mercredi 17 mai 2017

TERRORISME ET SPORT

SPORT ET TERRORISME
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LA RADICALISATION ISLAMISTE DANS LE SPORT, UN FLÉAU EN PLEINE EXPANSION
Il y a un an, deux entraîneurs d’un club de football de LAGNY-SUR-MARNE, ont été suspendus après la découverte de leur proximité avec les milieux islamistes radicaux. 829 personnes ont été signalées dans les clubs français cette année.
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«LES CLUBS DE SPORT SONT LES PREMIERS LIEUX DE RADICALISATION»
21 JUIN 2018 LE DAUPHINE /
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Boxe, karaté, musculation, football… Autant de disciplines exposées. «Les clubs de sports sont les premiers lieux de radicalisation» MÉDÉRIC CHAPITAUX est venu jeter ce pavé dans la mare, dernièrement, à CHAMBÉRY. Devant un amphi bondé de l’UNIVERSITÉ DE SAVOIE où élus, gendarmes, policiers, magistrats, enseignants et responsables de clubs ont pris sa conférence comme un uppercut.
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«Nous n’avons rien vu ou rien voulu voir venir», ajoute l’ancien gendarme, ancien DTN (DIRECTEUR TECHNIQUE NATIONAL) en sports de combat, qui prépare actuellement une thèse de sociologie sur le sujet. Il était déjà venu animer une rencontre semblable en SAVOIE en janvier.
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Notre département serait-il particulièrement concerné ? «Aucun département n’est épargné. Mais le sport reste un domaine où règne le non-dit, alors qu’il est directement concerné par ce phénomène» a rappelé le PRÉFET DE SAVOIE LOUIS LAUGIER en préambule. «Le meilleur moyen d’éviter la suspicion et le communautarisme est d’agir avant qu’il soit trop tard»
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Absence d’encadrement et de contrôle, revendications identitaires ou religieuses tolérées, voire encouragées… Pour MÉDÉRIC CHAPITAUX, la FRANCE a trop longtemps baigné dans l’angélisme «black-blanc-bleur» qui a suivi le mondial de foot de 1998. Or le tour de FRANCE de MÉDÉRIC CHAPITAUX fait froid dans le dos. Surtout quand il projette une galerie de portraits d’auteurs des attentats en FRANCE depuis 2012. Tous passés par un club sportif !
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Il s’est intéressé aussi au parcours des «FICHÉS S» dont certains ont pu valider leurs diplômes d’éducateurs sportifs et/ou leur diplôme en STAPS (SCIENCES ET TECHNIQUES DES ACTIVITÉS PHYSIQUES ET SPORTIVES). Avec le risque de voir les clubs gangrenés par ce qu’il appelle les «éducateurs-recruteurs». FRÉDÉRIC JEAN SALVI, ancien étudiant en STAPS, a ainsi joué de son influence auprès de candidats de DJIHAD avant de devoir s’exiler en GRANDE-BRETAGNE où il enseignerait toujours les sports de combat. Mais une «FICHE S» n’est pas une condamnation. Elle n’interdit pas de participer à une compétition officielle ou d’encadrer des jeunes. Le lutteur SAÏD ITAEV a vu ainsi son assignation à résidence suspendue afin de participer aux CHAMPIONNATS DE FRANCE.
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MÉDÉRIC CHAPITAUX ne s’intéressait donc qu’à la radicalisation des islamistes ? «Pas du tout, je sais aussi qu’un groupe lyonnais d’extrême droite propose de la boxe sans être affilié à une fédération. Mais n’oublions que les terroristes qui tuent au nom de l’ISLAM ont déjà fait plus de 200 morts en FRANCE !»
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CHÂTEAU-THIERRY (02) : LE FUTUR PLATEAU MULTISPORTS MUNICIPAL SERA DOTÉ D’UNE SALLE DE PRIÈRE MUSULMANE
1er AVRIL 2018 L'UNION /
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À la recherche d’un terrain pour déménager ses locaux, l’association SALAM souhaitait se porter acquéreur d’une partie de l’ancien plateau sportif, situé tout près de la passerelle piétonne. Un plateau utilisé de façon très occasionnelle selon la municipalité. Lors de conseil, les élus ont donc dû se prononcer sur cette division cadastrale : d’un côté un plateau multisports destiné aux jeunes et familles ; et de l’autre la construction d’un lieu de culte.
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(…) La représentation du futur bâtiment, appelé salle de prière, a été projetée dans la salle du conseil. SÉBASTIEN EUGÈNE a commenté : «Ce bâtiment n’aura pas de signes religieux visibles de l’extérieur, ni de minaret» Autrement dit, le maire précise qu’il ne s’agit pas d’une mosquée, tout en envisageant aussi que ce terme sera privilégié par certains opposants. Financièrement, les chiffres sont les suivants : les deux parcelles vendues à l’association SALAM représentent 2 889 m 2, le service des Domaines a fixé la valeur de ces parcelles à 57 € le m 2, soit 164.673 €.Sur cette délibération, le conseiller municipal Fabrice Frère (ex-majorité municipale), lui, s’est montré très critique, regrettant qu’une salle de prière musulmane soit cantonnée à la périphérie de la ville. Quant au communiste CHRISTIAN COPIN, il en a déduit : «Vous favorisez une association religieuse»
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JACQUES KRABAL a aussi livré son opinion : «Cela fera une plus value pour le quartier»
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La délibération a été approuvée, mais CHRISTIAN COPIN a voté contre. Ce dernier précisait d’ailleurs ce samedi qu’il n’était pas opposé à cette salle de prière, mais avait voté contre, avant tout, à propos de la méthode choisie par la municipalité. Et il y eut d’autre part quatre abstentions, FABRICE FRÈRE et trois conseillers de la majorité, ce qui prouve la lourdeur du sujet dans les consciences
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SIGEAN (11) : UN COLLÉGIEN EXHIBE UN COUTEAU EN COURS DE SPORT, ON LUI CONFISQUE, IL RÉAGIT PAR UN «ALLAH AKBAR»
30 MARS 2018 L'INDÉPENDANT /
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Lundi matin, au COLLÈGE DE SIGEAN, en début d’un cours d’éducation physique, un collégien de 6e a été surpris par un enseignant en train d’exhiber une arme blanche. Le couteau lui a été confisqué et c’est après avoir été privé de l’arme que l’enfant a lâché un imprudent «Allah akbar».
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[…] Il s’agirait d’une imbécile maladresse de l’enfant qui ne saurait être suspecté de radicalisation […]
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RADICALISATION ISLAMISTE DANS LES CLUBS DE SPORTS EN FRANCE
Que se passe-t-il dans certains clubs de sport français ? Des notes confidentielles des services de renseignement décrivent des «dérives communautaires», «des prières sur la pelouse ou dans les vestiaires», «des individus radicalisés». Nous avons enquêté pendant plusieurs mois sur ces clubs de sport amateur aux prises avec la religion musulmane.
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À TOULOUSE, un club de lutte est sous surveillance des services de renseignement. L’un de ses membres serait lié à la mouvance islamiste radicale. Un repli communautaire se serait installé dans le club. Nous avons demandé à filmer un entraînement. Sans succès. Ce club a été créé fin 2016 par les membres d’un ancien club dissout. Selon nos informations, depuis quatre ans, le nombre d’hommes licenciés en lutte dans l’ancien puis le nouveau club augmente. Le nombre de femmes, lui, a été divisé par dix.
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JULIE s’est entraînée plusieurs fois par semaines dans ce club en 2015. Elle nous explique pourquoi elle en est partie : «Le président du club m’a dit : «Quand quelqu’un relève ton tee-shirt quand tu luttes, on voit ton ventre, on voit ta peau, il y a des gens que ça dérange ici» Petit à petit, [les responsables du club] nous ont demandé de mettre des tee-shirts de moins en moins échancrés avec des pulls ras du cou»
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Au lieu de porter le tee-shirt officiel vendu par la FÉDÉRATION DE LUTTE, JULIE raconte que les responsables du club lui ont demandé de se couvrir les bras en mettant des manches longues. Et un bas de jogging à la place du short. Pour elle, c’est le fait même d’être une femme qui a posé problème.
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Pour comprendre, un de nos journalistes s’est rendu au CLUB DE LUTTE en caméra cachée. Nous prétendons vouloir suivre un entraînement. Ce soir là, sur le tapis, une vingtaine d’hommes et une seule femme. Ses jambes sont couvertes. Ses bras, non. Nous interrogeons un des entraîneurs.
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C’est la seule femme ici ?
Oui. C’est la seule fille.
Qui combat avec la fille pour qu’elle progresse ?
Les petits, ceux pour qui ca ne pose pas de problème par rapport à la religion, parce qu’ils sont petits. Et après ceux qui ne sont pas musulmans.
Toi tu luttes avec elle ?
Non.
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A l’issue de cette rencontre, nous sollicitons à nouveau le club. Cette fois comme journaliste. Nous rencontrons l’un de ses membres. Il nous livre une version très différente. Il dément tout communautarisme. Il affirme que la religion n’a pas sa place dans le club. Nous lui demandons : «Si on vous dit à cause de ma religion je ne peux pas lutter avec une femme. On vous le dit ça dans votre club ?». Il nous répond que personne ne dit ça : «Ça n’existe pas»
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Le club ne reçoit pas de subvention municipale. Les cours ont lieu dans une salle d’un gymnase, gracieusement mis à disposition par la mairie. Nous contactons LAURENCE ARRIBAGÉ, MAIRE ADJOINTE LR chargée des sports à TOULOUSE : «Si tout ce que vous me dites était avéré, la ville prendrait ses responsabilités»
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Encore une fois, un gymnase, un terrain de sport n’est pas un lieu pour faire du prosélytisme et encore moins pour faire prévaloir la religion sur la pratique sportive tout simplement.
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LAURENCE ARRIBAGÉ, MAIRE ADJOINTE LR DE TOULOUSE CHARGÉE DES SPORTS :
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«Les adeptes du salafisme ont stratégiquement ciblé les salles de sports»
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Replis communautaires, mixité mise à mal, radicalisation. Dans certains clubs de sport, aujourd’hui un millier de personnes a été signalée aux services de renseignements pour proximité avec les thèses djihadistes. Notamment en région RHÔNE-ALPES, autour de PARIS et dans le sud de la FRANCE. Pour quelles raisons la religion s’imisce-t-elle dans le sport ? Les services de l’Etat avancent une explication : «Après le prosélytisme sur Internet, puis au travers des associations culturelles, les adeptes du salafisme ont stratégiquement ciblé les salles de sports»
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Confrontée à ce phénomène, une région a décidé de réagir. En ILE-DE-FRANCE, animateurs sportifs, entraîneurs et patrons de club sont formés à détecter les signes de repli communautaire et de radicalisation. PATRICK KARAM, LE VICE-PRÉSIDENT LR DU CONSEIL RÉGIONAL, chargé de la jeunesse et des sports, nous explique : «Nous avons des demandes sur des salles de prières effectivement dans les vestiaires ou des salles de prières adhoc pour le foot, il y a eu également des demandes de modifications des horaires d’entrainement avec la prise en compte du RAMADAN ou la prière du vendredi»
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En région parisienne, cette ligne rouge a été franchie dans un CLUB DE JUDO. Il y a quelques mois, un judoka que nous appellerons Grégory veut devenir professeur, comme en atteste sa convention de formation. Le judo est une discipline aux règles strictes. Au début d’un cours, avant et après chaque prise, le salut est obligatoire. Les combats sont mixtes. GRÉGORY refuse de se plier à ces rituels.
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Le DIRECTEUR DE LA FORMATION, MICHEL GODARD, s’en inquiète. Il convoque GRÉGORY en commission de discipline. Il nous raconte : «Les membres de la commission étaient ici et lui devant» La commission interroge GRÉGORY sur son comportement. Sur ce qu’elle considère comme les signes d’une radicalisation. Dans son rapport, la commission détaille la réponse du judoka. Elle est sans ambiguïté.
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«Il considère que dans sa religion, un homme n’a pas le droit de toucher une femme étrangère» GRÉGORY reste inflexible. La commission décide de l’exclure de la formation de professeur de judo pour éviter tout prosélytisme sur le tatami. MICHEL GODARD : «On pense qu’il va chercher l’adhésion d’autres, il va essayer de toucher d’autres personnes pour justement développer son mouvement, sa religion, comme il nous l’a dit, on était inquiet»
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Nous avons souhaité rencontrer GRÉGORY. Nous lui avons rendu visite à son domicile. Il n’a pas souhaité nous répondre : «J’ai rien à dire. Que chacun fasse ce qu’il a à faire, moi je continue à être ce que je suis»
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Contactée, la ministre des sports nous renvoie au nouveau plan anti-radicalisation du premier ministre : les cadres techniques des fédérations sportives et les éducateurs seront formés pour détecter les signes de radicalisation et les signaler aux préfets.
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LUTTER CONTRE LA RADICALISATION ISLAMISTE DANS LE SPORT
12 DÉCEMBRE 2017 OUEST FRANCE /
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Les pratiques sportives pourraient être un terreau fertile pour la radicalisation. Petit à petit, la prévention des comportements déviants dans le sport s’organise.
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Depuis quelque temps, MÉDÉRIC CHAPITAUX, CHERCHEUR EN SCIENCES SOCIALES DANS LE SPORT, arpente l’Hexagone avec son livre sous le bras. Volontairement, il lui a attribué un titre étonnant : Le sport, une faille dans la sécurité de l’État.
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«Tout laisse à penser qu’on a un vrai problème dans le sport, expliquait-il au micro de FRANCE BLEU. Les services de renseignements l’ont déjà mentionné à de multiples reprises. Il est important que les autorités sportives s’emparent de cette problématique afin de préserver l’avenir de nos enfants»
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LOÏC GARNIER, CHEF DE L’UNITÉ DE COORDINATION DE LUTTE ANTITERRORISME, citait ce jour-là l’exemple d’un licencié dans un club de close-combat à PARIS. Pratiquant un islam fondamentaliste, «il cherche à endoctriner des adhérents et ne respecte plus les règles à l’égard de ses adversaires non musulmans, en particulier l’interdiction de frapper au visage une personne au sol».
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Dernièrement, un CLUB DE FOOT DE LAGNY-SUR-MARNE (SEINE-ET-MARNE), a écarté deux entraîneurs fichés S. «Leur implication dans le prosélytisme en faveur du DJIHAD étant avérée»
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Mais le message passe mal. «Il y a une véritable omerta des fédérations, regrette PATRICK KARAM. Tout le monde est dans le déni. Les clubs ont peur de perdre des licenciés, leurs subventions et que l’on jette l’opprobre sur leur discipline»
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Plusieurs pratiques sportives sont particulièrement touchées : les sports de combat, la musculation, les sports de tirs ou encore les sports collectifs (notamment le football et le futsal). «Il s’agit des disciplines qui s’implantent dans les quartiers, donc il y a plus de tentatives d’infiltration. Mais tout le monde est concerné. On a parfois eu des retours dans le handball, le basket-ball»
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Mais le vrai problème se situe au niveau des entraîneurs. «Ce n’est pas le sport qui développe nos valeurs. Ce sont les éducateurs» Ce qu’ils cherchent avant tout à repérer, c’est le changement de comportement de certains jeunes. «Lorsqu’ils s’enferment dans un discours complotiste et victimaire par exemple, il est urgent d’intervenir»
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«Il faut qu’ils puissent analyser et comprendre chaque situation. Dans le cas d’une femme qui veut jouer voilée, ou d’un homme qui refuse d’avoir un entraîneur féminin, on ne peut pas parler de radicalisation. Parfois, c’est juste de l’ignorance. Celui qui veut prier sur le terrain ou dans le vestiaire ne sait peut-être pas faire la différence entre le cadre public et le cadre privé»
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LAGNY-SUR-MARNE (77) : ASSIGNÉS À RÉSIDENCE POUR TERRORISME, ILS ENTRAÎNAIENT L’ÉQUIPE DE FOOT
16 NOVEMBRE 2017 LE PARISIEN /
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Mauvaise surprise pour la MAIRIE DE LAGNY-SUR-MARNE. Il y a quelques jours, elle a découvert que NABIL AISSAOUI et KEITA GAOUSSOU coachaient depuis le mois de septembre les équipes seniors du club de football de l’US LAGNY MESSAGERS. Les deux hommes étaient aussi assignés à résidence depuis plusieurs mois pour des faits en lien avec le terrorisme. L’un d’entre eux enseignait même dans une classe de CM2 dans une commune voisine.
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NABIL AISSAOUI, mis en examen cet été pour association de malfaiteurs terroriste et placé sous contrôle judiciaire, a notamment été condamné en juin dernier à douze mois de prison avec sursis avec mise à l’épreuve pendant deux ans par le TRIBUNAL CORRECTIONNEL DE MEAUX pour avoir organisé une école coranique à son domicile.
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LES CLUBS SPORTIFS INQUIETS DE L'ENTRISME DES ISLAMISTES RADICAUX
7 JUIN 2017 LE FIGARO
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Prosélytisme, refus de la mixité, tenues traditionnelles, prières… Le sport est confronté au défi de la radicalisation. La RÉGION ÎLE-DE-FRANCE vient d'instaurer une formation à la détection de jeunes en danger.
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À l'heure où la FRANCE peaufine sa candidature à l'ORGANISATION DES JO de 2024, faut-il cacher ce sujet sous le tatami ? Au contraire, «il faut assurer», s'est persuadée la RÉGION ÎLE-DE-FRANCE, qui vient d'instaurer une formation à la prévention de la radicalisation dans le sport : des référents des 78 ligues seront bientôt formés, à la fois sur les «valeurs de la République» et à la détection de jeunes en danger. Prières dans les vestiaires, refus de la mixité, entraînements par des individus proches de la mouvance salafiste…
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Depuis la publication, fin 2015, d’une note confidentielle du SERVICE CENTRAL DU RENSEIGNEMENT TERRITORIAL (SCRT), «Le sport, vecteur de communautarisme, voire de radicalisme», les clubs ont pris conscience des risques. «C’est un phénomène que l’on retrouve partout en EUROPE, mais que l’on ne veut pas voir, souligne MÉDÉRIC CHAPITAUX*, ancien gendarme, fonctionnaire du MINISTÈRE DES SPORTS devenu consultant. Et auquel personne n’a encore trouvé de parade efficace… Les fédérations sportives n’ont aucun moyen juridique pour évincer un éducateur sportif fiché S, par exemple. Or son influence peut être considérable, puisqu’il peut préparer en même temps le corps et l’esprit à un objectif précis.»
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«L'ÉQUIPE» ENQUÊTE : RADICALISATION, LE SPORT SOUS LA MENACE
15 MAI 2017 L'EQUIPE

Comment les fédérations agissent face à la montée du radicalisme dans les clubs amateurs. Tous les sports sont potentiellement concernés. Les jeunes sont les 1er visés par les extrémistes qui «recrutent» dans les clubs sportifs.
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PASCAL DARMON, ANCIEN PRÉSIDENT DU FOOTBALL CLUB DE ROUEN FCR TUÉ D’UN COUP DE COUTEAU EN CENTRE-VILLE DE ROUEN
16 MAI 2017 76ACTU
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L’ancien PRÉSIDENT DU FCR, PASCAL DARMON, a été tué d’un coup de couteau, mardi 16 mai 2017, en plein centre-ville de ROUEN (SEINE-MARITIME). Un suspect a été interpellé.
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Une importante opération de police a eu lieu en plein centre-ville DE ROUEN (SEINE-MARITIME), dans la rue Alsace-Lorraine, mardi 16 mai 2017, en fin de journée. Selon nos informations, le propriétaire d’une cave à vin, PASCAL DARMON, ANCIEN PRÉSIDENT DU FCR (FOOTBALL CLUB DE ROUEN), a été tué d’un coup de couteau. Un suspect a été appréhendé.
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LE SUSPECT INTERPELLÉ
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Contrairement aux premières informations qui nous étaient parvenues, il ne s’agissait pas d’une fusillade. Le suspect serait entré dans la cave à vin et aurait mortellement poignardé à la gorge le propriétaire des lieux, formellement identifié comme étant l’ANCIEN PRÉSIDENT DU CLUB DE FOOTBALL ROUENNAIS.
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Lors d’une conférence de presse, le PROCUREUR DE LA RÉPUBLIQUE DE ROUEN, PASCAL PRACHE, a exposé les premiers éléments dont il disposait. Il a ainsi indiqué que plusieurs coups de couteau auraient été portés à la victime. Le suspect se serait ensuite réfugié dans un appartement voisin, son domicile, avant d’être interpellé sans résistance, par la brigade anti-criminalité. Il a été placé en garde à vue pour homicide volontaire.
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Deux femmes, choquées par les faits, ont été transportées au centre hospitalier de ROUEN par les sapeurs-pompiers.

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L’individu (meurtrier présumé), âgé de 32 ans et né en CÔTE D’IVOIRE, n’était pas connu des services de police. La veille toutefois il avait eu un différend dans son immeuble avec deux jeunes filles qui ont déposé une main courante à l’HÔTEL DE POLICE FRANCE3
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