ATTENTAT PRÉSIDENTIELLES
CHAMPS-ÉLYSÉES DU 20 AVRIL 2017
ET ATTENTAT DÉJOUÉ DE MARSEILLE
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1 POLICIER MORT
2 POLICIERS 1 TOURISTE BLESSÉS
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21 AVRIL 2017 HUFFINGTON POST / . ATTENTAT DES CHAMPS-ÉLYSEES - Après l'attentat qui a tué jeudi 20 avril au soir un policier en plein cœur de PARIS, sur les célèbres CHAMPS-ELYSÉES, les enquêteurs poursuivent vendredi 21 avril leur investigations, à deux jours du premier tour d'une présidentielle placée sous haute surveillance en raison de la menace jihadiste. . L'attaque, qui a eu lieu vers 21h, a été presque aussitôt revendiquée par le groupe jihadiste ÉTAT ISLAMIQUE, à l'origine de la plupart des attentats, parfois de masse, qui ont fait 238 autres morts depuis 2015 en FRANCE. «L'auteur de l'attaque des CHAMPS-ELYSÉES dans le centre de PARIS est ABU YUSSEF le Belge, et c'est un des combattants de l’ÉTAT ISLAMIQUE», selon un communiqué publié par son organe de propagande AMAQ. . Or, les autorités françaises - par la voix du PROCUREUR FRANÇOIS MOLINS - sont formelles, l'agresseur abattu par la police est un Français de 39 ans, qui faisait déjà l'objet d'une enquête antiterroriste. La police belge, pour sa part, estime qu'il n'existe aucun lien entre les deux individus. . Le magistrat a tenu une conférence de presse vendredi 21, confirmant que la carte grise du véhicule retrouvée sur place était au nom de KARIM CHEURFI, né le 31 décembre 1977 à LIVRY-GARGAN, en SEINE-SAINT-DENIS. Un fusil à pompe et des armes blanches, dont un couteau de cuisine ont également été retrouvé à l'intérieur du véhicule. . QUATRE CONDAMNATIONS . Il avait été arrêté le 23 février, après avoir affirmé en décembre à un proche vouloir «tuer des policiers en représailles de ce qui se passait en Syrie», pris des contacts pour acheter des armes et avoir acheté des couteaux commando, une go-pro et des masques sur internet. A l'issue de sa garde à vue, il est relâché, faute d'éléments. Parallèlement à cette procédure engagée à MEAUX, la SECTION ANTITERRORISTE DU PARQUET DE PARIS ouvre en mars une enquête préliminaire le visant et confiée à la DGSI. . Il avait été condamné en février 2005 à quinze ans de réclusion pour trois tentatives d'homicide volontaire, dont deux visant des policiers. Il avait reconnu les faits lors de son procès en appel. En première instance en 2003 devant une cour d'assises, il avait été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. . Son procès trouvait son origine dans une course-poursuite en 2001. Alors qu'il circulait au volant d'une voiture volée, armé d'un revolver, il avait percuté un véhicule conduit par deux jeunes frères, l'un d'eux étant élève gardien de la paix. . En tout, le casier judiciaire de KARIM CHEURFI comporte quatre mentions, dont sa condamnation en 2005, comme le précise Libération : une en 2008 pour violence sur personne dépositaire de l'ordre public, une en 2009 pour violence aggravée, et une en 2014 pour vol par ruse, refus d'obtempérer et usurpation de plaque d'immatriculation. . L'ASSAILLANT N'ÉTAIT PAS «FICHÉ S» . SALIM, un ami de la famille, le décrit comme un type qui «a un grain» et «a passé une bonne partie de sa vie en prison». «Ici, tout le monde le connaît, c'est quelqu'un qui a perdu la raison, de psychologiquement vraiment atteint» confie un voisin, qui dit le connaître depuis une vingtaine d'années, «ses actes, ses réactions, sa façon de marcher, son attitude étaient en décalage, comme s'il venait de MARS». . Pour autant, KARIM CHEURFI n'est pas décrit dans son voisinage comme un homme radicalisé ayant pu graviter dans la nébuleuse salafiste jihadiste. «Vous lui disiez «DAECH», je suis sûr qu'il ne savait même pas ce que c'était», balaye SALIM. «Il ne savait même pas se servir d'une télécommande, alors aller sur internet et contacter «DAECH», j'imagine pas!», développe-t-il. . Lors de sa conférence de presse, le PROCUREUR MOLINS a confirmé que l'assaillant ne présentait «aucun signe de radicalisation» et n'était donc pas «FICHÉ S». |
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21 AVRIL 2017 L'EXPRESS . [...] KARIM CHEURFI était en tous les cas connu des services de renseignement, bien que non FICHÉ S. Selon des sources proches de l'enquête, il est placé en garde à vue en février 2017 par le parquet de MEAUX, après avoir confié à des proches qu'il voulait déjà s'en prendre à des policiers. Fautes d'éléments étayés, il est relâché sans charges. Mais l'incident remonte à la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI). «Il apparaissait qu'il était également en lien avec un individu proche de la mouvance radicale connu des renseignements», indique l'une de nos sources. . Avant cet épisode, KARIM CHEURFI a passé une grande partie de ces 15 dernières années en prison. Sans pour autant qu'il soit signalé pour prosélytisme ou radicalisation. Son casier judiciaire comporte plusieurs mentions, souvent en lien avec des démêlés avec la police. C'est fin 2015 qu'il recouvre pour de bon la liberté, dans le cadre d'un sursis avec mise à l'épreuve, après avoir purgé une peine de détention pour «vol aggravé par une tentative de fuite». Le délinquant écope alors d'une obligation de soins psychiatriques et d'une interdiction de sortie du territoire, selon nos informations. . CONDAMNÉ POUR TENTATIVES D'ASSASSINATS . Cette infraction a été commise après qu'il a été condamné pour des faits bien plus graves en 2005. L'homme écope alors de 15 ans de réclusion criminelle pour tentative d'assassinats sur des policiers. L'affaire remonte à 2001. Comme le raconte Le Parisien, il provoque une course-poursuite avec les forces de l'ordre à ROISSY-EN-BRIE, après avoir accroché un véhicule. Acculé, il tire à plusieurs reprises sur deux jeunes gardiens de la paix et les blesse grièvement. Le tireur est interpellé. . Son entreprise violente se poursuit lorsqu'il est placé en garde à vue à MELUN. Dans sa cellule, il utilise un prétexte fallacieux pour faire venir un policier. Il agresse alors le fonctionnaire, se saisit de son arme et fait feu. La victime est touchée au poumon mais survit. Quant à KARIM CHEURFI, il est maîtrisé. Avec le recul, les enquêteurs se demandent si sa radicalisation n'a pas été nourrie de sa haine envers l'institution policière. [...] |
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20 AVRIL 2017 7SUR7.BE . . Ce mercredi, le PARQUET FÉDÉRAL a confirmé que le terroriste présumé avait fait l'objet d'une enquête en BELGIQUE dans le cadre d'une filière de recrutement tchétchène à l'origine du départ de quatre jeunes en Syrie et qu'il était signalé pour audition. Outre VERVIERS, CLÉMENT BAUR aurait également séjourné dans d'autres villes en BELGIQUE, dont ANVERS, selon les informations dont dispose MURIELLE TARGNION, BOURGMESTRE (PS) DE VERVIERS. . «En tout, il a habité un an et demi à VERVIERS. Et d'après ce que je lis dans les médias, il a été radicalisé en 2007, cinq ans avant qu'il ne débarque à VERVIERS (...). Il y a des problèmes de radicalisme à VERVIERS, mais on cite VERVIERS une nouvelle fois pour quelqu'un qui y a habité à peine un an et demi et qui a habité dans beaucoup d'autres villes en BELGIQUE, dont ANVERS. Donc, je ne comprends pas toujours la stigmatisation dont fait l'objet ma commune», a-t-elle expliqué dans l'émission TERZAKE (VRT). . CLÉMENT BAUR, né dans le VAL-D'OISE, s'est converti à l'ISLAM en 2007 au contact de Tchétchènes alors qu'il se trouvait à NICE. Déclaré disparu depuis le 4 janvier 2015, il a été vu pour la dernière fois à la GARE DE MARSEILLE SAINT CHARLES, selon son avis de recherche diffusé à l'époque. Ses proches signalent aux autorités qu'il s'est radicalisé et qu'il envisage de se rendre en SYRIE. Une FICHE S est établie à son nom. Quinze jours plus tard, le 16 janvier, le jeune homme est contrôlé dans un THALYS reliant BRUXELLES À NICE à 12h45. Passé maître dans l'art de la dissimulation, il se fait appréhender car suspecté de présenter de faux papiers d'identité... lituaniens, au nom de ISMAÏL ABDOULAEF. . Jugé en comparution immédiate à Lille le 19 janvier, CLÉMENT BAUR va berner la justice de façon surréaliste. Il explique aux juges qu'en réalité, il s'appelle ISMAÏL DJABRAILOV et qu'il a fui le DAGUESTAN après l'assassinat de son frère, selon des informations révélées par LA VOIX DU NORD. Par ailleurs, il déclare qu'il venait de... VERVIERS, qu'il est en EUROPE depuis 8 ans et qu'il a acheté ces faux papiers «pour devenir ressortissant de l'UNION EUROPÉENNE et pouvoir travailler». Sa belle histoire, qu'il raconte dans un français parfait, passe comme une lettre à la poste. Il est condamné à quatre mois de prison ferme pour «détention et usage de faux documents» sous le faux nom d'ISMAÏL DJABRAÏLOV et est incarcéré à la MAISON D'ARRÊT DE LILLE-SEQUEDIN. . DANS LA MÊME CELLULE QUE SON FUTUR COMPLICE . Là-bas, il partage sa cellule avec un certain... MEHIADINE MERABET, 29 ans, son futur complice. Il sort de prison en mars 2015 et continue de vagabonder en EUROPE. «Il a effectué énormément de déplacements en BELGIQUE, en ALLEMAGNE et en FRANCE. C'étaient des allers-retours réguliers avec des séjours de quelques mois à chaque fois», précise une source proche de l'enquête, citée par L'EXPRESS. . Pour rappel, CLÉMENT BAUR et MEHIADINE MERABET ont été arrêtés mardi à MARSEILLE car soupçonnés de préparer une attaque sur le sol français. Un projet d'attentat imminent qui visait l'un des candidats à la présidentielle, sans doute FRANÇOIS FILLON. Lors d'une perquisition dans un «appartement conspiratif» du IIIe arrondissement, les enquêteurs sont tombés sur un impressionnant arsenal : «un FUSIL-MITRAILLEUR UZI 9 mm» et deux armes de poing, «des boîtes de munitions», «un sac de boulons» et un drapeau de DAECH. |
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Menace terroriste sur l’élection présidentielle ? Selon des informations révélées par le JDD, la DIRECTION GÉNÉRALE DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE (DGSI) a fait savoir aux principaux candidats en lice qu’il existait une «menace précise sur leur sécurité ou celle de leur QG de campagne». Toujours selon l’hebdomadaire, la DGSI aurait en outre pris le soin de faire parvenir des notes détaillées aux services de police en charge de la protection des candidats.
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Dans la foulée, le PARQUET DE PARIS, devant cette menace «sérieuse et imminente», a ouvert une enquête préliminaire. Le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR MATTHIAS FEKL n’a pas souhaité commenter cette information. Plus précisément toutefois, un proche de FRANÇOIS FILLON a confié au JOURNAL DU DIMANCHE : «Cela fait quelques jours que nous avons été informés d’une menace visant» le candidat. Idem concernant EMMANUEL MACRON. La sécurité autour des derniers meetings devraient ainsi être renforcée.
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Dans le même temps, le MINISTRE DE L’INTÉRIEUR a fait savoir, dimanche 16 avril, que plus de 50.000 policiers et gendarmes, avec l’aide des militaires de l’OPÉRATION SENTINELLE, veillent à assurer la sécurité de cette ÉLECTION PRÉSIDENTIELLE décidément sous haute tension.
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