DE LA LANGUE ARABE DÈS LE CP
A L'ISLAMISATION PAR LE CORAN
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10 SEPTEMBRE 2018 LE SALON BEIGE /
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INVITÉE MARDI 31 MAI 2016 SUR BFMTV/RMC, NAJAT VALLAUD-BELKACEM AVAIT DÉCLARÉ que l’enseignement de la langue arabe se fera à partir du CP, «dès qu’on aura les moyens pour le faire».
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Invité ce matin sur BFMtv/RMC, JEAN-MICHEL BLANQUER a déclaré au même JEAN-JACQUES BOURDIN souhaiter développer l'apprentissage de l'arabe à l'école et «lui donner du prestige»...
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Voici donc les priorités de JEAN-MICHEL BLANQUER, que nous avons déjà dénoncées sur LE SALON BEIGE (suivez les liens) : développer l’arabe à l’école et DÉDOUBLER LES CLASSES DE CP DANS LES QUARTIERS DE L’IMMIGRATION et pour cela FERMER DES CLASSES EN ZONE RURALE. Quand on pense à ces aveugles encore fascinés par ce ministre de l'Education...
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13 SEPTEMBRE 2018 VALEURS ACTUELLES /
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JEAN-FRÉDÉRIC POISSON, PRÉSIDENT DU PARTI CHRÉTIEN DÉMOCRATE (PCD) et ancien député, explique dans une tribune publiée par VALEURS ACTUELLES en quoi la volonté de JEAN-MICHEL BLANQUER de vouloir généraliser l'enseignement de la langue arabe dans les écoles primaires est un contresens politique total :
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«Dans la droite ligne de son prédécesseur, le MINISTRE DE L’EDUCATION JEAN-MICHEL BLANQUER souhaite donc «redorer le blason de la langue arabe», en généralisant son enseignement dans les écoles primaires françaises. À bon droit, cette décision suscite les oppositions les plus vives.
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Premièrement, elle marque une continuité très claire avec les projets de FRANÇOIS HOLLANDE, dont les intentions électoralistes étaient à peine camouflées. La même tentation communautariste est ici à l’œuvre, et pour les mêmes raisons, elle doit être combattue.
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Deuxièmement, il faut être naïf pour croire qu’il suffirait d’enseigner l’arabe dans les écoles françaises pour diminuer l’influence des prédicateurs islamiques dans les mosquées. En tout état de cause, on pourrait parfaitement soutenir la thèse inverse : nous serions encore davantage connectés avec la langue officielle et unique de la communauté musulmane, celle, paraît-il, de la révélation du CORAN. Le risque est tout aussi important de renforcer les liens des jeunes arabisants avec leur communauté d’origine. On ne combat pas l’ISLAM conquérant en enseignant la langue qu’il pratique, on le combat en critiquant les arguments qu’il avance ! On ne renforce pas la cohésion sociale de la FRANCE en apprenant aux jeunes élèves une langue étrangère, mais en leur faisant apprendre encore davantage et mieux la langue française.
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Troisièmement, et ceci est lié au point précédent, l’apprentissage de la langue arabe dans les écoles primaires occidentales est une revendication officielle de l’ORGANISATION DE LA COOPÉRATION ISLAMIQUE (en quelque sorte «l’ONU musulman»). Il est revendiqué par ses Etats membres comme un moyen objectif de redorer le blason de l’ISLAM en OCCIDENT, et de renforcer l’attachement des musulmans à la communauté des croyants. Ignorer cette dimension de politique internationale des états arabes musulmans n’est pas seulement une preuve incroyable d’ignorance, c’est une faute politique grave ! De plus, c’est une manière parfaitement efficace de favoriser la politique de ses adversaires : chacun trouvera sur ce point le qualificatif qui convient. [...]
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«Chaque membre [du CONSEIL DE LA COMMUNAUTÉ MAROCAINE] devra veiller à la diffusion de la langue arabe et de l'ISLAM» NOUVELLES DU SAHARA /
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14 MAI 2018 BLADI /
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Les résultats définitifs du concours de recrutement des enseignants de langue arabe et de culture marocaine aux enfants des Marocains établis en EUROPE viennent d’être publiés.
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Enseignement aux enfants des RME : un signe d'attachement à l'identité marocaine Enseignement aux enfants des RME : un signe d’attachement à l’identité marocaine
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Selon le MINISTÈRE DE L’EDUCATION NATIONALE, 188 candidats ont été admis à ce concours et seront répartis comme suit : 146 enseignants vont se rendre en FRANCE, 26 en ESPAGNE et 16 en BELGIQUE, rapporte la Map.
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En FRANCE, les enseignements de langue et de culture d’origine (ELCO) concernent plusieurs pays, dont le MAROC et ont été mis en œuvre suite à des accords bilatéraux.
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L’objectif de cet enseignement est de structurer la langue parlée dans le milieu familial, favoriser l’épanouissement personnel des jeunes issus d’autres cultures, et valoriser la diversification des langues à l’école, indique le ministère français de l’EDUCATION NATIONALE.
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En général, ils sont dispensés à partir de la classe de CE1 à raison de 1h30 à 3 heures par semaine, juste après les classes ou très rarement le samedi.
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AVANT : |
APRÈS : |
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27 JANVIER 2018 VALEURS ACTUELLES /
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Témoignage. Loin des regards du monde politique, des parties entières du territoire font lentement sécession. Un processus inquiétant qui se manifeste dès l’école.
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C’était une fin de journée d’automne. HÉLÈNE, une institutrice chevronnée, raccompagnait chez eux quelques élèves de la cité voisine. «Je m’y revois encore, raconte-t-elle. J’étais au coin de cet immeuble quand j’ai entendu qu’on m’appelait : «Madame la maîtresse, madame la maîtresse» Je me suis retournée, j’ai vu deux petites filles voilées. J’ai dû faire un effort pour les reconnaître. C’était deux de mes élèves. Je leur ai demandé pourquoi elles étaient voilées puisqu’elles ne l’étaient jamais en arrivant à l’école. Elles m’ont répondu qu’elles allaient assister à leur cours d’arabe»
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La scène s’est déroulée dans une cité d’une petite ville au nord de PARIS. On y arrive par le train. Dès la sortie de la gare, le regard découvre les magasins fermés, les stores baissés et l’impression que l’activité qui subsiste malgré tout a changé de visage : enseignes de restauration rapide, maisons à vendre, boutiques de téléphonie, supérettes bas de gamme, coiffeurs exotiques… Dans la rue, on croise des groupes de jeunes, maghrébins ou turcs, beaucoup d’Africains aussi, et des jeunes filles voilées. Cette ville, parmi les plus pauvres de FRANCE, compte une cité qui a longtemps défrayé la chronique avant d’être l’objet d’un programme de réhabilitation qui, si elle a changé la forme, n’a rien réglé sur le fond. C’est dans les écoles de cette cité qu’enseigne HÉLÈNE.
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«Dans ma classe, il n’y a aucun primo-arrivant, mais les origines sont pour un tiers africaine, un tiers turque et un tiers maghrébine, explique-t-elle. J’ai quelques Picards, souvent issus de familles très défavorisées, des «cas sociaux», comme ils disent eux-mêmes, et aussi quelques enfants de «gens du voyage» qui se sont sédentarisés. Pour la religion, c’est 90 % de musulmans. En tant qu’institutrice, ce qui m’inquiète au plus haut point, c’est que ces enfants, qui sont tous français, sont de moins en moins capables de comprendre notre langue» Et de décrire une cour de récréation scindée en plusieurs groupes, définis non plus par l’ancestrale séparation entre le football, la marelle ou l’élastique, mais par la langue parlée : le turc, l’arabe ou le soninké. Le français a presque disparu. Les parents d’élèves, très impliqués, ont d’ailleurs récemment émis le souhait que le compte rendu du conseil de classe, qui leur est adressé, soit désormais rédigé en trois langues.
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L’APPRENTISSAGE DU CORAN EST JUGÉ PRIORITAIRE PAR LES PARENTS
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Les conséquences sur le niveau scolaire sont dramatiques. «Je passe des heures à leur apprendre à lire, reprend l’institutrice. Ils accusent en moyenne deux années de retard. Et il faudrait ouvrir des créneaux d’enseignement de langues étrangères ? Est-ce qu’ils ont conscience au ministère qu’ici, c’est le français la langue étrangère ?» Les rapports avec les parents s’en trouvent considérablement compliqués. «Avant, il y avait toujours une grande sœur ou une voisine pour expliquer à la maman quel était le problème avec l’enfant. Aujourd’hui, on n’a même plus ça. On ne va pas quand même pas demander à l’ÉDUCATION NATIONALE de payer des traducteurs, comme dans les tribunaux ?» Pour HÉLÈNE, aujourd’hui en fin de carrière, c’est l’arrivée des paraboles qui a tout changé. Les familles, qui regardent les chaînes de télévision de leur pays d’origine, n’entendent presque plus jamais parler notre langue. «Je dis aux parents : mettez au moins les dessins animés en français», se lamente l’institutrice.
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La cité, où la nuit tombe doucement, est plutôt proprette, à l’exception de quelques bâtiments qui n’ont pas été refaits et qui se délitent lentement. L’oeil exercé observe cependant quelques rassemblements suspects, quelques regards hostiles qui pèsent sur un véhicule inconnu, des commerces, qui n’étaient pas «licites», récemment vandalisés, et même une voiture de la Bac en maraude, feux éteints. HÉLÈNE désigne du doigt l’immeuble où la scène qui l’a tant marquée s’est produite. Les deux petites étaient là, occupées à faire griller du maïs sur un barbecue de fortune. « Elles font comme chez elles, poursuit l’enseignante. Dans l’immeuble lui-même, les appartements sont ouverts, ils communiquent. C’est le village africain. On a quelques familles polygames. Quand les pères sont au pays, les mères s’entraident. Elles ne posent pas de problèmes, d’ailleurs. Elles bossent, les hommes aussi, et tous respectent l’école et les professeurs»
Les «cours de CORAN» évoqués ont lieu en fin de journée, deux heures par jour, cinq fois par semaine, comme une école complémentaire. La structure n’existe pas à proprement parler — il s’agit d’un ancien garage, d’un appartement privé, de l’arrière-salle d’un restaurant. Rien d’officiel, mais précisément cette clandestinité rend les pouvoirs publics impuissants. «Ils peuvent bien annoncer la fermeture d’une «école coranique», il s’en ouvre une autre cent mètres plus loin huit jours plus tard», commente HÉLÈNE. À l’entendre, c’est inexorable, en tout cas ici, dans une région qui vit naître la dynastie capétienne.
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Le problème n’est pas tant que des enfants musulmans apprennent le CORAN, mais que cet apprentissage, jugé prioritaire par les parents, empêche des élèves déjà faibles, chez qui le français n’est pas maîtrisé, de faire leurs devoirs le soir, ou d’aller à l’étude et d’acquérir les outils nécessaires à leur intégration future. Au lieu de cela, ils s’imprègnent d’un matériau qui ne constitue pas un des éléments de base de la citoyenneté française, tant s’en faut. «Prenez les jeunes filles, insiste Hélène. Les familles n’ont aucune envie de les voir s’instruire. Elles ne maîtriseront pas le français, ne sauront jamais conduire, resteront subordonnées — on le voit bien avec les mamans, dont la signature n’a pas de valeur…» Et l’institutrice d’évoquer le cas d’une famille pakistanaise dont trois des cinq filles ont suivi un chemin identique. «À 15 ans, elles repartent passer de très longues «vacances» au pays où leur père, qui n’est pas pauvre, tient un commerce de tissus. Elles en reviennent enceintes et on apprend qu’elles sont mariées ou qu’elles vont l’être. Elles n’ont rien pu y faire et nous non plus» À l’encontre du «pas de vagues» qui tient souvent lieu de mot d’ordre, une équipe éducative et sociale a tenté d’intervenir. L’affaire a pu être portée à la connaissance de la justice, qui a diligenté une enquête. «C’est terrible à dire, mais ça donne une impression de conquête lente, conclut Hélène en approchant de la gare. Une conquête qui passe par le ventre de ces jeunes filles»
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25 AOÛT 2016 LES ECHOS
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C'est une nouvelle étape dans la lutte contre la radicalisation qui a été franchie. Des enseignants fichés «S» (pour Sûreté ) signalés par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR ont été suspendus de l'EDUCATION NATIONALE, a déclaré jeudi 25 août la MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE, NAJAT VALLAUD-BELKACEM.
. Invitée sur EUROPE 1, la ministre a estimé que les procédures de sécurité entre son ministère et la PLACE BEAUVAU s'étaient beaucoup améliorées depuis les attentats de janvier 2015, sans toutefois donner le chiffre des suspensions.
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UN PROCESSUS LONG . «Les informations nous sont automatiquement transmises par le MINISTÈRE DE L'INTÉRIEUR et notre réponse est simple : suspension immédiate et procédure disciplinaire engagée (...) en vue d'une exclusion définitive», a affirmé la ministre.
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Au ministère, on confirme que le «faisceau d'informations et de preuves» concernant les enseignants «radicalisés» sont transmis de la préfecture à l'ÉDUCATION NATIONALE. Le droit de réserve normalement dévolu aux enseignants ne s'applique pas dans ce cadre, décrit la RUE DE GRENELLE. Une fois l'enseignant suspendu, une enquête détaillée de l'inspection générale est enclenchée. Une commission disciplinaire intervient ensuite, constituée pour moitié de personnels administratifs et moitié de représentants syndicaux, où l'enseignant comparaît avec son avocat.
. La fiche «S» est l'une des catégories d'un fichier de police intitulé FICHIER DES PERSONNES RECHERCHÉES (FPR), qui recouvre plus de 400.000 noms. Elle est censée regrouper les individus les plus sensibles, notamment ceux soupçonnés d'avoir un lien avec la mouvance terroriste. Un chiffre estimé après des ATTENTATS DE PARIS faisait état d'environ 10.000 personnes concernées. Elles ne sont cependant pas sensées être au courant de leur fichage par les forces de l'ordre.
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DES PERSONNELS «REPRÉSENTATIFS DE L'ENSEMBLE DE LA SOCIÉTÉ» . NAJAT VALLAUD-BELKACEM a souligné qu'élèves et personnels de l'EDUCATION NATIONALE étaient «représentatifs de l'ensemble de la société» et qu'il ne fallait «donc pas s'étonner» de trouver parmi eux des personnes en voie de radicalisation. . Une circulaire du 29 juillet sur les mesures de sécurité dans les écoles et établissements scolaires évoque le suivi des élèves et personnels dans un processus de radicalisation. Concernant les élèves soupçonnés de radicalisation, NAJAT VALLAUD-BELKACEM a rappelé le chiffre de plus de 600 signalements de la rentrée 2015 au printemps 2016. |
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29 JUILLET 2016 EUROPE1
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Pour la présidente de l'association «LA BRIGADE DES MÈRES», le religieux a pris «toute la place» dans les quartiers en FRANCE.
INTERVIEW . «Je voulais tirer la sonnette d’alarme». NADIA REMADNA est la présidente de «La Brigade des mères», UNE ASSOCIATION QUI LUTTE CONTRE LA RADICALISATION dans les quartiers et qui aide les parents à y faire face. «Tout le monde a une mère, et quelle qu'elle soit, on la respecte», assure-t-elle sur EUROPE 1 vendredi matin. . «Le religieux est partout». Dans sa ville de SEVRAN, EN SEINE-SAINT-DENIS, NADIA REMADNA a vu au fil des années la radicalisation gagner du terrain. «Dans les quartiers malheureusement, le religieux a pris la place, il est partout», constate la mère de famille. «C'est le religieux qui emmène en vacances, c'est le religieux qui fait le CV... Et les élus font appel aux religieux dès qu'il y a un problème. Mais on ne fait jamais appel aux mères. Pourtant, elles sont les premières concernées», déplore-t-elle. Dans ce contexte, mère de famille se dit «très pessimiste». «Les enfants de 13-14 ans qui arrivent, ce sont des bombes à retardement, parce qu'ils n'ont rien à côté». . La difficulté d'alerter. Selon elle, l'ATTENTAT DE SAINT-ETIENNE-DU-ROUVRAY «aurait pu être évité» si on avait écouté la famille d'ADEL K., qui a alerté sur la radicalisation de son enfant. «Quand on alerte, ON NOUS DIT QUE LE SALAFISME N’EST PAS UN DÉLIT», témoigne-t-elle. NADIA REMADNA dénonce par ailleurs les dissimulations malhonnêtes de certains mentors radicaux. «TOUT LE MONDE SAIT QUE, SOUS COUVERT D’ASSOCIATIONS - PAR EXEMPLE DES COURS D’ARABE - CE SONT EN FAIT DES COURS CORANIQUES», atteste celle qui se considère comme «une lanceuse d'alerte». . Des menaces contre ses enfants. A cause de son combat contre la radicalisation dans les quartiers, NADIA REMADNA est menacée au quotidien, tout comme ses enfants. Pour autant, elle ne bénéficie «d’aucune protection policière». «J’ai dû arrêter de travailler, je n’ai plus de ressources, je n’ai pas le droit au RSA», raconte-t-elle. . NADIA REMADNA est l'auteure de l'ouvrage Avant, on craignait que nos enfants tombent dans la délinquance. Maintenant on a peur qu'ils deviennent des terroristes. Comment j'ai sauvé mes enfants. |
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NADIA REMADNA (PRÉSIDENTE DE L’ASSOCIATION «LA BRIGADE DES MÈRES», une association qui tente de retrouver les valeurs républicaines dans les quartiers et récupérer certains jeunes qui pourraient être tentés par le combat). |
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ILS NOUS PARLENT DE LA LANGUE ARABE À L'ÉCOLE
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4 JANVIER 2017 L'EST RÉPUBLICAIN . Automne 2014. Des agents de la Ville de BELFORT visitent les locaux de l’ancienne mosquée de la rue de Londres, qui doivent être prochainement démolis. C’est alors qu’ils découvrent trois salles de classe bien équipées, quoique dépourvues d’issues de secours. . L’enquête révélera qu’une quarantaine d’enfants fréquentent les lieux tous les jours depuis la rentrée de septembre. À l’époque président de l’association AL IMANE, un Belfortain de 38 ans comparaissait ce mercredi devant le tribunal correctionnel, pour «ouverture d’établissement privé d’enseignement primaire sans déclaration préalable». . Délit qu’il conteste vigoureusement. «Il s’agissait de soutien scolaire, pas d’une école» Pourquoi cette nuance ? Parce que l’ouverture d’une école privée, si elle est parfaitement légale, est soumise à déclaration au maire de la commune, à l’ÉDUCATION NATIONALE et au PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE. Démarches qui n’ont pas été effectuées. L’administration ignorait tout de cette école. «Les enfants étaient présents aux horaires de l’école, ils avaient des carnets de liaison comme à l’école, des professeurs comme à l’école, des vacances comme à l’école…», détaille le président JEAN-LUC FREY. |
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31 AOÛT 2016 LE PARISIEN
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Une opération de police s’est déroulée ce mercredi matin à la mosquée AL ISLAH de VILLIERS-SUR-MARNE. Une perquisition administrative, qui a pris fin vers 9 heures, avait pour objectif d’établir si une école coranique existait au sein de ce lieu. Ce que la perquisition a permis de confirmer. Il s’agissait notamment de contrôler la logistique de l’établissement mais aussi la teneur du discours tenu en son sein, pour vérifier qu’il ne s’est pas «durci», a-t-elle précisé. Les enquêteurs ont déjà pu constater la présence d’employés en situation irrégulière dans l’école, a ajouté cette source.
. Fin juillet, une perquisition administrative avait été menée au domicile d’un homme de 41 ans fiché S (Sûreté de l’État) qui fréquente la MOSQUÉE AL ISLAH. Le 12 avril dernier, le TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE PARIS avait condamné onze membres d’une filière d’acheminement de combattants vers la Syrie, dont plusieurs jeunes de CHAMPIGNY qui fréquentaient eux aussi cette mosquée. |
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ABDELALI MAMOUN THÉOLOGIEN IMAM DANS LE VAL-DE-MARNE (94) (?) CONSULTANT RELIGIEUX SUR LA RADIO BEURFM
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4 AVRIL 2015 JDD
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C'est le message de DALIL BOUBAKEUR prononcé samedi au BOURGET à l'occasion du rassemblement annuel des musulmans de FRANCE afin de permettre aux «7 millions» de musulmans présents en FRANCE de disposer d'un lieu de culte :
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«Nous avons 2 200 mosquées. Il en faut le double d'ici deux ans (...) Il y a beaucoup de salles de prières, de mosquées inachevées, et il y a beaucoup de mosquées qui ne sont pas construites, je pense qu'il faut le double de mosquées»
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Le président de l'UOIF, AMAR LASFAR, présent à ce rassemblement, a déclaré :
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«Il faut que le nombre de mosquées reflète le nombre de musulmans (...) Nous avons le droit de construire des mosquées, (le droit) que les maires ne s'y opposent pas. Il y a de moins en moins de maires qui s'opposent systématiquement à la construction de mosquées»
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De son côté, le FN a immédiatement réagi et marqué SON OPPOSITION :
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«(...) Cette annonce, aux allures de provocation, apparaît comme particulièrement irresponsable. Qui est Monsieur BOUBAKEUR pour faire une proposition aussi saugrenue et dangereuse ?
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En effet, comme ne cesse de le dénoncer le FRONT NATIONAL, le plus grand flou plane aujourd’hui sur l’origine et le financement des projets de mosquées en FRANCE. L’aide financière apportée par certains États étrangers, tels que l’ARABIE-SAOUDITE ou le QATAR, qui entretiennent des liens avec les pires mouvements djihadistes du monde, constitue une menace certaine pour la sécurité nationale.
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En outre, le développement particulièrement inquiétant des filières djihadistes en FRANCE, utilisant les mosquées comme points de recrutements, et la faiblesse des moyens de l’État pour les contrôler, obligent à repenser totalement les projets de nouvelles mosquées dans notre pays.
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Pour toutes ces raisons, et parce que l’explosion du communautarisme multiplie les zones de tension sur le territoire, le FRONT NATIONAL rappelle sa proposition de gel de tous les projets de mosquées actuellement en cours, dans l’attente d’une enquête nationale sur leur financement.
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Il en va d’une question de sécurité nationale mais aussi de la survie de notre pacte républicain, que l’islamisme et le communautarisme menacent plus que jamais».
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«A l'heure actuelle, il existe 2.500 mosquées en FRANCE et 300 sont en construction. Un chiffre bien trop insuffisant», selon DALIL BOUBAKEUR. Pour pallier à cette pénurie, le RECTEUR DE LA GRANDE MOSQUÉE DE PARIS suggère de récupérer «des églises vides» pour servir le culte musulman.
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FRANÇOIS HOLLANDE DIT OUI POUR CONSTRUIRE 2000 MOSQUÉES EN FRANCE
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8 AVRIL 2015 MAGHREBNAUTE
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Le gouvernement français a répondu par la positive au RECTEUR DE LA GRANDE MOSQUÉE DE PARIS qui a demandé récemment la construction d'au moins 2 000 nouveaux lieux de culte musulman en FRANCE. L'information, donnée «furtivement» par FRANCE 2, hier soir, montre déjà une certaine crispation, en ce sens qu'aucun média français ne l'a relayée.
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Or, la proposition fait débat dans certains médias parisiens, et des sondages sont lancés pour en évaluer les échos au sein de l’opinion publique française, avec comme question : «Faut-il doubler le nombre de mosquées en France ?»
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Le RECTEUR DE LA MOSQUÉE DE PARIS, DALIL BOUBAKEUR, avait proposé de doubler le nombre de mosquées en FRANCE, d’ici deux ans, afin de lutter contre ce qu’il appelle l’«islam de caves» contrôlé par les salafistes et qui est, pour une grande partie, à l’origine de l’embrigadement d’une partie de la jeunesse issue de la communauté musulmane établie dans ce pays.
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Pour le président du CONSEIL FRANÇAIS DU CULTE MUSULMAN (CFCM), qui s’exprimait samedi lors du RASSEMBLEMENT ANNUEL DES MUSULMANS DE FRANCE, organisé par l'UNION DES ORGANISATIONS ISLAMIQUES DE FRANCE (UOIF) AU BOURGET, les 2 200 mosquées actuelles «ne suffisent pas» pour satisfaire les besoins d’une communauté forte de plus de 5 millions d’âmes.
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Après cette réponse diligente du gouvernement, des questions restent posées. La première et la plus lancinante : qui assurera le financement d’un tel projet ? Parce que, d’abord, la construction ou le parachèvement de 2 200 autres lieux de culte nécessite un effort d’investissement que l’État (laïc) français ne peut assumer.
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Or, dans le cas où les autorités accepteraient de confier le projet à des opérateurs privés ou à des initiatives communautaires, il y a le risque d’intrusion des idéologies extrémistes. Chose qui pourra alors produire l’effet inverse et doubler, pour ainsi dire, le nombre de djihadistes potentiels dans l’Hexagone.
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Dans ce cas, il restera la possibilité de faire appel, sous couvert de coopération, à des pays comme l’ALGÉRIE ou le MAROC, pays dont sont originaires la majorité des citoyens issus de cette communauté. La FRANCE a déjà sollicité l’ALGÉRIE pour la formation des imams en FRANCE.
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Le plus dangereux serait alors que la FRANCE sollicite l’aide des pays comme l’ARABIE SAOUDITE ou le QATAR, lesquels contrôlent déjà la quasi-totalité des réseaux islamistes dans le monde, dont ceux qui pullulent en FRANCE, et qui sont considérés comme les deux principales matrices du terrorisme islamiste dans le monde, même si PARIS demeure, pour les affaires du MOYEN-ORIENT, un allié privilégié de RIYAD et de DOHA.
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L’autre question que suscitera un éventuel acquiescement du gouvernement à cette proposition du RECTEUR DE LA MOSQUÉE DE PARIS : comment réagiront les partis de droite, UMP en tête, et ceux de l’extrême-droite comme le FRONT NATIONAL ?
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Après une campagne électorale très marquée par des discours ouvertement anti musulmans, électoralement toujours porteurs, ces deux partis de l’opposition vont s’emparer du sujet pour aiguiser davantage leurs attaques contre la majorité accusée de «laxisme» face à la montée de la violence terroriste et d’«indulgence» à l’égard de la communauté issue de l’immigration.
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