MACRONLEAKS
À 1 H DE LA FIN DE CAMPAGNE, WIKILEAKS DÉVOILE 9GO DE FICHIERS DÉROBÉS À MACRON. «EN MARCHE» CONFIRME L’AUTHENTICITÉ DE CERTAINS)
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1er AOUT 2017 JEAN-PATRICK GRUMBERG POUR DREUZ.INFO /
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Hier, lundi 31 juillet 2017, WIKILEAKS a publié lui-même 21 075 emails et 26 506 pièces jointes de la campagne présidentielle française D’EMMANUEL MACRON, accompagné d’un moteur pour que vous puissiez faire des recherches.
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WIKILEAKS a un historique de n’avoir jamais en 11 ans, publié un seul document qui s’est avéré faux, mais il a mis fin à sa collaboration avec des journaux majeurs après avoir été trahi par eux : au lieu de publier les informations qu’ils recevaient de WIKILEAKS, ils en ont censuré certaines pour des motifs politiques.
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Les emails publiés vont du 20 mars 2009 au 24 avril 2017. Ils ont été vérifiés individuellement par WIKILEAKS avec un système interne appelé DKIM. Ils proviennent de 4 493 expéditeurs. WIKILEAKS a certifié 21 075 courriels (ils sont marqués du bandeau vert «DKIM».
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Le principe des WIKILEAKS est qu’une fois les emails obtenus par l’organisation, ils sont transmis à un certain nombre de médias, lesquels consacrent des ressources humaines au travail quasi archéologique de fouille pour découvrir les pièces de valeur.
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Sauf que JULIAN ASSANGE s’est aperçu que les médias comme LE MONDE, THE GUARDIAN, EL PAÏS, l’ont trahi et ont fait ce que nous savons qu’ils font : enterrer l’information qui leur déplaît.
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JULIAN ASSANGE : «LE MONDE nous a trahi et a censuré nos informations»
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Aucun média ne vous dira cela, et pour cause : nous l’avons publié en janvier, et personne n’a osé reprendre les accusations* de JULIAN ASSANGE.
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Donc WIKILEAKS n’a pas, comme à son habitude, collaboré avec des médias pour fouiller les MACRONLEAKS parce qu’il n’a plus confiance en eux, et il fait appel à vous.
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Le gros du travail est à faire : fouiller les emails et les documents pour trouver les révélations importantes. Pour vous y aider, WIKILEAKS a mis en place un moteur de recherche qui fonctionne comme GOOGLE, par mot clef, renvoie des réponses parmi lesquelles il faut faire un tri.
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VOICI LE MOTEUR DE RECHERCHE : wikileaks.org/macron-emails
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C’est un travail collaboratif de fourmis : cherchez, fouillez, trouvez, échangez vos conseils et vos réflexions, publiez les mots clefs que vous avez utilisés afin que d’autres ne fassent pas deux fois le même travail, et partagez vos découvertes ici, dans les commentaires. Nous republierons tout ce qui mérite d’être exposé.
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L’union fait la force, c’est à cela que sert INTERNET, découvrons ce que LE MONDE et les BFMTV seront tentés de cacher.
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Et s’il n’y a rien de compromettant à découvrir, vous en serez les premiers bénéficiaires. Un président propre, même s’il est idéologiquement de l’autre bord, c’est toujours mieux n’est-ce pas.
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31 JUILLET 2017 SPUTNIK /
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WIKILEAKS a publié des milliers de courriels vérifiés concernant la campagne présidentielle d'EMMANUEL MACRON. Les internautes y ont trouvé une série de mails qui laisseraient croire que le DÉPUTÉ D’«EN MARCHE» ALAIN TOURET aurait commandé de la 3-MMC, une drogue psychostimulante.
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L'histoire des mails permettant de supposer qu'un député français, ALAIN TOURET se serait fait livrer des AMPHÉTAMINES à l'Assemblée nationale refait surface sur les réseaux sociaux après la publication lundi par le site de JULIAN ASSANGE, WIKILEAKS, de 21.075 courriels vérifiés envoyés par des membres d'«EN MARCHE» à l'époque de la campagne présidentielle d'EMMANUEL MACRON.
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La 3-MMC, ou 3-methylmethcathinone, est une drogue psychostimulante et entactogène interdite en FRANCE depuis 2012. Il s'agit d'une molécule de synthèse de la famille des cathinones, proche de la méphédrone et de la 4-MEC. L'arrêté du 27 juillet 2012 étend l'interdiction à «toute molécule dérivée de la cathinone, ses sels et ses stéréoisomères». Les sites internet qui font la promotion de la 3-MMC la présentent comme «LE» substitut de la méphédrone (4-MMC), molécule interdite en 2010.
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ALAIN TOURRET aurait-il donc été le destinataire d'un petit paquet 3-MCC ? Les internautes se posent la question sur les réseaux sociaux.
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WIKILEAKS précise qu'il est question d'un mail non vérifié par son système DKIM puisqu'il aurait été envoyé par un robot.
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Toutefois, d'autres mails faisant partie de cette conversation ont été vérifiés par le système DKIM ce qui permet de croire, «en s'appuyant sur l'échantillonnage statistique», que la majorité des lettres sont authentiques, note le site.
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ALAIN TOURRET a déjà déposé plainte début mai pour faux et usurpation d'identité dans le cadre de cette affaire.
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Les 21.075 emails vérifiés publiés ce lundi comprennent des échanges entre le 20 mars 2009 et le 24 avril 2017 et font partie des 71.848 courriels rendus publics par WIKILEAKS en mai dernier.
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6 MAI 2017 CHRISTIAN LARNET POUR DREUZ.INFO / . Sur le forum 4CHAN, quelqu’un a lâché 9 Go de documents et emails qui appartiennent à l’entourage du candidat MACRON. Comme si, 24 heures avant le vote, ils auraient la plus petite influence – à supposer qu’ils puissent être lus dans la nuit ! . Dans un communiqué, EN MARCHE confirme l’authenticité des documents, tout en ajoutant que des faux seront glissés parmi les vrais : qu’en savent-ils ? Ils les ont scannés en quelques minutes ? Non bien entendu, et ils mentent. . C’est typiquement l’argument de gens médiocres destiné à des journalistes stupides pour dire que les documents qui dérangent seront nécessairement faux. C’est aussi un avant-goût des 5 ans de présidence MACRON : la servilité coutumière des médias. . Plus intéressant, EN MARCHE affirme que les documents ont été piratés il y a plusieurs semaines. . C’est à n’y rien comprendre : pourquoi avoir attendu la veille pour les publier ? . C’est également le point de vue de WIKILEAKS, qui dans un premier temps dit ne pas savoir si les documents sont authentiques ou le fait d’un plaisantin, car, considère aussi WIKILEAKS, publier une telle quantité de fuites 24h avant l’élection n’aura aucun effet sur son issue. Puis l’équipe de WIKILEAKS s’est donné la peine de les inspecter et conclut à leur authenticité, tout en se moquant de l’équipe MACRON : «nous doutons qu’ils soient plus rapides que nous à avoir scanné les documents» . Le 5 mai, WIKILEAKS TWEET : «plusieurs gigabytes d’archives prétendument de l’équipe MACRON. Ca pourrait être une blague de 4CHAN. Nous les étudions» . Une heure plus tard, nouveau TWEET : «A qui cela profite ? C’est trop tard pour affecter le vote, mais ça servira certainement à attiser l’hostilité contre la RUSSIE et augmenter les dépenses pour les services de renseignement» . Après premier examen, WIKILEAKS conclut : « #MACRONLEAKS : significatifs. Pas économiquement faisable d’avoir fabriqué le tout. Nous sommes en train de vérifier une partie» . Une heure plus tard encore, WIKILEAKS s’étonne de l’étrange timing de cette énorme fuite, qui a l’air authentique : «mise à jour de nos évaluations : cette fuite massive arrive trop tard pour changer l’élection. L’intention derrière le timing est étrange» . Enfin, WIKILEAKS donne son premier avis sur l’authenticité des fuites : «Nous n’avons pas encore découvert de faux documents dans les #MACRONLEAKS, et nous sommes très sceptiques que la campagne MACRON soit plus rapide que nous» [l’équipe MACRON a affirmé que de nombreux faux se trouvent parmi les 9Go de fuites, ce dont ils n’ont probablement pas la plus petite idée.] . Pour ceux qui souhaitent avoir de quoi critiquer MACRON une fois qu’il sera élu, voici où l’on peut consulter les LEAKS. Ils ont été plusieurs fois déplacés après que des plateformes les aient bloqués : . Sur NUMERAMA, un site français consacré au numérique, JULIEN CADOT, explique avoir «téléchargé les documents et, même s’il est impossible pour nous de tous les parcourir en un temps record, il ne fait que peu de doute qu’il s’agit de documents réels». . CADOT ajoute qu’«Un communiqué officiel d’EN MARCHE a confirmé l’authenticité de ces documents tout en affirmant que des faux documents se glissaient dans l’ensemble» . Toujours cette même subordination mentale des journalistes français qui, bien qu’ils ont l’immense masse de documents sous les yeux, n’ont pas le plus petit réflexe de bon sens pour comprendre qu’EN MARCHE bluffe en affirmant qu’il a trouvé, en quelques minutes, des faux parmi les 9Go. . CADOT CONCLUT : . «On y trouve pêle-mêle ce qui semble être le contenu d’un disque dur et plusieurs mails de collaborateurs et responsables politiques d’EN MARCHE. Il faudra du temps pour passer au crible, mais à première vue, il s’agit de documents tout à fait banals» . A voir. Il est impossible d’avoir confiance a priori dans les lèche-culs journalistes français. . CONCLUSION : . Le hacker qui publie 24h avant la présidentielle 9Go de données impossibles à passer en revue en si peu de temps est soit un môme, soit un anarchiste intéressé à une seule chose : foutre le bordel comme dans les rues de PARIS. . Les médias français ont reçu instruction du gouvernement de ne pas parler des #MACRONLEAKS. Belle démocratie la FRANCE ! Il ajoute que la diffusion de fausses informations est susceptible de tomber sous le coup de la loi. Là encore, étrange vision de la liberté de la presse? Ce sont là des mesures répressives de régime totalitaire. Si le piratage de donnée est sans aucun doute pénalement répréhensible, sa divulgation relève du travail honnête de tout journaliste, qui doit porter à la connaissance du public les informations dont il dispose, dès l’instant où il a de bonne foi le sentiment qu’elles sont probablement authentiques sans pour autant l’affirmer avec une totale certitude. Il est étrange d’ailleurs que le gouvernement soit d’un silence de marbre lorsque des juges – chargés de faire respecter la loi – violent allègrement le secret de l’instruction des enquêtes et fuitent des documents à des médias comme LE MONDE, et sortent les menaces lorsque les fuites ne leur siéent pas. . Si WIKILEAKS et d’autres comme NUMERAMA pensent que les documents sont authentiques, les menaces de poursuite du gouvernement français pour faux s’apparentent à de l’intimidation. . Régime totalitaire je dis, régime totalitaire je persiste. |
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11 MAI 2017 LIBÉRATION . COMMENT EN MARCHE A RÉSOLU SA QUESTION DE FONDS Treize mois. C’est le temps infiniment court dont a disposé la FERRARI EN MARCHE pour propulser son candidat, EMMANUEL MACRON, au sommet de l’État. Mais surtout pour trouver le carburant indispensable à cette folle aventure : l’argent. Jamais, en effet, une association politique n’était parvenue à se constituer un tel trésor de guerre - près de 15 millions d’euros - aussi rapidement. Faute de parti installé et de subventions publiques, le candidat d’«EN MARCHE» n’a eu d’autre choix que de se lancer dans une course de fonds sans précédent. . OPTION PREMIUM. LIBÉRATION, qui a pu consulter des milliers de documents issus des «MACRONLEAKS», a étudié au plus près cette stratégie de levée de fonds réalisée par le candidat et son équipe. Un travail qui s’est accompagné de multiples recoupements, afin d’identifier et d’interroger les acteurs majeurs de la «START-UP MACRON». . Loin de la suspicion généralisée née du hacking de ces documents et de la diffusion de «FAKES» sur INTERNET, LIBÉRATION n’a rien découvert d’illégal dans les documents relatifs à la recherche de fonds. Les mails entre les différents membres de l’équipe du candidat - au premier rang desquels CÉDRIC O, le trésorier, et CHRISTIAN DARGNAT, chargé de la collecte des dons - montrent au contraire une volonté de respecter au plus près la législation sur le financement des partis. A plusieurs reprises, les protagonistes s’échangent ainsi des articles de loi et remboursent les dons qui dépassent le plafond légal. Ces documents offrent cependant une plongée inédite au cœur de la campagne du nouveau président, et clarifient un certain nombre de points autour desquels la communication était restée jusqu’ici relativement floue. . Tout commence à AMIENS, le 6 avril 2016. C’est sur les terres populaires de son enfance que le futur EX-MINISTRE DE L’ÉCONOMIE a choisi de lancer son mouvement politique. L’intention, évidente, est alors de briser l’image d’un homme adoubé par les puissants, qui lui sera maintes fois reprochée durant la campagne. Pourtant, c’est bel et bien grâce aux réseaux bancaires, aux patrons de start-up et aux ténors de la finance qu’a démarré l’épopée d’«EN MARCHE». . Ils ne sont qu’une poignée, au tout début, à y croire et à prendre leur ticket d’entrée. Une trentaine de très proches - et leurs familles - prêts à signer tout de suite un chèque de 7 500 euros, soit le plafond légal de don annuel à un parti. Le «LOVE MONEY», comme l’appellent les start-uppers. Entre autres réseaux sollicités pour cette première étape indispensable au décollage de la fusée MACRON : celui, très performant, de HEC. Et plus largement des «cibles» proches des cercles de la finance. . ENTREPRISE MACRON . Dîners, déjeuners, cocktails… cette course effrénée à l’argent est pilotée par CHRISTIAN DARGNAT, EX-PATRON DE LA FILIALE DE GESTION D’ACTIFS DE LA BANQUE BNP PARIBAS. En seulement vingt jours, la petite équipe réussit à encaisser près de 230 000 euros, auxquels s’ajoutent 188 000 euros «en cours de récupération», divisés en 25 chèques. Très investi, celui qui est alors toujours MINISTRE DE L’ÉCONOMIE s’active pour draguer d’éventuels investisseurs. «Je l’ai croisé un soir dans un restaurant du VIIe arrondissement, peu après le lancement d’«EN MARCHE», raconte à LIBÉRATION un gros donateur, sous couvert d’anonymat. Il était avec sa femme, moi avec la mienne. Il m’explique ce qu’il est en train de faire, c’est encore un peu abscons, pas très structuré, pas très construit, mais le plan de financement est très clair. Il ne parle pas de l’ÉLYSÉE, mais me dit qu’il va démissionner du gouvernement et qu’il y a une place entre la droite et la gauche. Ça a duré dix minutes. Je l’ai suivi à l’intuition.» Quelques jours plus tard, l’entrepreneur reçoit un coup de fil de CHRISTIAN DARGNAT. Fin avril 2016, il signe un premier chèque de 4 000 euros. Quelques mois plus tard, il rajoutera 7 500 euros pour l’année 2017, à l’occasion d’un petit-déjeuner réunissant une dizaine de personnes, au cours duquel le candidat d’«EN MARCHE» restera vingt minutes pour présenter son projet. . La performance de la levée de fonds de l’entreprise MACRON ne doit rien au hasard. La marche à suivre, chirurgicale, est détaillée dans un document interne de trois pages daté du 26 avril 2016. Envoyé par EMMANUEL MIQUEL, CAPITAL-RISQUEUR ET TRÉSORIER DE L’ASSOCIATION DE FINANCEMENT du mouvement, au trésorier, CÉDRIC O, haut cadre d’un groupe industriel français, le document planifie la stratégie pour récolter beaucoup d’argent. Très vite. Une «matrice de couverture des cibles» révèle ainsi les catégories professionnelles que mobilise le candidat. . «POISSONS PILOTES» . LIBÉRATION a identifié les tout premiers grands donateurs, ceux ayant versé plus de 4 000 euros avant même que MACRON ne quitte BERCY. Parmi eux, 78 noms ont été identifiés. Sans grande surprise, on retrouve plusieurs cadres et deux des plus hauts dirigeants de la BANQUE ROTHSCHILD, où EMMANUEL MACRON a travaillé pendant plus de trois ans avant de devenir SECRÉTAIRE GÉNÉRAL ADJOINT DE L’ÉLYSÉE en 2012. Les milieux bancaires, avec plusieurs hauts cadres de banques d’investissement français, sont particulièrement représentés, et plus largement celui de la finance, avec de très nombreux cadres ou dirigeants de sociétés de gestion d’actifs ou de «private equity» (capital-investissement). Des fondateurs ou dirigeants d’entreprises numériques françaises et quelques avocats d’affaires viennent compléter le tableau. . La «TEAM MACRON» cherche aussi à établir une liste d’une vingtaine de «poissons pilotes» sélectionnés pour «leur motivation et leur réseau», et capables d’organiser de juteux dîners «dans un cadre privé». Comme OLIVIER DUHA, EX-PRÉSIDENT DE L’ORGANISATION PATRONALE CROISSANCE PLUS. Il a rencontré l’ex-secrétaire général adjoint de l’ÉLYSÉE en 2012, lors de la fronde des «pigeons», ces start-uppers qui luttaient à l’époque contre un projet de FRANÇOIS HOLLANDE de taxer davantage les plus-values mobilières. Pour EMMANUEL MACRON, ce cofondateur d’une entreprise de télémarketing a organisé en octobre dernier un petit-déjeuner à BRUXELLES, où il réside. «Autour d’EMMANUEL MACRON, il y avait une quinzaine de personnes, surtout des entrepreneurs français, raconte OLIVIER DUHA à LIBÉRATION. J’ai proposé certains noms d’invités, que je pensais intéressés. Tout le monde n’est pas ressorti séduit. Mais beaucoup appréciaient la démarche d’entrepreneur d’EMMANUEL MACRON, qui leur rappelait la leur : sans financement, sans soutien, il montait sur la table, disait n’avoir rien à perdre et vouloir défendre ses convictions. Les jeunes quadras de la finance ou de la tech se sont vite retrouvés dans cette démarche.» Autant d’individus qui deviennent des contacts pour «EN MARCHE». OLIVIER DUHA confirme : «Cela fonctionne par capillarité. On appelle dix personnes, qui en appellent trois chacune. Ce sont des réseaux de gens qui se connaissent bien. Par ricochet, il s’est monté d’autres réunions. C’est assez facile de tirer sur la bobine…» . Le dirigeant, dont la société est valorisée plus d’un milliard d’euros, parle de «machine de guerre» pour décrire «EN MARCHE». «J’ai été sollicité par LES RÉPUBLICAINS, mais il y avait la même différence entre eux et l’équipe de MACRON qu’entre un groupe du CAC 40 bureaucratique et embourbé dans des réunions sclérosantes et une start-up flexible, agile et performante. Ils ont très vite mis en place un process qui fonctionnait bien, avec une approche marketing : un discours pour décrire le projet, une identification des populations à cibler et des sollicitations efficaces par mail avec le concours des «helpers» [bénévoles, ndlr].» . Dès avril 2016, des événements destinés à des récoltes de fonds sont programmés jusqu’au début de l’été, la plupart du temps hébergés au domicile privé des donateurs. Au mois de mai, SOPHIE FERRACCI, DIRECTRICE DE CABINET DU MINISTRE MACRON, s’inquiète de ne pas avoir toutes les dates inscrites «dans [ses] tablettes». Une organisation parfois précipitée, mais cadrée à la minute près. . Le 1er juin, un événement organisé chez un jeune patron, dans le XVIe arrondissement de PARIS, prévoit «le passage d’EMMANUEL». Avec un timing très serré : quinze minutes de «salutations», vingt minutes de «speech», vingt minutes de questions-réponses, et enfin cinq minutes de «sortie». La cible : 35 membres de «cercles influents (hors PDG CAC 40)». «Potentiel maximum de dons» : 225 000. «Probabilité de dons» : 60 %. Résultat, «un montant prévisionnel» de 135 000 euros. . Reste un problème de taille : EMMANUEL MACRON étant toujours à BERCY, le risque de conflit d’intérêts est patent. La décision est donc prise de ne pas encaisser «quatre ou cinq chèques» de donateurs dont l’activité pourrait être «influencée par les décisions du ministre», comme l’avait expliqué CHRISTIAN DARGNAT à MÉDIAPART. Mais hors de question de s’asseoir définitivement sur les dons pour autant. Les chèques sont mis de côté pour être encaissés dès que MACRON quittera ses fonctions. Impossible, en revanche, de savoir quels sont les donateurs concernés : dans des documents internes, les équipes d’«EN MARCHE» évoquent une procédure particulière pour ces profils sensibles, dont les noms doivent transiter uniquement par la messagerie sécurisée TELEGRAM, et non par une boîte mail classique. Mais dès le lendemain de sa démission, le 30 août 2016, les mails font état d’un «amendement des procédures de validation» : en cas d’éventuels soucis avec les gros donateurs, les chèques seront vérifiés après encaissement. . PASSER À LA CAISSE . Cinq mois après son lancement, «EN MARCHE» est financé à plus de deux tiers par les grands donateurs, selon un document interne daté de septembre 2016. Près de 1,9 million d’euros ont déjà été récoltés, soit près de 400 000 euros par mois. Mais le plus dur reste à faire. Après la démission du ministre, son activité en vue de la présidentielle s’accélère. Les ambitions aussi. Afin de toucher de nouveaux grands donateurs, l’équipe décide d’accroître le nombre des levées de fonds en multipliant les dîners, mais aussi les petits-déjeuners ou les brunchs. Pour draguer, l’équipe d’«EN MARCHE» s’appuie sur un listing de 3 000 contacts au «taux de conversion élevée». Comprendre : largement susceptibles de passer à la caisse. «L’étape 2.0» de la collecte est lancée. Plusieurs freins aux dons sont identifiés. En particulier l’incertitude qui plane encore sur la candidature de MACRON à la présidentielle, et la suspicion d’être un «faux nez» de FRANÇOIS HOLLANDE. Mais ces limites sont sur le point d’être levées : le 16 novembre 2016, MACRON se lance officiellement dans la course à l’ÉLYSÉE. . En dehors des événements en FRANCE, l’autre piste de financement jugée «incontournable» est l’international. Tous les soutiens de la première heure sont invités à ouvrir leur carnet d’adresses. Parmi eux, GUILLAUME RAMBOURG, directeur d’un fonds d’investissement, organisateur de deux dîners parisiens et lui-même grand donateur. «J’ai connu EMMANUEL MACRON lorsqu’il était conseiller à l’ÉLYSÉE, raconte-t-il à Libération. Ayant vécu des années à LONDRES, je l’ai aidé à se connecter aux Français travaillant dans la finance en ANGLETERRE.» Au total, six déplacements seront effectués dans la capitale britannique par le candidat ou le trésorier de l’association de financement d’«EN MARCHE». . Autre cible de choix : NEW YORK, où MACRON effectue son premier déplacement en tant que candidat déclaré, du 4 au 6 décembre 2016. En trois jours, il enchaîne les rencontres. Devant les journalistes, il s’affiche avec le prix Nobel d’économie JOSEPH STIGLITZ, tandis qu’il poursuit en coulisse sa levée de fonds avec des événements calibrés sur le même modèle qu’en FRANCE. Dans une scène fugace, captée par la caméra du documentariste YANN L’HÉNORET et diffusée au lendemain de la victoire de MACRON, L’EX-MINISTRE DE L’ÉCONOMIE prend la parole au milieu des convives, dont les visages sont floutés : «Je ne vais pas vous faire un très long speech. Sur l’argent, une campagne présidentielle, c’est plafonné. Vous n’avez pas le droit d’être aidé par des entreprises, vous pouvez être aidés par des particuliers. […] J’ai encore besoin de lever en «EQUITY» 5-6 millions d’euros», lance-t-il, pas peu fier de sa blague de banquier, devant un parterre d’invités ravis. . Pour ce déplacement, MACRON peut compter sur CHRISTIAN DESEGLISE, L’UN DES DIRECTEURS INTERNATIONAUX DE LA BANQUE HSBC, chargé des banques centrales et des fonds souverains. Sa présence au côté du candidat était déjà connue à l’époque, mais la lecture de plusieurs mails permet de saisir l’ampleur de son implication. Dans un échange daté du 20 octobre 2016, DESEGLISE est clairement présenté comme celui qui «organise le déplacement d’EM [EMMANUEL MACRON, ndlr] à NYC». Le cadre de HSBC demande notamment des précisions «sur les modalités de réception des donations», afin de «fournir des instructions précises». . Quelques jours plus tard, DESEGLISE correspond avec le responsable d’une société de «PRIVATE EQUITY» basée à NEW YORK, pour le sensibiliser à la venue du candidat aux ÉTATS-UNIS. Les intentions sont limpides. Si MACRON vient pour présenter «des grands thèmes de son programme présidentiel», DESEGLISE précise : «Le second objectif, soyons très clairs, est une levée de fonds». «Un enjeu majeur pour les prochains mois», insiste le haut dirigeant de HSBC, qui s’implique tant pour la réservation d’une salle d’une université new-yorkaise qu’en gérant les modalités de paiement des dons. Il n’a pas répondu aux sollicitations de LIBÉRATION. SYLVAIN FORT, l’un des communicants de MACRON, insiste sur les «réseaux académiques» de CHRISTIAN DESEGLISE pour justifier son rôle. . SOUS-ÉVALUATION . A mesure que la campagne s’accélère, les dons affluent et, début 2017, l’équipe semble dépassée. Comme le montrent les mails internes, les questions des journalistes se font de plus en plus pressantes à ce sujet. En mars, la responsable de la com demande un point financier à CHRISTIAN DARGNAT. Ce dernier annonce une collecte totale de 9,3 millions d’euros. Mais, après réflexion, l’équipe décide de «communiquer» sur 8 millions. Dix jours plus tard, même scénario avec LIBÉRATION : le montant des dons a déjà atteint 11 millions d’euros mais, après discussion interne, le chiffre n’est pas retenu. «Collecte totale : 11 millions d’euros - on communique sur 10», avance le trésorier. «Mettre 9 millions de dons perçus et pas 10», lui répond BENJAMIN GRIVEAUX, PORTE-PAROLE DE MACRON. C’est bien ce dernier chiffre qui sera repris dans la presse au cours des jours suivants. Une sous-évaluation désormais assumée par l’équipe d’«EN MARCHE», présentée à LIBÉRATION comme un décalage d’actualisation des chiffres et la volonté de ne pas décourager les nouveaux dons. . Soucieuse de démontrer que MACRON n’est pas le «candidat des riches», la communication d’«EN MARCHE» s’entête également à minimiser le rôle crucial des grands donateurs dans le financement de la campagne, expliquant début avril à LIBÉRATION que «seuls 1,7 % des dons dépasseraient 5 000 euros». Pas faux. Sauf que, selon nos estimations, ces 1,7 % de gros donateurs représentent encore, en mars 2017, près de 45 % de la collecte globale. Une proportion qui ne cessera de diminuer avec l’afflux des petits donateurs en fin de campagne. Aujourd’hui, l’équipe d’«EN MARCHE» assure que cette proportion est d’un tiers. «45 000 personnes ont donné moins de 60 euros», préfère retenir BENJAMIN GRIVEAUX. |
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8 MAI 2017 LES OBSERVATEURS . * Le système «EN MARCHE» et son financement pas très clair Les donateurs Financement de la CIA * Une taupe chez FILLON renseignait MACRON, qui lui, avait des dossiers sur SARKOZY * «EN MARCHE» connaissait avant l'heure les révélations sur «L'AFFAIRE FILLON», le nom de code était «Martyre» * 240 000€ pour laisser des messages vocaux (daté du 18 avril 2017) * Les emails montrent la stratégie de l'équipe de MACRON lors des dizaines d'appels illégaux d'avant le premier tour * Fuites de documents compromettants sur MACRON qui compte laisser mourir les Français du terrorisme * Les sympathisants D'«EN MARCHE» traités de «crevards» par la direction * Le mot de la fin du DG de la campagne de MACRON * Un des membres de l'équipe MACRON connaît M. TOURAINE. Ils se sont aidés mutuellement pour leurs discours (relectures,etc) * L'équipe d'«EN MARCHE» avait préparé un communiqué en cas de décès de Jacques CHIRAC * Des livraison de drogue à l'ASSEMBLÉE NATIONALE ? Ici l'on apprend que MACRON achète de la drogue «CRYSTAL» à l'étranger * Des salaires hors normes: 8312 euros pour 15 jours * Salaires mensuels net des employés d'«EN MARCHE» : Directeur Général : 10K Dir. Aff. Générale ; 5K Adjointe DAG : 2,8K Secrétaire SG : 2K * Un virement de 64 650 € a été contracté le 22 avril par le trésorier d'«EN MARCHE» vers une étrange société nommée «DUSHOW» * Oui, MACRON préfère UBER * MACRON a-t-il encore des liens avec ROTHSCHILD ? * Budget des sondages 2017 chez «EN MARCHE» = 400 000 € * Le comité «EN MARCHE» aurait organisé un cocktail à 10 000 € en plein PARIS, au très luxueux restaurant «LES ARTS» |
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10 MAI 2017 LA VOIX . SOUTIEN D'EMMANUEL MACRON, ALAIN TOURRET FIGURE DANS LA LISTE DES PERSONNALITÉS PIRATÉES DANS L'AFFAIRE MACRON LEAKS . Le député de la 6e circonscription (VIRE-EVRECY), ALAIN TOURRET vient de porter plainte. Il fait partie des élus piratés dans l'affaire MACRON LEAKS. . Quelques heures avant le début de la réserve électorale (qui interdit aux dirigeants politiques, aux militants et aux médias, de parler de l’élection présidentielle), vendredi 5 mai 2017, les mails de six responsables d’«EN MARCHE !», le parti d’EMMANUEL MACRON, ont été publiés sur INTERNET. Au total, plus de 70 000 mails et documents. L’affaire a été baptisée «MACRON LEAKS», RAPPORTE NOS CONFRÈRES DE NORMANDIE ACTU . Si une partie des documents publiés est authentique, selon l’équipe d’«EN MARCHE !», l’autre est frauduleuse. Parmi les six boîtes mails piratées, figure celle d’ALAIN TOURRET, DÉPUTÉ-MAIRE DE MOULT (CALVADOS) et soutien d’EMMANUEL MACRON. . D’après un des documents publiés, l’élu aurait acheté de la drogue sur un site INTERNET. . «UN ACTE DE MALVEILLANCE» . pour ALAIN TOURRET qui a décidé de déposer plainte pour. «faux et usage de faux, usurpation d’identité informatique, diffamation et diffusion de fausses nouvelles et bruits calomnieux» dans le cadre d’une campagne présidentielle. . Dans un communiqué publié, mardi 9 mai 2017, en fin d’après-midi, il a précisé : . «J’ai été victime du pillage informatique du mouvement «EN MARCHE !» avec constitution de faux et usurpation d’identité numérique visant à faire croire que je me suis fais livrer des amphétamines à l’ASSEMBLÉE NATIONALE». . Le PARQUET DE PARIS a ouvert une enquête pour comprendre les raisons de ce «hacking». . Pour l’heure, on ignore encore l’identité du hacker, et les spécialistes ne souhaitent pas de faire des «conclusions hâtives» quant à une implication des renseignements russes. |
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7 MARS 2017 / LE POINT / VALEURS ACTUELLES / . RÉVÉLATIONS. PILIER DE LA CAMPAGNE DE MACRON, JEAN-MARC BORELLO, LE MONSIEUR SOCIAL DU CANDIDAT, A ÉTÉ CONDAMNÉ À SIX MOIS DE PRISON AVEC SURSIS POUR AVOIR «FACILITÉ» LE «TRAFIC» ET «L'USAGE DE STUPÉFIANTS». . Surnommé «LE VRAI PATRON DE MACRON» (LE POINT), JEAN-MARC BORELLO, 59 ans, le plus influent des neuf délégués nationaux d’«EN MARCHE !», a été condamné, avec plusieurs de ses associés, à six mois de prison avec sursis le 16 septembre 1999 par la COUR D’APPEL DE PARIS. Motif, selon les attendus du jugement que VALEURS ACTUELLES s’est procuré : avoir «facilité l’usage illicite de stupéfiants, en laissant se dérouler et prospérer dans les établissements dont ils avaient la responsabilité […] un trafic de stupéfiants constitué par une revente et une consommation visibles et notoires d’ECSTASY [une drogue dure principalement utilisée dans les milieux de la nuit, NDLR]». Le même a, en outre, été condamné solidairement à payer 900 000 francs (137 000 euros) à l’ADMINISTRATION DES DOUANES. À L’HEURE où MACRON vient de dévoiler son «PLAN DE MORALISATION DE LA VIE POLITIQUE», réclamant notamment l’impossibilité pour un élu de posséder un casier judiciaire, c’est l’un des plus importants piliers de sa campagne, régulièrement présenté comme «ministrable», qui se retrouve visé… À l’époque gérant du célèbre nightclub LE PALACE, à PARIS, celui qui est aujourd’hui à la tête du GROUPE SOS, «principale entreprise d’économie sociale et solidaire française» (15 000 salariés, 800 millions d’euros de chiffre d’affaires !), s’était défendu d’avoir été au courant de ces trafics. Peine perdue. Le tribunal a, en effet, considéré que «les éléments matériels […] rassemblés permettent de considérer que M. BORELLO a eu connaissance des faits de trafic et de consommation qui se déroulaient dans son établissement». Le soutien de MACRON, poursuit le jugement, y a même «consenti» pour des raisons financières : «En fait, M. BORELLO apparaît comme le gestionnaire d’un groupe commercial […] dont LE PALACE était le «vaisseau amiral» selon son expression. Ce groupe avait besoin d’un chiffre d’affaires important que LE PALACE était seul à lui permettre de réaliser — la relance des afters [soirées qui se prolongent toute la matinée, NDLR] a fait partie de cette stratégie commerciale. Pour y parvenir, la tolérance à la présence de dealers qui étaient en même temps des «locomotives» de clientèle était nécessaire. M. BORELLO y a consenti, implicitement sans doute, mais effectivement» EMMANUEL MACRON, LA GRANDE ILLUSION Celui-ci peut d’autant moins nier connaître les ravages de la drogue qu’il fut membre en 1982 de la… MISSION INTERMINISTÉRIELLE DE LUTTE CONTRE LA DROGUE ET LA TOXICOMANIE ! Quant à MACRON, il ne peut ignorer son parcours : les deux hommes se côtoient depuis… 2001 — année où BORELLO fut, à SCIENCES PO, le professeur du futur candidat. |
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10 MAI 2017 TRIBUNE DE GENEVE . Si les MACRONLEAKS lancés la veille du second tour de l’élection présidentielle française ont fait «pschitt!» c’est parce que l’équipe de campagne d’EMMANUEL MACRON avait anticipé l’attaque informatique dont le mouvement «EN MARCHE !» a été la cible. Selon MOUNIR MAJHOUBI, en charge des supports numériques, les hackers auraient été pris à leur propre piège. Conscient qu’il risquait d’être l’objet de piratages informatiques, le mouvement créé par EMMANUEL MACRON s’était prémuni en créant lui-même cinq boîtes mails faussement attribuées à des responsables importants de la campagne. «Il y avait le responsable financier de l'organisation, des personnes qui travaillent dans l'équipe politique, il y avait des personnes moins connues du mouvement», a expliqué MOUNIR MAJHOUBI. . Comme attendu, les messageries d’«EN MARCHE !» ont été assaillies de mails garnis de fichiers piégés. Du «phishing», une méthode éprouvée qui permet de s’introduire dans les systèmes informatiques. La contre-attaque a notamment consisté à nourrir les pirates, en leur donnant des dizaines de faux mots de passe et à les renvoyer vers de faux documents ou de mauvais liens pour leur offrir sur un plateau les informations qu’ils escomptaient utiliser pour salir la réputation d’EMMANUEL MACRON. . Plusieurs observateurs attribuent ces attaques à l’extrême-droite américaine et aux Russes. Le NEW YORK TIMES estime que les équipes d’Emmanuel Macron ont été beaucoup plus «habiles et ingénieuses» que celles d’HILLARY CLINTON. (TDG) |
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