juridictions étrangères. De lourdes sanctions contre COMMERZBANK, en partie nationalisée, risqueraient de mettre à l'épreuve les relations entre BERLIN et WASHINGTON qui avaient été déjà mises à mal par l'affaire SNOWDEN.
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LES PATRONATS FRANÇAIS ET ALLEMAND FONT FRONT COMMUN CONTRE LES ÉTATS-UNIS

9 JUILLET 2014 LES ÉCHOS
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Les présidents du MEDEF et du BDI veulent un jeu égal avec les ÉTATS-UNIS. Ils s’inquiètent, notamment, des amendes contre les banques européennes.
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Les patronats français et allemand montent au créneau contre les ÉTATS-UNIS, qu’ils soupçonnent de distorsion de concurrence dans plusieurs dossiers. Une semaine après L’AMENDE DE 8,9 MILLIARDS DE DOLLARS INFLIGÉE À BNP PARIBAS par les autorités américaines, qui l’accusent d’avoir violé des embargos, le MEDEF et la FÉDÉRATION DE L’INDUSTRIE ALLEMANDE (BDI) craignent un affaiblissement des banques européennes.
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«D’un point de vue philosophique, et de l’organisation du DOLLAR et de l’EURO, je crois qu’il y a de vraies questions qu’il faut évoquer rapidement pour éviter d’affaiblir tout un système bancaire européen, a déclaré hier PIERRE GATTAZ, président du MEDEF, aux «ECHOS» et à la «FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG». Il faudrait que la Commission européenne ait une vision sur le sujet assez vite»
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ALORS QUE DEUTSCHE BANK et COMMERZBANK sont aussi visés par la justice américaine, le BDI s’inquiète pour l’indépendance de ces instituts. «Il serait inadmissible que les ÉTATS-UNIS affaiblissent le SYSTÈME FINANCIER européen pour ensuite acheter des banques européennes, souligne ULRICH GRILLO. Il faut réguler les banques de manière appropriée mais il ne faut pas une régulation excessive car il y a une compétition entre banques», a ajouté le patron des patrons allemands. Tous deux critiquent le projet de taxe sur les transactions financières soutenu par PARIS et BERLIN.
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Le président du BDI voit une autre perversité dans les relations transatlantiques  : le dispositif permettant aux entreprises américaines de placer leur cash à l’étranger sans être obligées de le fiscaliser. Ce mécanisme profite, notamment, à GENERAL ELECTRIC, qui vient d’annoncer l’achat pour 12,35 milliards d’euros des activités énergie d’ALSTOM. L’offre de son rival allemand SIEMENS, allié au japonais MITSUBISHI, a été rejetée par le conseil du groupe français. «Cette opération pose une question en termes de droit fiscal mondial, estime ULRICH GRILLO. De plus en plus d’entreprises américaines emploient cet argent non imposé pour réaliser des acquisitions à des montants incroyables. Pour moi, c’est une distorsion de concurrence très nette  : quand j’achète une entreprise, si je n’ai pas payé d’impôt, je peux payer des prix 30 % à 40 % plus élevés », dit-il.
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OUTRE L’ACHAT DES ACTIFS D’ALSTOM PAR GE , le laboratoire pharmaceutique PFIZER a annoncé dernièrement l’achat du britannique ASTRAZENECA pour 116 milliards de DOLLARS. « Les entreprises américaines sont assises sur 900 milliards d’EUROS pour faire leurs emplettes», s’inquiète le patron allemand. Il espère que le G20, présidé cette année par l’ALLEMAGNE, se penchera sur le dossier. «Cela peut conférer une force à tous les grands optimisateurs américains qui peuvent en effet acheter beaucoup plus facilement des sociétés européennes à des prix plus importants, et donc dans des conditions d’égalité différentes», abonde PIERRE GATTAZ.
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Pour les deux leaders patronaux, ces dossiers ne doivent pas faire échouer les négociations sur le TRAITÉ DE LIBRE-ÉCHANGE TRANSATLANTIQUE (TTIP), qu’ils continuent à soutenir malgré ces tensions et les réserves de la société civile. Les ÉTATS-UNIS ont souhaité sortir les banques des négociations, comme l’EUROPE a retiré les produits culturels. Mais la FRANCE et l’ALLEMAGNE doivent exploiter ensemble leur influence pour peser sur le débat, estiment-ils.
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D’autant plus que ces dossiers interviennent dans un contexte de concurrence accrue entre les industries européennes et américaines. Celle-ci s’observe dans le secteur énergétique, avec les gaz de schiste dont l’exploitation est permise outre-Atlantique, dans le secteur financier, avec les risques d’amendes contre les banques et l’optimisation fiscale, dans la technologie et le numérique avec la position dominante de GOOGLE ou les méthodes de l’AGENCE AMÉRICAINE DE RENSEIGNEMENT (NSA)… « Dans une telle situation, il faut se défendre ensemble, entre Européens, insiste ULRICH GRILLO. Un pays seul ne peut y arriver»
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CE QUI POURRAIT DURCIR LES RELATIONS ENTRE L'ALLEMAGNE ET LES U.S.A.

Outre une éventuelle mise à l'amende des banques COMMERZBANK ET DEUTSCHE BANK et l'affaire des écoutes révélées par SNOWDEN :
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Et pour rappel :
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OCTOBRE 2011 NICOLAS SARKOZY à ANGELA MERKEL :
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«La FRANCE a assuré l'ALLEMAGNE de sa protection nucléaire, pour la protection non conventionnelle de toute l'ALLEMAGNE. En échange contre une aide aide financière rapide et non conventionnelle».
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(C'était naturellement une menace cachée)
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La réponse de l'ALLEMAGNE fut un choc de première classe pour SARKOZY et ses compatriotes :
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«Pourquoi aurions nous besoin de votre protection, alors que nous avons celle de la RUSSIE ?»
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(Source CB JIM WILLIE)
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Et comme l'AUTRICHE, en NOVEMBRE 2011 SOURCE ALLEMAGNE.DIPLO.DE :
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Le gazoduc NORD STREAM relie l’ouest de l’EUROPE à la RUSSIE.
C’est un tube long de 1 224 kilomètres qui court sous la MER BALTIQUE. Mais c’est surtout une conduite essentielle pour la sécurité de l’approvisionnement énergétique allemand et ouest-européen. Mardi 8 novembre, la chancelière ANGELA MERKEL a inauguré aux côtés du président russe, DMITRI MEDVEDEV, le gazoduc NORD STREAM à LUBMIN. Le Premier ministre français, FRANÇOIS FILLON, et le chef du gouvernement néerlandais, MARK RUTTE, étaient également présents.
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INAUGURATION OFFICIELLE DANS LE NORD DE L’ALLEMAGNE
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Investissement de près de 7,4 milliards d’euros, NORD STREAM est bien plus qu’un simple gazoduc. Car, pour la première fois, il relie directement LUBMIN, petite localité côtière du nord de l’ALLEMAGNE, au port russe de WYBORG. Le gaz sibérien, dont l’ALLEMAGNE est le premier importateur, n’aura donc plus à transiter par des pays tiers, ce qui avait généré des ruptures d’approvisionnement ces dernières années en raison, notamment, de tensions entre la RUSSIE et l’UKRAINE.[...]
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EUROPE : EN ROUTE VERS LE YUAN
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LA CHINE RENFORCE SON INFLUENCE EN EUROPE
1er OCTOBRE 2014 LA VOIX DE LA RUSSIE
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Le YUAN chinois ne fait plus référence aux cotes du DOLLAR AMÉRICAIN lors des échanges contre l'EURO. Le 30 septembre, les échanges directs YUAN-EURO ont commencé en CHINE et en EUROPE.
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Le YUAN est déjà en conversion directe avec les DOLLARS AMÉRICAIN, AUSTRALIEN et NÉO-ZÉLANDAIS, avec le YEN JAPONAIS, la LIVRE BRITANNIQUE, le ROUBLE RUSSE et le RINGGIT MALAISIEN. L'EUROPE occidentale est le deuxième partenaire commercial de la CHINE. Pour l'EUROPE, la CHINE est le premier partenaire en ASIE. Voilà pourquoi le président de l'ASSOCIATION DES BANQUES RUSSES GARÉGUINE TOSSOUNIAN estime que l'EURO s'est joint à cette liste avec un retard évident :.
«Il ne reste qu'à s'étonner pourquoi la conversion directe YUAN-EURO n'a pas commencé beaucoup plus tôt. Ces dernières années, le prestige du YUAN et son influence sur le marché monétaire sont si importants qu'il doit être pris en considération dans la politique de tous les pays. Le YUAN est une monnaie de poids. C'est pourquoi de nombreux pays commencent à chercher les moyens de former leurs réserves de change en YUAN et de l'échanger directement et non plus en passant par l'intermédiaire d'une autre monnaie».
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Pour l'heure il n'a pas été communqué qu'un pays gardait ses réserves de change en YUANS. Mais selon les dernières données du FMI, au premier trimestre de cette année la part de l'euro dans les réserves des Banques centrales a baissé jusqu'à 24,5 %. Le taux maximum de 28 % a été enregistré en 2009.
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La conversion directe YUAN-EURO a commencé alors que le YUAN a dépassé l'EURO il y a moins d'un an et est devenu la deuxième monnaie dans les paiements internationaux. A l'heure actuelle le YUAN n'est devancé que par le DOLLAR, il est vrai que très largement. Le YUAN s'est placé à la deuxième position mondiale grâce à une percée financière de la CHINE en ASIE. Il est le plus utilisé dans les accords de compensation à HONG KONG, à SINGAPOUR, en AUSTRALIE. En EUROPE, la GRANDE-BRETAGNE et l'ALLEMAGNE en font un usage particulièrement actif.
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L'entrée de la CHINE en bourse des valeurs de FRANCFORT avec les titres libellés en YUANS a augmenté le poids de la monnaie chinoise. La demande des titres d'un montant de 1 milliard de YUANS (environ 120 millions d'euros) a largement surpassé l'offre. Cette introduction a eu lieu en mai. Deux mois plus tôt, lors de la visite du PRÉSIDENT CHINOIS XI JINPING en ALLEMAGNE, la BUNDESBANK et la BANQUE POPULAIRE DE CHINE ont signé un accord d'après lequel FRANCFORT deviendrait la deuxième plaque-tournante du YUAN en EUROPE, la première étant LONDRES. La FRANCE s'apprête à se joindre à cette liste. Selon l'expert VLADISLAV BELOV, le YUAN a aidé la BOURSE DE FRANCFORT :
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«Ayant placé les titres en YUANS, la BOURSE DE FRANCFORT a augmenté son prestige aux yeux de ses principaux concurrents. Notamment de LONDRES. La CHINE est depuis longtemps une puissance économique mondiale. Elle s'attache à transformer le YUAN en une monnaie internationale. Il est vrai qu'à présent le montant des titres en yuans négociables en EUROPE est peu important. Mais les opérations avec ces titres rapportent un avantage commercial et font une réputation dans les milieux financiers».
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La conversion directe YUAN-EURO permettra aux milieux d'affaires chinois et européens d'abaisser les frais de conversion inévitables quand on passe par l'intermédiaire du DOLLAR. Les règlements bancaires des transactions commerciales seront eux aussi simplifiés. A cet effet les experts n'excluent pas de nouvelles absorptions par des sociétés chinoises des entreprises européennes de marque. Cette tendence gagne en ampleur sur fond d'une crise des dettes durable en EUROPE. De nombreux leaders européens de la sidérurgie, de la construction d'automobiles, de l'électronique et de l'industrie légère ne parviennent pas à soutenir la concurrence et se voient obligés de vendre leurs acrifs à la CHINE.
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DÉ-DOLLARISATION : L’UE ET LA CHINE ÉCHANGENT DIRECTEMENT EN YUAN
2 OCTOBRE 2014 LES MOUTONS ENRAGES
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Après la zone ASIE-PACIFIQUE et la RUSSIE, l’UE devient la troisième grande zone économique à échanger directement en YUAN, et à se passer du DOLLAR comme monnaie de conversion. Sage décision qui aurait pu par exemple éviter à BNP-PARIBAS d’avoir à payer 9 milliards de DOLLARS pour avoir utilisé une chambre de compensation en DOLLAR dans ses transactions avec l’IRAN, sous embargo US. Ce processus de dé-dollarisation n’en est cependant qu’à ses débuts et le YUAN arrive loin derrière la monnaie américaine en terme de réserves de changes. Cependant, contrairement au DOLLAR, le YUAN peut s’adosser LA TROISIÈME RÉSERVE D’OR AU MONDE. Les stocks d’OR de la FED qui s’élevaient théoriquement à 8000 tonnes, SONT EN RÉALITÉ PLUS PROCHES DE 466 TONNES, d’après un inventaire réalisé en 2010, ce qui pose de gros problèmes de crédibilité. L’Allemagne a par exemple dû renoncer au rapatriement de 300 tonnes d’or sur les 1500 déposées auprès de la FED, que cette dernière s’est avérée incapable de lui restituer. SELON WILLIAM KAYE, un gestionnaire de HEDGE FUND à HONG-KONG, l’OR de la FED aurait été fondu et vendu en grande partie à la CHINE. Au final l’ALLEMAGNE n’aura réussi à obtenir que 5 tonnes d’or sur les 300 que la FED devait lui livrer. Fin juin, LE PAYS A ANNONCÉ QU’IL RENONÇAIT À DEMANDER LE RAPATRIEMENT DU RESTE DE SON ORpour « ne pas créer de contentieux avec les ÉTATS-UNIS».
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LA CHINE A COMMENCÉ AUJOURD’HUI À NÉGOCIER EN EURO OU EN YUAN POUR SES ÉCHANGES COMMERCIAUX ET SES INVESTISSEMENTS AVEC L’EUROPE, RAPPORTE BLOOMBERG. Traditionnellement, les transactions réalisées avec l’EUROPE étaient payées en DOLLARS, mais la seconde puissance mondiale souhaite généraliser l’usage du YUAN. Selon la BANQUE CENTRALE DE CHINE, cette décision permettra en outre d’abaisser les coûts des transactions, tout en rendant les deux monnaies plus attractives.

L’EURO est ainsi devenu la 6ème monnaie qui peut être directement échangée contre des YUANS auprès des banques chinoises, après le dollar, les DOLLARS AUSTRALIENS et NÉO-ZÉLANDAIS, la LIVRE STERLING et le YEN.

Selon SWIFT, le YUAN a été la 7ème monnaie la plus utilisée dans le monde pour les transactions au cours du mois d’août et il a été utilisé par plus d’un tiers des institutions financières du monde pour effectuer des virements.

Les échanges entre la CHINE et l’EUROPE se sont développés de 12% depuis l’année dernière. Selon le département des douanes chinois, ils ont atteint 404 milliards de DOLLARS entre le début de cette année et le mois d’août, alors que le commerce de la CHINE avec les ÉTATS-UNIS ne s’est monté «qu’à» 354 milliards de DOLLARS. La FRANCE et l’ALLEMAGNE sont les deux pays européens qui utilisent le plus volontiers le YUAN pour leurs paiements avec l’EMPIRE DU MILIEU, avec près d’un quart de leurs entreprises commerçant avec la CHINE qui y ont recours.
LE SITE ZERO HEDGE CONSIDÈRE QUE CETTE «DÉDOLLARISATION» DÉLIBÉRÉE ET CROISSANTE TÉMOIGNE D’UNE ÉVOLUTION SOUS-JACENTE BIEN PLUS VASTE : CELLE DE LA FIN DE LA SUPRÉMATIE AMÉRICAINE.

Il rappelle que le déclin de la domination des ÉTATS-UNIS a débuté en 1998, bien avant la crise financière. Ce n’est d’ailleurs pas tant le déclin des ÉTATS-UNIS, que le retour de la CHINE à la place qu’elle a occupée pendant des millénaires sur la scène mondiale avant la révolution industrielle, explique-t-il.

En 1950, la population de la CHINE représentait 29% de la population mondiale, mais son PIB ne se montait qu’à 5% du PIB du monde. Les ratios s’inversaient quasiment pour les ÉTATS-UNIS : 8% de la population du monde, mais 28% de son PIB. Mais la CHINE est devenue cette année la seconde puissance mondiale derrière l’AMÉRIQUE, et elle devrait la dépasser en termes de pouvoir d’achat dans les prochaines années.

«Il est frappant de constater que nous sommes au milieu
ÉVÈNEMENT HISTORIQUE EXTRÊMEMENT RARE : LE DÉCLIN RELATIF D’UNE SUPER-PUISSANCE», A ÉCRIT JIM REID DE LA DEUTSCHE BANK. Dans le graphique ci-dessous, il a comparé les contributions relatives des super-puissances du monde en termes de PIB par rapport au PIB mondial en fonction des différentes époques. On constate que la contribution de la CHINE au PIB du monde était sur le point de dépasser celle des ÉTATS-UNIS à l’année 2000.

Cela ne veut pas dire que la position de l’AMÉRIQUE dans le système mondial est sur le point de s’effondrer. Loin de là. (…) Néanmoins, les USA sont en train de perdre leur place d’unique superpuissance géopolitique dominante et l’histoire suggère que durant de tels renversements géopolitiques, les tensions augmentent de façon structurelle.

Si cette analyse est correcte, alors la hausse des tensions géopolitiques que nous avons constatée au cours des 5 dernières années, et notamment au cours de l’année dernière, pourrait s’avérer non pas temporaire, mais structurelle pour le système mondial actuel, et le monde pourrait continuer de vivre des tensions géopolitiques plus fréquentes, plus durables, et de plus grande portée qu’il n’en a vécues pour le moins au cours des deux dernières décennies. »
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AUSTRALIE
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15 JANVIER 2015

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L'AUSTRALIE ET SON RAPPROCHEMENT AVEC LA CHINE ET L'INDE
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1 commentaire:

Anonyme a dit…

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