PERTE DES ACQUIS SOCIAUX
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ENCORE UNE ABERRATION conçue par les politiques qui nous gouvernent. Le coût de l’électricité a augmenté de 35% en 10 ans et ce n’est pas fini. L’explication est hallucinante à l’heure où l’on veut réduire la part du nucléaire à 50% à l’horizon 2035. Tant pis, les GILETS JAUNES paieront :
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«La hausse envisagée est de + 2,3 % en 2019 et de + 3,3 % en 2020 selon le journal Aujourd’hui en FRANCE. La faute à l’obligation pour EDF de revendre une partie de sa production nucléaire à ses concurrents.
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A l’origine, la LOI NOME votée en 2011, visait à éviter toute distorsion de concurrence entre EDF et les autres opérateurs du marché de l’électricité (DIRECT ENERGIE, ENGIE, LECLERC, etc.) en les faisant bénéficier eux aussi de la «rente» du nucléaire. Comment ? En créant un prix de 42 €/mégawatheure fixé par les pouvoirs publics, quel que soit le cours de l’électricité sur le marché de gros. Ces opérateurs concurrents peuvent acheter chaque année un quart de la production française d’électricité pour leurs clients.
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Pour la première fois, le volume d’électricité demandé par les concurrents devrait excéder le volume offert. Sept ans après la loi, la production nucléaire ne répond plus à la demande de ces opérateurs et de leurs clients. Impossible, du coup, d’acheter à EDF suffisamment de mégawatts heure au prix de 42 €/MWh. Ils devraient alors se fournir en électricité à la fois avec ce tarif régulé mais aussi sur le marché classique de l’énergie. Le tarif réglementé d’EDF («TARIF BLEU»), qui concerne 80 % de ses clients particuliers, pourrait lui aussi être ajusté.»
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«Au SÉNAT, un amendement présenté par PATRICK CHAIZE (LES RÉPUBLICAINS) proposé dans le cadre du projet de loi sur l’Évolution du logement, de l’aménagement et du numérique évoque une éventuelle «CONTRIBUTION DE SOLIDARITÉ NUMÉRIQUE». Elle prendrait la forme d’une nouvelle taxe d’un montant de 75 centimes d’euro s’appliquant sur tous les abonnements INTERNET fixes et mobiles, et permettrait d’alimenter le fonds d’aménagement numérique des territoires (FANT). Ce fonds, créé il y a une dizaine d’années, n’est doté d’aucune ressource à l’heure actuelle alors que le gouvernement prône la réduction de la fracture numérique (…)
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Une telle contribution ne solliciterait pas directement les finances publiques, mais serait acquittée par les clients des services de communication numérique et récoltée par les opérateurs. À hauteur de 75 centimes d’euro par mois et par abonnement, elle permettrait d’allouer un budget de quelque 850 millions d’euros annuels au FANT. Un calcul que l’on base sur les derniers chiffres de l’ARCEP, qui enregistrait 94 millions d’abonnements fixes et mobiles en FRANCE au mois de septembre dernier»
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Certaines complémentaires santé refuseront à partir de janvier 2019 de prendre en charge les «honoraires de dispensation» des pharmaciens. Ce sera donc au patient de payer la différence.
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Le SPASFON, des sirops pour la toux, des sprays nasaux, des somnifères… Autant de médicaments de la vie courante, souvent prescrits par les médecins généralistes, qui VONT COÛTER PLUS CHER aux patients l’an prochain, dans certains cas. La faute à une réforme de 2017, qui va entrer progressivement en application à partir du mois de janvier.
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Depuis 2015, les pharmaciens perçoivent des «honoraires de dispensation» pour compenser la baisse de leur marge, CAUSÉE PAR LA BAISSE FORCÉE DU PRIX DES MÉDICAMENTS remboursables. Jusqu’au 31 décembre, lorsqu’ils vendent une boîte de médicaments prescrite, les pharmaciens touchent 1,02 € fixe. Mais le patient n’y contribue pas : c’est l’ASSURANCE MALADIE, pour les deux tiers, et les complémentaires pour le tiers restant, qui règlent la note.
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UN NOUVEAU «RESTE À CHARGE»
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Prenons l’exemple du STILNOX, un somnifère. Aujourd’hui, pour un patient âgé de moins de 70 ans, le coût de la boîte de 14 comprimés est de 3,09 €. Comme ce médicament est remboursé à 15 % par l’ASSURANCE MALADIE, le patient débourse de sa poche 2,63 € - si sa complémentaire santé ne rembourse pas le reste.
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Mais à partir de 2019, ces «honoraires de dispensation» versés aux pharmaciens vont changer, avec parfois incidence pour le patient. La somme ne sera plus fixe, elle variera selon le médicament. Pour le STILNOX par exemple, ce ne sera plus 1,02 € mais 4,08 € que le pharmacien recevra.
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Le prix du timbre va augmenter en début d’année prochaine. Le programme des réjouissances est déjà connu : 4,7% de hausse en moyenne pour tous les types de timbre, mais l’augmentation sera plus sévère pour le tarif prioritaire, le timbre rouge qui dépassera un euro, une première historique.
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Le timbre rouge est aujourd’hui à 95 centimes, il passera à 1,05 euro (une flambée de 10,5%). Idem pour le timbre vert (tarif non prioritaire) : plus 10% à 88 centimes.
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LA POSTE ne peut pas fixer elle-même ses tarifs puisqu’elle assume des missions de service public. Elle a donc un régulateur, l’ARCEP, que l’on présente plus souvent comme le gendarme des télécoms. Pour des raisons historiques, l’Arcep est également la tutelle de LA POSTE. Dans un avis rendu l’année dernière, l’autorité de régulation a adopté une nouvelle règle de comptabilité qui révise à la hausse la charge supportée par LA POSTE en matière de service universel. Ce qui conduit au relèvement du plafond des tarifs autorisés de 5% par an jusqu’en 2022.
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LE COURRIER TRADITIONNEL DÉPASSÉ PAR LE MAIL
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LA POSTE doit compenser la baisse du courrier traditionnel et financer l’innovation. L’activité courrier de LA POSTE se replie de 6% par an. Sur 2018, on sait déjà que cela représentera une perte de 550 millions d’euros de chiffre d’affaires par rapport à 2017. La faute aux courriers électroniques. À cause de la concurrence des e-mails, le courrier traditionnel ne devrait plus représenter que 20% du chiffre d’affaires total de LA POSTE dans deux ans. L’établissement explique aussi que, derrière la hausse du prix du timbre, il y a la volonté de maintenir un bon niveau de qualité du service.
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Quant aux syndicats, ils font valoir que chaque nouvelle augmentation du prix du timbre relève, selon eux, plus du tour de passe-passe pour gonfler les profits au dépend des usagers. Mais ce n’est pas tant la correspondance des particuliers qui pose le plus problème. Chaque foyer consomme en moyenne une quarantaine d’euros de timbres par an. Ce qui pèse, c’est la dématérialisation des courriers administratifs et professionnels : les impôts sur INTERNET, les factures d’électricité via le web, la télétransmission entre le médecin et les mutuelles, etc. L’affranchissement du courrier professionnel augmentera lui aussi le 1er janvier : +2,5%.
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M. DELEVOYE a exposé à la COMMISSION DES AFFAIRES SOCIALES DE L’ASSEMBLÉE NATIONALE : si une personne percevait une retraite de 2 000 euros et que son conjoint défunt percevait une retraite de 4 000 euros, la pension de réversion ne sera plus de 2 000 euros mais de seulement 1 000 euros, soit une diminution de 50% !
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CETTE DÉCLARATION EST SCANDALEUSE.
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Il faut être complètement déconnecté de la réalité de nos retraités pour croire que les retraites sont généralement comprises entre 2 000 euros et 4 000 euros par mois…
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Reprenons le calcul du Gouvernement avec des chiffres correspondant à la réalité vécue par les Français : l’épouse perçoit une retraite de 1 000 euros et le mari perçoit une retraite de 2 000 euros. Au décès de son mari, la veuve percevra une pension de réversion de 500 euros seulement au lieu de 1 000 euros.
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Le pouvoir macroniste prétend que c’est une «harmonisation par le juste» mais qu’y a-t-il de juste à ajouter la misère d’une faible retraite à la douleur de perdre un être cher ? Qu’y a-t-il de juste à amputer les revenus d’une veuve au point de la forcer à quitter le logement qu’elle louait avec son époux ? Qu’y a-t-il de juste à l’empêcher d’aider ses enfants et petits-enfants en leur reversant le fruit d’une vie de labeur avec son conjoint ?
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Par ailleurs, cette réforme cible surtout les femmes qui ont bien souvent des retraites inférieures à celles de leur époux. Je constate que le gouvernement préfère punir les retraitées françaises plutôt que de corriger certaines inégalités liées à des carrières injustement évaluées et l’absence de reconnaissance des années passées à élever ses enfants.
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Après la hausse de la CSG, cette nouvelle agression contre nos aînés n’est pas seulement injuste, elle est indécente. DEBOUT LA FRANCE s’oppose à cette spoliation et appelle le Gouvernement à maintenir les pensions de réversion.
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28 SEPTEMBRE 2018 CHARLES SANNAT /
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HERVÉ MORIN a déclaré à juste titre : «Nous sommes le pays le plus imposé de tous les pays développés !»
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Eh oui, les choses changent et pas en bien.
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Il est loin le temps où les dirigeants et autres mamamouchis mamamouchant pouvaient prendre pour exemple le cas du DANEMARK par exemple ou des pays «nordiques» qui payaient beaucoup plus d’impôts que nous.
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Désormais, nous en payons nettement plus qu’eux, ces derniers ayant finit aussi par se rendre compte qu’il était aberrant de vouloir toujours plus d’État pour toujours plus d’impôts et que tout cela est évidemment aussi affaire d’équilibre.
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Bref, non seulement c’est nous les champions du monde, mais en plus nous avons des services qui se dégradent à vue d’œil.
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L’hôpital ? Merdique et sans moyens.
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La médecine ? Des déserts médicaux partout.
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La formation de nos jeunes ? Minable.
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Nos infrastructures ?
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À part les routes anglaises qui sont pires (et sans péage), ce n’est franchement pas fameux.
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La liste est interminable.
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La SNCF ? Des trains vieux de 60 ans. Des infrastructures du début du 20e siècle, d’ailleurs même HERVÉ MORIN a reconnu également qu’en «NORMANDIE, on met plus de temps pour faire LE HAVRE-PARIS qu’en 1950» !
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Et si nous posions la question qui fâche ?
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Où va tout notre pognon ?
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Où va l’argent… Suivre la piste de l’argent est toujours, toujours très instructif.
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APPUI D'UN SYNDICAT POLICIER
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FEMME EN PLEURS CONTRE LA POLITIQUE D'EMMANUEL MACRON
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14 NOVEMBRE 2018 PUBLIC SENAT /
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Le SÉNAT a voté la hausse de 40% de la contribution exceptionnelle des mutuelles pour l’année 2019, mercredi soir lors de l’examen du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE. Cette hausse représente un coût de plus d’1 milliard d’euros pour les complémentaires.
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C’est une autre taxe qui pourrait faire du bruit. Mercredi soir lors de l’examen du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE, les sénateurs ont voté un amendement prévoyant la hausse provisoire de 40% de la TAXE DE SOLIDARITÉ ADDITIONNELLE (TSA) de solidarité des mutuelles, pour l’année 2019. Cette taxe de solidarité additionnelle a pour but de garantir l’équilibre des comptes de la SÉCURITÉ SOCIALE.
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LE GOUVERNEMENT DÉFAVORABLE À CETTE HAUSSE EXCEPTIONNELLE
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La MINISTRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ, AGNÈS BUZYN, s’est montrée défavorable à cette hausse car elle ne veut pas assommer les mutuelles : «Votre amendement augmente le taux de la TSA pour 2019 de 13 à 18 %, ce qui représente 1,5 milliard d'euros. Le reste à charge zéro suscite déjà bien des débats, pour 250 millions d'euros... Avis défavorable» AGNÈS BUZYN avait déjà assuré, la semaine dernière, que les mutuelles s’étaient engagées à ne pas répercuter le coût de la réforme du reste à charge zéro pour des frais auditifs, optiques et dentaire, sur le prix des complémentaires.
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«CETTE HAUSSE BRUTALE VA SE RÉPERCUTER SUR LES ASSURÉS» SELON AGNÈS BUZYN
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Mais pour cette contribution exceptionnelle de la TSA votée par les sénateurs, la ministre confirme un effet sur les prix des mutuelles : «Une taxation brutale va se reporter sur les assurés. Pour un retraité qui paie 120 euros par mois, le passage à 18 % représenterait un coût de 70 euros à l'année. Privilégions la négociation et la confiance dans la capacité de ces organismes à tenir leurs engagements»
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Pour JEAN-MARTIN COHEN SOLAL, DÉLÉGUÉ GÉNÉRAL DE LA MUTUALITÉ FRANÇAISE, cette hausse de taxe va se répercuter sur les assurés : «Nous sommes prêts à lisser l’effet du zéro reste à charge sur trois ans mais une hausse de la taxe de solidarité additionnelle va se répercuter automatiquement sur les prix des complémentaires» [...]
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Incapable de réduire son train de vie pharaonique, l’État est constamment à la recherche de nouvelles taxes qu’autrefois on appelait «impôts». Mais le mot impôt est devenu tabou depuis que HOLLANDE et MACRON ont juré qu’avec eux il n’y aurait plus d’augmentations d’impôts. Mais taxes, contributions, ça oui !
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La taxe est donc devenue le seul secteur où les énarques qui nous gouvernent font preuve d’une imagination débordante. Côté relance de l’activité et de l’emploi comme ont su le faire de nombreux pays dont la CHINE, la RUSSIE, les ETATS-UNIS, la HONGRIE… Ne comptez pas sur nos énarques, cela n’est pas dans le logiciel qu’on leur gravé dans la cervelle à Sciences po et à l’ENA.
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UNE IDÉE GÉNIALE, TAXER VIANDE, LAIT ET LEURS DÉRIVÉS !
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L’Etat prévoit en 2019 plusieurs taxes ou augmentations de taxes sur les entreprises et la taxation des prestations des COMITÉS D’ENTREPRISES, comme les chèques cadeaux, sorties culturelles, voyages, etc. Leur taxe géniale, actuellement testée par des articles dans la presse aux titres souvent ambigus, serait de taxer la viande, le lait, les œufs et leurs dérivés. Il existe déjà plus d’une dizaine de taxes sur la viande depuis le producteur jusqu’à l’équarrisseur en passant par les abattoirs et les commerçants. Celle-ci répondrait a une noble aspiration, mais surtout très à la mode, «taxer pour combattre le réchauffement climatique et sauver la planète». Fallait oser cette ineptie !
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Tous les animaux, et particulièrement les herbivores pètent, sachez-le. Ils pètent (comme nous) du méthane, l’un des GES ou Gaz à effet de serre. Donc, c’est d’une logique implacable, moins de consommation de viande > moins de vaches, moutons, poulets, cochons > moins de méthane > la TERRE se refroidira ! Ah !!! Il fallait y penser, y’en a dans leurs petites têtes d’énarques !
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Selon le processus bien rodé depuis COP 21, on commence d’abord par traumatiser le peuple des consommateurs «Taxer la viande pour sauver le climat, bientôt inévitable» (FRANCE-TV-INFO) ; «Taxer la viande pourrait éviter 220 000 morts par an». MARCO SPRINGMANN, DE L’UNIVERSITÉ D’OXFORD, estime que manger de la viande rouge induit des coûts intenables en soins de santé, coûts supportés par la collectivité». 220 000 morts par an ? 75 fois plus que les accidents de la route ? Est-ce vraisemblable ?
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VOILÀ UNE RÉFÉRENCE SCIENTIFIQUE PRÉSENTÉE COMME INCONTOURNABLE, COMME CELLE DU GIEC.
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Mais qui est ce MARCO SPRINGMANN ? Il travaille à OXFORD où il est chercheur au NUFFIELD DEPARTMENT OF POPULATION HEALTH et publie de nombreux articles dont beaucoup sont intéressants, mais d’autres très propagandistes pour la cause qu’il défend. Car il est aussi, après avoir été végétarien, maintenant membre d’une secte «vegan». C’est sur l’un de ceux-là, un article de propagande végane, que voudraient s’appuyer nos taxeurs-en-série pour justifier de faire payer plus cher la viande, le lait, les œufs, le miel et leurs dérivés.
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L’argumentation est double : moins d’animaux destinés à la boucherie égale moins d’émanations de méthane ce qui est bon pour le climat, et ne pas manger de viande est bon pour la santé et rallonge la vie.
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LE MÉTHANE EST-IL DANGEREUX POUR LE CLIMAT ?
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Théoriquement, oui, puisque c’est un hydrocarbure de formule CH4. Pratiquement non, parce qu’il se dissout vite dans l’atmosphère. Ce graphique emprunté au GIEC le montre :
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Émissions des gaz à effet de serre de 1970 à 2004 en équivalent CO2. L’ensemble du CO2 (couleurs rose et saumon) a un effet bien supérieur à celui des émissions de méthane (bleu clair). © GIEC (Notons que le GIEC évite de parler du doublement du N2O dans l’atmosphère, alors que le N2O ou protoxyde d’azote est un GES dont le pouvoir réchauffant est 310 fois plus fort que celui du CO2 à poids égal ! Mais le N2O est produit par les fertilisant utilisés en agriculture, y compris bio, et par les moteurs à essence actuellement sanctifiés comme moins dangereux que les diésels).
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On peut rajouter dans l’atmosphère autant de méthane que l’on voudra, cela n’a aucune importance bien qu’il soit environ 25 fois plus «efficace» que le CO2 comme GES, parce qu’en moyenne 10 ans après, il a disparu, ce qui explique la constante de la couleur bleue dans le graphique. Le problème du CO2 est qu’il vit une centaine d’années et heureusement, car il est indispensable à la vie des plantes et des sols. Il doit y avoir d’autres facteurs, en effet les scientifiques sont incapables d’expliquer pourquoi malgré l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère la température globale de la TERRE reste stable, sinon en disant que cela prouve qu’il n’y a pas de lien entre CO2 et réchauffement, le CO2 ne représentant que 0,035 % de l’atmosphère (azote 78 %, oxygène 18 %). La température moyenne du globe s’est de fait stabilisée depuis 1998, ce qui contrarie beaucoup des «réchauffistes» qui vont perdre leur justification aux taxes «vertes». D’où, peut-être, l’urgence à trouver de nouveaux prétextes à taxes.
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L’argument «taxer la viande va sauver la planète» tombe donc à l’eau et cela évitera un génocide d’animaux d’élevage, Sprigmann estime qu’il faudrait en abattre tout de suite 90 %. Or un génocide de bovins poserait un gros problème de santé infantile avec le lait indispensable aux bébés, d’alimentation des sportifs et des travailleurs qui ont besoin de protéines, etc.
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NE PAS MANGER DE VIANDE EST-IL BON POUR LA SANTÉ ?
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La viande est un bien dont la consommation augmente régulièrement depuis des années, c’est une cible alléchante pour un Etat qui consomme lui aussi toujours plus, mais d’argent. Et puis il y a les commandos-voyous de militants végans qui saccagent les boucheries, les charcuteries les poissonneries et les animaleries, sans oublier les abattoirs. Alors il fallait trouver un argument qui soit acceptable par la population qui montre son hostilité à la sur-taxation de la nourriture déjà taxée à tous les niveaux. La santé !
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Et là, toujours la même tactique, ils ont trouvé une étude de 2013 soi-disant scientifique mais en réalité écrite par des végans californiens, «démontrant» que les végans avaient moins de maladies et vivaient 25 % plus vieux que les mangeurs de viandes. Plusieurs études, les premières datant de 1999, notamment anglo-saxonnes, la dernière de 2016 étant australienne et portant sur 262 000 personnes de tous milieux dont 16 000 sont mortes pendant l’étude, ont démontré que cela était faux. Les végans ont, c’est vrai, souvent une bonne santé, c’est parce qu’étant en grande majorité issus de milieux aisés, des bobos, ils ont une vie plus saine, sont bien logés, sont presque tous non fumeurs, boivent peu, ont des activités physiques ou font du sport.
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Ce qui est intéressant, c’est que la Fédération végane dit la même chose : « Au regard des données existantes, il n’est plus permis de spéculer au sujet des alimentations véganes, car elles n’augmentent ni ne réduisent l’espérance de vie.
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Plusieurs études rassemblées en 1999 pour réaliser une analyse statistique mondiale ont abouti à la conclusion que la mortalité des végans égalait celle des personnes dont l’alimentation est conventionnelle. [...]
Pour taxer à tout prix, il y a d’autres pistes, le HALLAL par exemple. Pourquoi les mosquées (PARIS, EVRY, LYON) ont-elles le droit de prélever une «tAXE HALLAL» qui n’est pas reversée au TRÉSOR PUBLIC alors qu’elle touche l’ensemble de la population française, puisque la viande hallal représente 80 % de la production, les abattoirs refusant que le traitement hallal des animaux demandé par les musulmans (égorgés à vif et saignés à mort) soit signalé sur la viande commercialisée ? Le HALLAL devrait être un thème majeur de l’action écologiste, végane et antispéciste, il ne l’est pas, ils ont trop peur !
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14 NOVEMBRE 2018 FRANCETVINFO /
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Trois millions et demi de foyers qui se chauffent au fioul ont vu le prix du carburant augmenter de 30% en un an. Le gouvernement entend se débarrasser de ce mode de chauffage en dix ans.
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2 NOVEMBRE 2018 EUROPE1 /
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Mettre fin au flou juridique. Tel est l'objectif du député UDI PAUL CHRISTOPHE qui a proposé un amendement, adopté le 24 octobre dernier à l'ASSEMBLÉE NATIONALE dans le cadre du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE, réformant la fiscalité des aides des COMITÉS D'ENTREPRISE (CE). Ces derniers délivrent chaque année aux salariés du privé des bons d'achat pour NOËL et/ou la rentrée scolaire, des chèques vacances ou encore des subventions pour des activités culturelles et sportives. Jusqu'à présent, ces diverses prestations ne sont soumises ni à impôt, ni à cotisation sociale. A noter que les TICKETS RESTAURANTS sont aussi concernés : ces derniers font souvent l'objet d'un cofinancement entre le salarié et l'employeur, mais le CE peut également participer ou remplacer l'employeur (dans ce dernier cas, l’exonération s'applique sous conditions, comme l'explique l'URSSAF).
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Aujourd'hui, ces aides sont seulement mentionnées dans une directive de l'ACOSS, l'agence qui gère la trésorerie de la SÉCURITÉ SOCIALE. Les TICKETS RESTAURANTS font, eux, l'objet d'une précision dans le CODE DU TRAVAIL, mais aucune loi ne les encadre. PAUL CHRISTOPHE veut donc inscrire l'exonération de ces prestations dans la loi et l'étendre aux petites entreprises qui n'ont pas de CE. Mais, pour éviter que ces prestations ne ressemblent à du salariat déguisé, le député UDI veut instaurer un plafond de 331 euros par an et par salarié, ou 662 euros si le salarié a au moins un enfant.
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L'EFFET PERVERS D'UNE LIMITATION DES AIDES AUX SALARIÉS
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Que se passera-t-il au-delà de ce plafond ? Le COMITÉ D'ENTREPRISE se verra imposer des cotisations sociales sur la somme dépassant la barre des 331/662 euros. En conséquence, il pourrait être tenté de limiter les prestations au plafond induit. Un effet pervers que les syndicats comme les professionnels du tourisme dénoncent depuis mardi et l'adoption, en première lecture à l'ASSEMBLÉE, du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE.
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Cette réforme va «limiter à une portion congrue les avantages octroyés aux salariés par leur comité d'entreprise», a ainsi dénoncé la CFDT, pour qui «certaines familles ne pourront pas partir en vacances». La CGT a, elle, fustigé une «attaque sans précédent contre le droit aux vacances, l'accès à la culture et au sport pour toutes et tous».
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Les professionnels du tourisme sont aussi vent debout contre le texte : selon eux, les Français, ayant un budget amoindri pour les vacances, dépenseront moins. «Les salariés les plus modestes seront particulièrement impactés. L'accès aux colonies de vacances et aux séjours linguistiques pour leurs enfants seront également mis à mal», juge ainsi l'UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE TOURISME ET DE PLEIN AIR. Cette dernière réclame notamment une étude d'impact et un texte législatif plus complet et plus précis qu'un simple amendement. [...]
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30 OCTOBRE 2018 LES ECHOS /
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LES MAIRES VEULENT ALLÉGER LA FISCALITÉ LOCALE DU PETIT COMMERCE
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L'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE et des DÉPUTÉS LREM soutiennent la proposition du MAIRE DE CANNES, DAVID LISNARD, de taxer de 1 euro chaque achat sur INTERNET pour financer la baisse de la taxe foncière des petits commerçants de proximité.
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Le MAIRE DE CANNES, DAVID LISNARD, élargit les soutiens à son combat contre l'inéquité fiscale du commerce de proximité. Vendredi dernier, l'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE a apporté son soutien à l'amendement au projet de loi de Finances qu'il a conçu pour financer un allégement des charges des petits magasins. Ce mardi, c'est le DÉPUTÉ LREM DU PAS-DE-CALAIS BENOÎT POTTERIE qui annonce aux ÉCHOS adhérer lui aussi à la démarche [...]
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28 AOUT 2018 LE FIGARO /
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DANS SON RAPPORT ATTENDU FIN SEPTEMBRE, LA COMMISSION D'ENQUÊTE SUR L'ALIMENTATION INDUSTRIELLE VEUT TAXER LES PRODUITS LES PLUS SALÉS.
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La GABELLE va-t-elle revenir ? Des députés comptent s'attaquer aux produits trop salés, en touchant au portefeuille les industriels de l'alimentaire ayant la main trop lourde sur le sel. Selon nos informations, dans son rapport attendu fin septembre, la COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L'ALIMENTATION INDUSTRIELLE, présidée par LOÏC PRUD'HOMME (LFI) et regroupant une vingtaine de députés, proposera d'instaurer une taxe sur les aliments le plus salés. Le but : inciter les fabricants à réduire les taux contenus dans leurs produits, qu'il s'agisse des plats préparés vendus en grandes surfaces ou du pain artisanal des boulangers.
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«La consommation moyenne des Français oscille entre 10 et 12 grammes de sel par jour. C'est deux fois plus que les 5 grammes recommandés par l'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, argumente MICHÈLE CROUZET, RAPPORTEUSE DE LA COMMISSION ET DÉPUTÉE DE L'YONNE (LaREM). [...]
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30 AOUT 2018 BVOLTAIRE /
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Tandis qu'EMMANUEL MACRON SE MONTRE SCEPTIQUE SUR LE PRÉLÈVEMENT DE L'IMPÔT À LA SOURCE, occasionnant une belle cacophonie gouvernementale, VINCENT YOU explique sur BOULEVARD VOLTAIRE les effets néfastes du prélèvement à la source, en particulier pour ce qui concerne la prise en compte décalée des déductions fiscales.
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«[...] Le gouvernement nous promet la simplicité et le maintien de tous les crédits d’impôt qui permettent des déductions (travaux, emplois familiaux, don aux associations, etc).
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Or, dire que les déductions sont maintenues sur l’année N+1 comme aujourd’hui est en fait un mensonge par omission. Lorsqu’on regarde dans le détail, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Ceux qui ont investi dans le PINEL ou dans d’autres dispositifs fiscaux de ce type-là, ceux qui embauchent quelqu’un chez eux pour le ménage, pour la garde d’enfants ou pour s’occuper de leurs vieux parents ou encore ceux qui donnent aux associations bénéficient de cette déduction dès le mois de janvier. Avec cette nouvelle réforme, ce ne sera plus le cas. Il faudra bien souvent attendre le mois de septembre. Sous couvert de simplicité, BERCY a tout simplement trouvé un système pour que les Français prêtent leur trésorerie à l’État. Et il y aura de la casse.
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ALLONS-NOUS VIVRE LE CHOC DE SIMPLIFICATION ANNONCÉ ?
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Ce ne sera pas du tout un choc de simplification. Il y aura en revanche un vrai choc. Il est très difficile d’avoir des propos clairs sur des questions de technique fiscale. Les Français les regardent en général d’assez loin. Pour être très synthétique, le gouvernement applique les rêves des technocrates de BERCY. Ils ont toujours considéré que plus le système était simple, plus l’impôt rentrerait. Or, ils basent leur raisonnement sur les revenus. Ils considèrent que l’impôt doit suivre directement la variation des revenus. C’est en effet l’intérêt principal du prélèvement à la source. Si vous changez de revenus d’une année sur l’autre, le changement fiscal est direct. C’est un changement important, mais je ne sais pas s’il est si majeur que cela.
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En revanche, ce n’est pas le regard du contribuable. Les gens regardent ce qu’ils leur reste à dépenser à la fin du mois. Quand on fait partie de la classe moyenne, on n’a pas d’excédents permettant de vivre sans regarder son compte en banque. Lorsqu’on regarde son compte en banque, on se dit éventuellement que le mois prochain ou le trimestre prochain, on va pouvoir bénéficier d’un peu plus d’heures de ménages à la maison ou soutenir telle association pour telle ou telle cause.
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À partir du moment où on ne bénéficie plus pendant les premiers mois de l’année des déductions fiscales, on se retrouve à payer l’impôt à plein et à devoir attendre le mois de septembre pour avoir un retour. Je pense qu’il y aura moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations. Pour ceux engagés dans des travaux, cela va leur faire très mal, car ils vont devoir avancer des montants très importants à l’État.
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PLUTÔT QU’UN ÉNIÈME CHANGEMENT, NE FALLAIT-IL PAS PLUTÔT BAISSER LES IMPÔTS ?
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Sous couvert de simplification, on nous fait des usines à gaz. Et les Français vont être mis davantage à contribution. Ils vont être face à des choix économiques difficiles pour maintenir un équilibre familial très compliqué. Finalement, les contribuables seront perdants. La vraie mesure de simplification serait de baisser les impôts. [...]»
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22 OCTOBRE 2018 HUFFINGTONPOST /
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«Ça n'est pas du tout la poule aux œufs d'or que certains veulent évoquer...» Ce lundi 22 octobre, les députés se penchaient à l'ASSEMBLÉE NATIONALE sur le PROJET DE LOI DE FINANCE POUR 2019. Et à cette occasion, plusieurs questions techniques se sont invitées dans le débat, comme de savoir comment seraient utilisées certaines recettes fiscales, à l'image de celles tirées du loto du Patrimoine.
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En effet, au vu du succès qu'a rencontré le jeu de la FDJ, la société a empoché les frais de participation de très nombreux joueurs, mais l'État a aussi prélevé des taxes sur ces transactions. Interrogé sur ce point par le DÉPUTÉ LES RÉPUBLICAINS D'ILLE-ET-VILAINE GILLES LURTON, le MINISTRE DE L'ACTION ET DES COMPTES PUBLICS GÉRALD DARMANIN a donné une réponse qui risque de décevoir STÉPHANE BERN, la figure choisie par EMMANUEL MACRON pour incarner le projet de sauvetage du patrimoine national.
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«L'État touche, comme il touche sur tous les jeux, des taxes qui sont inhérentes à son fonctionnement», a ainsi expliqué l'ANCIEN MAIRE DE TOURCOING. «Les recettes qui viennent directement du jeu mis en place par la FRANÇAISE DES JEUX sont affectées à ce qui était prévu, c'est-à-dire le patrimoine. Après on a fait un loto, qui -comme tous les autres jeux- crée des taxes. Et ces taxes, elles, sont touchées par l'État» Et de préciser d'emblée : «Elles sont objectivement peu nombreuses, ce n'est pas du tout la poule aux œufs d'or que certains veulent évoquer»
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D'après les estimations du ministre, le jeu mis en place avec le concours de STÉPHANE BERN devra ainsi rapporter «15 à 20 millions d'euros» au patrimoine. Mais il n'a pas précisé quel montant atteindraient les taxes prélevées par l'État sur ce jeu à succès, et dont STÉPHANE BERN espérait donc qu'elles soient également versées au compte de la sauvegarde du patrimoine.
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En 5 ans, la taxe foncière a augmenté de 12%. Toutes les communes de France sont concernées par cette hausse dont 13 000 cette année. Le décryptage de CHRISTIAN MÉNANTEAU ce lundi sur RTL :
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L’hiver approche… «Et si j’achetais une nouvelle couette ou de nouveaux oreillers ?», vous dites-vous. Sachez que vous auriez dû le faire avant le 1er octobre car, depuis cette date, une éco-participation est désormais demandée pour mettre en place une filière de recyclage, indique le site de RTL. Cette dernière concernera tout ce qui est rembourré (couettes, oreillers, sacs de couchages et coussins). Cette taxe vous coûte entre 5 et 15 centimes.
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17 OCTOBRE 2018 LE PARISIEN / NICOLAS DUPONT-AIGNAN /
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«Ce matin sur RMC/BFMTV, le MINISTRE FRANÇOIS DE RUGY a confirmé que le Gouvernement va faciliter l’instauration de péages urbains par les agglomérations de plus de 100.000 habitants, soit 2,50€ à 10€ par véhicule et par jour ! Je m’oppose catégoriquement à la mise en place de cette mesure hors-sol. Les automobilistes n’ont pas vocation à être les vaches à lait du Gouvernement !
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Alors qu’ils sont déjà matraqués fiscalement et asphyxiés par la hausse des taxes sur les carburants et des tarifs de péages autoroutiers, j’appelle les Français à refuser cette nouvelle forme de racket voulue par le Gouvernement. Par ailleurs, le retour à l’octroi sur notre territoire serait injuste et liberticide. Au nom de quoi certains Français, sous-prétexte de détenir un portefeuille plus modeste, seraient-ils pénalisés pour pouvoir entrer dans une grande ville ?
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Face à ce hold-up, j’invite tous les Français à signer la pétition lancée par DEBOUT LA FRANCE : NON AUX PÉAGES À L’ENTRÉE DES VILLES ! RETROUVEZ LA PÉTITION ICI».
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MACRON AVAIT PROMIS DE PRÉSERVER LES RETRAITES
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RETRAITÉES EMMANUEL MACRON EN VISITE À COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES «LA FRANCE SE PORTERAIT MIEUX SI ON SE PLAIGNAIT MOINS» |
«MACRON NE CRAINT PAS LE VOTE DES RETRAITÉS, CAR EN 2022 BEAUCOUP SERONT MORTS» CHRISTOPHE BARBIER
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«LES FRANÇAIS SONT SCHIZOPHRÈNES ET LES RETRAITÉS PEUVENT FAIRE UN EFFORT» AURORE BERGÉ PORTE-PAROLE DU GROUPE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE ! À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
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20 MARS 2018 BLOG.SENIORFORME /
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«[...] 8,4% des retraités sont pauvres, 1 127 000 seniors vivent au dessous du seuil de pauvreté et 7% des bénéficiaires des RESTOS DU CŒUR ont plus de 65 ans. [...]»
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11 AOUT 2017 BLOG.SENIORFORME /
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«[...] Pour répondre, de la façon la plus objective, nous avons épluché moult documents administratifs, consulté des rapports parlementaires, une étude de la CAISSE DES DÉPÔTS, regardé les sites INTERNET de l’État afin d’essayer de répondre à nos interrogations :
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-Avant, il existait le minimum vieillesse. Depuis 2006, certaines personnes peuvent bénéficier de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées). Pour prétendre à cette aide, il faut remplir des critères stricts : être âgé de plus de 65 ans, avoir une ressource annuelle inférieure à 9 503,89 € pour une personne seule ou 14 755,32 € pour un couple. Cette aide est allouée même si vous n’avez jamais cotisé pour votre retraite car l’ASPA est un dispositif non contributif.
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-Si l’on continue de lire le site officiel de l’administration française, on peut lire que les étrangers ont droit à l’ASPA (anciennement minimum vieillesse) si le demandeur réside de façon régulière sur le territoire français. Pour bénéficier de cette allocation en plus des conditions précisées ci dessus, un étranger doit soit justifier depuis au moins 10 ans un titre de séjour autorisant à travailler, ou être considéré comme apatride ou avoir combattu pour la FRANCE, ou seulement être ressortissant d’un État membre de l’Union Européenne ou la suisse.
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14 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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Un vent de colère a secoué les retraités, qui ont même manifesté à GRENOBLE vendredi. En cause notamment, la hausse de la cotisation maladie pour certains d'entre eux, finalement suspendue. Selon VIRGINIE PRADEL, les retraités sont une cible privilégiée du matraquage fiscal depuis de nombreuses années.
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Devant l'émoi suscité, le gouvernement a finalement suspendu le décret relevant la cotisation maladie des retraités résidant à l'étranger. Ces derniers échappent ainsi à une nouvelle baisse de leur pension ; ce qui n'est malheureusement pas le cas des autres retraités subissant de plein fouet la hausse de la CSG. Rappelons que cette mesure s'inscrit dans la continuité de bien d'autres qui, depuis plusieurs années, ont accentué la précarité d'une partie de nos retraités
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«La qualité d'une société, je dirais d'une civilisation, se juge à la manière dont les personnes âgées sont traitées et à la place qui leur est réservée dans la vie commune» a très justement déclaré l'ancien pape BENOÎT XVI.
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Une chose est certaine: toutes les sociétés ne sont pas égales s'agissant du traitement réservé à leurs retraités. Alors que certaines les chérissent, d'autres ont peu de scrupules à les laisser dépérir. Force est malheureusement de constater que la nôtre tend de plus en plus à rejoindre cette deuxième catégorie, dès lors que les mesures adoptées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs ont accentué la précarisation de nos retraités. Matraquage des pensions, remboursement moindre des frais de santé… Sans parler du scandale des Ehpad. Tout cela est indigne d'une société comme la nôtre qui, au demeurant, prétend venir en aide aux plus défavorisés.
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LE MATRAQUAGE DES PENSIONS DE RETRAITE
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Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s'opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable. Pour mémoire, le premier coup a été porté en 1993 par la RÉFORME BALLADUR, laquelle a conduit à ce que les pensions des salariés du privé soient calculées sur les 25 meilleures années de cotisation, au lieu des 10 meilleures. Cela a eu pour conséquence une baisse du salaire de référence pris en compte pour le calcul des pensions de retraite, et donc du montant de ces dernières. Au reste, cette réforme a fait évoluer les modalités de calcul de la revalorisation des pensions de base, de sorte que celles-ci sont désormais indexées sur l'inflation et non plus sur l'évolution des salaires. Or, depuis plusieurs années, l'inflation est largement inférieure à l'évolution des salaires.
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Le deuxième coup a été porté en 2013, lorsque les pensions versées par les régimes complémentaires (l'ARRCO et l'AGIRC) ont été gelées. Et celles-ci ne sont pas prêtes d'être revalorisées puisque l'accord signé en 2015 par les partenaires sociaux prévoit pour 2016, 2017 et 2018 une revalorisation égale à l'inflation, diminuée d'un point. Or, l'inflation a seulement été de 0,2 % en 2016 et de 1 % en 2017…
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Le troisième coup a été porté également en 2013 avec l'instauration d'une nouvelle cotisation sur les pensions de retraites : la CONTRIBUTION ADDITIONNELLE DE SOLIDARITÉ POUR L'AUTONOMIE (CASA). Prélevée au taux de 0,3 %, elle s'ajoute à la CSG et à la CRDS.
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Le quatrième coup a été porté en 2014 avec la suppression de deux niches fiscales destinées aux retraités, à savoir : la majoration de retraite de 10 % pour charges de famille qui bénéficiaient à ceux ayant élevé au moins trois enfants (auparavant exonérée, elle doit désormais être intégrée dans leur revenu imposable) et la demi-part «veuve».
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La suppression de ces deux niches fiscales a eu un impact important, non seulement au regard de l'impôt sur le revenu et de la CSG (de nombreux retraités se sont retrouvés assujettis au taux normal de CSG de 6,6 % au lieu du taux réduit de 3,8 %), mais aussi de la taxe d'habitation dans la mesure où environ 600 000 retraités jusqu'alors exonérés en sont devenus redevables à compter de 2015 ; ce qui n'a pas manqué de déclencher une vive polémique. Si bien d'ailleurs que le secrétaire d'État au Budget de l'époque a dû adopter dans l'urgence une prolongation de l'exonération pour 2015 et 2016 et ensuite adopter un mécanisme de «sortie en sifflet» : les retraités concernés devant payer un tiers de leur taxe d'habitation en 2017, deux tiers l'année suivante et enfin la totalité en 2019. Ironie du sort : le gouvernement justifie aujourd'hui la hausse de la CSG pour les retraités modestes par la suppression de leur taxe d'habitation ; alors que c'est le précédent gouvernement qui les y a soumis il y a seulement un an…
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On ajoutera que, depuis 2015, le taux réduit de CSG de 3,8 % est seulement réservé aux retraités dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas un certain seuil ; alors qu'il était jusqu'à 2015 aussi applicable à ceux qui étaient non imposables du fait de l'application de réductions fiscales. Environ 460 000 retraités ont ainsi vu le taux de CSG appliquée sur leur retraite passer de 3,8 % à 6,6 %.
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Le dernier coup a été porté par le gouvernement actuel qui a acté non seulement le report de la revalorisation des pensions de retraite à janvier 2019 (au lieu d'octobre 2018) mais aussi la hausse de 1,7 point du taux normal de CSG pour 60 % des retraités ; à savoir les retraités isolés dont le revenu fiscal de référence est supérieur pour l'année 2016 à 14 404 € (ce qui correspond à une pension d'environ 1 200 € par mois) et les retraités en couple dont le revenu fiscal de référence est supérieur pour l'année 2016 à 22 095 € (ce qui correspond à deux pensions d'environ 920 € par mois).
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LA RÉFORME TOURAINE DE 2016 A ÉGALEMENT RENFORCÉ LA PRÉCARISATION DE NOS RETRAITÉS EN VENANT AUGMENTER LE COÛT DES DÉPENSES LIÉES À LA SANTÉ
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Pour rappel, les prélèvements sociaux s'élevaient jusqu'au 31 décembre 2018 à 7,4 % (6,6 % de CSG + 0,5 % de CRDS + 0,3 % de CASA) pour la retraite de base et à 8,4 % (6,6 % de CSG + 0,5 % de CRDS + 0,3 % de CASA + 1 % de cotisation assurance maladie) pour la retraite des régimes complémentaires.
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Avec la hausse de 1,7 point de la CSG, ces prélèvements s'élèvent depuis le 1er janvier 2018 à 9,1 % pour la retraite de base et à 10,1 % pour la retraite des régimes complémentaires.
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MOINDRE REMBOURSEMENT DES FRAIS DE SANTÉ
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La RÉFORME TOURAINE DE 2016 a également renforcé la précarisation de nos retraités dans la mesure où elle est indirectement venue augmenter le coût des dépenses liées à la santé ; or, les retraités représentent la population la plus exposée à ce type de dépenses.
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Pour rappel, cette réforme a imposé la limitation des remboursements des frais de santé par les complémentaires santé. L'objectif de cette mesure était de faire baisser les tarifs des médecins de secteurs 2 pratiquant des dépassements d'honoraires, lesquels étaient jusqu'alors couverts par la prise en charge des complémentaires santé. Cependant, la plupart des médecins n'ont pas matérialisé la baisse escomptée de leurs tarifs. Par suite, ce sont les assurés, et en particulier les retraités, qui ont vu la part restant à leur charge augmenter.
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UNE CIBLE AISÉE À PONCTIONNER
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Il va sans dire que les retraités constituent une cible fiscale aisée à ponctionner. D'une part, car il ne s'agit pas d'une population susceptible de se mobiliser et de mettre en œuvre d'importants mouvements sociaux. D'autre part, car on ne cesse de les culpabiliser sur leur train de vie supposé privilégié. Or, si cela est assurément vrai pour certains retraités, c'est loin de constituer une généralité puisque selon l'Insee le montant moyen des pensions se chiffrait à seulement 1 306 euros par mois en 2014.
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Pour rappel, les retraités touchés par la hausse de la CSG sont ceux ayant une pension mensuelle supérieure à 1 200 euros s'ils sont isolés ou 920 euros s'ils sont en couple ; ce qui est un montant nettement inférieur au SMIC en vigueur (celui-ci s'élève à 1 498,50 € par mois) et légèrement supérieur, voire même inférieur pour un couple de retraité, au seuil de pauvreté fixé en FRANCE et dans l'UE à 1 008 euros par mois en 2014.
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Certes, notre pays est surendetté et tous les Français, y compris nos environ 16 millions de retraités, doivent contribuer à l'effort national. Mais le choix de faire payer en premier nos retraités, qui vivent déjà pour certains dans la précarité, est indigne.
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29 AOUT 2018 LE FIGARO /
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Entre la hausse de la CSG applicable depuis janvier et la désindexation des retraites annoncée par le gouvernement pour 2019 (et 2020), le pouvoir d'achat des retraités va être sérieusement amputé. En particulier pour les retraités aisés qui ne bénéficieront pas de la suppression de la taxe d'habitation.
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Après la hausse de 1,7 point de la CSG sans compensation qui est déjà venue amputer le pouvoir d'achat des retraités au début de l'année, le premier ministre a annoncé dimanche une sous-indexation des pensions par rapport à l'inflation en 2019. Les pensions n'augmenteront que de 0,3% pour 2019 et 2020 alors que l'inflation vient de passer les 2% en rythme annuel (+2,3% précisément). Une mesure qui va pénaliser une fois de plus les retraités, notamment aisés. Démonstration.
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«Trop c'est trop! Il y a un vrai acharnement du gouvernement sur les retraités», a dénoncé LAURENT WAUQUIEZ, LE PRÉSIDENT DE LR, mardi matin sur RTL. Prenant le cas d'un couple de retraités gagnant aux alentours de 1000 euros de pension chacun, «la décision sur la CSG leur a déjà pris 450 euros au total sur un an, et la non-revalorisation des retraites va encore leur faire perdre 300 euros», a calculé le chef de file de l'opposition. ...
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12 MAI 2017 BLOG.SENIORFORME /
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A partir de 1200€ de revenu mensuel, des millions de retraités vont voir leur CSG augmenter. Avec 1200€ de retraite, vous allez payer 245€ de CSG en plus par an, avec 1500€ ce sera 306€, pour 1700€ 346€ supplémentaires et pour 2000€ le montant à payer en plus sera de 408€. Cette mesure servira à financer la baisse des cotisations chômage et maladie destinées aux actifs. Les employés vont payer plus de CSG et voir leurs cotisations diminuer c’est bien mais qu’en est-il des retraités ? Les seniors vont payer plein pot la CSG mais ne vont pas voir leur pension augmenter. Finalement, les retraités seront les seuls perdants
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…Et il faut arrêter de dire que seuls les retraités privilégiés seront concernés car avec 1199€ de retraite on n’est pas milliardaire, non?
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.REDEVANCE AUDIOVISUELLE
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13 JUIN 2018 INITIATIVE COMMUNISTE / AGORAVOX /
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Le plan du régime MACRON était tenu secret JUSQU’À CE QU’IL SOIT DÉVOILÉ PAR LA FÉDÉRATION FO DE LA SANTÉ. MACRON veut diminuer entre 2018 et 2020 de 1,2 milliard d’euros la masse salariale des hôpitaux publics. Le plan de suppression de l’équivalent de 30 000 infirmières et infirmiers est détaillé par une note de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), un service du MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ. Le document, publié sur le site d’information spécialisé HOSPIMEDIA, détaille un plan de suppression de postes de 1,2 milliard d’euros prélevés sur la masse salariale des hôpitaux publics pour la période 2018-2022.
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Cela revient à licencier près de une ou un infirmier dans chacune des communes de FRANCE.
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Contrairement à la com’ du ministère de la santé, en 2018 l’objectif du gouvernement est de réduire de près de 1 milliard d’euros le budget des hôpitaux publics tout en diminuant de 600 millions d’euros les dépenses de santé remboursées pour les français.
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IL EST INTÉRESSANT POUR CHAQUE TRAVAILLEUR DE METTRE EN PERSPECTIVE CES CHIFFRES :
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* avec l’objectif de réduction du déficit public imposé par l’Euro d’une part
* l’objectif d’augmentation des dépenses militaires imposées par l’UNION EUROPÉENNE et l’OTAN d’autre part : illustrant ce slogan lancé par le PRCF dans les manifs du 1er mai «il y a toujours des milliards pour les guerres mais jamais pour les infirmières».
* mais également les cadeaux fiscaux fait aux millionnaires et milliardaires avec la quasi suppression de l’ISF ( 4 milliards d’euros)
* ou encore la contribution nette de la FRANCE à l’UNION EUROPÉENNE, en augmentation de 1,5 milliards d’euros en 2017, qui s’élève à 20 milliards d’euros…
* et avec les 47 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires du CAC40, les plus grosses entreprises françaises cotées en BOURSE, en 2017
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De l’argent pour la santé, pour nos hôpitaux, il y en a. Aux travailleurs de se mobiliser pour le récupérer. Car cette richesse, c’est la leur, ils sont les seuls à la produire.
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PERTE DES ACQUIS SOCIAUX
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28 SEPTEMBRE 2018 CHARLES SANNAT /
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HERVÉ MORIN a déclaré à juste titre : «Nous sommes le pays le plus imposé de tous les pays développés !»
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Eh oui, les choses changent et pas en bien.
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Il est loin le temps où les dirigeants et autres mamamouchis mamamouchant pouvaient prendre pour exemple le cas du DANEMARK par exemple ou des pays «nordiques» qui payaient beaucoup plus d’impôts que nous.
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Désormais, nous en payons nettement plus qu’eux, ces derniers ayant finit aussi par se rendre compte qu’il était aberrant de vouloir toujours plus d’État pour toujours plus d’impôts et que tout cela est évidemment aussi affaire d’équilibre.
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Bref, non seulement c’est nous les champions du monde, mais en plus nous avons des services qui se dégradent à vue d’œil.
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L’hôpital ? Merdique et sans moyens.
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La médecine ? Des déserts médicaux partout.
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La formation de nos jeunes ? Minable.
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Nos infrastructures ?
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À part les routes anglaises qui sont pires (et sans péage), ce n’est franchement pas fameux.
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La liste est interminable.
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La SNCF ? Des trains vieux de 60 ans. Des infrastructures du début du 20e siècle, d’ailleurs même HERVÉ MORIN a reconnu également qu’en «NORMANDIE, on met plus de temps pour faire LE HAVRE-PARIS qu’en 1950» !
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Et si nous posions la question qui fâche ?
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Où va tout notre pognon ?
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Où va l’argent… Suivre la piste de l’argent est toujours, toujours très instructif.
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2 NOVEMBRE 2018 EUROPE1 /
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Mettre fin au flou juridique. Tel est l'objectif du député UDI PAUL CHRISTOPHE qui a proposé un amendement, adopté le 24 octobre dernier à l'ASSEMBLÉE NATIONALE dans le cadre du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE, réformant la fiscalité des aides des COMITÉS D'ENTREPRISE (CE). Ces derniers délivrent chaque année aux salariés du privé des bons d'achat pour NOËL et/ou la rentrée scolaire, des chèques vacances ou encore des subventions pour des activités culturelles et sportives. Jusqu'à présent, ces diverses prestations ne sont soumises ni à impôt, ni à cotisation sociale. A noter que les TICKETS RESTAURANTS sont aussi concernés : ces derniers font souvent l'objet d'un cofinancement entre le salarié et l'employeur, mais le CE peut également participer ou remplacer l'employeur (dans ce dernier cas, l’exonération s'applique sous conditions, comme l'explique l'URSSAF).
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Aujourd'hui, ces aides sont seulement mentionnées dans une directive de l'ACOSS, l'agence qui gère la trésorerie de la SÉCURITÉ SOCIALE. Les TICKETS RESTAURANTS font, eux, l'objet d'une précision dans le CODE DU TRAVAIL, mais aucune loi ne les encadre. PAUL CHRISTOPHE veut donc inscrire l'exonération de ces prestations dans la loi et l'étendre aux petites entreprises qui n'ont pas de CE. Mais, pour éviter que ces prestations ne ressemblent à du salariat déguisé, le député UDI veut instaurer un plafond de 331 euros par an et par salarié, ou 662 euros si le salarié a au moins un enfant.
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L'EFFET PERVERS D'UNE LIMITATION DES AIDES AUX SALARIÉS
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Que se passera-t-il au-delà de ce plafond ? Le COMITÉ D'ENTREPRISE se verra imposer des cotisations sociales sur la somme dépassant la barre des 331/662 euros. En conséquence, il pourrait être tenté de limiter les prestations au plafond induit. Un effet pervers que les syndicats comme les professionnels du tourisme dénoncent depuis mardi et l'adoption, en première lecture à l'ASSEMBLÉE, du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE.
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Cette réforme va «limiter à une portion congrue les avantages octroyés aux salariés par leur comité d'entreprise», a ainsi dénoncé la CFDT, pour qui «certaines familles ne pourront pas partir en vacances». La CGT a, elle, fustigé une «attaque sans précédent contre le droit aux vacances, l'accès à la culture et au sport pour toutes et tous».
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Les professionnels du tourisme sont aussi vent debout contre le texte : selon eux, les Français, ayant un budget amoindri pour les vacances, dépenseront moins. «Les salariés les plus modestes seront particulièrement impactés. L'accès aux colonies de vacances et aux séjours linguistiques pour leurs enfants seront également mis à mal», juge ainsi l'UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE TOURISME ET DE PLEIN AIR. Cette dernière réclame notamment une étude d'impact et un texte législatif plus complet et plus précis qu'un simple amendement. [...]
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30 OCTOBRE 2018 LES ECHOS /
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LES MAIRES VEULENT ALLÉGER LA FISCALITÉ LOCALE DU PETIT COMMERCE
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L'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE et des DÉPUTÉS LREM soutiennent la proposition du MAIRE DE CANNES, DAVID LISNARD, de taxer de 1 euro chaque achat sur INTERNET pour financer la baisse de la taxe foncière des petits commerçants de proximité.
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Le MAIRE DE CANNES, DAVID LISNARD, élargit les soutiens à son combat contre l'inéquité fiscale du commerce de proximité. Vendredi dernier, l'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE a apporté son soutien à l'amendement au projet de loi de Finances qu'il a conçu pour financer un allégement des charges des petits magasins. Ce mardi, c'est le DÉPUTÉ LREM DU PAS-DE-CALAIS BENOÎT POTTERIE qui annonce aux ECHOS adhérer lui aussi à la démarche [...]
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28 AOUT 2018 LE FIGARO /
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DANS SON RAPPORT ATTENDU FIN SEPTEMBRE, LA COMMISSION D'ENQUÊTE SUR L'ALIMENTATION INDUSTRIELLE VEUT TAXER LES PRODUITS LES PLUS SALÉS.
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La GABELLE va-t-elle revenir ? Des députés comptent s'attaquer aux produits trop salés, en touchant au portefeuille les industriels de l'alimentaire ayant la main trop lourde sur le sel. Selon nos informations, dans son rapport attendu fin septembre, la COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L'ALIMENTATION INDUSTRIELLE, présidée par LOÏC PRUD'HOMME (LFI) et regroupant une vingtaine de députés, proposera d'instaurer une taxe sur les aliments le plus salés. Le but : inciter les fabricants à réduire les taux contenus dans leurs produits, qu'il s'agisse des plats préparés vendus en grandes surfaces ou du pain artisanal des boulangers.
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«La consommation moyenne des Français oscille entre 10 et 12 grammes de sel par jour. C'est deux fois plus que les 5 grammes recommandés par l'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, argumente MICHÈLE CROUZET, RAPPORTEUSE DE LA COMMISSION ET DÉPUTÉE DE L'YONNE (LaREM). [...]
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30 AOUT 2018 BVOLTAIRE /
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Tandis qu'EMMANUEL MACRON SE MONTRE SCEPTIQUE SUR LE PRÉLÈVEMENT DE L'IMPÔT À LA SOURCE, occasionnant une belle cacophonie gouvernementale, VINCENT YOU explique sur BOULEVARD VOLTAIRE les effets néfastes du prélèvement à la source, en particulier pour ce qui concerne la prise en compte décalée des déductions fiscales.
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«[...] Le gouvernement nous promet la simplicité et le maintien de tous les crédits d’impôt qui permettent des déductions (travaux, emplois familiaux, don aux associations, etc).
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Or, dire que les déductions sont maintenues sur l’année N+1 comme aujourd’hui est en fait un mensonge par omission. Lorsqu’on regarde dans le détail, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Ceux qui ont investi dans le PINEL ou dans d’autres dispositifs fiscaux de ce type-là, ceux qui embauchent quelqu’un chez eux pour le ménage, pour la garde d’enfants ou pour s’occuper de leurs vieux parents ou encore ceux qui donnent aux associations bénéficient de cette déduction dès le mois de janvier. Avec cette nouvelle réforme, ce ne sera plus le cas. Il faudra bien souvent attendre le mois de septembre. Sous couvert de simplicité, BERCY a tout simplement trouvé un système pour que les Français prêtent leur trésorerie à l’État. Et il y aura de la casse.
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ALLONS-NOUS VIVRE LE CHOC DE SIMPLIFICATION ANNONCÉ ?
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Ce ne sera pas du tout un choc de simplification. Il y aura en revanche un vrai choc. Il est très difficile d’avoir des propos clairs sur des questions de technique fiscale. Les Français les regardent en général d’assez loin. Pour être très synthétique, le gouvernement applique les rêves des technocrates de BERCY. Ils ont toujours considéré que plus le système était simple, plus l’impôt rentrerait. Or, ils basent leur raisonnement sur les revenus. Ils considèrent que l’impôt doit suivre directement la variation des revenus. C’est en effet l’intérêt principal du prélèvement à la source. Si vous changez de revenus d’une année sur l’autre, le changement fiscal est direct. C’est un changement important, mais je ne sais pas s’il est si majeur que cela.
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En revanche, ce n’est pas le regard du contribuable. Les gens regardent ce qu’ils leur reste à dépenser à la fin du mois. Quand on fait partie de la classe moyenne, on n’a pas d’excédents permettant de vivre sans regarder son compte en banque. Lorsqu’on regarde son compte en banque, on se dit éventuellement que le mois prochain ou le trimestre prochain, on va pouvoir bénéficier d’un peu plus d’heures de ménages à la maison ou soutenir telle association pour telle ou telle cause.
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À partir du moment où on ne bénéficie plus pendant les premiers mois de l’année des déductions fiscales, on se retrouve à payer l’impôt à plein et à devoir attendre le mois de septembre pour avoir un retour. Je pense qu’il y aura moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations. Pour ceux engagés dans des travaux, cela va leur faire très mal, car ils vont devoir avancer des montants très importants à l’État.
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PLUTÔT QU’UN ÉNIÈME CHANGEMENT, NE FALLAIT-IL PAS PLUTÔT BAISSER LES IMPÔTS ?
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Sous couvert de simplification, on nous fait des usines à gaz. Et les Français vont être mis davantage à contribution. Ils vont être face à des choix économiques difficiles pour maintenir un équilibre familial très compliqué. Finalement, les contribuables seront perdants. La vraie mesure de simplification serait de baisser les impôts. [...]»
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22 OCTOBRE 2018 HUFFINGTONPOST /
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«Ça n'est pas du tout la poule aux œufs d'or que certains veulent évoquer...» Ce lundi 22 octobre, les députés se penchaient à l'ASSEMBLÉE NATIONALE sur le PROJET DE LOI DE FINANCE POUR 2019. Et à cette occasion, plusieurs questions techniques se sont invitées dans le débat, comme de savoir comment seraient utilisées certaines recettes fiscales, à l'image de celles tirées du loto du Patrimoine.
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En effet, au vu du succès qu'a rencontré le jeu de la FDJ, la société a empoché les frais de participation de très nombreux joueurs, mais l'État a aussi prélevé des taxes sur ces transactions. Interrogé sur ce point par le DÉPUTÉ LES RÉPUBLICAINS D'ILLE-ET-VILAINE GILLES LURTON, le MINISTRE DE L'ACTION ET DES COMPTES PUBLICS GÉRALD DARMANIN a donné une réponse qui risque de décevoir STÉPHANE BERN, la figure choisie par EMMANUEL MACRON pour incarner le projet de sauvetage du patrimoine national.
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«L'État touche, comme il touche sur tous les jeux, des taxes qui sont inhérentes à son fonctionnement», a ainsi expliqué l'ANCIEN MAIRE DE TOURCOING. «Les recettes qui viennent directement du jeu mis en place par la FRANÇAISE DES JEUX sont affectées à ce qui était prévu, c'est-à-dire le patrimoine. Après on a fait un loto, qui -comme tous les autres jeux- crée des taxes. Et ces taxes, elles, sont touchées par l'État» Et de préciser d'emblée : «Elles sont objectivement peu nombreuses, ce n'est pas du tout la poule aux œufs d'or que certains veulent évoquer»
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D'après les estimations du ministre, le jeu mis en place avec le concours de STÉPHANE BERN devra ainsi rapporter «15 à 20 millions d'euros» au patrimoine. Mais il n'a pas précisé quel montant atteindraient les taxes prélevées par l'État sur ce jeu à succès, et dont STÉPHANE BERN espérait donc qu'elles soient également versées au compte de la sauvegarde du patrimoine.
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En 5 ans, la taxe foncière a augmenté de 12%. Toutes les communes de France sont concernées par cette hausse dont 13 000 cette année. Le décryptage de CHRISTIAN MÉNANTEAU ce lundi sur RTL :
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L’hiver approche… «Et si j’achetais une nouvelle couette ou de nouveaux oreillers ?», vous dites-vous. Sachez que vous auriez dû le faire avant le 1er octobre car, depuis cette date, une éco-participation est désormais demandée pour mettre en place une filière de recyclage, indique le site de RTL. Cette dernière concernera tout ce qui est rembourré (couettes, oreillers, sacs de couchages et coussins). Cette taxe vous coûte entre 5 et 15 centimes.
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17 OCTOBRE 2018 LE PARISIEN / NICOLAS DUPONT-AIGNAN /
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«Ce matin sur RMC/BFMTV, le MINISTRE FRANÇOIS DE RUGY a confirmé que le Gouvernement va faciliter l’instauration de péages urbains par les agglomérations de plus de 100.000 habitants, soit 2,50€ à 10€ par véhicule et par jour ! Je m’oppose catégoriquement à la mise en place de cette mesure hors-sol. Les automobilistes n’ont pas vocation à être les vaches à lait du Gouvernement !
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Alors qu’ils sont déjà matraqués fiscalement et asphyxiés par la hausse des taxes sur les carburants et des tarifs de péages autoroutiers, j’appelle les Français à refuser cette nouvelle forme de racket voulue par le Gouvernement. Par ailleurs, le retour à l’octroi sur notre territoire serait injuste et liberticide. Au nom de quoi certains Français, sous-prétexte de détenir un portefeuille plus modeste, seraient-ils pénalisés pour pouvoir entrer dans une grande ville ?
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Face à ce hold-up, j’invite tous les Français à signer la pétition lancée par DEBOUT LA FRANCE : NON AUX PÉAGES À L’ENTRÉE DES VILLES ! RETROUVEZ LA PÉTITION ICI».
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MACRON AVAIT PROMIS DE PRÉSERVER LES RETRAITES
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RETRAITÉES EMMANUEL MACRON EN VISITE À COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES «LA FRANCE SE PORTERAIT MIEUX SI ON SE PLAIGNAIT MOINS» |
«MACRON NE CRAINT PAS LE VOTE DES RETRAITÉS, CAR EN 2022 BEAUCOUP SERONT MORTS» CHRISTOPHE BARBIER
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«LES FRANÇAIS SONT SCHIZOPHRÈNES ET LES RETRAITÉS PEUVENT FAIRE UN EFFORT» AURORE BERGÉ PORTE-PAROLE DU GROUPE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE ! À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
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20 MARS 2018 BLOG.SENIORFORME /
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«[...] 8,4% des retraités sont pauvres, 1 127 000 seniors vivent au dessous du seuil de pauvreté et 7% des bénéficiaires des RESTOS DU CŒUR ont plus de 65 ans. [...]»
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11 AOUT 2017 BLOG.SENIORFORME /
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«[...] Pour répondre, de la façon la plus objective, nous avons épluché moult documents administratifs, consulté des rapports parlementaires, une étude de la CAISSE DES DÉPÔTS, regardé les sites INTERNET de l’État afin d’essayer de répondre à nos interrogations :
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-Avant, il existait le minimum vieillesse. Depuis 2006, certaines personnes peuvent bénéficier de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées). Pour prétendre à cette aide, il faut remplir des critères stricts : être âgé de plus de 65 ans, avoir une ressource annuelle inférieure à 9 503,89 € pour une personne seule ou 14 755,32 € pour un couple. Cette aide est allouée même si vous n’avez jamais cotisé pour votre retraite car l’ASPA est un dispositif non contributif.
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-Si l’on continue de lire le site officiel de l’administration française, on peut lire que les étrangers ont droit à l’ASPA (anciennement minimum vieillesse) si le demandeur réside de façon régulière sur le territoire français. Pour bénéficier de cette allocation en plus des conditions précisées ci dessus, un étranger doit soit justifier depuis au moins 10 ans un titre de séjour autorisant à travailler, ou être considéré comme apatride ou avoir combattu pour la FRANCE, ou seulement être ressortissant d’un État membre de l’Union Européenne ou la suisse.
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14 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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Un vent de colère a secoué les retraités, qui ont même manifesté à GRENOBLE vendredi. En cause notamment, la hausse de la cotisation maladie pour certains d'entre eux, finalement suspendue. Selon VIRGINIE PRADEL, les retraités sont une cible privilégiée du matraquage fiscal depuis de nombreuses années.
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Devant l'émoi suscité, le gouvernement a finalement suspendu le décret relevant la cotisation maladie des retraités résidant à l'étranger. Ces derniers échappent ainsi à une nouvelle baisse de leur pension ; ce qui n'est malheureusement pas le cas des autres retraités subissant de plein fouet la hausse de la CSG. Rappelons que cette mesure s'inscrit dans la continuité de bien d'autres qui, depuis plusieurs années, ont accentué la précarité d'une partie de nos retraités
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«La qualité d'une société, je dirais d'une civilisation, se juge à la manière dont les personnes âgées sont traitées et à la place qui leur est réservée dans la vie commune» a très justement déclaré l'ancien pape BENOÎT XVI.
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Une chose est certaine: toutes les sociétés ne sont pas égales s'agissant du traitement réservé à leurs retraités. Alors que certaines les chérissent, d'autres ont peu de scrupules à les laisser dépérir. Force est malheureusement de constater que la nôtre tend de plus en plus à rejoindre cette deuxième catégorie, dès lors que les mesures adoptées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs ont accentué la précarisation de nos retraités. Matraquage des pensions, remboursement moindre des frais de santé… Sans parler du scandale des Ehpad. Tout cela est indigne d'une société comme la nôtre qui, au demeurant, prétend venir en aide aux plus défavorisés.
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LE MATRAQUAGE DES PENSIONS DE RETRAITE
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Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s'opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable. Pour mémoire, le premier coup a été porté en 1993 par la RÉFORME BALLADUR, laquelle a conduit à ce que les pensions des salariés du privé soient calculées sur les 25 meilleures années de cotisation, au lieu des 10 meilleures. Cela a eu pour conséquence une baisse du salaire de référence pris en compte pour le calcul des pensions de retraite, et donc du montant de ces dernières. Au reste, cette réforme a fait évoluer les modalités de calcul de la revalorisation des pensions de base, de sorte que celles-ci sont désormais indexées sur l'inflation et non plus sur l'évolution des salaires. Or, depuis plusieurs années, l'inflation est largement inférieure à l'évolution des salaires.
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Le deuxième coup a été porté en 2013, lorsque les pensions versées par les régimes complémentaires (l'ARRCO et l'AGIRC) ont été gelées. Et celles-ci ne sont pas prêtes d'être revalorisées puisque l'accord signé en 2015 par les partenaires sociaux prévoit pour 2016, 2017 et 2018 une revalorisation égale à l'inflation, diminuée d'un point. Or, l'inflation a seulement été de 0,2 % en 2016 et de 1 % en 2017…
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Le troisième coup a été porté également en 2013 avec l'instauration d'une nouvelle cotisation sur les pensions de retraites : la CONTRIBUTION ADDITIONNELLE DE SOLIDARITÉ POUR L'AUTONOMIE (CASA). Prélevée au taux de 0,3 %, elle s'ajoute à la CSG et à la CRDS.
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Le quatrième coup a été porté en 2014 avec la suppression de deux niches fiscales destinées aux retraités, à savoir : la majoration de retraite de 10 % pour charges de famille qui bénéficiaient à ceux ayant élevé au moins trois enfants (auparavant exonérée, elle doit désormais être intégrée dans leur revenu imposable) et la demi-part «veuve».
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La suppression de ces deux niches fiscales a eu un impact important, non seulement au regard de l'impôt sur le revenu et de la CSG (de nombreux retraités se sont retrouvés assujettis au taux normal de CSG de 6,6 % au lieu du taux réduit de 3,8 %), mais aussi de la taxe d'habitation dans la mesure où environ 600 000 retraités jusqu'alors exonérés en sont devenus redevables à compter de 2015 ; ce qui n'a pas manqué de déclencher une vive polémique. Si bien d'ailleurs que le secrétaire d'État au Budget de l'époque a dû adopter dans l'urgence une prolongation de l'exonération pour 2015 et 2016 et ensuite adopter un mécanisme de «sortie en sifflet» : les retraités concernés devant payer un tiers de leur taxe d'habitation en 2017, deux tiers l'année suivante et enfin la totalité en 2019. Ironie du sort : le gouvernement justifie aujourd'hui la hausse de la CSG pour les retraités modestes par la suppression de leur taxe d'habitation ; alors que c'est le précédent gouvernement qui les y a soumis il y a seulement un an…
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On ajoutera que, depuis 2015, le taux réduit de CSG de 3,8 % est seulement réservé aux retraités dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas un certain seuil ; alors qu'il était jusqu'à 2015 aussi applicable à ceux qui étaient non imposables du fait de l'application de réductions fiscales. Environ 460 000 retraités ont ainsi vu le taux de CSG appliquée sur leur retraite passer de 3,8 % à 6,6 %.
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Le dernier coup a été porté par le gouvernement actuel qui a acté non seulement le report de la revalorisation des pensions de retraite à janvier 2019 (au lieu d'octobre 2018) mais aussi la hausse de 1,7 point du taux normal de CSG pour 60 % des retraités ; à savoir les retraités isolés dont le revenu fiscal de référence est supérieur pour l'année 2016 à 14 404 € (ce qui correspond à une pension d'environ 1 200 € par mois) et les retraités en couple dont le revenu fiscal de référence est supérieur pour l'année 2016 à 22 095 € (ce qui correspond à deux pensions d'environ 920 € par mois).
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LA RÉFORME TOURAINE DE 2016 A ÉGALEMENT RENFORCÉ LA PRÉCARISATION DE NOS RETRAITÉS EN VENANT AUGMENTER LE COÛT DES DÉPENSES LIÉES À LA SANTÉ
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Pour rappel, les prélèvements sociaux s'élevaient jusqu'au 31 décembre 2018 à 7,4 % (6,6 % de CSG + 0,5 % de CRDS + 0,3 % de CASA) pour la retraite de base et à 8,4 % (6,6 % de CSG + 0,5 % de CRDS + 0,3 % de CASA + 1 % de cotisation assurance maladie) pour la retraite des régimes complémentaires.
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Avec la hausse de 1,7 point de la CSG, ces prélèvements s'élèvent depuis le 1er janvier 2018 à 9,1 % pour la retraite de base et à 10,1 % pour la retraite des régimes complémentaires.
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MOINDRE REMBOURSEMENT DES FRAIS DE SANTÉ
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La RÉFORME TOURAINE DE 2016 a également renforcé la précarisation de nos retraités dans la mesure où elle est indirectement venue augmenter le coût des dépenses liées à la santé ; or, les retraités représentent la population la plus exposée à ce type de dépenses.
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Pour rappel, cette réforme a imposé la limitation des remboursements des frais de santé par les complémentaires santé. L'objectif de cette mesure était de faire baisser les tarifs des médecins de secteurs 2 pratiquant des dépassements d'honoraires, lesquels étaient jusqu'alors couverts par la prise en charge des complémentaires santé. Cependant, la plupart des médecins n'ont pas matérialisé la baisse escomptée de leurs tarifs. Par suite, ce sont les assurés, et en particulier les retraités, qui ont vu la part restant à leur charge augmenter.
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UNE CIBLE AISÉE À PONCTIONNER
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Il va sans dire que les retraités constituent une cible fiscale aisée à ponctionner. D'une part, car il ne s'agit pas d'une population susceptible de se mobiliser et de mettre en œuvre d'importants mouvements sociaux. D'autre part, car on ne cesse de les culpabiliser sur leur train de vie supposé privilégié. Or, si cela est assurément vrai pour certains retraités, c'est loin de constituer une généralité puisque selon l'Insee le montant moyen des pensions se chiffrait à seulement 1 306 euros par mois en 2014.
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Pour rappel, les retraités touchés par la hausse de la CSG sont ceux ayant une pension mensuelle supérieure à 1 200 euros s'ils sont isolés ou 920 euros s'ils sont en couple ; ce qui est un montant nettement inférieur au SMIC en vigueur (celui-ci s'élève à 1 498,50 € par mois) et légèrement supérieur, voire même inférieur pour un couple de retraité, au seuil de pauvreté fixé en FRANCE et dans l'UE à 1 008 euros par mois en 2014.
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Certes, notre pays est surendetté et tous les Français, y compris nos environ 16 millions de retraités, doivent contribuer à l'effort national. Mais le choix de faire payer en premier nos retraités, qui vivent déjà pour certains dans la précarité, est indigne.
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29 AOUT 2018 LE FIGARO /
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Entre la hausse de la CSG applicable depuis janvier et la désindexation des retraites annoncée par le gouvernement pour 2019 (et 2020), le pouvoir d'achat des retraités va être sérieusement amputé. En particulier pour les retraités aisés qui ne bénéficieront pas de la suppression de la taxe d'habitation.
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Après la hausse de 1,7 point de la CSG sans compensation qui est déjà venue amputer le pouvoir d'achat des retraités au début de l'année, le premier ministre a annoncé dimanche une sous-indexation des pensions par rapport à l'inflation en 2019. Les pensions n'augmenteront que de 0,3% pour 2019 et 2020 alors que l'inflation vient de passer les 2% en rythme annuel (+2,3% précisément). Une mesure qui va pénaliser une fois de plus les retraités, notamment aisés. Démonstration.
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«Trop c'est trop! Il y a un vrai acharnement du gouvernement sur les retraités», a dénoncé LAURENT WAUQUIEZ, LE PRÉSIDENT DE LR, mardi matin sur RTL. Prenant le cas d'un couple de retraités gagnant aux alentours de 1000 euros de pension chacun, «la décision sur la CSG leur a déjà pris 450 euros au total sur un an, et la non-revalorisation des retraites va encore leur faire perdre 300 euros», a calculé le chef de file de l'opposition. ...
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12 MAI 2017 BLOG.SENIORFORME /
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A partir de 1200€ de revenu mensuel, des millions de retraités vont voir leur CSG augmenter. Avec 1200€ de retraite, vous allez payer 245€ de CSG en plus par an, avec 1500€ ce sera 306€, pour 1700€ 346€ supplémentaires et pour 2000€ le montant à payer en plus sera de 408€. Cette mesure servira à financer la baisse des cotisations chômage et maladie destinées aux actifs. Les employés vont payer plus de CSG et voir leurs cotisations diminuer c’est bien mais qu’en est-il des retraités ? Les seniors vont payer plein pot la CSG mais ne vont pas voir leur pension augmenter. Finalement, les retraités seront les seuls perdants
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…Et il faut arrêter de dire que seuls les retraités privilégiés seront concernés car avec 1199€ de retraite on n’est pas milliardaire, non?
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.REDEVANCE AUDIOVISUELLE
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13 JUIN 2018 INITIATIVE COMMUNISTE / AGORAVOX /
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Le plan du régime MACRON était tenu secret JUSQU’À CE QU’IL SOIT DÉVOILÉ PAR LA FÉDÉRATION FO DE LA SANTÉ. MACRON veut diminuer entre 2018 et 2020 de 1,2 milliard d’euros la masse salariale des hôpitaux publics. Le plan de suppression de l’équivalent de 30 000 infirmières et infirmiers est détaillé par une note de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), un service du MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ. Le document, publié sur le site d’information spécialisé HOSPIMEDIA, détaille un plan de suppression de postes de 1,2 milliard d’euros prélevés sur la masse salariale des hôpitaux publics pour la période 2018-2022.
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Cela revient à licencier près de une ou un infirmier dans chacune des communes de FRANCE.
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Contrairement à la com’ du ministère de la santé, en 2018 l’objectif du gouvernement est de réduire de près de 1 milliard d’euros le budget des hôpitaux publics tout en diminuant de 600 millions d’euros les dépenses de santé remboursées pour les français.
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IL EST INTÉRESSANT POUR CHAQUE TRAVAILLEUR DE METTRE EN PERSPECTIVE CES CHIFFRES :
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* avec l’objectif de réduction du déficit public imposé par l’Euro d’une part
* l’objectif d’augmentation des dépenses militaires imposées par l’UNION EUROPÉENNE et l’OTAN d’autre part : illustrant ce slogan lancé par le PRCF dans les manifs du 1er mai «il y a toujours des milliards pour les guerres mais jamais pour les infirmières».
* mais également les cadeaux fiscaux fait aux millionnaires et milliardaires avec la quasi suppression de l’ISF ( 4 milliards d’euros)
* ou encore la contribution nette de la FRANCE à l’UNION EUROPÉENNE, en augmentation de 1,5 milliards d’euros en 2017, qui s’élève à 20 milliards d’euros…
* et avec les 47 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires du CAC40, les plus grosses entreprises françaises cotées en BOURSE, en 2017
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De l’argent pour la santé, pour nos hôpitaux, il y en a. Aux travailleurs de se mobiliser pour le récupérer. Car cette richesse, c’est la leur, ils sont les seuls à la produire.
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PERTE DES ACQUIS SOCIAUX
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28 SEPTEMBRE 2018 CHARLES SANNAT /
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HERVÉ MORIN a déclaré à juste titre : «Nous sommes le pays le plus imposé de tous les pays développés !»
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Eh oui, les choses changent et pas en bien.
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Il est loin le temps où les dirigeants et autres mamamouchis mamamouchant pouvaient prendre pour exemple le cas du DANEMARK par exemple ou des pays «nordiques» qui payaient beaucoup plus d’impôts que nous.
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Désormais, nous en payons nettement plus qu’eux, ces derniers ayant finit aussi par se rendre compte qu’il était aberrant de vouloir toujours plus d’État pour toujours plus d’impôts et que tout cela est évidemment aussi affaire d’équilibre.
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Bref, non seulement c’est nous les champions du monde, mais en plus nous avons des services qui se dégradent à vue d’œil.
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L’hôpital ? Merdique et sans moyens.
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La médecine ? Des déserts médicaux partout.
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La formation de nos jeunes ? Minable.
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Nos infrastructures ?
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À part les routes anglaises qui sont pires (et sans péage), ce n’est franchement pas fameux.
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La liste est interminable.
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La SNCF ? Des trains vieux de 60 ans. Des infrastructures du début du 20e siècle, d’ailleurs même HERVÉ MORIN a reconnu également qu’en «NORMANDIE, on met plus de temps pour faire LE HAVRE-PARIS qu’en 1950» !
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Et si nous posions la question qui fâche ?
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Où va tout notre pognon ?
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Où va l’argent… Suivre la piste de l’argent est toujours, toujours très instructif.
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APPUI D'UN SYNDICAT POLICIER
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FEMME EN PLEURS CONTRE LA POLITIQUE D'EMMANUEL MACRON
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Incapable de réduire son train de vie pharaonique, l’État est constamment à la recherche de nouvelles taxes qu’autrefois on appelait «impôts». Mais le mot impôt est devenu tabou depuis que HOLLANDE et MACRON ont juré qu’avec eux il n’y aurait plus d’augmentations d’impôts. Mais taxes, contributions, ça oui !
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La taxe est donc devenue le seul secteur où les énarques qui nous gouvernent font preuve d’une imagination débordante. Côté relance de l’activité et de l’emploi comme ont su le faire de nombreux pays dont la CHINE, la RUSSIE, les ETATS-UNIS, la HONGRIE… Ne comptez pas sur nos énarques, cela n’est pas dans le logiciel qu’on leur gravé dans la cervelle à Sciences po et à l’ENA.
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UNE IDÉE GÉNIALE, TAXER VIANDE, LAIT ET LEURS DÉRIVÉS !
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L’Etat prévoit en 2019 plusieurs taxes ou augmentations de taxes sur les entreprises et la taxation des prestations des COMITÉS D’ENTREPRISES, comme les chèques cadeaux, sorties culturelles, voyages, etc. Leur taxe géniale, actuellement testée par des articles dans la presse aux titres souvent ambigus, serait de taxer la viande, le lait, les œufs et leurs dérivés. Il existe déjà plus d’une dizaine de taxes sur la viande depuis le producteur jusqu’à l’équarrisseur en passant par les abattoirs et les commerçants. Celle-ci répondrait a une noble aspiration, mais surtout très à la mode, «taxer pour combattre le réchauffement climatique et sauver la planète». Fallait oser cette ineptie !
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Tous les animaux, et particulièrement les herbivores pètent, sachez-le. Ils pètent (comme nous) du méthane, l’un des GES ou Gaz à effet de serre. Donc, c’est d’une logique implacable, moins de consommation de viande > moins de vaches, moutons, poulets, cochons > moins de méthane > la TERRE se refroidira ! Ah !!! Il fallait y penser, y’en a dans leurs petites têtes d’énarques !
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Selon le processus bien rodé depuis COP 21, on commence d’abord par traumatiser le peuple des consommateurs «Taxer la viande pour sauver le climat, bientôt inévitable» (FRANCE-TV-INFO) ; «Taxer la viande pourrait éviter 220 000 morts par an». MARCO SPRINGMANN, DE L’UNIVERSITÉ D’OXFORD, estime que manger de la viande rouge induit des coûts intenables en soins de santé, coûts supportés par la collectivité». 220 000 morts par an ? 75 fois plus que les accidents de la route ? Est-ce vraisemblable ?
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VOILÀ UNE RÉFÉRENCE SCIENTIFIQUE PRÉSENTÉE COMME INCONTOURNABLE, COMME CELLE DU GIEC.
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Mais qui est ce MARCO SPRINGMANN ? Il travaille à OXFORD où il est chercheur au NUFFIELD DEPARTMENT OF POPULATION HEALTH et publie de nombreux articles dont beaucoup sont intéressants, mais d’autres très propagandistes pour la cause qu’il défend. Car il est aussi, après avoir été végétarien, maintenant membre d’une secte «vegan». C’est sur l’un de ceux-là, un article de propagande végane, que voudraient s’appuyer nos taxeurs-en-série pour justifier de faire payer plus cher la viande, le lait, les œufs, le miel et leurs dérivés.
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L’argumentation est double : moins d’animaux destinés à la boucherie égale moins d’émanations de méthane ce qui est bon pour le climat, et ne pas manger de viande est bon pour la santé et rallonge la vie.
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LE MÉTHANE EST-IL DANGEREUX POUR LE CLIMAT ?
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Théoriquement, oui, puisque c’est un hydrocarbure de formule CH4. Pratiquement non, parce qu’il se dissout vite dans l’atmosphère. Ce graphique emprunté au GIEC le montre :
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Émissions des gaz à effet de serre de 1970 à 2004 en équivalent CO2. L’ensemble du CO2 (couleurs rose et saumon) a un effet bien supérieur à celui des émissions de méthane (bleu clair). © GIEC (Notons que le GIEC évite de parler du doublement du N2O dans l’atmosphère, alors que le N2O ou protoxyde d’azote est un GES dont le pouvoir réchauffant est 310 fois plus fort que celui du CO2 à poids égal ! Mais le N2O est produit par les fertilisant utilisés en agriculture, y compris bio, et par les moteurs à essence actuellement sanctifiés comme moins dangereux que les diésels).
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On peut rajouter dans l’atmosphère autant de méthane que l’on voudra, cela n’a aucune importance bien qu’il soit environ 25 fois plus «efficace» que le CO2 comme GES, parce qu’en moyenne 10 ans après, il a disparu, ce qui explique la constante de la couleur bleue dans le graphique. Le problème du CO2 est qu’il vit une centaine d’années et heureusement, car il est indispensable à la vie des plantes et des sols. Il doit y avoir d’autres facteurs, en effet les scientifiques sont incapables d’expliquer pourquoi malgré l’augmentation du CO2 dans l’atmosphère la température globale de la TERRE reste stable, sinon en disant que cela prouve qu’il n’y a pas de lien entre CO2 et réchauffement, le CO2 ne représentant que 0,035 % de l’atmosphère (azote 78 %, oxygène 18 %). La température moyenne du globe s’est de fait stabilisée depuis 1998, ce qui contrarie beaucoup des «réchauffistes» qui vont perdre leur justification aux taxes «vertes». D’où, peut-être, l’urgence à trouver de nouveaux prétextes à taxes.
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L’argument «taxer la viande va sauver la planète» tombe donc à l’eau et cela évitera un génocide d’animaux d’élevage, Sprigmann estime qu’il faudrait en abattre tout de suite 90 %. Or un génocide de bovins poserait un gros problème de santé infantile avec le lait indispensable aux bébés, d’alimentation des sportifs et des travailleurs qui ont besoin de protéines, etc.
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NE PAS MANGER DE VIANDE EST-IL BON POUR LA SANTÉ ?
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La viande est un bien dont la consommation augmente régulièrement depuis des années, c’est une cible alléchante pour un Etat qui consomme lui aussi toujours plus, mais d’argent. Et puis il y a les commandos-voyous de militants végans qui saccagent les boucheries, les charcuteries les poissonneries et les animaleries, sans oublier les abattoirs. Alors il fallait trouver un argument qui soit acceptable par la population qui montre son hostilité à la sur-taxation de la nourriture déjà taxée à tous les niveaux. La santé !
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Et là, toujours la même tactique, ils ont trouvé une étude de 2013 soi-disant scientifique mais en réalité écrite par des végans californiens, «démontrant» que les végans avaient moins de maladies et vivaient 25 % plus vieux que les mangeurs de viandes. Plusieurs études, les premières datant de 1999, notamment anglo-saxonnes, la dernière de 2016 étant australienne et portant sur 262 000 personnes de tous milieux dont 16 000 sont mortes pendant l’étude, ont démontré que cela était faux. Les végans ont, c’est vrai, souvent une bonne santé, c’est parce qu’étant en grande majorité issus de milieux aisés, des bobos, ils ont une vie plus saine, sont bien logés, sont presque tous non fumeurs, boivent peu, ont des activités physiques ou font du sport.
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Ce qui est intéressant, c’est que la Fédération végane dit la même chose : « Au regard des données existantes, il n’est plus permis de spéculer au sujet des alimentations véganes, car elles n’augmentent ni ne réduisent l’espérance de vie.
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Plusieurs études rassemblées en 1999 pour réaliser une analyse statistique mondiale ont abouti à la conclusion que la mortalité des végans égalait celle des personnes dont l’alimentation est conventionnelle. [...]
Pour taxer à tout prix, il y a d’autres pistes, le HALLAL par exemple. Pourquoi les mosquées (PARIS, EVRY, LYON) ont-elles le droit de prélever une «tAXE HALLAL» qui n’est pas reversée au TRÉSOR PUBLIC alors qu’elle touche l’ensemble de la population française, puisque la viande hallal représente 80 % de la production, les abattoirs refusant que le traitement hallal des animaux demandé par les musulmans (égorgés à vif et saignés à mort) soit signalé sur la viande commercialisée ? Le HALLAL devrait être un thème majeur de l’action écologiste, végane et antispéciste, il ne l’est pas, ils ont trop peur !
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14 NOVEMBRE 2018 FRANCETVINFO /
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Trois millions et demi de foyers qui se chauffent au fioul ont vu le prix du carburant augmenter de 30% en un an. Le gouvernement entend se débarrasser de ce mode de chauffage en dix ans.
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2 NOVEMBRE 2018 EUROPE1 /
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Mettre fin au flou juridique. Tel est l'objectif du député UDI PAUL CHRISTOPHE qui a proposé un amendement, adopté le 24 octobre dernier à l'ASSEMBLÉE NATIONALE dans le cadre du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE, réformant la fiscalité des aides des COMITÉS D'ENTREPRISE (CE). Ces derniers délivrent chaque année aux salariés du privé des bons d'achat pour NOËL et/ou la rentrée scolaire, des chèques vacances ou encore des subventions pour des activités culturelles et sportives. Jusqu'à présent, ces diverses prestations ne sont soumises ni à impôt, ni à cotisation sociale. A noter que les TICKETS RESTAURANTS sont aussi concernés : ces derniers font souvent l'objet d'un cofinancement entre le salarié et l'employeur, mais le CE peut également participer ou remplacer l'employeur (dans ce dernier cas, l’exonération s'applique sous conditions, comme l'explique l'URSSAF).
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Aujourd'hui, ces aides sont seulement mentionnées dans une directive de l'ACOSS, l'agence qui gère la trésorerie de la SÉCURITÉ SOCIALE. Les TICKETS RESTAURANTS font, eux, l'objet d'une précision dans le CODE DU TRAVAIL, mais aucune loi ne les encadre. PAUL CHRISTOPHE veut donc inscrire l'exonération de ces prestations dans la loi et l'étendre aux petites entreprises qui n'ont pas de CE. Mais, pour éviter que ces prestations ne ressemblent à du salariat déguisé, le député UDI veut instaurer un plafond de 331 euros par an et par salarié, ou 662 euros si le salarié a au moins un enfant.
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L'EFFET PERVERS D'UNE LIMITATION DES AIDES AUX SALARIÉS
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Que se passera-t-il au-delà de ce plafond ? Le COMITÉ D'ENTREPRISE se verra imposer des cotisations sociales sur la somme dépassant la barre des 331/662 euros. En conséquence, il pourrait être tenté de limiter les prestations au plafond induit. Un effet pervers que les syndicats comme les professionnels du tourisme dénoncent depuis mardi et l'adoption, en première lecture à l'ASSEMBLÉE, du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE.
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Cette réforme va «limiter à une portion congrue les avantages octroyés aux salariés par leur comité d'entreprise», a ainsi dénoncé la CFDT, pour qui «certaines familles ne pourront pas partir en vacances». La CGT a, elle, fustigé une «attaque sans précédent contre le droit aux vacances, l'accès à la culture et au sport pour toutes et tous».
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Les professionnels du tourisme sont aussi vent debout contre le texte : selon eux, les Français, ayant un budget amoindri pour les vacances, dépenseront moins. «Les salariés les plus modestes seront particulièrement impactés. L'accès aux colonies de vacances et aux séjours linguistiques pour leurs enfants seront également mis à mal», juge ainsi l'UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE TOURISME ET DE PLEIN AIR. Cette dernière réclame notamment une étude d'impact et un texte législatif plus complet et plus précis qu'un simple amendement. [...]
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30 OCTOBRE 2018 LES ECHOS /
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LES MAIRES VEULENT ALLÉGER LA FISCALITÉ LOCALE DU PETIT COMMERCE
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L'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE et des DÉPUTÉS LREM soutiennent la proposition du MAIRE DE CANNES, DAVID LISNARD, de taxer de 1 euro chaque achat sur INTERNET pour financer la baisse de la taxe foncière des petits commerçants de proximité.
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Le MAIRE DE CANNES, DAVID LISNARD, élargit les soutiens à son combat contre l'inéquité fiscale du commerce de proximité. Vendredi dernier, l'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE a apporté son soutien à l'amendement au projet de loi de Finances qu'il a conçu pour financer un allégement des charges des petits magasins. Ce mardi, c'est le DÉPUTÉ LREM DU PAS-DE-CALAIS BENOÎT POTTERIE qui annonce aux ECHOS adhérer lui aussi à la démarche [...]
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28 AOUT 2018 LE FIGARO /
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DANS SON RAPPORT ATTENDU FIN SEPTEMBRE, LA COMMISSION D'ENQUÊTE SUR L'ALIMENTATION INDUSTRIELLE VEUT TAXER LES PRODUITS LES PLUS SALÉS.
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La GABELLE va-t-elle revenir ? Des députés comptent s'attaquer aux produits trop salés, en touchant au portefeuille les industriels de l'alimentaire ayant la main trop lourde sur le sel. Selon nos informations, dans son rapport attendu fin septembre, la COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L'ALIMENTATION INDUSTRIELLE, présidée par LOÏC PRUD'HOMME (LFI) et regroupant une vingtaine de députés, proposera d'instaurer une taxe sur les aliments le plus salés. Le but : inciter les fabricants à réduire les taux contenus dans leurs produits, qu'il s'agisse des plats préparés vendus en grandes surfaces ou du pain artisanal des boulangers.
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«La consommation moyenne des Français oscille entre 10 et 12 grammes de sel par jour. C'est deux fois plus que les 5 grammes recommandés par l'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, argumente MICHÈLE CROUZET, RAPPORTEUSE DE LA COMMISSION ET DÉPUTÉE DE L'YONNE (LaREM). [...]
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30 AOUT 2018 BVOLTAIRE /
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Tandis qu'EMMANUEL MACRON SE MONTRE SCEPTIQUE SUR LE PRÉLÈVEMENT DE L'IMPÔT À LA SOURCE, occasionnant une belle cacophonie gouvernementale, VINCENT YOU explique sur BOULEVARD VOLTAIRE les effets néfastes du prélèvement à la source, en particulier pour ce qui concerne la prise en compte décalée des déductions fiscales.
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«[...] Le gouvernement nous promet la simplicité et le maintien de tous les crédits d’impôt qui permettent des déductions (travaux, emplois familiaux, don aux associations, etc).
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Or, dire que les déductions sont maintenues sur l’année N+1 comme aujourd’hui est en fait un mensonge par omission. Lorsqu’on regarde dans le détail, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Ceux qui ont investi dans le PINEL ou dans d’autres dispositifs fiscaux de ce type-là, ceux qui embauchent quelqu’un chez eux pour le ménage, pour la garde d’enfants ou pour s’occuper de leurs vieux parents ou encore ceux qui donnent aux associations bénéficient de cette déduction dès le mois de janvier. Avec cette nouvelle réforme, ce ne sera plus le cas. Il faudra bien souvent attendre le mois de septembre. Sous couvert de simplicité, BERCY a tout simplement trouvé un système pour que les Français prêtent leur trésorerie à l’État. Et il y aura de la casse.
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ALLONS-NOUS VIVRE LE CHOC DE SIMPLIFICATION ANNONCÉ ?
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Ce ne sera pas du tout un choc de simplification. Il y aura en revanche un vrai choc. Il est très difficile d’avoir des propos clairs sur des questions de technique fiscale. Les Français les regardent en général d’assez loin. Pour être très synthétique, le gouvernement applique les rêves des technocrates de BERCY. Ils ont toujours considéré que plus le système était simple, plus l’impôt rentrerait. Or, ils basent leur raisonnement sur les revenus. Ils considèrent que l’impôt doit suivre directement la variation des revenus. C’est en effet l’intérêt principal du prélèvement à la source. Si vous changez de revenus d’une année sur l’autre, le changement fiscal est direct. C’est un changement important, mais je ne sais pas s’il est si majeur que cela.
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En revanche, ce n’est pas le regard du contribuable. Les gens regardent ce qu’ils leur reste à dépenser à la fin du mois. Quand on fait partie de la classe moyenne, on n’a pas d’excédents permettant de vivre sans regarder son compte en banque. Lorsqu’on regarde son compte en banque, on se dit éventuellement que le mois prochain ou le trimestre prochain, on va pouvoir bénéficier d’un peu plus d’heures de ménages à la maison ou soutenir telle association pour telle ou telle cause.
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À partir du moment où on ne bénéficie plus pendant les premiers mois de l’année des déductions fiscales, on se retrouve à payer l’impôt à plein et à devoir attendre le mois de septembre pour avoir un retour. Je pense qu’il y aura moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations. Pour ceux engagés dans des travaux, cela va leur faire très mal, car ils vont devoir avancer des montants très importants à l’État.
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PLUTÔT QU’UN ÉNIÈME CHANGEMENT, NE FALLAIT-IL PAS PLUTÔT BAISSER LES IMPÔTS ?
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Sous couvert de simplification, on nous fait des usines à gaz. Et les Français vont être mis davantage à contribution. Ils vont être face à des choix économiques difficiles pour maintenir un équilibre familial très compliqué. Finalement, les contribuables seront perdants. La vraie mesure de simplification serait de baisser les impôts. [...]»
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22 OCTOBRE 2018 HUFFINGTONPOST /
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«Ça n'est pas du tout la poule aux œufs d'or que certains veulent évoquer...» Ce lundi 22 octobre, les députés se penchaient à l'ASSEMBLÉE NATIONALE sur le PROJET DE LOI DE FINANCE POUR 2019. Et à cette occasion, plusieurs questions techniques se sont invitées dans le débat, comme de savoir comment seraient utilisées certaines recettes fiscales, à l'image de celles tirées du loto du Patrimoine.
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En effet, au vu du succès qu'a rencontré le jeu de la FDJ, la société a empoché les frais de participation de très nombreux joueurs, mais l'État a aussi prélevé des taxes sur ces transactions. Interrogé sur ce point par le DÉPUTÉ LES RÉPUBLICAINS D'ILLE-ET-VILAINE GILLES LURTON, le MINISTRE DE L'ACTION ET DES COMPTES PUBLICS GÉRALD DARMANIN a donné une réponse qui risque de décevoir STÉPHANE BERN, la figure choisie par EMMANUEL MACRON pour incarner le projet de sauvetage du patrimoine national.
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«L'État touche, comme il touche sur tous les jeux, des taxes qui sont inhérentes à son fonctionnement», a ainsi expliqué l'ANCIEN MAIRE DE TOURCOING. «Les recettes qui viennent directement du jeu mis en place par la FRANÇAISE DES JEUX sont affectées à ce qui était prévu, c'est-à-dire le patrimoine. Après on a fait un loto, qui -comme tous les autres jeux- crée des taxes. Et ces taxes, elles, sont touchées par l'État» Et de préciser d'emblée : «Elles sont objectivement peu nombreuses, ce n'est pas du tout la poule aux œufs d'or que certains veulent évoquer»
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D'après les estimations du ministre, le jeu mis en place avec le concours de STÉPHANE BERN devra ainsi rapporter «15 à 20 millions d'euros» au patrimoine. Mais il n'a pas précisé quel montant atteindraient les taxes prélevées par l'État sur ce jeu à succès, et dont STÉPHANE BERN espérait donc qu'elles soient également versées au compte de la sauvegarde du patrimoine.
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En 5 ans, la taxe foncière a augmenté de 12%. Toutes les communes de France sont concernées par cette hausse dont 13 000 cette année. Le décryptage de CHRISTIAN MÉNANTEAU ce lundi sur RTL :
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L’hiver approche… «Et si j’achetais une nouvelle couette ou de nouveaux oreillers ?», vous dites-vous. Sachez que vous auriez dû le faire avant le 1er octobre car, depuis cette date, une éco-participation est désormais demandée pour mettre en place une filière de recyclage, indique le site de RTL. Cette dernière concernera tout ce qui est rembourré (couettes, oreillers, sacs de couchages et coussins). Cette taxe vous coûte entre 5 et 15 centimes.
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17 OCTOBRE 2018 LE PARISIEN / NICOLAS DUPONT-AIGNAN /
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«Ce matin sur RMC/BFMTV, le MINISTRE FRANÇOIS DE RUGY a confirmé que le Gouvernement va faciliter l’instauration de péages urbains par les agglomérations de plus de 100.000 habitants, soit 2,50€ à 10€ par véhicule et par jour ! Je m’oppose catégoriquement à la mise en place de cette mesure hors-sol. Les automobilistes n’ont pas vocation à être les vaches à lait du Gouvernement !
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Alors qu’ils sont déjà matraqués fiscalement et asphyxiés par la hausse des taxes sur les carburants et des tarifs de péages autoroutiers, j’appelle les Français à refuser cette nouvelle forme de racket voulue par le Gouvernement. Par ailleurs, le retour à l’octroi sur notre territoire serait injuste et liberticide. Au nom de quoi certains Français, sous-prétexte de détenir un portefeuille plus modeste, seraient-ils pénalisés pour pouvoir entrer dans une grande ville ?
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Face à ce hold-up, j’invite tous les Français à signer la pétition lancée par DEBOUT LA FRANCE : NON AUX PÉAGES À L’ENTRÉE DES VILLES ! RETROUVEZ LA PÉTITION ICI».
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MACRON AVAIT PROMIS DE PRÉSERVER LES RETRAITES
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RETRAITÉES EMMANUEL MACRON EN VISITE À COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES «LA FRANCE SE PORTERAIT MIEUX SI ON SE PLAIGNAIT MOINS» |
«MACRON NE CRAINT PAS LE VOTE DES RETRAITÉS, CAR EN 2022 BEAUCOUP SERONT MORTS» CHRISTOPHE BARBIER
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«LES FRANÇAIS SONT SCHIZOPHRÈNES ET LES RETRAITÉS PEUVENT FAIRE UN EFFORT» AURORE BERGÉ PORTE-PAROLE DU GROUPE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE ! À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
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20 MARS 2018 BLOG.SENIORFORME /
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«[...] 8,4% des retraités sont pauvres, 1 127 000 seniors vivent au dessous du seuil de pauvreté et 7% des bénéficiaires des RESTOS DU CŒUR ont plus de 65 ans. [...]»
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11 AOUT 2017 BLOG.SENIORFORME /
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«[...] Pour répondre, de la façon la plus objective, nous avons épluché moult documents administratifs, consulté des rapports parlementaires, une étude de la CAISSE DES DÉPÔTS, regardé les sites INTERNET de l’État afin d’essayer de répondre à nos interrogations :
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-Avant, il existait le minimum vieillesse. Depuis 2006, certaines personnes peuvent bénéficier de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées). Pour prétendre à cette aide, il faut remplir des critères stricts : être âgé de plus de 65 ans, avoir une ressource annuelle inférieure à 9 503,89 € pour une personne seule ou 14 755,32 € pour un couple. Cette aide est allouée même si vous n’avez jamais cotisé pour votre retraite car l’ASPA est un dispositif non contributif.
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-Si l’on continue de lire le site officiel de l’administration française, on peut lire que les étrangers ont droit à l’ASPA (anciennement minimum vieillesse) si le demandeur réside de façon régulière sur le territoire français. Pour bénéficier de cette allocation en plus des conditions précisées ci dessus, un étranger doit soit justifier depuis au moins 10 ans un titre de séjour autorisant à travailler, ou être considéré comme apatride ou avoir combattu pour la FRANCE, ou seulement être ressortissant d’un État membre de l’Union Européenne ou la suisse.
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14 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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Un vent de colère a secoué les retraités, qui ont même manifesté à GRENOBLE vendredi. En cause notamment, la hausse de la cotisation maladie pour certains d'entre eux, finalement suspendue. Selon VIRGINIE PRADEL, les retraités sont une cible privilégiée du matraquage fiscal depuis de nombreuses années.
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Devant l'émoi suscité, le gouvernement a finalement suspendu le décret relevant la cotisation maladie des retraités résidant à l'étranger. Ces derniers échappent ainsi à une nouvelle baisse de leur pension ; ce qui n'est malheureusement pas le cas des autres retraités subissant de plein fouet la hausse de la CSG. Rappelons que cette mesure s'inscrit dans la continuité de bien d'autres qui, depuis plusieurs années, ont accentué la précarité d'une partie de nos retraités
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«La qualité d'une société, je dirais d'une civilisation, se juge à la manière dont les personnes âgées sont traitées et à la place qui leur est réservée dans la vie commune» a très justement déclaré l'ancien pape BENOÎT XVI.
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Une chose est certaine: toutes les sociétés ne sont pas égales s'agissant du traitement réservé à leurs retraités. Alors que certaines les chérissent, d'autres ont peu de scrupules à les laisser dépérir. Force est malheureusement de constater que la nôtre tend de plus en plus à rejoindre cette deuxième catégorie, dès lors que les mesures adoptées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs ont accentué la précarisation de nos retraités. Matraquage des pensions, remboursement moindre des frais de santé… Sans parler du scandale des Ehpad. Tout cela est indigne d'une société comme la nôtre qui, au demeurant, prétend venir en aide aux plus défavorisés.
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LE MATRAQUAGE DES PENSIONS DE RETRAITE
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Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s'opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable. Pour mémoire, le premier coup a été porté en 1993 par la RÉFORME BALLADUR, laquelle a conduit à ce que les pensions des salariés du privé soient calculées sur les 25 meilleures années de cotisation, au lieu des 10 meilleures. Cela a eu pour conséquence une baisse du salaire de référence pris en compte pour le calcul des pensions de retraite, et donc du montant de ces dernières. Au reste, cette réforme a fait évoluer les modalités de calcul de la revalorisation des pensions de base, de sorte que celles-ci sont désormais indexées sur l'inflation et non plus sur l'évolution des salaires. Or, depuis plusieurs années, l'inflation est largement inférieure à l'évolution des salaires.
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Le deuxième coup a été porté en 2013, lorsque les pensions versées par les régimes complémentaires (l'ARRCO et l'AGIRC) ont été gelées. Et celles-ci ne sont pas prêtes d'être revalorisées puisque l'accord signé en 2015 par les partenaires sociaux prévoit pour 2016, 2017 et 2018 une revalorisation égale à l'inflation, diminuée d'un point. Or, l'inflation a seulement été de 0,2 % en 2016 et de 1 % en 2017…
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Le troisième coup a été porté également en 2013 avec l'instauration d'une nouvelle cotisation sur les pensions de retraites : la CONTRIBUTION ADDITIONNELLE DE SOLIDARITÉ POUR L'AUTONOMIE (CASA). Prélevée au taux de 0,3 %, elle s'ajoute à la CSG et à la CRDS.
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Le quatrième coup a été porté en 2014 avec la suppression de deux niches fiscales destinées aux retraités, à savoir : la majoration de retraite de 10 % pour charges de famille qui bénéficiaient à ceux ayant élevé au moins trois enfants (auparavant exonérée, elle doit désormais être intégrée dans leur revenu imposable) et la demi-part «veuve».
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La suppression de ces deux niches fiscales a eu un impact important, non seulement au regard de l'impôt sur le revenu et de la CSG (de nombreux retraités se sont retrouvés assujettis au taux normal de CSG de 6,6 % au lieu du taux réduit de 3,8 %), mais aussi de la taxe d'habitation dans la mesure où environ 600 000 retraités jusqu'alors exonérés en sont devenus redevables à compter de 2015 ; ce qui n'a pas manqué de déclencher une vive polémique. Si bien d'ailleurs que le secrétaire d'État au Budget de l'époque a dû adopter dans l'urgence une prolongation de l'exonération pour 2015 et 2016 et ensuite adopter un mécanisme de «sortie en sifflet» : les retraités concernés devant payer un tiers de leur taxe d'habitation en 2017, deux tiers l'année suivante et enfin la totalité en 2019. Ironie du sort : le gouvernement justifie aujourd'hui la hausse de la CSG pour les retraités modestes par la suppression de leur taxe d'habitation ; alors que c'est le précédent gouvernement qui les y a soumis il y a seulement un an…
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On ajoutera que, depuis 2015, le taux réduit de CSG de 3,8 % est seulement réservé aux retraités dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas un certain seuil ; alors qu'il était jusqu'à 2015 aussi applicable à ceux qui étaient non imposables du fait de l'application de réductions fiscales. Environ 460 000 retraités ont ainsi vu le taux de CSG appliquée sur leur retraite passer de 3,8 % à 6,6 %.
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Le dernier coup a été porté par le gouvernement actuel qui a acté non seulement le report de la revalorisation des pensions de retraite à janvier 2019 (au lieu d'octobre 2018) mais aussi la hausse de 1,7 point du taux normal de CSG pour 60 % des retraités ; à savoir les retraités isolés dont le revenu fiscal de référence est supérieur pour l'année 2016 à 14 404 € (ce qui correspond à une pension d'environ 1 200 € par mois) et les retraités en couple dont le revenu fiscal de référence est supérieur pour l'année 2016 à 22 095 € (ce qui correspond à deux pensions d'environ 920 € par mois).
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LA RÉFORME TOURAINE DE 2016 A ÉGALEMENT RENFORCÉ LA PRÉCARISATION DE NOS RETRAITÉS EN VENANT AUGMENTER LE COÛT DES DÉPENSES LIÉES À LA SANTÉ
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Pour rappel, les prélèvements sociaux s'élevaient jusqu'au 31 décembre 2018 à 7,4 % (6,6 % de CSG + 0,5 % de CRDS + 0,3 % de CASA) pour la retraite de base et à 8,4 % (6,6 % de CSG + 0,5 % de CRDS + 0,3 % de CASA + 1 % de cotisation assurance maladie) pour la retraite des régimes complémentaires.
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Avec la hausse de 1,7 point de la CSG, ces prélèvements s'élèvent depuis le 1er janvier 2018 à 9,1 % pour la retraite de base et à 10,1 % pour la retraite des régimes complémentaires.
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MOINDRE REMBOURSEMENT DES FRAIS DE SANTÉ
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La RÉFORME TOURAINE DE 2016 a également renforcé la précarisation de nos retraités dans la mesure où elle est indirectement venue augmenter le coût des dépenses liées à la santé ; or, les retraités représentent la population la plus exposée à ce type de dépenses.
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Pour rappel, cette réforme a imposé la limitation des remboursements des frais de santé par les complémentaires santé. L'objectif de cette mesure était de faire baisser les tarifs des médecins de secteurs 2 pratiquant des dépassements d'honoraires, lesquels étaient jusqu'alors couverts par la prise en charge des complémentaires santé. Cependant, la plupart des médecins n'ont pas matérialisé la baisse escomptée de leurs tarifs. Par suite, ce sont les assurés, et en particulier les retraités, qui ont vu la part restant à leur charge augmenter.
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UNE CIBLE AISÉE À PONCTIONNER
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Il va sans dire que les retraités constituent une cible fiscale aisée à ponctionner. D'une part, car il ne s'agit pas d'une population susceptible de se mobiliser et de mettre en œuvre d'importants mouvements sociaux. D'autre part, car on ne cesse de les culpabiliser sur leur train de vie supposé privilégié. Or, si cela est assurément vrai pour certains retraités, c'est loin de constituer une généralité puisque selon l'Insee le montant moyen des pensions se chiffrait à seulement 1 306 euros par mois en 2014.
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Pour rappel, les retraités touchés par la hausse de la CSG sont ceux ayant une pension mensuelle supérieure à 1 200 euros s'ils sont isolés ou 920 euros s'ils sont en couple ; ce qui est un montant nettement inférieur au SMIC en vigueur (celui-ci s'élève à 1 498,50 € par mois) et légèrement supérieur, voire même inférieur pour un couple de retraité, au seuil de pauvreté fixé en FRANCE et dans l'UE à 1 008 euros par mois en 2014.
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Certes, notre pays est surendetté et tous les Français, y compris nos environ 16 millions de retraités, doivent contribuer à l'effort national. Mais le choix de faire payer en premier nos retraités, qui vivent déjà pour certains dans la précarité, est indigne.
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29 AOUT 2018 LE FIGARO /
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Entre la hausse de la CSG applicable depuis janvier et la désindexation des retraites annoncée par le gouvernement pour 2019 (et 2020), le pouvoir d'achat des retraités va être sérieusement amputé. En particulier pour les retraités aisés qui ne bénéficieront pas de la suppression de la taxe d'habitation.
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Après la hausse de 1,7 point de la CSG sans compensation qui est déjà venue amputer le pouvoir d'achat des retraités au début de l'année, le premier ministre a annoncé dimanche une sous-indexation des pensions par rapport à l'inflation en 2019. Les pensions n'augmenteront que de 0,3% pour 2019 et 2020 alors que l'inflation vient de passer les 2% en rythme annuel (+2,3% précisément). Une mesure qui va pénaliser une fois de plus les retraités, notamment aisés. Démonstration.
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«Trop c'est trop! Il y a un vrai acharnement du gouvernement sur les retraités», a dénoncé LAURENT WAUQUIEZ, LE PRÉSIDENT DE LR, mardi matin sur RTL. Prenant le cas d'un couple de retraités gagnant aux alentours de 1000 euros de pension chacun, «la décision sur la CSG leur a déjà pris 450 euros au total sur un an, et la non-revalorisation des retraites va encore leur faire perdre 300 euros», a calculé le chef de file de l'opposition. ...
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12 MAI 2017 BLOG.SENIORFORME /
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A partir de 1200€ de revenu mensuel, des millions de retraités vont voir leur CSG augmenter. Avec 1200€ de retraite, vous allez payer 245€ de CSG en plus par an, avec 1500€ ce sera 306€, pour 1700€ 346€ supplémentaires et pour 2000€ le montant à payer en plus sera de 408€. Cette mesure servira à financer la baisse des cotisations chômage et maladie destinées aux actifs. Les employés vont payer plus de CSG et voir leurs cotisations diminuer c’est bien mais qu’en est-il des retraités ? Les seniors vont payer plein pot la CSG mais ne vont pas voir leur pension augmenter. Finalement, les retraités seront les seuls perdants
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…Et il faut arrêter de dire que seuls les retraités privilégiés seront concernés car avec 1199€ de retraite on n’est pas milliardaire, non?
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.REDEVANCE AUDIOVISUELLE
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13 JUIN 2018 INITIATIVE COMMUNISTE / AGORAVOX /
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Le plan du régime MACRON était tenu secret JUSQU’À CE QU’IL SOIT DÉVOILÉ PAR LA FÉDÉRATION FO DE LA SANTÉ. MACRON veut diminuer entre 2018 et 2020 de 1,2 milliard d’euros la masse salariale des hôpitaux publics. Le plan de suppression de l’équivalent de 30 000 infirmières et infirmiers est détaillé par une note de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), un service du MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ. Le document, publié sur le site d’information spécialisé HOSPIMEDIA, détaille un plan de suppression de postes de 1,2 milliard d’euros prélevés sur la masse salariale des hôpitaux publics pour la période 2018-2022.
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Cela revient à licencier près de une ou un infirmier dans chacune des communes de FRANCE.
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Contrairement à la com’ du ministère de la santé, en 2018 l’objectif du gouvernement est de réduire de près de 1 milliard d’euros le budget des hôpitaux publics tout en diminuant de 600 millions d’euros les dépenses de santé remboursées pour les français.
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IL EST INTÉRESSANT POUR CHAQUE TRAVAILLEUR DE METTRE EN PERSPECTIVE CES CHIFFRES :
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* avec l’objectif de réduction du déficit public imposé par l’Euro d’une part
* l’objectif d’augmentation des dépenses militaires imposées par l’UNION EUROPÉENNE et l’OTAN d’autre part : illustrant ce slogan lancé par le PRCF dans les manifs du 1er mai «il y a toujours des milliards pour les guerres mais jamais pour les infirmières».
* mais également les cadeaux fiscaux fait aux millionnaires et milliardaires avec la quasi suppression de l’ISF ( 4 milliards d’euros)
* ou encore la contribution nette de la FRANCE à l’UNION EUROPÉENNE, en augmentation de 1,5 milliards d’euros en 2017, qui s’élève à 20 milliards d’euros…
* et avec les 47 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires du CAC40, les plus grosses entreprises françaises cotées en BOURSE, en 2017
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De l’argent pour la santé, pour nos hôpitaux, il y en a. Aux travailleurs de se mobiliser pour le récupérer. Car cette richesse, c’est la leur, ils sont les seuls à la produire.
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PERTE DES ACQUIS SOCIAUX
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28 SEPTEMBRE 2018 CHARLES SANNAT /
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HERVÉ MORIN a déclaré à juste titre : «Nous sommes le pays le plus imposé de tous les pays développés !»
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Eh oui, les choses changent et pas en bien.
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Il est loin le temps où les dirigeants et autres mamamouchis mamamouchant pouvaient prendre pour exemple le cas du DANEMARK par exemple ou des pays «nordiques» qui payaient beaucoup plus d’impôts que nous.
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Désormais, nous en payons nettement plus qu’eux, ces derniers ayant finit aussi par se rendre compte qu’il était aberrant de vouloir toujours plus d’État pour toujours plus d’impôts et que tout cela est évidemment aussi affaire d’équilibre.
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Bref, non seulement c’est nous les champions du monde, mais en plus nous avons des services qui se dégradent à vue d’œil.
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L’hôpital ? Merdique et sans moyens.
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La médecine ? Des déserts médicaux partout.
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La formation de nos jeunes ? Minable.
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Nos infrastructures ?
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À part les routes anglaises qui sont pires (et sans péage), ce n’est franchement pas fameux.
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La liste est interminable.
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La SNCF ? Des trains vieux de 60 ans. Des infrastructures du début du 20e siècle, d’ailleurs même HERVÉ MORIN a reconnu également qu’en «NORMANDIE, on met plus de temps pour faire LE HAVRE-PARIS qu’en 1950» !
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Et si nous posions la question qui fâche ?
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Où va tout notre pognon ?
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Où va l’argent… Suivre la piste de l’argent est toujours, toujours très instructif.
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2 NOVEMBRE 2018 EUROPE1 /
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Mettre fin au flou juridique. Tel est l'objectif du député UDI PAUL CHRISTOPHE qui a proposé un amendement, adopté le 24 octobre dernier à l'ASSEMBLÉE NATIONALE dans le cadre du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE, réformant la fiscalité des aides des COMITÉS D'ENTREPRISE (CE). Ces derniers délivrent chaque année aux salariés du privé des bons d'achat pour NOËL et/ou la rentrée scolaire, des chèques vacances ou encore des subventions pour des activités culturelles et sportives. Jusqu'à présent, ces diverses prestations ne sont soumises ni à impôt, ni à cotisation sociale. A noter que les TICKETS RESTAURANTS sont aussi concernés : ces derniers font souvent l'objet d'un cofinancement entre le salarié et l'employeur, mais le CE peut également participer ou remplacer l'employeur (dans ce dernier cas, l’exonération s'applique sous conditions, comme l'explique l'URSSAF).
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Aujourd'hui, ces aides sont seulement mentionnées dans une directive de l'ACOSS, l'agence qui gère la trésorerie de la SÉCURITÉ SOCIALE. Les TICKETS RESTAURANTS font, eux, l'objet d'une précision dans le CODE DU TRAVAIL, mais aucune loi ne les encadre. PAUL CHRISTOPHE veut donc inscrire l'exonération de ces prestations dans la loi et l'étendre aux petites entreprises qui n'ont pas de CE. Mais, pour éviter que ces prestations ne ressemblent à du salariat déguisé, le député UDI veut instaurer un plafond de 331 euros par an et par salarié, ou 662 euros si le salarié a au moins un enfant.
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L'EFFET PERVERS D'UNE LIMITATION DES AIDES AUX SALARIÉS
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Que se passera-t-il au-delà de ce plafond ? Le COMITÉ D'ENTREPRISE se verra imposer des cotisations sociales sur la somme dépassant la barre des 331/662 euros. En conséquence, il pourrait être tenté de limiter les prestations au plafond induit. Un effet pervers que les syndicats comme les professionnels du tourisme dénoncent depuis mardi et l'adoption, en première lecture à l'ASSEMBLÉE, du budget de la SÉCURITÉ SOCIALE.
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Cette réforme va «limiter à une portion congrue les avantages octroyés aux salariés par leur comité d'entreprise», a ainsi dénoncé la CFDT, pour qui «certaines familles ne pourront pas partir en vacances». La CGT a, elle, fustigé une «attaque sans précédent contre le droit aux vacances, l'accès à la culture et au sport pour toutes et tous».
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Les professionnels du tourisme sont aussi vent debout contre le texte : selon eux, les Français, ayant un budget amoindri pour les vacances, dépenseront moins. «Les salariés les plus modestes seront particulièrement impactés. L'accès aux colonies de vacances et aux séjours linguistiques pour leurs enfants seront également mis à mal», juge ainsi l'UNION NATIONALE DES ASSOCIATIONS DE TOURISME ET DE PLEIN AIR. Cette dernière réclame notamment une étude d'impact et un texte législatif plus complet et plus précis qu'un simple amendement. [...]
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30 OCTOBRE 2018 LES ECHOS /
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LES MAIRES VEULENT ALLÉGER LA FISCALITÉ LOCALE DU PETIT COMMERCE
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L'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE et des DÉPUTÉS LREM soutiennent la proposition du MAIRE DE CANNES, DAVID LISNARD, de taxer de 1 euro chaque achat sur INTERNET pour financer la baisse de la taxe foncière des petits commerçants de proximité.
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Le MAIRE DE CANNES, DAVID LISNARD, élargit les soutiens à son combat contre l'inéquité fiscale du commerce de proximité. Vendredi dernier, l'ASSOCIATION DES MAIRES DE FRANCE a apporté son soutien à l'amendement au projet de loi de Finances qu'il a conçu pour financer un allégement des charges des petits magasins. Ce mardi, c'est le DÉPUTÉ LREM DU PAS-DE-CALAIS BENOÎT POTTERIE qui annonce aux ECHOS adhérer lui aussi à la démarche [...]
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28 AOUT 2018 LE FIGARO /
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DANS SON RAPPORT ATTENDU FIN SEPTEMBRE, LA COMMISSION D'ENQUÊTE SUR L'ALIMENTATION INDUSTRIELLE VEUT TAXER LES PRODUITS LES PLUS SALÉS.
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La GABELLE va-t-elle revenir ? Des députés comptent s'attaquer aux produits trop salés, en touchant au portefeuille les industriels de l'alimentaire ayant la main trop lourde sur le sel. Selon nos informations, dans son rapport attendu fin septembre, la COMMISSION D'ENQUÊTE PARLEMENTAIRE SUR L'ALIMENTATION INDUSTRIELLE, présidée par LOÏC PRUD'HOMME (LFI) et regroupant une vingtaine de députés, proposera d'instaurer une taxe sur les aliments le plus salés. Le but : inciter les fabricants à réduire les taux contenus dans leurs produits, qu'il s'agisse des plats préparés vendus en grandes surfaces ou du pain artisanal des boulangers.
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«La consommation moyenne des Français oscille entre 10 et 12 grammes de sel par jour. C'est deux fois plus que les 5 grammes recommandés par l'ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, argumente MICHÈLE CROUZET, RAPPORTEUSE DE LA COMMISSION ET DÉPUTÉE DE L'YONNE (LaREM). [...]
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30 AOUT 2018 BVOLTAIRE /
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Tandis qu'EMMANUEL MACRON SE MONTRE SCEPTIQUE SUR LE PRÉLÈVEMENT DE L'IMPÔT À LA SOURCE, occasionnant une belle cacophonie gouvernementale, VINCENT YOU explique sur BOULEVARD VOLTAIRE les effets néfastes du prélèvement à la source, en particulier pour ce qui concerne la prise en compte décalée des déductions fiscales.
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«[...] Le gouvernement nous promet la simplicité et le maintien de tous les crédits d’impôt qui permettent des déductions (travaux, emplois familiaux, don aux associations, etc).
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Or, dire que les déductions sont maintenues sur l’année N+1 comme aujourd’hui est en fait un mensonge par omission. Lorsqu’on regarde dans le détail, c’est beaucoup plus compliqué que cela. Ceux qui ont investi dans le PINEL ou dans d’autres dispositifs fiscaux de ce type-là, ceux qui embauchent quelqu’un chez eux pour le ménage, pour la garde d’enfants ou pour s’occuper de leurs vieux parents ou encore ceux qui donnent aux associations bénéficient de cette déduction dès le mois de janvier. Avec cette nouvelle réforme, ce ne sera plus le cas. Il faudra bien souvent attendre le mois de septembre. Sous couvert de simplicité, BERCY a tout simplement trouvé un système pour que les Français prêtent leur trésorerie à l’État. Et il y aura de la casse.
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ALLONS-NOUS VIVRE LE CHOC DE SIMPLIFICATION ANNONCÉ ?
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Ce ne sera pas du tout un choc de simplification. Il y aura en revanche un vrai choc. Il est très difficile d’avoir des propos clairs sur des questions de technique fiscale. Les Français les regardent en général d’assez loin. Pour être très synthétique, le gouvernement applique les rêves des technocrates de BERCY. Ils ont toujours considéré que plus le système était simple, plus l’impôt rentrerait. Or, ils basent leur raisonnement sur les revenus. Ils considèrent que l’impôt doit suivre directement la variation des revenus. C’est en effet l’intérêt principal du prélèvement à la source. Si vous changez de revenus d’une année sur l’autre, le changement fiscal est direct. C’est un changement important, mais je ne sais pas s’il est si majeur que cela.
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En revanche, ce n’est pas le regard du contribuable. Les gens regardent ce qu’ils leur reste à dépenser à la fin du mois. Quand on fait partie de la classe moyenne, on n’a pas d’excédents permettant de vivre sans regarder son compte en banque. Lorsqu’on regarde son compte en banque, on se dit éventuellement que le mois prochain ou le trimestre prochain, on va pouvoir bénéficier d’un peu plus d’heures de ménages à la maison ou soutenir telle association pour telle ou telle cause.
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À partir du moment où on ne bénéficie plus pendant les premiers mois de l’année des déductions fiscales, on se retrouve à payer l’impôt à plein et à devoir attendre le mois de septembre pour avoir un retour. Je pense qu’il y aura moins d’emplois à domicile et moins de dons aux associations. Pour ceux engagés dans des travaux, cela va leur faire très mal, car ils vont devoir avancer des montants très importants à l’État.
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PLUTÔT QU’UN ÉNIÈME CHANGEMENT, NE FALLAIT-IL PAS PLUTÔT BAISSER LES IMPÔTS ?
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Sous couvert de simplification, on nous fait des usines à gaz. Et les Français vont être mis davantage à contribution. Ils vont être face à des choix économiques difficiles pour maintenir un équilibre familial très compliqué. Finalement, les contribuables seront perdants. La vraie mesure de simplification serait de baisser les impôts. [...]»
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22 OCTOBRE 2018 HUFFINGTONPOST /
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«Ça n'est pas du tout la poule aux œufs d'or que certains veulent évoquer...» Ce lundi 22 octobre, les députés se penchaient à l'ASSEMBLÉE NATIONALE sur le PROJET DE LOI DE FINANCE POUR 2019. Et à cette occasion, plusieurs questions techniques se sont invitées dans le débat, comme de savoir comment seraient utilisées certaines recettes fiscales, à l'image de celles tirées du loto du Patrimoine.
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En effet, au vu du succès qu'a rencontré le jeu de la FDJ, la société a empoché les frais de participation de très nombreux joueurs, mais l'État a aussi prélevé des taxes sur ces transactions. Interrogé sur ce point par le DÉPUTÉ LES RÉPUBLICAINS D'ILLE-ET-VILAINE GILLES LURTON, le MINISTRE DE L'ACTION ET DES COMPTES PUBLICS GÉRALD DARMANIN a donné une réponse qui risque de décevoir STÉPHANE BERN, la figure choisie par EMMANUEL MACRON pour incarner le projet de sauvetage du patrimoine national.
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«L'État touche, comme il touche sur tous les jeux, des taxes qui sont inhérentes à son fonctionnement», a ainsi expliqué l'ANCIEN MAIRE DE TOURCOING. «Les recettes qui viennent directement du jeu mis en place par la FRANÇAISE DES JEUX sont affectées à ce qui était prévu, c'est-à-dire le patrimoine. Après on a fait un loto, qui -comme tous les autres jeux- crée des taxes. Et ces taxes, elles, sont touchées par l'État» Et de préciser d'emblée : «Elles sont objectivement peu nombreuses, ce n'est pas du tout la poule aux œufs d'or que certains veulent évoquer»
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D'après les estimations du ministre, le jeu mis en place avec le concours de STÉPHANE BERN devra ainsi rapporter «15 à 20 millions d'euros» au patrimoine. Mais il n'a pas précisé quel montant atteindraient les taxes prélevées par l'État sur ce jeu à succès, et dont STÉPHANE BERN espérait donc qu'elles soient également versées au compte de la sauvegarde du patrimoine.
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En 5 ans, la taxe foncière a augmenté de 12%. Toutes les communes de France sont concernées par cette hausse dont 13 000 cette année. Le décryptage de CHRISTIAN MÉNANTEAU ce lundi sur RTL :
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L’hiver approche… «Et si j’achetais une nouvelle couette ou de nouveaux oreillers ?», vous dites-vous. Sachez que vous auriez dû le faire avant le 1er octobre car, depuis cette date, une éco-participation est désormais demandée pour mettre en place une filière de recyclage, indique le site de RTL. Cette dernière concernera tout ce qui est rembourré (couettes, oreillers, sacs de couchages et coussins). Cette taxe vous coûte entre 5 et 15 centimes.
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17 OCTOBRE 2018 LE PARISIEN / NICOLAS DUPONT-AIGNAN /
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«Ce matin sur RMC/BFMTV, le MINISTRE FRANÇOIS DE RUGY a confirmé que le Gouvernement va faciliter l’instauration de péages urbains par les agglomérations de plus de 100.000 habitants, soit 2,50€ à 10€ par véhicule et par jour ! Je m’oppose catégoriquement à la mise en place de cette mesure hors-sol. Les automobilistes n’ont pas vocation à être les vaches à lait du Gouvernement !
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Alors qu’ils sont déjà matraqués fiscalement et asphyxiés par la hausse des taxes sur les carburants et des tarifs de péages autoroutiers, j’appelle les Français à refuser cette nouvelle forme de racket voulue par le Gouvernement. Par ailleurs, le retour à l’octroi sur notre territoire serait injuste et liberticide. Au nom de quoi certains Français, sous-prétexte de détenir un portefeuille plus modeste, seraient-ils pénalisés pour pouvoir entrer dans une grande ville ?
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Face à ce hold-up, j’invite tous les Français à signer la pétition lancée par DEBOUT LA FRANCE : NON AUX PÉAGES À L’ENTRÉE DES VILLES ! RETROUVEZ LA PÉTITION ICI».
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MACRON AVAIT PROMIS DE PRÉSERVER LES RETRAITES
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RETRAITÉES EMMANUEL MACRON EN VISITE À COLOMBEY-LES-DEUX-EGLISES «LA FRANCE SE PORTERAIT MIEUX SI ON SE PLAIGNAIT MOINS» |
«MACRON NE CRAINT PAS LE VOTE DES RETRAITÉS, CAR EN 2022 BEAUCOUP SERONT MORTS» CHRISTOPHE BARBIER
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«LES FRANÇAIS SONT SCHIZOPHRÈNES ET LES RETRAITÉS PEUVENT FAIRE UN EFFORT» AURORE BERGÉ PORTE-PAROLE DU GROUPE LA RÉPUBLIQUE EN MARCHE ! À L’ASSEMBLÉE NATIONALE
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20 MARS 2018 BLOG.SENIORFORME /
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«[...] 8,4% des retraités sont pauvres, 1 127 000 seniors vivent au dessous du seuil de pauvreté et 7% des bénéficiaires des RESTOS DU CŒUR ont plus de 65 ans. [...]»
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11 AOUT 2017 BLOG.SENIORFORME /
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«[...] Pour répondre, de la façon la plus objective, nous avons épluché moult documents administratifs, consulté des rapports parlementaires, une étude de la CAISSE DES DÉPÔTS, regardé les sites INTERNET de l’État afin d’essayer de répondre à nos interrogations :
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-Avant, il existait le minimum vieillesse. Depuis 2006, certaines personnes peuvent bénéficier de l’ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées). Pour prétendre à cette aide, il faut remplir des critères stricts : être âgé de plus de 65 ans, avoir une ressource annuelle inférieure à 9 503,89 € pour une personne seule ou 14 755,32 € pour un couple. Cette aide est allouée même si vous n’avez jamais cotisé pour votre retraite car l’ASPA est un dispositif non contributif.
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-Si l’on continue de lire le site officiel de l’administration française, on peut lire que les étrangers ont droit à l’ASPA (anciennement minimum vieillesse) si le demandeur réside de façon régulière sur le territoire français. Pour bénéficier de cette allocation en plus des conditions précisées ci dessus, un étranger doit soit justifier depuis au moins 10 ans un titre de séjour autorisant à travailler, ou être considéré comme apatride ou avoir combattu pour la FRANCE, ou seulement être ressortissant d’un État membre de l’Union Européenne ou la suisse.
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14 FÉVRIER 2018 LE FIGARO /
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Un vent de colère a secoué les retraités, qui ont même manifesté à GRENOBLE vendredi. En cause notamment, la hausse de la cotisation maladie pour certains d'entre eux, finalement suspendue. Selon VIRGINIE PRADEL, les retraités sont une cible privilégiée du matraquage fiscal depuis de nombreuses années.
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Devant l'émoi suscité, le gouvernement a finalement suspendu le décret relevant la cotisation maladie des retraités résidant à l'étranger. Ces derniers échappent ainsi à une nouvelle baisse de leur pension ; ce qui n'est malheureusement pas le cas des autres retraités subissant de plein fouet la hausse de la CSG. Rappelons que cette mesure s'inscrit dans la continuité de bien d'autres qui, depuis plusieurs années, ont accentué la précarité d'une partie de nos retraités
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«La qualité d'une société, je dirais d'une civilisation, se juge à la manière dont les personnes âgées sont traitées et à la place qui leur est réservée dans la vie commune» a très justement déclaré l'ancien pape BENOÎT XVI.
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Une chose est certaine: toutes les sociétés ne sont pas égales s'agissant du traitement réservé à leurs retraités. Alors que certaines les chérissent, d'autres ont peu de scrupules à les laisser dépérir. Force est malheureusement de constater que la nôtre tend de plus en plus à rejoindre cette deuxième catégorie, dès lors que les mesures adoptées depuis plusieurs années par les gouvernements successifs ont accentué la précarisation de nos retraités. Matraquage des pensions, remboursement moindre des frais de santé… Sans parler du scandale des Ehpad. Tout cela est indigne d'une société comme la nôtre qui, au demeurant, prétend venir en aide aux plus défavorisés.
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LE MATRAQUAGE DES PENSIONS DE RETRAITE
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Depuis environ 25 ans, le matraquage des pensions de retraites s'opère dans une indifférence quasi-générale et regrettable. Pour mémoire, le premier coup a été porté en 1993 par la RÉFORME BALLADUR, laquelle a conduit à ce que les pensions des salariés du privé soient calculées sur les 25 meilleures années de cotisation, au lieu des 10 meilleures. Cela a eu pour conséquence une baisse du salaire de référence pris en compte pour le calcul des pensions de retraite, et donc du montant de ces dernières. Au reste, cette réforme a fait évoluer les modalités de calcul de la revalorisation des pensions de base, de sorte que celles-ci sont désormais indexées sur l'inflation et non plus sur l'évolution des salaires. Or, depuis plusieurs années, l'inflation est largement inférieure à l'évolution des salaires.
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Le deuxième coup a été porté en 2013, lorsque les pensions versées par les régimes complémentaires (l'ARRCO et l'AGIRC) ont été gelées. Et celles-ci ne sont pas prêtes d'être revalorisées puisque l'accord signé en 2015 par les partenaires sociaux prévoit pour 2016, 2017 et 2018 une revalorisation égale à l'inflation, diminuée d'un point. Or, l'inflation a seulement été de 0,2 % en 2016 et de 1 % en 2017…
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Le troisième coup a été porté également en 2013 avec l'instauration d'une nouvelle cotisation sur les pensions de retraites : la CONTRIBUTION ADDITIONNELLE DE SOLIDARITÉ POUR L'AUTONOMIE (CASA). Prélevée au taux de 0,3 %, elle s'ajoute à la CSG et à la CRDS.
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Le quatrième coup a été porté en 2014 avec la suppression de deux niches fiscales destinées aux retraités, à savoir : la majoration de retraite de 10 % pour charges de famille qui bénéficiaient à ceux ayant élevé au moins trois enfants (auparavant exonérée, elle doit désormais être intégrée dans leur revenu imposable) et la demi-part «veuve».
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La suppression de ces deux niches fiscales a eu un impact important, non seulement au regard de l'impôt sur le revenu et de la CSG (de nombreux retraités se sont retrouvés assujettis au taux normal de CSG de 6,6 % au lieu du taux réduit de 3,8 %), mais aussi de la taxe d'habitation dans la mesure où environ 600 000 retraités jusqu'alors exonérés en sont devenus redevables à compter de 2015 ; ce qui n'a pas manqué de déclencher une vive polémique. Si bien d'ailleurs que le secrétaire d'État au Budget de l'époque a dû adopter dans l'urgence une prolongation de l'exonération pour 2015 et 2016 et ensuite adopter un mécanisme de «sortie en sifflet» : les retraités concernés devant payer un tiers de leur taxe d'habitation en 2017, deux tiers l'année suivante et enfin la totalité en 2019. Ironie du sort : le gouvernement justifie aujourd'hui la hausse de la CSG pour les retraités modestes par la suppression de leur taxe d'habitation ; alors que c'est le précédent gouvernement qui les y a soumis il y a seulement un an…
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On ajoutera que, depuis 2015, le taux réduit de CSG de 3,8 % est seulement réservé aux retraités dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas un certain seuil ; alors qu'il était jusqu'à 2015 aussi applicable à ceux qui étaient non imposables du fait de l'application de réductions fiscales. Environ 460 000 retraités ont ainsi vu le taux de CSG appliquée sur leur retraite passer de 3,8 % à 6,6 %.
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Le dernier coup a été porté par le gouvernement actuel qui a acté non seulement le report de la revalorisation des pensions de retraite à janvier 2019 (au lieu d'octobre 2018) mais aussi la hausse de 1,7 point du taux normal de CSG pour 60 % des retraités ; à savoir les retraités isolés dont le revenu fiscal de référence est supérieur pour l'année 2016 à 14 404 € (ce qui correspond à une pension d'environ 1 200 € par mois) et les retraités en couple dont le revenu fiscal de référence est supérieur pour l'année 2016 à 22 095 € (ce qui correspond à deux pensions d'environ 920 € par mois).
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LA RÉFORME TOURAINE DE 2016 A ÉGALEMENT RENFORCÉ LA PRÉCARISATION DE NOS RETRAITÉS EN VENANT AUGMENTER LE COÛT DES DÉPENSES LIÉES À LA SANTÉ
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Pour rappel, les prélèvements sociaux s'élevaient jusqu'au 31 décembre 2018 à 7,4 % (6,6 % de CSG + 0,5 % de CRDS + 0,3 % de CASA) pour la retraite de base et à 8,4 % (6,6 % de CSG + 0,5 % de CRDS + 0,3 % de CASA + 1 % de cotisation assurance maladie) pour la retraite des régimes complémentaires.
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Avec la hausse de 1,7 point de la CSG, ces prélèvements s'élèvent depuis le 1er janvier 2018 à 9,1 % pour la retraite de base et à 10,1 % pour la retraite des régimes complémentaires.
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MOINDRE REMBOURSEMENT DES FRAIS DE SANTÉ
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La RÉFORME TOURAINE DE 2016 a également renforcé la précarisation de nos retraités dans la mesure où elle est indirectement venue augmenter le coût des dépenses liées à la santé ; or, les retraités représentent la population la plus exposée à ce type de dépenses.
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Pour rappel, cette réforme a imposé la limitation des remboursements des frais de santé par les complémentaires santé. L'objectif de cette mesure était de faire baisser les tarifs des médecins de secteurs 2 pratiquant des dépassements d'honoraires, lesquels étaient jusqu'alors couverts par la prise en charge des complémentaires santé. Cependant, la plupart des médecins n'ont pas matérialisé la baisse escomptée de leurs tarifs. Par suite, ce sont les assurés, et en particulier les retraités, qui ont vu la part restant à leur charge augmenter.
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UNE CIBLE AISÉE À PONCTIONNER
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Il va sans dire que les retraités constituent une cible fiscale aisée à ponctionner. D'une part, car il ne s'agit pas d'une population susceptible de se mobiliser et de mettre en œuvre d'importants mouvements sociaux. D'autre part, car on ne cesse de les culpabiliser sur leur train de vie supposé privilégié. Or, si cela est assurément vrai pour certains retraités, c'est loin de constituer une généralité puisque selon l'Insee le montant moyen des pensions se chiffrait à seulement 1 306 euros par mois en 2014.
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Pour rappel, les retraités touchés par la hausse de la CSG sont ceux ayant une pension mensuelle supérieure à 1 200 euros s'ils sont isolés ou 920 euros s'ils sont en couple ; ce qui est un montant nettement inférieur au SMIC en vigueur (celui-ci s'élève à 1 498,50 € par mois) et légèrement supérieur, voire même inférieur pour un couple de retraité, au seuil de pauvreté fixé en FRANCE et dans l'UE à 1 008 euros par mois en 2014.
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Certes, notre pays est surendetté et tous les Français, y compris nos environ 16 millions de retraités, doivent contribuer à l'effort national. Mais le choix de faire payer en premier nos retraités, qui vivent déjà pour certains dans la précarité, est indigne.
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29 AOUT 2018 LE FIGARO /
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Entre la hausse de la CSG applicable depuis janvier et la désindexation des retraites annoncée par le gouvernement pour 2019 (et 2020), le pouvoir d'achat des retraités va être sérieusement amputé. En particulier pour les retraités aisés qui ne bénéficieront pas de la suppression de la taxe d'habitation.
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Après la hausse de 1,7 point de la CSG sans compensation qui est déjà venue amputer le pouvoir d'achat des retraités au début de l'année, le premier ministre a annoncé dimanche une sous-indexation des pensions par rapport à l'inflation en 2019. Les pensions n'augmenteront que de 0,3% pour 2019 et 2020 alors que l'inflation vient de passer les 2% en rythme annuel (+2,3% précisément). Une mesure qui va pénaliser une fois de plus les retraités, notamment aisés. Démonstration.
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«Trop c'est trop! Il y a un vrai acharnement du gouvernement sur les retraités», a dénoncé LAURENT WAUQUIEZ, LE PRÉSIDENT DE LR, mardi matin sur RTL. Prenant le cas d'un couple de retraités gagnant aux alentours de 1000 euros de pension chacun, «la décision sur la CSG leur a déjà pris 450 euros au total sur un an, et la non-revalorisation des retraites va encore leur faire perdre 300 euros», a calculé le chef de file de l'opposition. ...
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12 MAI 2017 BLOG.SENIORFORME /
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A partir de 1200€ de revenu mensuel, des millions de retraités vont voir leur CSG augmenter. Avec 1200€ de retraite, vous allez payer 245€ de CSG en plus par an, avec 1500€ ce sera 306€, pour 1700€ 346€ supplémentaires et pour 2000€ le montant à payer en plus sera de 408€. Cette mesure servira à financer la baisse des cotisations chômage et maladie destinées aux actifs. Les employés vont payer plus de CSG et voir leurs cotisations diminuer c’est bien mais qu’en est-il des retraités ? Les seniors vont payer plein pot la CSG mais ne vont pas voir leur pension augmenter. Finalement, les retraités seront les seuls perdants
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…Et il faut arrêter de dire que seuls les retraités privilégiés seront concernés car avec 1199€ de retraite on n’est pas milliardaire, non?
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.REDEVANCE AUDIOVISUELLE
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13 JUIN 2018 INITIATIVE COMMUNISTE / AGORAVOX /
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Le plan du régime MACRON était tenu secret JUSQU’À CE QU’IL SOIT DÉVOILÉ PAR LA FÉDÉRATION FO DE LA SANTÉ. MACRON veut diminuer entre 2018 et 2020 de 1,2 milliard d’euros la masse salariale des hôpitaux publics. Le plan de suppression de l’équivalent de 30 000 infirmières et infirmiers est détaillé par une note de la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), un service du MINISTÈRE DES SOLIDARITÉS ET DE LA SANTÉ. Le document, publié sur le site d’information spécialisé HOSPIMEDIA, détaille un plan de suppression de postes de 1,2 milliard d’euros prélevés sur la masse salariale des hôpitaux publics pour la période 2018-2022.
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Cela revient à licencier près de une ou un infirmier dans chacune des communes de FRANCE.
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Contrairement à la com’ du ministère de la santé, en 2018 l’objectif du gouvernement est de réduire de près de 1 milliard d’euros le budget des hôpitaux publics tout en diminuant de 600 millions d’euros les dépenses de santé remboursées pour les français.
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IL EST INTÉRESSANT POUR CHAQUE TRAVAILLEUR DE METTRE EN PERSPECTIVE CES CHIFFRES :
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* avec l’objectif de réduction du déficit public imposé par l’Euro d’une part
* l’objectif d’augmentation des dépenses militaires imposées par l’UNION EUROPÉENNE et l’OTAN d’autre part : illustrant ce slogan lancé par le PRCF dans les manifs du 1er mai «il y a toujours des milliards pour les guerres mais jamais pour les infirmières».
* mais également les cadeaux fiscaux fait aux millionnaires et milliardaires avec la quasi suppression de l’ISF ( 4 milliards d’euros)
* ou encore la contribution nette de la FRANCE à l’UNION EUROPÉENNE, en augmentation de 1,5 milliards d’euros en 2017, qui s’élève à 20 milliards d’euros…
* et avec les 47 milliards d’euros de dividendes versés aux actionnaires du CAC40, les plus grosses entreprises françaises cotées en BOURSE, en 2017
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De l’argent pour la santé, pour nos hôpitaux, il y en a. Aux travailleurs de se mobiliser pour le récupérer. Car cette richesse, c’est la leur, ils sont les seuls à la produire.
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